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⇨ definición de Amitié franco-allemande (Wikipedia)
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L'amitié franco-allemande est une notion diplomatique franco-allemande née des suites de la Seconde Guerre mondiale, troisième conflit en moins d'un siècle entre la France et l'Allemagne. Pour éviter une nouvelle guerre et mettre fin au revanchisme, des efforts de rapprochement devaient être menés.
Elle s'est donc développée en parallèle avec l'Union européenne, le couple franco-allemand ayant toujours été un moteur de la construction européenne. Le traité de l'Élysée, en 1963, a officialisé ce rapprochement.
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En 1963, le président Charles de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer signent le traité de l'Élysée pour que la coopération franco-allemande devienne une réalité quotidienne. Depuis beaucoup de villes, d’écoles, de régions, d’universités sont jumelées. Depuis 1963, l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) offre à des millions de jeunes la chance de participer à des échanges. Depuis 1999, et selon l'accord de Weimar signé en 1997, l'Université franco-allemande (UFA) soutient des partenariats entre établissements d'enseignement supérieur français et allemands. Elle permet ainsi à des étudiants des deux pays de suivre des cursus bi-diplomants partagés entre France et Allemagne, et à des chercheurs de mettre en commun leur savoirs. En 2009, l'UFA propose environ 170 double-cursus qui accueillent au total plus de 4600 étudiants.
Le couple franco-allemand a toujours été un moteur de la construction européenne.
L'existence d'un « moteur franco-allemand » ou d'un « couple franco-allemand » a souvent été renforcée par les bonnes relations entretenues par le Chancelier fédéral allemand et le Président de la République française :
Parmi ses réalisations comptent notamment :
Dans le cadre plus général de l'amitié entre les peuples, l'Allemagne a souvent été favorisée, notamment dans les programmes de jumelage et d'échange entre villes françaises et villes allemandes.
Par le biais notamment:
Les efforts de coordination politique des gouvernements français et allemands ont amené certains politiciens à avancer l'idée d'une union allant jusqu'à la confédération entre la France et l'Allemagne. Une proposition avait été faite par Wolfgang Schauble et Karl Lamers en 1994[1],[2]. Le 21 janvier 2002, les commissaires européens Pascal Lamy et Günter Verheugen firent une nouvelle proposition. Selon leur plan, cette union aurait une armée commune, partagerait ses ambassades et rendrait obligatoire la connaissance des deux langues aux fonctionnaires des deux États[3]. La proposition a été évoquée en 2003 par les deux gouvernements[1] et diversement commentées dans l'optique générale de l'évolution de l'Union européenne, que ce soit pour replacer cette proposition dans la continuité de la coopération franco-allemande[4] ou dans le cadre d'une « Europe à deux vitesses »[2] centrée sur un partenariat très rapproché entre la France et l'Allemagne d'une part, et un autre groupe de pays autour du Royaume-Uni d'autre part.
Malgré les réalisations passées et l'importance des sommets bilatéraux semestriels, la relation franco-allemande est depuis quelques années à la recherche d'un nouveau sens. On peut parler de routine, voire d'une relative usure. À l'exception de quelques secteurs économiques comme l'espace, l'aéronautique et l'armement, les grands groupes français et allemands privilégient souvent les alliances dans l'espace-monde.
Les relations privilégiées que l'Allemagne et la France veulent entretenir ont toujours eu un volet culturel. On constate, contrairement à des souhaits rituellement exprimés, que la connaissance de la langue de l'autre est en recul dans les deux pays. L'enseignement de l'allemand n'est pas assez soutenu en France par les pouvoirs publics. Il n'y a pas de cohérence. Edouard Husson[5] pense que pour pouvoir espérer une véritable union politique, il faudrait qu'au moins 30 % des écoliers français apprennent l'allemand. Or à peine 10% des élèves étudient l'allemand en première langue et la proportion de l'allemand pris comme seconde langue a baissé de moitié depuis 1980.
L'Allemagne s'est retrouvée avec la France pour s'opposer à la guerre en Irak en 2003. Mais dans le couple, c’est encore la France qui parle le plus fort sur la scène internationale, grâce à son siège permanent au Conseil de sécurité et à son droit de veto, et c'est elle qui a subi les foudres américaines pour avoir menacé de mettre son veto au conseil de sécurité de l'ONU. Mais il est important de souligner que cette situation a été possible par la volonté de parler d’une seule voix sur la scène internationale, notamment dans des organisations comme l’OMC. Cela n'empêche pas les différences. La France est ainsi beaucoup plus sensible aux problèmes africains, et l’Allemagne souhaite garder une relation particulière avec Israël.
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