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ambre
ambré
ambre (n.m.)
1.substance issue des concrétions de l'intestin des cachalots. Parfum extrait de cette substance.
2.résine fossile translucide de couleur jaune doré, utilisée en joaillerie.
3.(Cismef)Résine fossile de couleur jaune. Son essence était considérée comme rubéfiante, antispasmodique et stimulante. L'ambre jaune sert à préparer l'acide succinique et certains produits pharmaceutiques.
ambré (adj.)
1.de la couleur jaune doré de l'ambre.
2.qui a le parfum de l'ambre.
ambre (adj.)
1.de la couleur jaune doré de l'ambre.
ambrer (v. trans.)
1.parfumer à l'ambre gris.
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⇨ definición de Ambre (Littré)
⇨ definición de Ambre (Wikipedia)
Ambre (n.) (Cismef)
ambre (n.)
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Ver también
ambré (adj.)
↗ ambre, ambre gris
ambre (n.m.)
↘ ambré, ambrer, succinique
ambrer (v. trans.)
↗ ambre, ambre gris
⇨ (d')ambre • Ambre gris • Codon ambre • Codon non-sens ambre • Codon stop ambre • Mutation ambre • Mutation non-sens ambre • ambre gris • ambre jaune • bout d'ambre • d'ambre
⇨ Ambre (auteur) • Ambre (couleur) • Ambre (film) • Ambre (homonymie) • Ambre (jeu de rôle) • Ambre (robe de chat) • Ambre (roman) • Ambre Dubois • Ambre Moore • Ambre bleu • Ambre gris • Ambré (papillon) • Cap d'Ambre • Chambre d'ambre • Corwin d'Ambre • Cycle des Princes d'Ambre • Le Miroir d'ambre • Le Sang d'Ambre • Le Serment de l'ambre • Les Neuf Princes d'Ambre • Merlin d'Ambre • Parc national de la Montagne d'Ambre • Place Joannès-Ambre • Route de l'ambre • Île d'Ambre
ambre (n. m.)
ambre[ClasseHyper.]
concrétion pierreuse[Classe]
substance utilisée en parfumerie[Classe]
cachalot[termes liés]
anatomie de la baleine[DomainDescrip.]
ambre (n. m.)
nuance de jaune[Classe]
résine végétale[Classe]
chose transparente[ClasseParExt.]
matériau de joaillerie-orfèvrerie[DomainDescrip.]
résine naturelle[Hyper.]
ambre (n. m.) [Cismef]
ambré (adj.)
qui exhale une odeur[Classe...]
ambre, ambre gris[Semblable]
ambrer (v. tr.) [V+comp]
Le Littré (1880)
Nom donné à deux substances différentes : 1° l'ambre, proprement dit, ou ambre gris : matière concrète, ayant la consistance de la cire et une couleur cendrée, parsemée de taches jaunes et noirâtres, répandant une odeur particulière très forte, que beaucoup de personnes trouvent suave ; 2° l'ambre jaune ou succin (voy.
ce mot).
• [Ils] voguaient vers ces climats où l'Océan pour eux Sur l'ambre et le corail roulait ses flots heureux (DELAV. Paria, I, 1)
• Que l'ambre le plus pur s'exhale à tes festins (MILLEV. Élég. liv. II, Homère.)
• Qui n'avait pas le goût de musc, civette ou d'ambre (RÉGNIER Sat. XI)
• Chercher jusqu'au Japon la porcelaine ou l'ambre (BOILEAU Sat. VIII)
• Qu'un fat soit l'aigle des salons ; Qu'un docteur sente l'ambre (BÉRANGER Marotte.)
HISTORIQUE
XIIIe s.— Il est acordé entre les mestres patrenostriers d'ambre et de gest [jayet] que il ne ouvreront jamès de nuiz des dites patenostres (Livre des métiers, 71)— Adonc est li sires levez, Et est entrez dedenz sa chambre, Qui tote estoit ovrée à l'ambre (Ren. 22164)— Moult ierent gent li autre membre, Et plus olant que pomme d'ambre (la Rose, 21008)— Et toutes ces choses estoient fleuretées de ambre ; et estoit l'ambre lié sur le cristal à beles vignetes de bon or fin (JOINV. 260)
XVIe s.— Boire de l'ambre jaune subtilement pulverisé (O. DE SERRES 931)— Du musc, de l'ambre gris, de la civette (O. DE SERRES 934)
ÉTYMOLOGIE
Provenç. ambra, ambre ; espag. ambar : ital. ambra ; de l'arabe anbar.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
AMBRE. Ajoutez :
Variétés de l'ambre jaune : 1° l'ambre luisant, d'un jaune pâle ou verdâtre et mat, s'appelle ambre couleur de kumst (et non pas kunsfarbig, comme on le désigne souvent) ; 2° l'ambre dit bastert (et non bastard ou bâtard) est plus franchement jaune citron ou plus foncé, non transparent, Journ. offic. 10 janv. 1873, p. 167, 2e col.
