definición y significado de Angoulême | sensagent.com


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Definición y significado de Angoulême

Definición

Angoulême (n.prop.)

1.chef-lieu du département de la Charente (46250 habitants; activités industrielles; tourisme).

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Definición (más)

definición de Angoulême (Wikipedia)

Ver también

Angoulême (n.prop.)

angoumois, angoumoisin

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Frases

Adémar d'Angoulême • Aire urbaine d'Angoulême • Angoulême CFC • Arbre généalogique (Valois-Angoulème) • Arnaud d'Angoulême • Arrondissement d'Angoulême • Ausone d'Angoulême • Aéroport international Angoulême-Cognac • Canton d'Angoulême-Est • Canton d'Angoulême-Nord • Canton d'Angoulême-Ouest • Cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême • Chambre de commerce et d'industrie d'Angoulême • Charles d'Angoulême • Charles d'Angoulême (1573-1650) • Château d'Angoulême • Communauté d'agglomération du Grand Angoulême • Cybard d'Angoulême • Diocèse d'Angoulême • District d'Angoulême • Duchesse d'Angoulême • Duchesse d'Angoulême (poire) • Festival d'Angoulême 1974 • Festival d'Angoulême 1975 • Festival d'Angoulême 1976 • Festival d'Angoulême 1977 • Festival d'Angoulême 1978 • Festival d'Angoulême 1979 • Festival d'Angoulême 1980 • Festival d'Angoulême 1981 • Festival d'Angoulême 1982 • Festival d'Angoulême 1983 • Festival d'Angoulême 1984 • Festival d'Angoulême 1985 • Festival d'Angoulême 1986 • Festival d'Angoulême 1987 • Festival d'Angoulême 1988 • Festival d'Angoulême 1989 • Festival d'Angoulême 1990 • Festival d'Angoulême 1991 • Festival d'Angoulême 1992 • Festival d'Angoulême 1993 • Festival d'Angoulême 1994 • Festival d'Angoulême 1995 • Festival d'Angoulême 1996 • Festival d'Angoulême 1997 • Festival d'Angoulême 1998 • Festival d'Angoulême 1999 • Festival d'Angoulême 2000 • Festival d'Angoulême 2001 • Festival d'Angoulême 2002 • Festival d'Angoulême 2003 • Festival d'Angoulême 2004 • Festival d'Angoulême 2005 • Festival d'Angoulême 2006 • Festival d'Angoulême 2007 • Festival d'Angoulême 2008 • Festival d'Angoulême 2009 • Festival d'Angoulême 2010 • Festival international de la bande dessinée d'Angoulême • Foucher d'Angoulême • Gare d'Angoulême • Grand Prix de la Ville d'Angoulême • Guillaume V d'Angoulême • Guillaume VII d'Angoulême • Henri d'Angoulême • Hôtel d'Angoulême Lamoignon • Institut universitaire de technologie d'Angoulême • Isabelle d'Angoulême • Les Essentiels d'Angoulême • Ligne Beillant - Angoulême • Ligne Limoges - Angoulême • Liste des comtes et ducs d'Angoulême • Liste des évêques d'Angoulême • Louis-Emmanuel d'Angoulême • Lycée de l'Image et du Son d'Angoulême • Marie-Françoise d'Angoulême • Musée de la résistance et de la déportation d'Angoulême • Musée des Beaux-Arts d'Angoulême • Musée du papier d'Angoulême • Nouvelle-Angoulême • Prix anciennement remis au festival d'Angoulême • Prix de la meilleure bande dessinée francophone du Festival d'Angoulême : le choix polonais • Prix du dessin (Festival d'Angoulême) • Prix du scénario (Festival d'Angoulême) • Rocade est d'Angoulême • Rue d’Angoulême • Régiment de cuirassiers d'Angoulème • SC Angoulême Handball • Société d'économie mixte des transports du grand Angoulême • Sporting club Angoulême • Transports en commun d'Angoulême • Turpion d'Angoulême • Vallée de la Charente entre Angoulême et Cognac • Vulgrin II d'Angoulême • Vulgrin Ier d'Angoulême

Diccionario analógico

Wikipedia

Angoulême

                   
Angoulême
Angoulême vue du golf de l'Hirondelle
Angoulême vue du golf de l'Hirondelle
Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Charente (préfecture)
Arrondissement Angoulême (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de trois cantons : est, nord et ouest
Code commune 16015
Code postal 16000
Maire
Mandat en cours
Philippe Lavaud
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Angoulême
Site web www.angouleme.fr
Démographie
Population 42 242 hab. (2009[1])
Densité 1 933 hab./km2
Aire urbaine 178 650 hab. (2008)
Gentilé Angoumoisins
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 56″ N 0° 09′ 39″ E / 45.6489, 0.160845° 38′ 56″ Nord
       0° 09′ 39″ Est
/ 45.6489, 0.1608
Altitudes mini. 27 m — maxi. 133 m
Superficie 21,85 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Angoulême (en saintongeais Engoulaeme) est une ville du Sud-Ouest de la France, préfecture du département de la Charente, dans la région Poitou-Charentes.

Ses habitants sont les Angoumoisins, Angoumoisines[2].

Établie sur un plateau dominant un méandre de la Charente, la ville est surnommée le balcon du Sud-Ouest. Elle compte moins de 50 000 habitants, mais elle est le centre d'une agglomération rassemblant près de 110 000 habitants au sein d'une conurbation urbaine qui s'étend sur une quinzaine de kilomètres du nord au sud[3].

Ancienne capitale de l'Angoumois sous l'Ancien Régime, Angoulême a longtemps été une place forte convoitée, en raison de sa position de carrefour de voies de communication importantes, et a subi de nombreux sièges. De son passé tumultueux, la cité, juchée sur son éperon rocheux, a hérité d'un patrimoine historique, religieux et urbain remarquable qui attire de nombreux visiteurs et touristes de passage.

Aujourd'hui, Angoulême occupe le centre d'une agglomération demeurant parmi les plus industrialisées entre Loire et Garonne (industrie papetière établie au XVIe siècle, fonderie et électromécanique développées à une période plus récente). C’est également une ville commerciale et administrative, dotée d’un centre universitaire, et d'une vie culturelle remarquablement animée. Celle-ci est dominée par le célèbre Festival international de la bande dessinée qui contribue largement au renom international de la cité.


  Géographie

  Topographie de la ville d'Angoulême

Angoulême, ville acropole, est située sur un plateau dominant une boucle de la Charente, limitée en amont par la confluence de la Touvre et en aval celles de l'Anguienne et des Eaux-Claires.

