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Definición y significado de Anarcho-communisme

Definición

definición de Anarcho-communisme (Wikipedia)

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Wikipedia

Anarcho-communisme

                   
  Symbole de l'anarcho-communisme.

L'anarcho-communisme associe deux termes dont l'un, anarchisme, définit le mouvement libertaire qui veut la liberté politique (mandatement impératif, autogestion, fédéralisme, démocratie directe) et l'autre, communisme, qui de la célèbre expression de Louis Blanc « L'égalité n'est donc que la proportionnalité, et elle n'existera d'une manière véritable que lorsque chacun [...] produira SELON SES FACULTÉS ET CONSOMMERA SELON SES BESOINS. » (Organisation du travail, 1839) à l'origine de l'aphorisme De chacun selon ses facultés à chacun selon ses besoins, veut la liberté économique en partant du besoin des individus (par recensement par communes, par quartier, par entreprises et par différents autres moyens fédérés), pour ensuite organiser la production afin de répondre aux besoins recensés ou estimés, et cela sans limitation autre que les capacités et les besoins des intéressés (qui ont eux-mêmes des besoins et des capacités à partager).

Il n'y a donc pas de centralisme économique ou politique (comme dans le collectivisme marxiste), car la forme de l'organisation est libre (associationnisme, fédéralisme...) et elle ne dépasse pas la volonté des individus (car possibilité de révocation des mandatés).

Sommaire

  Origine et histoire du communisme libertaire

Le mouvement anarchiste est depuis ses origines associé au mouvement socialiste (Joseph Déjacque, Proudhon, Bakounine, Cœurderoy...).

Le 28 septembre 1864 est fondée l'Association internationale des travailleurs (AIT) également connue sous le nom de Première Internationale, tente de définir dans les principes de base : les principes de l'administration des choses. Cependant, de nombreuses divergences existent en son sein. Les « mutuellistes » s'inspirent de Proudhon, les collectivistes s'inspirent de Michel Bakounine et les communistes s'inspirent notamment de Karl Marx. Par la suite, deux moyens différents pour arriver à l'application de ces principes sont discutés au sein de l'AIT. L'un envisage de mener une lutte sur le terrain politique (y compris avec participation aux élections) au service de la classe ouvrière, comme moyen transitoire, l'autre passe outre et ne prône que l'autonomie ouvrière comme seul moyen d'émancipation. Au congrès de La Haye de 1872, trois anarchistes sont exclus de la première Internationale par vote du congrès, ce qui est malgré elle un suicide de l'AIT, déjà affaiblie : la scission qui suivit est très importante.

Les libertaires tels que Bakounine et Proudhon, bien qu'en désaccord sur de nombreux points, souhaitent l'abolition stricte de l'hégémonie étatique. Ils considèrent en outre que toute domination, qu'elle soit au niveau parlementaire, ou bien même industrielle (patrons, chefs, etc.) ne peut pas ne serait-ce que participer au bonheur des hommes. La base de la décision doit se faire à l'échelle du peuple, seule entité décisive possible. Les libertaires exècrent la représentativité parlementaire, comptée comme élite profiteuse et avare.

À partir de ce moment-là, le mouvement anarchiste se transforme et différentes tendances continuent à se développer en son sein, les unes étant plus ou moins complémentaires avec les autres. Il y a notamment les collectivistes (bakouninistes), les individualistes (stirneriens...), les syndicalistes (Pouget...) et les communistes (Carlo Cafiero, Errico Malatesta, Pierre Kropotkine...).

Le communisme anarchiste est proclamé pour la première fois à la Fédération italienne de l'AIT (anti-autoritaire de St-imier créée en 1872) au congrès de Florence de 1876 par Costa, Errico Malatesta, Carlo Cafiero et Covelli. Ce positionnement est pris en opposition au collectivisme qui est la position officielle de l'AIT anti-autoritaire (avec l'influence de Bakounine) de cette époque.

Le choix du communisme plutôt que du collectivisme apparaît vite dans le mouvement anarchiste à cause de la crainte qu'un centralisme économique puisse être amené par la théorie collectiviste (dont le défenseur est alors Michel Bakounine)… En effet, cette théorie propose de quantifier la valeur du travail, et ceci selon le temps ou la tâche effectuée. Cela implique qu'il y ait un centralisme économique qui définisse cette valeur (en monnaie ou en bons de consommation), et donc des personnes spécialisées dans l'estimation de la valeur du travail ; théoriquement et pratiquement, cela est évidemment inacceptable pour les anarchistes, car il n'est pas possible ni souhaitable de définir une valeur à l'activité humaine. La théorie communiste anarchiste balaie toutes ces contraintes ou manquements associés au collectivisme libertaire, et le communisme devient pour une bonne part des anarchistes le successeur du collectivisme dans de nombreuses contrées. Les Espagnols garderont longtemps le collectivisme comme base économique envisagée, et ceci jusqu'au début des années trente, où ils considéreront alors le communisme libertaire comme but.

Des réflexions et des questions autour des modes d'organisations, tel le syndicalisme révolutionnaire au début du XXe siècle, et aussi dans les années 1920 à la suite de la révolution russe, tels le plateformisme, apparaissent au sein du mouvement anarcho-communiste. Beaucoup d'anarchistes communistes (dont Malatesta, Cafiero, Faure, Berneri, ...) répondent négativement au plateformisme (pour ses insuffisances théoriques pouvant permettre à un autoritarisme de s'installer au sein de son organisation) ou au syndicalisme révolutionnaire (qui peut mener autre part qu'à l'anarchie).

