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Definición y significado de Adultère

adultère

  • 1ère personne du singulier (je) du présent de l'indicatif du verbe adultérer
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent de l'indicatif du verbe adultérer
  • 1ère personne du singulier (je) du présent du subjonctif du verbe adultérer
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent du subjonctif du verbe adultérer
  • 2e personne du singulier (tu) du présent de l'impératif du verbe adultérer

adultéré

  • participe passé masculin singulier du verbe adultérer

Definición

adultère (n.m.)

1.fait d'avoir des rapports sexuels en dehors du mariage. Infidélité conjugale.

adultère (adj.)

1.non fidèle à un conjoint ou à un amant ; coupable d'adultère, infidèle au plan conjugal. "maris et femmes adultères"

adultère (n.)

1.personne qui pratique l'adultère ou la fornication.

adultérer (v. trans.)

1.altérer ce qui est pur ; rendre impur en ajoutant une substance étrangère ou inférieure ; souvent en remplaçant des ingrédients de valeur par des ingrédients inférieurs " alcool frelaté "

2.(vieux)altérer, falsifier.

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Definición (más)

definición de Adultère (Littré)

definición de Adultère (Wikipedia)

Sinónimos

adultérer (v. trans.)

altérer, avilir, corrompre, dénaturer, falsifier, fausser, frelater, gâter, couper  (V+comp)

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Ver también

adultérer (v. trans.)

adultération, coupage, frelatage, mouillage, recouper

Frases

Diccionario analógico


adultère (adj.)

infidèle[Similaire]




Le Littré (1880)

ADULTÈRE [a-dul-tê-r']

1. S. m. et f. Celui ou celle qui viole la foi conjugale. Les fornicateurs et les adultères.

Faut-il que sur le front d'un profane adultère Brille de la vertu le sacré caractère ? (HAC. Phèdre, IV, 2)

2. Adj. Qui viole la foi conjugale. Époux adultère. Tableaux ou estampes qui représentent la femme adultère de l'Évangile.

Flamme adultère (RAC. Phèdre, III, 3)

3. Par extension, ce qui offre un mélange vicieux, coupable.

Pour rendre à d'autres dieux un honneur adultère (RAC. Esth. I, 1)

4. Fig.

Votre lumière ne luit pas sur les âmes adultères et corrompues (MASS. Prod.)

REMARQUE

On donnait autrefois un complément à adultère.Par le moyen de Mucilia, dont il [Séjan] était l'adultère (PERROT D'ABLANCOURT Tac. 200) On dirait aujourd'hui l'amant ou la maîtresse.

HISTORIQUE

XIIIe s.Et un autre homme elle a choisi, En guise d'avoutre ou d'ami (JUBINAL Contes, t. II, p. 37)

ÉTYMOLOGIE

Adultère est une formation récente faite sur le modèle d'adulterium, et comme s'il y avait un mot latin adulterius. La forme ancienne est avoutre ou aoutre ; provenç. adultre, avoutre, avoutro. En effet, le latin adulter ayant l'accent sur du, le mot français dut l'avoir sur la même syllabe : ce qui est dans avoutre, dans le provençal, dans l'italien et l'espagnol adultero.On trouve dans un texte du XIe siècle : Ben li leist [est permis] ocire la avultere [la femme adultère] (L. de Guill. 37) Il faudrait donc admettre un bas-latin adulterius ayant l'accent par conséquent sur te. Mais le texte des Lois de Guillaume a été écrit en Angleterre, et il est défectueux ; on peut croire qu'il faut y lire la avultre.

ADULTÈRE (s. m.)[a-dul-tê-r']

Violement de la foi conjugale. Commettre un adultère. Né d'un adultère. Fruit d'un adultère.

Ici dispensez-moi du récit des blasphèmes Qu'ils ont vomis tous deux contre Jupiter mêmes ; L'adultère et l'inceste en étaient les plus doux (CORN. Poly. III, 2)

Et par où votre amour se peut-il couronner, Si pour moi votre hymen n'est qu'un lâche adultère ? (CORN. Théod. III, 30)

Adultère simple, terme d'ancienne législation, celui qui est commis par une personne mariée avec une personne non mariée.

Adultère double, celui que commettent ensemble un homme marié et une femme mariée.