Qui a la teinte de l'ambre jaune ou le parfum de l'ambre gris. Couleur ambrée. Odeur ambrée.
• L'air qui les enfle et les colore [les bulles de savon], En voltigeant sous nos lambris, Leur donne la fraîcheur de Flore, Ou le teint ambré de l'aurore, Ou le vert inconstant d'Iris (BERNIS Sur la mode)
• Oh ! si j'étais capitane [femme d'un capitan] Ou sultane, Je prendrais des bains ambrés (V. HUGO Orient. XIX)
• Si j'avais des melons ambrés au coeur de l'hiver (J. J. ROUSS. Ém. IV)
Parfumer avec de l'ambre.
ÉTYMOLOGIE
Ambre.
Wikipedia
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Ambre | |
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Moustiques : République dominicaine - Miocène et Pologne - Eocène | |
Général | |
No CAS | |
No EINECS | |
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L’ambre est une oléorésine fossile sécrétée par des conifères, utilisée pour la fabrication d'objets ornementaux.
Bien que non minéralisé, il est parfois utilisé comme une gemme. Il existe plusieurs « gemmes » organiques : les perles, la nacre, le jais, l'ivoire, le corail (rouge ou noir), la mellite ...
Sommaire |
Son nom provient[1] de l'arabe anbar (ʿanbar, عنبر, ambre gris de ʿanābir, عنابر , cachalot), mais le mot désignait primitivement l'ambre gris (qui est lui une concrétion intestinale du cachalot utilisée en parfumerie).
Son appellation grecque élektron (ἤλεκτρον) est à l'origine du terme « électricité », suite à la découverte par Thalès de ses propriétés électrostatiques (la triboélectricité). Les Turcs se servaient de ces propriétés pour séparer certaines fibres de la paille. Il est tiède au toucher, par opposition au verre, qui est froid. Une autre étymologie donnerait pour origine l’électrum (« matière jaune »), alliage d'or et d'argent[2].
Le mot ambre a de nombreux synonymes :
Entre autres peuples, les Celtes ont beaucoup utilisé l'ambre sous forme de perles, de façon plus marquée à partir du VIe siècle av. J.-C. Cette vogue disparaît à peu près deux siècles plus tard. Des pièces d'art celtique en ambre nous ont été léguées par les Anglo-Saxons.
Parce que l'ambre semble préserver des végétaux et des animaux, il a été associé à la jeunesse éternelle. Ainsi les femmes de la Rome antique en gardaient des morceaux en main, à la cour. De l'ambre a aussi été découvert dans des tombes égyptiennes.
Selon certains Anciens, par exemple Pline l'Ancien, Aristote ou Ovide, l’ambre serait le résultat d’une résine végétale s’écoulant de peupliers ou d’aulnes. Selon le poète Ovide, lorsque les Héliades, filles d'Hélios furent métamorphosées en aulnes et en peupliers, elles continuèrent de pleurer la mort de leur frère, Phaéton. Leur mère tenta de les sauver et commença à arracher les écorces qui recouvraient leurs corps, alors elles la supplièrent : « Pitié ma mère, je t’en supplie ! C’est notre corps qui, avec l’arbre est déchiré. Et maintenant adieu ! L’écorce vient étouffer leurs dernières paroles. Il en coule des pleurs, et goutte à goutte se solidifie l’ambre, né des rameaux nouveaux. Le fleuve transparent le recueille et l’emporte aux femmes latines qui s’en pareront ».
Les Slaves ont associé l'ambre aux larmes pétrifiées des dieux. Il servait de talisman de protection, en particulier contre les enlèvements d'enfants. Il symbolisait aussi le lien éternel du mariage.