Depuis la révolution russe, où les bolchéviques se sont appropriés le mot « communisme », bien qu'ils ne pratiquent en faite que le collectivisme d'État (voire du capitalisme d'État), le mot « communisme » est associé à ces groupements d'État (ce qui est pourtant un non sens, puisque le communisme est un mode d'organisation sans État). Pourtant l'histoire du mouvement communiste est beaucoup plus ancienne et plus riche que le collectivisme d'État, et a existé bien avant Marx et les marxistes.

Dans les années 1960-70, Daniel Guérin tente l'élaboration d'un courant qualifié de « marxiste libertaire », cherchant à faire la synthèse entre anarchisme et marxisme. Il s'agit pour l'anarchisme de se réapproprier la conception matérialiste de l'histoire, et pour le marxisme majoritaire de se débarrasser de visées étatistes et autoritaires. Si le terme n'a plus cours aujourd'hui, ce concept a eu néanmoins le mérite de mettre en lumière les points de convergence du « marxisme » et de l'anarchisme, notamment sur la question de l'analyse économique et sociale.

  Expériences de mise en pratique de l'Anarcho-communisme

« Le Communisme - qu'il faut se garder de confondre avec le Parti Communiste - est une doctrine sociale qui, basée sur l'abolition de la propriété individuelle et sur la mise en commun de tous les moyens de production et de tous les produits, tend à substituer au régime capitaliste actuel une forme de société égalitaire et fraternelle. Il y a deux sortes de communisme : le communisme autoritaire qui nécessite le maintien de l'État et des Institutions qui en procèdent et le communisme libertaire qui en implique la disparition »

— Sébastien Faure, art. « Communisme », Encyclopédie anarchiste, vol. 1.

  Ukraine 1917-1920

Il a des expériences de communisme anarchiste en Ukraine dans divers cantons ou villages qui sont cependant trop courtes pour que l'on puisse en retirer un enseignement, cependant il reste des écrits de Makhno au sujet de Goulai Polié et de ses environs, quant à son organisation. Ce mouvement a donné le nom célèbre de la « Makhnovtchina », représentant d'une part la volonté d'indépendance de l'Ukraine en 1917-1920, sous le joug des Bolchéviques.[réf. nécessaire]

  Espagne 1936-1938

L'expérience la plus importante qui ait existé de mise en pratique du communisme anarchiste a eu lieu en Espagne durant la période révolutionnaire allant de 1936 à 1938.

Dès le 18 juillet, jour de l'insurrection, une collectivisation des terres et des usines se fait dans quasiment toute l'Espagne « républicaine » avec plus ou moins d'intensité selon les régions et selon la force ouvrière et paysanne présente et influencé par les anarchistes. Dans certaines parties les communes ou collectivités vivent selon le communisme anarchiste, dans d'autres parties le collectivisme libertaire. L'expérience espagnole est controversée dans la mesure où certains mettent en avant le vécu démocratique et populaire, tandis que d'autres soulignent que les idées anarchistes n'ont pas permis d'organiser la victoire contre le soulèvement fasciste.

Une autre forme d'organisation économique a été également mise en pratique, bien qu'elle soit moins connue : l'abolition de la monnaie. Elle est mise à l'essai sur certaines sections fédérales. Il a été reconnu que cet essai fut non seulement un succès, mais en plus qu'il a réjoui les populations qui y ont participé.[réf. nécessaire]

L'arrivée de Franco au pouvoir met un terme à ces expérimentations.

  Autres exemples de mise en pratiques

L'expérience (toujours en cours) de l'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) dans la province mexicaine du Chiapas. Ce groupe révolutionnaire connaît une organisation de type anarcho-communiste ; ainsi, les paysans qui y appartiennent mettent en commun les terres et s'organisent au sein de communautés pour traiter librement de l'organisation de leur société. Ces structures constituent une véritable administration qui remplace l'État dans certaines parties de cette région, où son autorité est presque absente depuis 1994[1].

Il y a ou il y a eu en outre de nombreux exemples dans le monde de mise en pratique de l'anarcho-communisme : autogestion en Argentine, collectivités libertaires à l'époque des Soviets. Certains exemples sont apparus en France.

  Sociétés primitives

Certain considèrent que le mode d'organisation de certaines sociétés primitives situées dans différentes parties du monde (Amériques, Afrique, Asie, Polynésie), et qui ont perduré durant des millénaires, sont assez similaire au moins en partie à l'Anarcho-communisme[2]. Ces systèmes d'organisation mettent en valeur la satisfaction du besoin de chacun, et non le surplus et le bénéfice de quelques uns au détriment de tous.

  Bibliographie

  Principes et théories sur le communisme anarchiste

  Sur les expériences de communisme anarchiste

  Voir aussi

  Articles connexes

  Thèmes liés

  Histoire

  Auteurs et théoricien

  Organisations

  Notes et références

  1. (en)http://struggle.ws/pdfs/revealed.pdf
  2. Voir à ce sujet le livre de Marshall Sahlins, Âge de pierre, âge d'abondance ainsi que celui de Pierre Clastres, La Société contre l'État.

  Liens externes

   
               

 

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