  Géologie

Géologiquement la commune appartient au Bassin aquitain, comme les trois quarts ouest du département de la Charente.

Le territoire communal se trouve dans le calcaire du Crétacé supérieur qui occupe la moitié sud du département de la Charente, non loin du Jurassique qui commence au Gond-Pontouvre.

Le crétacé le plus ancien, le Cénomanien, occupe les zones relativement basses (l'Houmeau, hauteurs de Saint-Cybard, Sillac), à une altitude moyenne de 50 m.

La ville s'est établie sur le plateau (altitude 100 m) qui domine à pic la boucle du fleuve Charente, une formation du Turonien (appelé aussi Angoumien) qui forme un plateau découpé de vallées parallèles ainsi qu'une cuesta faisant face au nord qui se prolonge vers La Couronne à l'ouest et Garat vers l'est.

Ce plateau calcaire comporte des cavités naturelles réaménagées par l'homme sous forme de trois à quatre étages de caves dont certaines comportent des silos à grains antiques.

La vallée de la Charente est occupée par des alluvions anciennes et récentes, ce qui a donné une terre riche pour l'agriculture et quelques sablières. Ces alluvions se sont déposées successivement lors du Quaternaire dans l'intérieur des deux méandres du fleuve que sont Basseau et Saint-Cybard. On trouve les alluvions les plus anciennes dans la plaine de Basseau, et elles atteignent une hauteur relative de 25 m[4],[5],[6].

  Relief

La partie ancienne de la ville est bâtie sur le plateau, éperon rocheux créé par les vallées de l'Anguienne et de la Charente, à une altitude de 102 mètres, alors qu'à la berge du fleuve, la partie inondable est à 27 mètres. Angoulême est caractérisé par la présence de ses remparts sur un à-pic de 80 mètres.

Le plateau de Ma Campagne, au sud de la vieille ville, offre à peu près les mêmes caractéristiques et culmine à 109 m dans le bois de Saint-Martin. Ce plateau aussi allongé sépare la vallée des Eaux-Claires, qui fait la limite sud de la commune, de celle de l'Anguienne, qui est parallèle.

Ces deux plateaux surplombent à leurs extrémités occidentales la vallée de la Charente et les quartiers périphériques que sont l'Houmeau, Basseau, Sillac... Le plateau d'Angoulême est le prolongement nord-ouest de celui de Soyaux. Au nord du plateau s'étendent l'Houmeau, le quartier de la gare et celui de la Grand-Font qui sont le long d'une petite vallée, aussi affluent de la Charente, la Vimière, mais plus dégagée côté nord (vers Gond-Pontouvre et L'Isle-d'Espagnac) que celle de l'Anguienne au sud.

La commune d'Angoulême culmine à une altitude de 133 m, près de Peusec, situé au sud-est sur la limite avec Puymoyen. Le point le plus bas est à 27 m, situé le long de la Charente à Basseau[7].

  Les remparts

Depuis l'époque romaine, des remparts ceinturent le Plateau d'Angoulême. Maintes fois détruits et reconstruits, leur couronnement a été été définitivement supprimé au XIXe siècle. Ils sont classés monuments historiques, et le tour des remparts est l'un des principaux attraits touristiques de la ville.

Les Remparts d'Angoulême

  Localisation et accès

Angoulême se trouve au croisement d’un important axe nord-sud, la N 10 Paris-Bayonne, et de l’axe est-ouest Limoges-Saintes, la N 141 route Centre-Europe Atlantique. Angoulême est aussi reliée à Périgueux par la D939, à Saint-Jean-d'Angély par la D939 et à Libourne par la D674.

Rose des vents La Rochelle 120 km Paris 435 km
Poitiers 110 km
Niort 110 km
Montluçon 236 km
Guéret 170 km
Confolens 50 km
Rose des vents
Cognac 40 km
Saintes 70 km
Royan 100 km
N Limoges 100 km
O    Angoulême    E
S
Bordeaux 120 km Libourne 100 km
Bergerac 110 km
Périgueux 80 km

Par le train, la ligne Paris-Bordeaux, empruntée majoritairement par des TGV, passe par Angoulême et le TER Limoges-Saintes assure les correspondances.

Par l'eau, même si actuellement le fleuve Charente n'est plus utilisé que pour le tourisme, il a été voie de communication et surtout de transport de marchandises jusqu'au XIXe siècle et le port de l'Houmeau a été très actif.

L'aéroport international Angoulême-Cognac est à Brie-Champniers.

  Quartiers

  Plan d'Angoulême en 1914.

Le vieil Angoulême est la partie ancienne, entre le rempart et le centre ville aux ruelles tortueuses et petites places. Le centre ville, situé aussi sur le plateau a été dépeint par Honoré de Balzac dans « Les Illusions Perdues » : « en haut la noblesse et le pouvoir ». Château, mairie, préfecture, cathédrale et riches demeures s'y côtoient. Mais contrairement au vieil Angoulême, l'ensemble du centre ville a été très remanié au XIXe siècle.

Autour, les anciens faubourgs étaient au nombre de cinq, l'Houmeau, Saint-Cybard, Saint-Martin, Saint-Ausone et la Bussatte. Le quartier de l’Houmeau est quant à lui désigné sous la plume de Balzac par un « en bas le commerce et l’argent » ; car ce quartier vivait du commerce, des bateliers et de leurs gabarres. Le port de l'Houmeau fut créé en 1280 sur la rive du fleuve. Il marquait le début de la partie navigable, qui allait d'Angoulême à la mer. Saint-Cybard, sur la rive de la Charente, s'est créé autour de l'abbaye Saint-Cybard puis est devenu un quartier industriel et ouvrier avec ses papeteries, en particulier Le Nil. Saint-Martin, Saint-Ausone, est un quartier formé de deux anciennes paroisses à l'extérieur des remparts. La Bussatte Champ de Mars est une esplanade transformée aujourd'hui en centre commercial, et jouxte Saint-Gelais.