Les Grecs anciens, comme les Chinois par ailleurs, ont découvert qu’en frottant l’ambre jaune (qu'ils appelaient élektron[2]), celui-ci attirait d’autres objets et produisait parfois des étincelles ; c'est l'origine de notre mot « électricité » (sous cette forme elle est dite « statique »).
Collier d'ambre de la culture de Hallstatt
Du fait de la rareté de certains ambres, de nombreuses pièces contrefaites sont commercialisées. Les principaux matériaux utilisés par les faussaires sont le plastique et le copal. Le terme générique « plastique » regroupe ici : ambre naturel, ambre pressé, ambre fondu, ambroïde, polybern, bakélite, celluloïd, galalithe, plastique vrai, érinoïd, catalin, cellon…
Il existe de nombreux tests permettant d'« authentifier » une pièce d'ambre (c'est-à-dire un ambre natif). Cependant, une réponse positive à un seul (ou même plusieurs) de ces tests ne suffit parfois pas à valider la qualité d'ambre. La majorité de ces tests peut détériorer définitivement les spécimens. Un simple choc thermique peut faire éclater la pièce.
Si les sécrétions sont aériennes, l'ambre fossile contient souvent des inclusions de petits organismes fossiles, comme des insectes. Cependant, les sécrétions peuvent aussi apparaître dans le sol par les racines ; et, de fait, des dépôts ambrifères ne présentent alors aucune inclusion (plusieurs gisements français par exemple).
Il y a seulement 0,4 % de plantes dans les inclusions, peut-être que les cycles des plantes ne correspondaient pas à celui de la formation de la résine. Les vertébrés sont rares : un des exemples les plus connus est celui du musée de Palanga (Lituanie), qui possède une pièce possédant une inclusion de lézard entier. Le plus souvent, les inclusions sont des écailles ou encore quelques poils.
Dans le cas des invertébrés : myriapodes, scorpions, araignées, pseudoscorpions, tiques, mites, etc., 6 % de coléoptères et 73 % de diptères[6].
En 1998, une équipe de scientifiques (Lambert et al.) a retrouvé deux isolats de bactéries dans une inclusion vieille de 25 à 35 Ma. Cette bactérie, identifiée comme appartenant à une nouvelle espèce du genre Staphylococcus, a été nommée Staphylococcus succinus sp. nov. et est proche d'espèces existantes (Staphylococcus equorum, Staphylococcus xylosus et Staphylococcus saprophyticus). Staphylococcus succinus sp. nov. a, depuis, été isolée au sein d'une inclusion dans un succin (autre nom de l’ambre).
En 2005, David Penney (chercheur à l'université de Manchester) a montré qu'il était possible de retrouver de l'hémolymphe (l'équivalent du sang chez les arthropodes) à proximité d'araignées emprisonnées dans de l'ambre fossile, vieux de 20 millions d'années, provenant de la République dominicaine. Ces épanchements ont été retrouvés autour de membres sectionnés de deux araignées de la famille des Filistatidae, les animaux pris au piège ayant vraisemblablement cassé leurs membres en tentant de se libérer.
Bien que le film Jurassic Park ait popularisé l'idée selon laquelle il était possible de recueillir du sang dans de l'ambre fossile, c'est la première fois que de telles traces sont réellement identifiées par des scientifiques. Elles pourraient contenir de l'ADN fossile, mais il reste à trouver une méthode pour le recueillir pour l'analyser.
En juillet 2002, Éric Geirnaert, auteur d'un ouvrage sur l'ambre, publie les photographies d'une découverte de sang de vertébré piégé dans la matrice fossile d'un ambre. Un lézard, piégé dans de la résine, aurait détaché sa queue pour se dégager, laissant son appendice au sein de la matrice d'un morceau d'ambre, accompagné de traces de sang.
En octobre 2006, G. O. Poinar et B. N. Danforth ont trouvé un fossile d'abeille dans un ambre du crétacé[7] (environ 100 Ma). Plus vieux que les autres fossiles d'abeilles connus (d'environ 40 Ma), il présente des caractères communs aux abeilles et aux guêpes, confortant l'hypothèse d'une séparation entre ces deux groupes au moment de l'apparition des plantes à fleur.