HISTORIQUE

XIe s.Si le pere truvet sa file en avulterie en sa maisoun.... (L. de Guill. 37)

XIIe s.Tu ne feras mie avoltierge ; mais je vous di : s'alcuns voit une femme pour li aconvoitier, cil at jà fait avoltierge en son cuer (Job, 449)

XIIIe s.Tant comme il furent ensanle, il furent en avoltire (BEAUMANOIR XVIII, 7)Si que Vulcanus li felons, Ardans de jalousie et d'ire, Jà ne provast lor avoltire.... (la Rose, 18280)Jà n'oïstes vous onque dire Que j'aie fait nul avoutire, Se li fol qui le vous conterent Par mauvestié nel controverent (ib. 16708)

XIVe s.Et en operacions, adultere, larrecin, homicide, ces choses jà et toutes telles sont malvaises selon elles meismes (ORESME Eth. 46)Et que elle seroit morte en si vil adultere (BERCHEURE f. 26, verso.)

XVe s.Il est escript en nostre loy, Que, fame prise en advoultire, Son corps est livré à martire (la Nativité, Mystère)

ÉTYMOLOGIE

Provenç. adulteri ; espagn. et ital. adulterio ; de adulterium, de ad, à, et ulter pour alter, autre (voy. AUTRE). L'ancien français, avoltierge, avoutire, le français moderne, adultère, sont régulièrement formés du latin avec l'accent sur la syllabe qui correspond à te accentué en latin. La forme avulterie n'y déroge qu'en apparence ; c'est une différence d'orthographe pour avultiere, comme apostolie pour apostoile.

ADULTÉRÉ, ÉE (part. passé.)[a-dul-té-ré, rée]

Médicaments adultérés.

ADULTÉRER (v. a.)[a-dul-té-ré. La syllabe te prend un accent aigu, quand la syllabe qui suit est sonnante ; et un accent grave, quand la syllabe qui suit est muette, excepté au futur et au conditionnel où l'accent aigu reste]

1. Terme de pharmacie. Falsifier, mettre en place de substances actives et chères des substances inertes et moins chères.

2. En jurisprudence, adultérer les monnaies, adultérer les marchandises.

3. Fig. Fausser, vicier.

Il adultère tous les ouvrages de Dieu (BOSSUET Démons, 2)

Régnier a dit adultériser : Voilà comme à présent chacun l'adultérise, Sat. V.

HISTORIQUE

XVe s.Et ne peut adulterer l'espouse incorrompue de Jesus-Christ (MONSTREL. t. II, f° 160)

XVIe s.Les nouvelles qui viennent de si lointain pays, ou se buffettent comme les vins, ou sont falsifiées comme les pierreries, ou sont adulterées comme tout (DESPER. Contes, I)Son amant la connaissant de bonne lignée et sage, au reste de la faute que lui mesme avoit commise, ne voulut point adulterer ni estre cause ailleurs d'un mauvais mariage [il l'épousa] (MARG. Nouv. 44)

ÉTYMOLOGIE

Provenç. adulterar, avoutrar ; espagn. adulterar ; ital. adulterare ; de adulterare (voy. ADULTÈRE).

Wikipedia

Adultère

                   
  Rémy Cogghe: Madame reçoit (1908)

L'adultère est « le fait pour un époux d'avoir des relations sexuelles avec une personne autre que son conjoint »[1].

  • L'homme avec qui une personne, qui n'est pas son conjoint, a des relations sexuelles est appelé amant.
  • La femme avec qui une personne, qui n'est pas son conjoint, a des relations sexuelles est appelée maîtresse ou amante.

Dans certains textes, le mot adultère désigne n'importe quelle relation sexuelle hors mariage (donc par exemple entre célibataires), cependant, en français, le terme consacré pour ceci est fornication. La confusion est d'autant plus fréquente que dans les pays islamiques qui ont hérité de culture anglo-saxonne (Koweït, Arabie saoudite…), les textes locaux en anglais utilisent le mot adultery pour désigner à la fois adultère et fornication, et le terme français adultère est repris, par proximité, dans les textes français[2].

Sommaire

  Histoire

Jusqu'en 1810, très peu de sociétés civiles semblent avoir criminalisé l’adultère masculin, la femme étant traditionnellement considérée comme une ressource et le mariage, un échange de propriété contracté entre hommes (cf. Claude Lévi-Strauss). Sur le plan religieux en revanche, l'adultère est condamné dans le judaïsme, le christianisme et l'islam.

Le Code d'Hammurabi condamne la femme adultérine à la noyade.

