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Definición y significado de Allemands_de_la_Volga

Definición

definición de Allemands_de_la_Volga (Wikipedia)

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Wikipedia

Allemands de la Volga

                   
  Statue commémorative représentant une famille de pionniers allemands de la Volga à Victoria au Kansas, États-Unis.
  La ville Streckerau, en 1920, de nos jours Novokamenka, district de Rovnoye (Rovensky), dans l’oblast de Saratov.

Les Allemands de la Volga sont un groupe ethnique vivant près de la Volga, grand fleuve de Russie, et de la mer Caspienne qui fut déporté pendant la Seconde Guerre mondiale, après l'invasion allemande de l'URSS. Ils avaient conservé la culture, les traditions, la langue et les confessions allemandes : le luthéranisme, le calvinisme, le mennonisme et le catholicisme romain. Beaucoup d'Allemands de la Volga émigrèrent vers l'Amérique du Nord et l'Argentine au milieu du XIXe siècle, puis en seconde vague depuis 1991 vers l'Allemagne.

Sommaire

  Histoire

  Politique de colonisation russe au XVIIIe siècle

En juillet 1763, des populations germaniques principalement luthériennes mais aussi catholiques provenant surtout du sud-ouest de l'Allemagne, de Hesse, de Rhénanie, du Palatinat et de l'Alsace s'installèrent sur la Volga dans l'Empire russe, dans la région de Saratov, à l'invitation de Catherine II.

Après avoir détrôné son époux Pierre III, la princesse allemande Sophie Fredericke Auguste von Anhalt-Zerbst, née à Stettin, monta sur le trône, sous le nom de Catherine II dite « la Grande ». Elle enleva à l'Empire ottoman par ses conquêtes un peu plus de 500 000 km² de territoire (notamment vers l'actuelle Ukraine en Nouvelle Russie). Or, ces terres n'étaient que peu (et lentement) colonisées par les populations russes et n'étaient donc pas assez cultivées ou habitées. En conséquence, Catherine II publia un manifeste en juillet 1763, invitant les populations d'Europe de l'Ouest, notamment ses anciens compatriotes allemands, à émigrer en Russie en échange de privilèges tels que l'exonération d'impôts pour 30 ans, l'abolition du service militaire, la liberté de culte et la possibilité de vivre en autogestion totale (ils étaient relativement indépendants du gouvernement russe).

  Du XIXe siècle aux années 1940

Plus tard, vers la fin du XIXe siècle, une partie de ces droits furent révoqués, notamment l'abolition du service militaire et une russification forcée, de nombreux Allemands fuirent alors les conscriptions forcées en partant vers d'autres pays (notamment les États-Unis, dans le Midwest et le Dakota du Nord)

Après la Révolution russe, une République socialiste soviétique autonome des Allemands de la Volga (Autonome Sozialistische Sowjet-Republik der Wolga-Deutschen; Автоно́мная Сове́тская Социалисти́ческая Респу́блика Не́мцев Пово́лжья) exista de 1924 à 1942 avec sa capitale à Engels (Pokrovsk avant 1931), où naquit Alfred Schnittke.

  Répression sous l’ère stalinienne

Après cette courte période d'autonomie au début de la Révolution matérialisée par la création d'une république, la communauté a commencé à subir les persécutions du régime communiste stalinien qui se sont amplifiées après la déclaration de guerre de l'Allemagne nazie à l'Union des républiques socialistes soviétiques. Accusés à tort de collaboration avec l'ennemi, la plupart des Allemands de la Volga furent déportés en Sibérie en 1941 et en Asie centrale. Environ 30 % furent exécutés ou décédèrent pendant leur déportation. Les Allemands de la Volga furent réhabilités en 1964. L'ouverture des frontières en 1990 a entraîné leur émigration massive vers l'Allemagne (2 millions de personnes pour toute la Russie)[réf. nécessaire].

Alors que les Nazis se furent avancés en territoire soviétique jusqu'à la Volga, Staline s'inquiéta de la possible collaboration des Allemands de la Volga avec leurs « frères de race ». Le 24 août 1941, il ordonna le déplacement massif des Allemands de la Volga vers l'est, à effectuer en 24 heures. Les hommes partirent pour le Goulag, dont bien peu revinrent. Ce genre de déportations ethniques massives commises par Staline se retrouve à la même période dans l'histoire de la minorité polonaise de Russie, des Tchétchènes, des Ingouches ou des Tatars de Crimée[réf. nécessaire].

  De l’après-guerre mondiale aux années 1990

Les Allemands de la Volga ne retournèrent jamais dans la région qui leur avait donné leur nom. Après la guerre, la majorité d'entre eux s'installa dans l'Oural, en Sibérie, au Kazakhstan (ils représentent encore aujourd'hui 2 % de la population kazakh, soit environ 300 000 individus), au Kirghizistan ou encore en Ouzbékistan (16 000 individus, soit 0,064 % de la population totale). Plus tard, certains songèrent à retourner dans ce qui fut la République allemande autonome, mais ce projet n'aboutit pas devant l'opposition des populations qui s'étaient installées dans ce territoire, qui avait été laissé à l'abandon suite à la déportation massive des Allemands de la Volga.

À partir des années 1980, la plupart des Allemands de la Volga émigrèrent pour l'Allemagne, en profitant du droit au retour : la citoyenneté allemande était donnée à tous ceux pouvant prouver que leurs ancêtres étaient eux aussi allemands. Cet exode put se faire alors même que la majorité des Allemands de la Volga ne parlait pas ou peu allemand. Durant les années 1990, il fut plus difficile pour les personnes se considérant comme Allemands de la Volga de devenir allemands, spécialement pour ceux ne parlant pas un des dialectes parlés par les Allemands de la Volga.

  En Amérique du Nord

Les Allemands de la Volga émigrèrent aux États-Unis et au Canada et s'installèrent principalement dans les Grandes Plaines : dans l'est du Colorado, le Kansas, le Minnesota, l'est du Montana, le Nebraska, les deux Dakota, le Manitoba, l'Alberta et la Saskatchewan. Ils y réussirent souvent dans l'agriculture sur terrain sec, une compétence acquise en Russie. La plupart de ceux qui émigrèrent après la période comprise entre 1870 et 1912 travaillèrent un temps dans les champs de betterave sucrière du nord du Colorado.

Bernhard Warkentin, un Allemand de la Volga, né dans un petit village russe en 1847, parcourut l'Amérique au début des années 1920. Intéressé par les moulins, il a été particulièrement impressionné par les possibilités croissantes concernant la culture du blé aux États-Unis. Après avoir visité le Kansas, Warkentin trouva des plaines semblables à celles qu'il avait laissées dans sa Russie natale. S'installant dans le comté de Harvey, il construisit un moulin à eau sur les berges de la petite rivière Arkansas - Halstead Milling et Elevator Company. Warkentin' ; sa plus grande contribution fut l'introduction de blé turc au Kansas, où il remplaça progressivement et presque totalement les souches utilisées jusque-là dans cet État.

Leurs descendants en Amérique du Nord désignent aujourd'hui leurs ancêtres comme des « Allemands de Russie ». Aux États-Unis, ils tendent à se mélanger avec les descendants beaucoup plus nombreux d'Allemands venus d'Allemagne, qui dominent dans la moitié septentrionale du pays.

  Descendants d'Allemands de la Volga

  Voir aussi

  Articles connexes

  Liens externes

   
               

 

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