Les faussaires savent fabriquer des pièces contenant une inclusion, avec de l'ambre. Cet artisanat ne concerne généralement que les inclusions rares (scorpions, vertébrés, fleurs, etc.).
Il existe de très nombreux gisements d'ambre dans le monde.
L'ambre consiste en une fossilisation de certaines résines végétales. Voici les principaux caractères de la succinite, une des molécules des ambres :
La résine est constituée d'isoprènes, molécules comprenant cinq atomes de carbone. Sous certaines conditions de chaleur et de pression et après une longue période (pouvant atteindre un million d'années), l'isoprène se polymérise, permettant la solidification du tout sous forme d'ambre[9]. Différents processus interviennent aussi : oxydation, fermentation et la formation d’ambre à l’extérieur (79 % des ambres : gouttes stalactites, coulées) ou à l’intérieur (12 % : lamelles ou plaques coincées entre l’écorce et le tronc et qui ont encore souvent la marque de l’écorce) du tronc suivent des processus qui ne sont pas exactement les mêmes[8].
En 1890, Hugo Conwentz utilise le terme Pinus succinifera pour désigner l'ensemble des conifères à l'origine des ambres baltes. Cependant, bien que les différents ambres baltes soient relativement proches du point de vue physico-chimique, il est peu probable qu'ils soient tous issus d'une même espèce de conifère. En effet, la période durant laquelle ces ambres apparaissent s'étale sur 18 Ma. Ces arbres poussaient dans les forêts tropicales de la province du « Sambian » il y a 40 à 55 Ma. La production pathologique de résine pourrait être due à des changements climatiques, par exemple des gels précoces, ou des changements dans le sol, par exemple augmentation des sels. À cause de la production extraordinaire de sève, ces arbres croissaient lentement[8].
Malgré ces constatations, l'origine des ambres baltes reste discutée[10]. Leurs origines pourraient ainsi se trouver parmi les Arecaceae, Fagaceae, Pinaceae ou les Cupressaceae.
Les ambres baltes verraient donc leurs origines au sein des gymnospermes, alors que le copal serait issu des angiospermes (plantes à fleurs). Cependant, d'après Éric Geirnaert (2002), la présence de l'alpha-amyrine (substance caractéristique des angiospermes) dans certains ambres baltes pourrait signifier que ces ambres peuvent avoir des plantes à fleurs pour origine, si les traces ne sont pas issues d'une contamination.
L'ambre est utilisé pour la confection de médiums oléo-résineux et de vernis. Les peintres l'utilisent aussi pour réaliser des glacis à l'huile.
L'ambre a une place importante dans les costumes traditionnels lituaniens. Des bijoux d'ambre comme des colliers ont été portés pendant les cérémonies[Lesquelles ?].
Les noces d'ambre symbolisent les 34 ans de mariage dans la tradition française. Il est parfois dit que « l'ambre porte en lui la mémoire ».
L'ambre, dédié à Apollon, passe pour réchauffer le cœur et transmettre l'énergie solaire. Un collier d'ambre possèderait ainsi le pouvoir de réchauffer et l'on en mettait au cou des jeunes enfants. Un collier d'ambre soulagerait également les douleurs des bébés lors de la poussée dentaire.
Un anneau d'ambre, porté en permanence par un homme, permettrait de garder confiance en sa virilité. Les Chinois sculptaient dans l’ambre de petits animaux qui étaient censés favoriser la fécondité. Un anneau de poignet porté par une femme et provoquant des rougeurs, indiquerait que cette dernière est adultère.
L'huile d'ambre (en) était jadis utilisée comme antihystérique et emménagogue.
L'ambre en poudre, selon une théorie énergérique ou chimique (action supposée de l'acide succinique) aiderait à lutter contre la dépression et l'angoisse, aurait une action bénéfique sur les voies respiratoires, arrêterait les saignements de nez, permettrait d'éviter les fausses couches. Le collier d'ambre pour bébé limiterait les souffrances dues à la pousse des dents de lait chez les jeunes enfants : aucune preuve scientifique n'atteste cette propriété, seul l'effet placebo peut être retenu, de plus le collier présente des risques de strangulation ou d'ingestion des perles[11]. En France, au Moyen Âge, l'ambre en poudre était l’ingrédient de certains philtres d’amour, peut-être par analogie avec son pouvoir « magnétique » ou plus exactement électrique.
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