Aujourd'hui, la ville compte quinze quartiers :

  • Centre-ville
  • Vieil Angoulême
  • Saint-Ausone - Saint-Martin
  • Saint-Gelais
  • Bussatte - Champ de Mars
  • L'Houmeau
  • Saint-Cybard
  • Victor-Hugo, Saint-Roch est marqué par la présence militaire.
  • Basseau est un quartier qui s'est créé au XIXe siècle avec le port de Basseau, les usines dont la poudrerie nationale en 1821 et la papeterie Laroche-Joubert en 1842, puis le pont en 1850.
  • Sillac - La Grande-Garenne est à la fois pavillonnaire et construit d'ensembles HLM.
  • Bel-Air, la Grand Font est le quartier de la gare et de l'ensemble immobilier des années 1950 de la Grand Font.
  • La Madeleine qui lui est proche a été totalement reconstruit après les bombardements de 1944.
  • Ma Campagne est une zone détachée de la commune de Puymoyen en 1945[8] et construite en habitat collectif à partir de 1972.
  • Le Petit Fresquet, lui aussi détaché de Puymoyen, est semi-rural.
  • Frégeneuil est dans le même cas.

  Panorama de la ville

  Panorama d'Angoulême, vu de Saint-Martin.
On voit l'église St-Ausone, la cathédrale St-Pierre, l'hôtel de ville.

  Communes limitrophes

Toutes ces communes sauf Dirac font partie de la COMAGA, la communauté d'agglomération.

  Climat

Le climat est océanique de type aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

Données climatiques
Mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,0 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14,0 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,1
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80,0 783,6
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[9].


Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Moyenne nationale 1 973 770
Angoulême 2 025 784
Paris 1 630 642
Nice 2 668 767
Strasbourg 1 633 610
Brest 1 492 1 109

  Hydrographie

Le Port-l'Houmeau, l'ancien port sur la Charente situé dans le quartier de l'Houmeau, est en zone inondable et lors des crues le boulevard Besson Bey est coupé de façon assez habituelle.

  Toponymie

Depuis l'Antiquité, le nom de la ville est attesté sous de nombreuses formes Iculisma [10] et Eculisna au IVe siècle[11], civitas Engolismensium vers 400[12],[13], Ecolisima (monnaie mérovingienne)[14], Ecolisina et Aquilisima en 511[15], Ecolisna au VIe siècle[16], Egolisma[17], Egolisina au Xe siècle, Equalisma, Engolma, Egolesma, Engolisma[18],[19], Engolesme fin XIIe siècle[15].

L'absence d'explication convaincante de l'origine du nom de la cité a permis d'assoir quelques tentatives d'explications étymologiques, sans rapport avec les formes anciennes bien attestées, et peu probables phonétiquement :

  • Elle serait issue d’incolumissima « très saine et sûre », or, il n'y a aucune trace d'un [n] dans les formes les plus anciennes et pas de trace d'un groupe [mi] non plus.
  • Elle serait une altération d’In collisnâ qui signifierait « sur la partie supérieure de la colline »[20]. Or, un toponyme n'est jamais formé à partir de la préposition latine in, quant au mot colline en français, il passe pour un emprunt à l'italien collina à l'époque de la renaissance (attesté pour la première fois en 1555)[21]. En outre, le suffixe -isnâ n'a pas servi a produire des dérivés à partir de mots latins et on ignore même s'il existe. Enfin, les altérations indépendantes des évolutions phonétiques régulières se produisent sous l'effet de l'analogie ou plus précisément de l'étymologie populaire, c'est-à-dire l'analogie avec d'autres noms semblables et fréquents dans la région ou la tentative de relier le toponyme à un terme faisant sens. Force est de constater que les formes anciennes d'Angoulême sont pour le moins obscures.

Quelques hypothèses mieux fondées ont été proposées :

  • On peut reconnaître un suffixe -isma dans certaines des formes les plus anciennes, qui représenterait une évolution du suffixe gaulois -isama (généralement marque de superlatif)[16] que l'on retrouve dans le nom de la divinité gauloise Belisama, très fréquent en toponymie dans les types toponymiques Blesme, Bellême, etc., dont l'évolution de la finale -esme, -ême est semblable à celle d'Angoulême[N 1]. Dans cette perspective, le premier élément est Icul- / Ecol-, élément pré-latin inconnu[16].
  • L'identification de la forme primitive comme étant Eculisna, puis l'alternance des formes anciennes en -isna et -isma conduit Ernest Nègre[22] à préférer les premières en -isna. Le premier élément serait Ecul-. Selon lui, on ne saurait ni affirmer de la celticité de ces deux éléments, ni de leur sens. L'altération en *Angulisma aurait été causée par l'attraction du nom de personne germanique Angelisma, dont l'existence est confirmée par Marie-Thérèse Morlet[15].
  • Iculisma / Ecolisma serait composé d'un radical gaulois eco signifiant « eau » , suivi du suffixe -lisima signifiant « qui a rapport à ». Iculisma serait donc « la bien arrosée »[20]. Xavier Delamarre analyse l'élément Eco- à partir d’Equoranda (autrement Egoranda) à l'origine de nombreux toponymes en France et estime que cet élément ico- / equo- n'est pas celtique[23].

Angoulesme est l'ancienne graphie du nom porté par la ville.

À l'époque de la Révolution française, la ville est connue sous l'appellation transitoire de Montagne-Charente[20].

  • Le quartier de la Bussatte tiendrait son nom du bas latin buxetta / buxettum qui signifie « lieu planté de buis », équivalent des Boissay de langue d'oïl.
  • Le quartier de l'Houmeau aurait été un « petit orme » ou « ormeau » . En effet le terme est vraisemblablement issu du bas latin ulmellum
  • Sillac serait issu du bas latin Siliacum ce qui signifie que le village aurait été construit autour de la propriété (suffixe -acum) d'un gallo-romain nommé Silius[24].

  Histoire

  Antiquité

L’histoire de la ville est très mal connue avant la période romaine : on sait simplement que le plateau était occupée par un oppidum, dont des traces ont été trouvées lors des fouilles du cimetière Saint-Martial[25] sous le nom d’Iculisma. Sa monnaie était Lemovice.

  Chapiteau du IIe siècle, découvert en 1888 rue des Halles

La ville qui n'était pas sur les grands axes routiers était considérée par le poète Ausone comme une petite bourgade. Aucun monument romain n'est retrouvé, mais elle bénéficie de la pax romana et commerce par le fleuve. Elle connaît une période prospère à la fin de l’Empire romain. Le promontoire rocheux qui domine la Charente de 80 mètres et l'Anguienne de 60 mètres formant une position stratégique, elle est érigée au rang de capitale de civitas (fin IIIe ou IVe siècle), et la première forteresse date de la fin de l'Empire romain. Le rempart du Bas-Empire qui entourait 27 hectares a été entretenu jusqu'au XIIIe siècle. Le réseau de voies romaines est alors réorganisé en sa faveur avec les cités alentour (Bordeaux, Saintes, Poitiers, Limoges, Périgueux) [26].