L'adultère masculin et féminin est condamné dans le judaïsme, « Mais si le fait est vrai, si la jeune femme ne s’est point trouvée vierge, on fera sortir la jeune femme à l’entrée de la maison de son père ; elle sera lapidée par les gens de la ville, et elle mourra [...] Si l’on trouve un homme couché avec une femme mariée, ils mourront tous deux, l’homme qui a couché avec la femme, et la femme aussi [...] Si une jeune fille vierge est fiancée, et qu’un homme la rencontre dans la ville et couche avec elle, vous les amènerez tous deux à la porte de la ville, vous les lapiderez, et ils mourront, la jeune fille pour n’avoir pas crié dans la ville, et l’homme pour avoir déshonoré la femme de son prochain. » Dt 22. 20-24. Dans le christianisme, l'adultère est tout aussi condamné formellement dans le Nouveau Testament, tout en affirmant le pardon de Dieu en cas de repentance dans l'épisode de la femme adultère (Jn 8,2-11).

Depuis la fin du Moyen Âge, l'État royal récupère à son profit toutes les causes matrimoniales et impose une législation inégalitaire pour la femme adultérine (jusqu'à la loi Naquet sur le divorce pour faute en 1884 et la dépénalisation totale en 1975 en France) : la peine de « l’authentique »[3] consiste à l'enfermer dans un couvent après lui avoir fait subir certains châtiments (crâne rasé, fouet jusqu'au XVIIe siècle). La Révolution française constitue à cet égard une parenthèse puisqu'elle en dépénalise l'adultère[4].

  Statistiques actuelles

Il est difficile d'avoir des statistiques précises sur le pourcentage d'hommes et de femmes adultères. En effet, lors des sondages, les hommes ont tendance à exagérer et les femmes à minimiser le nombre de leurs relations adultérines.

Gérard Mermet indique[5] que, en France, en moyenne, les hommes revendiquent 11,3 partenaires dans leur vie, et pour les femmes 3,4. Un sondage réalisé en 2005 établissait que 39 % des hommes et 25 % des femmes avaient trompé leur partenaire.

Le célèbre rapport Hite[6] indique qu'aux États-Unis, 70 % des femmes ayant plus de cinq ans de mariage déclarent avoir été infidèles au moins une fois, et 72 % des hommes.

Selon des études sur les groupes sanguins, confirmées par des tests de paternité résultant de l'étude de l'ADN, on estime qu'environ 4 % des enfants ne sont pas ceux du père de famille[7]. Évelyne Sullerot[8] donne une estimation qui se monte au double.

  Adultère, infidélité et aventures

Gérard Leleu, médecin psychothérapeute explique[9] que l'adultère est l'expression d'un manque dans le couple. Ses origines proviennent de besoins légitimes insatisfaits. Les raisons invoquées sont :

  • quand l'un rend la vie impossible à l'autre (41 %)
  • quand l'un ressent un manque d'attention et de tendresse (36 %)
  • quand l'un n'a pas l'appétit sexuel rassasié
  • quand l'un ressent la perte de désir dans le couple (23 %).

Le recours à la prostitution par un des époux est aussi vu comme une violation du devoir de fidélité.

  Répression

  Le supplice des adultères, de Jules-Arsène Garnier

L'adultère, en tant que violation du devoir de fidélité entre époux, a été et reste considéré, dans de nombreuses civilisations, comme répréhensible.

  Couple adultère exposé en public, Japon 1860
  Non moechaberis, Église de la Madeleine

Les amérindiens Illinois punissaient sévèrement l'adultère féminin : la victime avait le nez coupé, les cheveux arrachés ou subissait un viol collectif[10]. Les Athéniens de l'époque classique (Ve siècle av. J.-C.) quant à eux, punissaient non seulement le couple adultère mais également tous ceux qui, au courant, n'avaient rien fait pour les dénoncer.

L'adultère est réprimé pénalement dans certains États. En islam la peine concerne à la fois les hommes et les femmes, c'est notamment une infraction passible de la peine de mort par lapidation, dans les pays appliquant la loi islamique. Cette disposition étant fondée sur un Hâdith, et non sur le Coran qui n'y mentionne nullement la lapidation[11].