La ville du Haut-Empire est restée longtemps inconnue. Les fouilles récentes ont apporté des détails sur l'alimentation de la ville romaine. La fouille d'un puits daté du début de l'ère montre que la nappe phréatique était très proche. Un vaste ensemble thermal a été trouvé sous le palais de justice, ce qui est habituellement en relation avec une amenée d'eau par un aqueduc[27].

Le premier évêque d'Angoulême est saint Ausone d'Angoulême au IIIe siècle. L’importance administrative de la ville se renforce par l’implantation d’un comte au VIe siècle Turpion (ou Turpin) (839-863), conseiller de Charles le Chauve. Cependant, elle est systématiquement rattachée aux différents royaumes aquitains, et la fin de l’Antiquité pour la ville est à situer en 768, quand Pépin le Bref vainc Hunald II et l’amarre au royaume franc[28].

  Haut Moyen Âge

  La jambe de Clovis

La ville, tenue par les Wisigoths, adeptes de la version arianiste du christianisme est assiégée une première fois par Clovis en 507 après Vouillé, puis prise en 508[29], miraculeusement selon Grégoire de Tours et Adémar de Chabannes[30].

Au cours de la bataille, cependant Clovis aurait été gravement blessé à une jambe, sans doute une fracture. Le fait est rapporté par la tradition, et sur une tour de la 2e enceinte figure une jambe sculptée qui est dite « jambe de Clovis ».

Lors de son passage à Angoulême, après avoir fait passer la garnison au fil de l'épée, Clovis fit abattre l'ancienne cathédrale wisigothe dédiée à Saint-Saturnin pour en rebâtir une nouvelle, portant le nom de Saint-Pierre. Seuls subsistent de cet édifice primitif deux chapiteaux sculptés en marbre qui encadrent la baie d'axe dans l'abside de l'actuelle cathédrale.

Au VIIe siècle saint Cybard est resté reclus, dans une grotte située sous le rempart nord d'Angoulême, en prolongement du Jardin Vert, ce qui provoque la création de la première abbaye, l’abbaye Saint-Cybard, alors que la création de la première abbaye de femmes, l’abbaye Saint-Ausone se fait sur la tombe du premier évêque de la ville.

En 848, Angoulême est pillée par le chef viking Hasting[31]. En 896 ou 930[32] la ville subit une nouvelle attaque des envahisseurs vikings. Mais cette fois ils se heurtent à une résistance efficace. Guillaume Ier, troisième comte d'Angoulême, à la tête de ses troupes, leur livre un combat décisif. Au cours de cet engagement, il aurait fendu à mi-corps, d'un magistral coup de taille le chef normand Stonius, ainsi que son casque et sa cuirasse.
C'est cet exploit qui lui aurait valu le nom de Taillefer, que portent tous ses descendants jusqu'à Isabelle d'Angoulême, dite également Isabelle Taillefer, épouse de Jean Sans Terre.

Du Xe siècle au XIIIe siècle, les comtes d'Angoulême, les Taillefer puis les Lusignan, renforcèrent les défenses de la ville et les agrandirent en englobant le quartier Saint-Martial.

En 1110, l'évêque Girard II fait ordonner la construction de la cathédrale actuelle.

  La charte de commune

Le 18 mai 1204 une charte est signée par Jean Sans Terre, roi d'Angleterre pour rendre officielle la création de la commune d'Angoulême. Le roi « concède aux habitants d'Angoulême de garder les libertés et justes coutumes de leur cité et de défendre leurs possessions et leurs droits ». La ville célébra cet anniversaire toute l'année 2004[33].

En 1308 à la mort de Guy de Lusignan, le comté d'Angoulême revient à la couronne de France.

  La guerre de Cent Ans

En 1360, suite au traité de Brétigny, la ville, comme tout l'Angoumois passe aux mains des Anglais. Du 16 au 22 octobre 1361, Jean Chandos, lieutenant du roi Edouard III d'Angleterre et connétable d'Aquitaine, chargé d'appliquer le traité en particulier en Angoumois, prend possession de la ville, de ses châteaux, du "mostier" (monastère) Saint Pierre. Il reçoit les serments de fidélité au roi d'Angleterre des principales personnalités de la ville[34].

Le comté d'Angoulême est donné à Louis d'Orléans frère du roi Charles VI en 1394 puis transmis à son fils Jean d'Orléans (1400-1467) grand-père de Marguerite d'Angoulême et de François Ier. Le Bon comte Jean d'Angoulême agrandit magnifiquement le château comtal lors de son retour de captivité anglaise au milieu du XVe siècle.

Angoulême, siège d'un comté, l’Angoumois, parvient avec lui à une branche de la famille de Valois dont est issu François Ier, roi de France de 1515 à 1547, né à Cognac en 1494. En 1524, le navigateur italien Giovanni da Verrazzano revient des Indes. Il annonce à François Ier avoir découvert un nouveau territoire qu'il a nommé Nouvelle Angoulême en son honneur. Ce territoire devient par la suite la Nouvelle-Amsterdam, puis New York.

  L’époque moderne

Jean Calvin, promoteur du protestantisme et ami de Jean du Tillet, archidiacre d'Angoulême, obligé de fuir Paris en 1533, se réfugie à Angoulême et dans les grottes de Rochecorail à Trois-Palis. Il y rédige une partie de l'Institution de la religion chrétienne dont la première édition est publiée en latin à Bâle en 1536[35].

Angoulême est touchée par la révolte des pitauds : en 1541, la gabelle est imposée à la Saintonge et à l’Angoumois. Ces provinces ne payaient cet impôt sur le sel. La révolte éclate autour d’Angoulême, et les paysans des campagnes environnantes prennent la ville en juillet 1548[36]

Lors de la première guerres de religion, la ville prend les armes : elle est reconquise en 1563 par Montpensier. En 1565, Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la cour[37]. En octobre 1568, la ville est prise par les protestants[38].

Henri III fut dans sa petite enfance duc d'Angoulême. Il en a laissé une description peu flatteuse « Les rues d'Engolesme sont tortes, les maisons sans ordre, les murailles bâties de diverses sortes de maçonneries qui montrent qu'elle a été faite en plusieurs fois et souvent prise et ruinée »[39]

En 1588, le maire d'Angoulême François Normand seigneur de Puygrelier reçoit l'ordre d’Henri III d'arrêter le duc d’Épernon, gouverneur d'Angoumois. Il mène l'assaut qui est repoussé et il meurt le 10 août 1588.

En 1619, Marie de Médicis en fuite y est reçue par le duc d’Épernon, gouverneur de l'Angoumois. Ensuite le château ne fut que la résidence des gouverneurs.

  Révolution française

Pendant la Révolution française la ville fut appelée Montagne-Charente. Le premier arbre de la liberté est planté le 5 juillet 1792[40].

  La ville fut équipée d'un réseau de tramway qui fonctionna de 1900 à 1935.
On en voit un ici, Place des Halles centrales, avant la Première Guerre mondiale.

  Seconde Guerre mondiale

Le 24 juin 1940, la 2e division Verfügungstruppe (troupe spéciale d'intervention) Das Reich, appuyée par d'autres unités de la Wehrmacht, fait son entrée à Angoulême. Ces troupes neutralisent et font prisonniers les nombreux soldats français réfugiés dans la ville. On estime leur nombre entre 10 et 20 000. Ils sont libérés dans les jours suivants.

La division Das Reich, qui se rend tragiquement célèbre en 1944, continue sa « guerre éclair » en rejoignant au plus vite la frontière espagnole pour définir rapidement la ligne de démarcation qui va couper la France en deux[41]. Angoulême se trouve en zone occupée, sous autorité allemande et siège d'une "Feld Kommandantur". La frontière avec la zone libre, familièrement appelée zone nono (non occupée) passe à environ 20 kilomètres à l'est d'Angoulême, dans la forêt de la Braconne, scindant le département en deux.

Le 20 août 1940 part d'Angoulême un convoi de républicains espagnols : le convoi des 927. C’est le premier convoi de l'histoire de la Déportation en Europe[42][réf. incomplète]. Les hommes de plus de 13 ans sont dirigés vers le camp de Mauthausen où très peu survécurent, les femmes et les enfants sont rendus à Franco. Ces réfugiés avaient été rassemblés dans les camps de "la Combe aux Loups" à Ruelle-sur-Touvre et des "Alliers" à Angoulême. Ce dernier servit également de camp de concentration pour les nomades jusqu'en juin 1946.

Le 21 octobre 1941 le jeune Gontran Labrégère, qui avait tenté, avec son ami Jean Pierre Rivière d'incendier en gare d'Angoulême un train de paille et de munitions est fusillé par les occupants. C'est le premier d'une longue liste de 98 résistants ou otages originaires de Charente. En 1942, le maire Guillon est destitué, accusé d'appartenir à une organisation déclarée hors la loi par le régime de Vichy. Il sera remplacé par un notable, l'industriel Pallas.

Le 8 octobre 1942, 387 personnes d'origine juive sont arrêtées puis déportées à Auschwitz. Seuls huit d’entre en sont revenus. Le 19 mars 1944 un bombardement allié fait d'importants dégâts et une victime à la Poudrerie nationale. Le 15 juin et le 14 août 1944, la gare est la cible des forteresses volantes américaines qui déversent un tapis de bombes faisant peu de dégâts à l'ennemi mais causant la mort de 242 civils, détruisant 400 maisons et faisant 5 000 sinistrés, dans les quartiers de l'Éperon, l'Houmeau, la Madeleine et la Grand-Font. À la fin du mois d'août 1944 la colonne Elster qui réunit des débris de différentes unités allemandes et la légion hindoue traversent la ville sans incident notable en se repliant.

Différentes unités des FFI du département et des renforts venus de Dordogne commencent alors l'encerclement de la ville. Le soir du 31 août l'attaque est lancée, mettant en fuite les restes de la garnison allemande. Celle-ci n'a heureusement pas eu la possibilité d'organiser la défense de la ville en utilisant les nombreux et redoutables ouvrages fortifiés érigés dans ce but. Dans la nuit du 31 août au 1er septembre la ville est libérée, un comité de Libération et un nouveau préfet sont installés. Cette attaque fait cependant 51 victimes dans les rangs des différentes unités engagées : maquis de Bir Hacheim, Groupe Soleil, SSS (Section spéciale de sabotage), etc.

  Après-guerre

Après la guerre, la ville connaît une grande expansion de ses quartiers périphériques. D’abord la Grand-Font et Bel-Air, suite au programme de reconstruction du MRU après les dommages de guerre, le quartier de la gare ayant été bombardé en 1944. Puis dans les années 1960, ce sont les quartiers de Basseau (ZAC) et la Grande-Garenne, ainsi que la création de la ZUP de Ma Campagne dans les années 1970.

Peu à peu, les industries déménagent dans des zones industrielles plus spacieuses créées dans les communes périphériques, entre 1959 et 1975[8] :

L'urbanisation affecte aussi les communes périphériques, avec les ensembles de Soyaux et Ruelle-sur-Touvre et fait de l'agglomération une des principales cités du sud-ouest [43].

En 1972, la ville signe un contrat "ville-pilote" avec l'État (la DATAR, représentée par Albin Chalandon)[44],[8], ce qui permet de faire des grands travaux d'aménagement : petite rocade (pont et rue Saint-Antoine, boulevard de Bretagne, tunnel de la Gâtine), pénétrante de Ma Campagne appelée voie de l'Europe, ZUP de ma Campagne, centre Saint-Martial, parkings souterrains Bouillaud et St-Martial, piscines couvertes Montauzier et Ma Campagne, rue piétonne, plan de circulation (mise à sens uniques) et gestion informatisée des feux tricolores (Angoulême fait partie des premières villes de France avec Bordeaux où le système informatisé Gertrude est implanté, appelé Philibert à Angoulême[8], transports urbains STGA (une dizaine de lignes de bus radiales), aménagement de la place Bouillaud, conservatoire de musique[45].

En 1989, défait aux élection municipales, le député-maire PS, Jean-Michel Boucheron laisse un trou de 164 millions de francs dans les finances de la ville et une dette de 1,2 milliard de francs. Ce déficit a obéré les finances de la ville et longtemps servi de justificatif au non-engagement dans la réalisation de certains travaux.

La petite rocade (le quart sud-ouest, c'est-à-dire le boulevard d'Aquitaine, un deuxième pont sur la Charente et le raccordement à la voie de l'Europe) n’est terminée qu'en 1995.

Les trois piscines de la commune (Montauzier, Ma Campagne et la piscine d'été de Bourgines) ferment en juin 2001 (décision du maire Ph.Mottet) suite à l'ouverture d'un complexe aquatique Nautilis à Saint-Yrieix [46].