En France, l’adultère n’est plus une faute pénale depuis 1975, mais demeure une faute civile. Il reste cependant la première cause de divorce au titre de l'article 212 du Code civil français qui dispose que « les époux se doivent mutuellement fidélité ». Le « divorce pour faute » sera prononcé lorsque l'infidélité de l'un des conjoints devient une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage, et rendant intolérable le maintien de la vie commune.

Il faut noter également que jusqu'à loi du 3 janvier 1972, le droit français faisait une discrimination vis-à-vis des enfants nés d'une relation adultérine : ces enfants (considérés jusqu'ici comme « enfants naturels » au même titre que ceux conçus hors mariage) n'avaient pas les mêmes droits que les enfants nés d'une liaison légitime (dits « enfants légitimes »). Ainsi les droits de l'enfant étant considérés comme n'ayant pas à tenir compte de la situation légale de ses parents géniteurs, le législateur français a donné les mêmes droits à tous les enfants, et supprimé depuis toute notion d’« enfant adultérin » dans le Code Civil, après l'ordonnance du 4 juillet 2005. Les droits de l'autre parent légitime se trouvent ainsi diminués à la succession du parent adultère.

  La fidélité vue par les écrivains

  • « La fidélité, c'est quand l'amour est plus fort que l'instinct. » Paul Carvel
  • « La tendresse est respect et émerveillement de libre connaissance à travers la fibre de la fidélité. » Rina Lasnier
  • « La fidélité : il vaut mieux aller plus loin avec quelqu'un que nulle part avec tout le monde. » Pierre Bourgault
  • « La fidélité d'une femme à un seul homme s'appelle : Vertu. La fidélité d'un homme à une seule femme s'appelle : Amour. » Alexandre Weil
  • « La fidélité est avant tout une question d'amour. » Suzanne Ratelle-Desnoyers
  • « Je pense qu'avec un peu d'imagination, on a du mal à rester fidèle, mais qu’avec énormément d’imagination, ce doit être possible. Je pense que je n’ai pas beaucoup d’imagination. » Hervé Le Tellier
  • « On n'est pas infidèle lorsqu'on est heureux. » Yvon Dallaire
  • « J'ai fini par m'apercevoir que je n'étais plus seul à partager la fidélité de mon épouse. » Eugène Labiche

  L'adultère au cinéma

François Truffaut a réalisé un film sur l'adultère avec La Peau douce (1964) dans lequel Pierre Lachenay, écrivain à succès, trompe sa femme avec Nicole, une hôtesse de l'air, mais multiplie les maladresses de sorte que sa femme découvre l'adultère et que sa maîtresse refuse de s'installer avec lui. La même année, Jean-Luc Godard représente l'infidélité féminine dans Une femme mariée. Le thème de l'infidélité se retrouve dans d'autres films de Truffaut par exemple dans Domicile conjugal où Antoine Doinel quitte le domicile conjugal. Éric Rohmer s'est intéressé à l'adultère dans L'Amour l'après-midi (1972) dans lequel Frédéric, un jeune homme marié, est tenté par l'adultère mais se ravise au dernier moment et rentre chez sa femme. En 2012, on retrouve le thème dans Les Infidèles, un film qui analyse l'adultère sous le point de vue de sept réalisateurs différents.

  Notes et références

  1. définition du Petit Larousse 2006
  2. Certains aspects de la vie privée sont considérés comme des délits de mœurs (adultère, homosexualité…). Ceux-ci sont lourdement punis. in Ministère des affaires étrangères, Conseils aux voyageurs, Arabie saoudite [lire en ligne]
  3. L’Authentique Sed Hodie est un texte romain repris dans le Code Justinien.
  4. Agnès Walch, Histoire de l’adultère : XVIe - XIXe siècle, Éd. Perrin, 2009, 420 p.
  5. Francoscopie : pour comprendre les Français (page 136 de l'édition 1999)
  6. Rapport Hite sur les femmes et l’amour (Stock 1987)
  7. Un père sur 25 élèverait l'enfant d'un autre sans le savoir de B. Ricard-Châtelain
  8. Quels pères, quels fils ? (mai 1992)
  9. La fidélité et le couple (septembre 1999)
  10. Havard Gilles, Vidal Cécile, Histoire de l'Amérique française (Flammarion 2003, page 326).
  11. Mahmoud Azab : « Dans le Coran, il n’y a aucune trace d’incitation à la lapidation. » sur Oumma.com. Consulté le 8 février 2008

  Voir aussi

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  Bibliographie

  Liens internes

   
               

 

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