  Héraldique, devise

Blason Blasonnement :
D'azur à la porte de ville flanquée de deux tours d'argent, maçonnée de sable, surmontée d'une fleur de lys d'or, surmontée elle-même d'une couronne royale fermée du même.
Commentaires : accompagné de la devise : « FORTITUDO MEA CIVIUM FIDES » (Ma force est dans la fidélité de mes citoyens) (Même devise que Périgueux).

Évolution du blason

  • Le premier blason connu se blasonne : D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la porte de ville de deux tours d'argent brochant sur le tout.
  • Sous Philippe V, en 1317 : les deux tours passent à trois.
  • Sous Charles VI, en 1381 on trouve : D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bande componnée d'argent et de gueules brochant sur le tout, pour brisure. La porte à trois tour passe en ornement extérieur.
  • Sous Charles VII, en 1452 la brisure change pour un lambel à trois pendants, celui du milieu aigu (pointu).
  • Au XVIe siècle, la porte à deux tours réapparait surmontée d'une fleur de lys d'or.
  • En 1850 une étoile remplace la fleur de lys, qui réapparait en 1855.
  • En ?? ajout de la couronne.

  Administration

  L'hôtel de ville

  Municipalité

Liste des maires connus depuis l'établissement des privilèges royaux, établie par Anne-Marie Ferrier.

Les maires dont le nom figure en italique sont mentionnés uniquement par la liste présente sur le site Internet de la mairie, sans être confirmés par cette historienne. Les mentions incertain sont reprises d’Anne-Marie Ferrier.

Liste des maires d’Angoulême depuis la Libération[48]
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1944 janvier 1945 Antoine Rougerie    
janvier 1945 octobre 1947 Antonin Denis    
octobre 1947 mars 1955 Roger Baudrin    
mars 1955 décembre 1958 Henri Thébault CNI Députe de la Charente (1956-1958)
décembre 1957 mars 1959 Raoul Boucheron    
mars 1959 mai 1970 Henri Thébault CNI  
mai 1970 mars 1977 Roland Chiron CNI Avocat
mars 1977 mars 1989 Jean-Michel Boucheron PS Professeur, député
mars 1989 janvier 1997 Georges Chavanes UDF Directeur industriel, député, ministre
janvier 1997 mars 2008 Philippe Mottet UMP Professeur d'université, conseiller régional
mars 2008   Philippe Lavaud[49] PS Professeur

  Cantons

Angoulême est divisée en trois cantons :

  Intercommunalité

La Communauté d'agglomération du Grand Angoulême ou COMAGA regroupe les 15 communes du grand Angoulême : Angoulême, Fléac, Gond-Pontouvre, La Couronne, Linars, L'Isle-d'Espagnac, Magnac-sur-Touvre, Nersac, Puymoyen, Ruelle-sur-Touvre, Saint-Michel, Saint-Saturnin, Saint-Yrieix-sur-Charente, Soyaux, Touvre.

La population de l'agglomération est de 103 501 habitants en 2006[3] (102 368 en 1999[50]).

  Budget et fiscalité

La fiscalité est d'un taux de 40,20 % sur le bâti, 71,94 % sur le non bâti, et 18,43 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).

La communauté d'agglomération prélève 19,20 % de taxe professionnelle.

  Urbanisme

Le Champ de Mars, place centrale de la ville, accueille depuis septembre 2007 une galerie marchande souterraine.

La rocade Est a été ouverte en 2004 (2010 pour la dernière tranche) ce qui a désenclavé plusieurs quartiers. La déviation de la N10 qui contourne la ville depuis 1973[51] assure en plus le rôle de rocade Ouest depuis 2004[réf. nécessaire], date à laquelle le projet initial par Fléac-Linars a été abandonné.

Des opérations de réhabilitation de logements collectifs sont en cours dans le cadre de l'Opération de Renouvellement Urbain gouvernementale [réf. nécessaire]. Les quartiers de la Grande Garenne, Basseau et Ma Campagne sont associés dans un programme de redynamisation urbaine.

  Films et Séries tournés à Angoulême

  Jumelage et coopération

  Démographie

Article détaillé : Démographie de la Charente.

  Classement démographique

Population de l’agglomération d'Angoulême
(Recensements Insee de 1999 et 2007)
Zones Population Surface
(km²)
Densité
(/km²)
croissance
1999-2007
Agglomération d'Angoulême
Angoulême 42 669 22 1 940 - 1,16 %
Unité urbaine 109 009 202 540 + 2,39 %
Aire urbaine 161 282 1234 131 + 4,90 %
Démographie de la Charente
Charente 349 535 5 956 59 + 2,9 %

Par sa population, la ville d'Angoulême est de loin la première ville de la Charente avec 42 242 habitants au 1er janvier 2009.

Avec une superficie communale de 2 185 hectares, la densité de population s'élève à 1 940 habitants par km², ce qui en fait la ville la plus densément peuplée de la Charente et la troisième ville par sa densité de population en Poitou-Charentes après La Rochelle et Poitiers.

En 2008, l’unité urbaine d'Angoulême qui comprend dix-huit communes[N 2] regroupe 109 553 habitants[52], et son aire urbaine, qui inclut 80 communes périurbaines situées dans la zone d’influence forte de la ville, rassemble 174 482 habitants[53].

Elle rassemble près de 106 000 habitants au sein d'une conurbation urbaine qui s'étend sur une quinzaine de kilomètres du nord au sud[3], Angoulême est la commune la plus peuplée du département de la Charente et forme la troisième unité urbaine de la région Poitou-Charentes, se classant peu après Poitiers et La Rochelle et devant Niort.

Son aire urbaine, forte de 178 650 habitants, est formée de 108 communes[54].

Ces différentes données font d'Angoulême la plus grande agglomération urbaine de la Charente ainsi que la première aire urbaine du département.

Au niveau régional, elle est la quatrième ville de Poitou-Charentes et la troisième unité urbaine en 2007 ; elle occupe également le troisième rang des aires urbaines picto-charentaises[N 3].

  Évolution démographique

En 2009, Angoulême comptait 42 242 habitants (soit une baisse de 2 % par rapport à 1999). La commune occupait le 160e rang au niveau national, alors qu'elle était au 145e en 1999, et le 1re au niveau départemental sur 404 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Angoulême depuis 1793.

Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[55], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006[N 4].

Le maximum de la population a été atteint en 1962 avec 48 190 habitants.

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
11 500 13 000 15 011 15 025 15 186 - 18 622 20 085 21 155
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
22 811 24 961 25 116 25 928 30 513 32 567 34 647 36 690 38 068
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
37 650 37 507 38 211 34 895 35 994 36 699 38 915 44 244 43 170
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2009
48 190 47 822 47 221 46 197 42 876 43 137 42 096 43 112 42 242
Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[56], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[57],[58]

  Pyramide des âges

Pyramide des âges à Angoulême en 2007 en pourcentage[59].
Hommes Classe d’âge Femmes
0,4 
90  ans ou +
1,4 
6,8 
75 à 89 ans
11,6 
11,3 
60 à 74 ans
13,7 
18,4 
45 à 59 ans
18,5 
20,8 
30 à 44 ans
18,7 
25,8 
15 à 29 ans
21,4 
16,5 
0 à 14 ans
14,7 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[60].
Hommes Classe d’âge Femmes
0,5 
90  ans ou +
1,6 
8,2 
75 à 89 ans
11,8 
15,2 
60 à 74 ans
15,8 
22,3 
45 à 59 ans
21,5 
20,0 
30 à 44 ans
19,2 
16,7 
15 à 29 ans
14,7 
17,1 
0 à 14 ans
15,4 

  Économie

  Industrie

  Usine Leroy-Somer à Sillac

Angoulême est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Angoulême. Elle gère l'aéroport d'Angoulême - Brie - Champniers.

  Imagerie

  Média

  Lieux et monuments

  les abords de l'hôtel de ville avec ses espaces verts élégants

Angoulême et le pays Angoumois sont classés Ville et Pays d'Art et d'Histoire.

Dans son palmarès 2009, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France[61] a attribué quatre fleurs à la commune au concours des villes et villages fleuris.

  Patrimoine religieux

  Patrimoine civil

  • Les remparts, dont les parties subsistantes datent des IVe, XIIIe et XVIe siècles (remparts du duc d’Épernon), qui sont propriété de la commune, sont des monuments historiques inscrits[62]. Les remparts forment un balcon sur la Charente.
  • L’hôtel de ville a été construit à l'emplacement de l'ancien château d'Angoulême dont il ne reste que le donjon des Lusignan et la tour des Valois par Paul Abadie.
  • Les halles, d'architecture de verre et fer, sont de type Baltard.
  • Le Palais de Justice a été construit sur un ancien couvent à la fin du XIXe siècle par Paul Abadie père.
  • Le Théâtre municipal a une superbe façade.
  • Le collège Jules-Verne, ancien doyenné, en a conservé l'ancienne chapelle au superbe vitrail et à la charpente sculptée comme salle de musique et une chapelle voûtée en pierre de taille avec clés de voûtes et vitraux - visibles depuis la rue de Beaulieu - devenue le CDI.
  • Lycée Guez de Balzac construit par Paul Abadie père et fils.

Il y a de très nombreuses maisons anciennes :

Places du Vieil Angoulême[67] :

  • La Place du Minage avec sa fontaine du Second Empire, ses bancs, a un petit air méditerranéen au cœur de la vieille ville. Elle connut du XIVe siècle au XIXe siècle une intense activité commerciale.
  • La Place Henri-Dunant. Portant le nom du fondateur de la Croix-Rouge, elle borde aujourd'hui le conservatoire Gabriel Fauré, autrefois collège Saint-Louis, ainsi qu'une ancienne gendarmerie.
  • La Place New-York. Cette place, dite autrefois du Parc, a été aménagée au XVIIIe siècle dans le cadre du premier véritable projet d'urbanisme de la ville. Elle est restée depuis un lieu de promenade et de manifestations diverses. En 1956, la place change une nouvelle fois de nom. En effet le Conseil municipal décide de l'appeler désormais Place New York, en souvenir du voyage de Giovanni da Verrazano au service de François Ier, qui en 1524 baptisa le site de l'actuelle New York Nouvelle-Angoulême.
  • La Place Beaulieu. Située à l'extrémité ouest du plateau et de la vieille ville, elle offre un vaste panorama au regard des passants et constitue depuis longtemps un agréable lieu de promenade. Elle borde l'imposant lycée Guez de Balzac, à l'emplacement d'une ancienne abbaye.
  • La Place Bouillaud et la Place de l'Hôtel de Ville. Outre l'Hôtel de Ville, on peut y admirer (en face de l'entrée de ce dernier) une superbe façade Art nouveau particulièrement riche.
  • La Place Francis Louvel. Autrefois dite du mûrier, elle fut et reste un des lieux les plus animés de la vieille ville. Ancien jardin d'un couvent jusqu'au XVIe siècle, elle a été embellie aux XVIIIe et XIXe siècles de nouveaux édifices et d'une fontaine. S'y trouve le Palais de Justice. La place a changé de nom en 1946, pour prendre celui de Francis Louvel, résistant fusillé par les Allemands en 1944.
  • La Place du Palet. Cette place occupe un vaste espace qui, dans le passé, précédait la principale porte de la vieille ville et abrita durant trois siècles une imposante halle. Le site a été réaménagé dans les années 1980.
  • La Place du Général Resnier.

  Patrimoine environnemental

La vallée de la Charente en amont d'Angoulême est zone Natura 2000 avec des espèces remarquables présentes : il a été dénombré 64 espèces d'oiseaux remarquables[68]. Parmi eux se trouvent des espèces de marais et zones humides, et à Angoulême, il est fréquent de voir sur la Charente des oiseaux plongeurs et nageurs, des cygnes (cygne tuberculé), des grèbes (grèbe à cou noir, grèbe castagneux, grèbe esclavon, grèbe huppé), des oies (oie cendrée), des canards (canard chipeau, canard pilet, canard siffleur, canard souchet), des sarcelles (sarcelle d'été, sarcelle d'hiver), et des fuligules (fuligule milouin, fuligule morillon). Il est plus rare de voir des limicoles. Les sternes (sterne pierregarin), les mouettes (mouette rieuse), le grand cormoran, remontent par périodes de tempête très en amont sur le fleuve.

L'île Marquet et le bois de la Poudrerie, enfin dépollué, vont être rendus à la population.

Les sentiers de randonnée et l'ancienne voie de halage devenue en partie la coulée verte permettent des promenades au bord du fleuve.

  Les musées

  Autour de la bande dessinée

  • En 1983, est créée à l'École Régionale des Beaux Arts d'Angoulême (EESI), la première section bande dessinée en France.
  • Angoulême abrite la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image, qui enregistre l'ensemble des bandes dessinées parues en France. Dans les locaux de la Cité se trouve aussi l'ENJMIN, première école financée par l'état en Europe ayant pour sujet clef les jeux vidéo et les média interactifs.
  • Angoulême, rebaptisée « Ville de l'Image » ou « Capitale de la BD », est connue pour ses « Murs peints » en BD qui rythment le centre-ville[69].
  • Espace Franquin
Murs peints d'Angoulême
Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

  Autres lieux de culture

  • le théâtre, scène nationale[70]
  • l'Espace Carat (Parc des expositions et des congrès du Grand Angoulême - manifestations, concerts) [71]
  • la Nef (salle de concerts) [72]
  • Fileas, portail des bibliothèques de l'agglomération d'Angoulême [73]
  • le conservatoire Gabriel Fauré qui possède un auditorium et une médiathèque[74]

  Festivals

  Gastronomie

  Équipements et services

  Transports

  Transports urbains

Article détaillé : Transports en commun d'Angoulême.
  • Bus : STGA (Société de transport du Grand Angoulême)

  Transport aérien

(code AITA : ANG). Code OACI : LFBU . Cet aéroport a deux pistes, dont une revêtue de 1 860 m.

Ryanair, la compagnie à bas coût irlandaise, reliait Angoulême à Londres depuis le 1er avril 2008, ce qui desservait bien la forte population britannique vivant en Charente, 4e département de France en nombre de résidents de cette provenance, juste derrière Paris, la Dordogne et les Alpes-Maritimes[75]. Depuis 2010 cette compagnie ne dessert plus l'aéroport.

  • Un aéroclub y est présent et est un de ceux les plus actifs de la région avec une flotte importante et diversifiée de 8 appareils (7 avions et 1 ULM) de 2 ou 4 places, et plus de 150 licenciés.

  Éducation

  Collèges

  Lycées

  • lycée Guez de Balzac, lycée d'enseignement général (en mémoire de Guez de Balzac) allant jusqu'au CPGE scientifiques MPSI / MP et littéraires
  • lycée Sainte-Marthe-Chavagnes, lycée général et professionnel privé allant jusqu'au BTS dédié aux métiers de la vente, commerce et secrétariat,
  • lycée Marguerite de Valois, le plus grand lycée de la région Poitou-Charentes (3000 élèves),
  • lycée Saint-Paul, lycée privé où étudia François Mitterrand,
  • lycée de l’image et du son (LISA), options cinéma, théâtre, BTS audiovisuel,
  • lycée de Sillac, lycée professionnel option architecture, menuiserie, verrerie, métallerie, topographie, énergie thermique et froid-climatisation,
  • lycée d'enseignement agricole de l'Oisellerie (commune de La Couronne),
  • lycée Charles Coulomb : lycée général et technologique option arts appliqués, STI2D, BTS industriel et lycée professionnel (en mémoire de Charles de Coulomb), option électrotechnique, électronique, maintenance industrielle, technicien d'usinage,
  • lycée J. Grégoire : lycée d'enseignement professionnel (commune de Soyaux), option métiers du transport.

  Université

  La faculté de droit installée à La Couronne

L'université est rattachée à l'université de Poitiers.

  • droit
  • AES
  • sport
  • IUT
  • Site départemental de l'IUFM

  Autres établissements

  Sports

  • École de voile, base Éric Tabarly au plan d'eau de Saint-Yrieix
  • L'équipe féminine de Handball est en division 1 pour la saison 2008-2009.
  • L'ACFC est le club de football qui évoluait en National (3e division) durant la saison 2003-2004 et.
  • Le TTGF est le club de Tennis de table qui évolue en National 1 (3e division du championnat de France) pour la saison 2009-2010.
  • Le SC Angoulême Rugby
  • l'ACA (Aviron Club Angoulême)

  Santé

Toutes les spécialités médicales et paramédicales sont présentes.

  • Le Centre hospitalier d'Angoulême, encore appelé hôpital de Girac, se trouve sur la commune de Saint-Michel [77].
  • La clinique Saint-Joseph est la seule restant sur la commune d'Angoulême. Les autres cliniques (Victor Hugo, Sainte-Marie, Saint-Cybard, etc.) se sont regroupées sur un seul site : le centre clinical de Soyaux.

  Vie locale

  Cultes

  Culte catholique

  Culte mormon

L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours possède un lieu de culte rue du Père Marquette [78]

  Marchés

Le marché des Halles, ou Marché couvert. Avec sa grande verrière et son architecture fin XIXe siècle, il est inscrit Monument historique depuis 1993[79].

Le marché Victor Hugo

Le marché de Saint-Cybard

Les quartiers de Basseau et Ma Campagne ont aussi leur marché.

  Environnement

  Vie militaire

Unités actuellement en garnison à Angoulême :

Unités militaires ayant été en garnison à Angoulême :

  Personnalités liées à la commune

Nées à Angoulême :

Liées à Angoulême :

  Notes et références

  Notes

  1. Xavier Delamarre cite également Uxisama « la très haute » > Exmes, Huismes, etc. et *Lētisamā « la très grise » > Louesme (Côte-d'Or, Leesma en 1101), Lesme (Saône-et-loire) in Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Paris (éditions errance) 2001. ISBN 978-2-87772-198-1, p. 329 et p. 199. Article uxellos et leto-
  2. Selon la nouvelle délimitation définie par l'Insee en 2010
  3. Se reporter à l'article détaillé Démographie de la région Poitou-Charentes à la section Liste des Unités urbaines.
  4. Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements que les populations correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.

  Références

  1. Populations légales 2009 de la commune : Angoulême sur le site de l'Insee
  2. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/07/2008
  3. a, b et c Communauté d'agglomération du Grand Angoulême
  4. Carte géologique du BRGM, visible sous Géoportail
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême » sur Infoterre, 1973. Consulté le 17 novembre 2011
  7. Carte IGN sous Géoportail
  8. a, b, c et d Pierre Dubourg-Noves, Histoire d'Angoulême et de ses alentours, Toulouse, Privat, coll. « Univers de la France », 1989, 319 p. (ISBN 2-7089-8246-X) [présentation en ligne], p. 295-296 
  9. Cognac, Charente (16), 30 m - [1961-1990] sur infoclimat.fr. Consulté le 22 avril 2012
  10. Lettre d'Ausone, Louis Maurin in Jean Combes (dir.) et Michel Luc (dir.), La Charente de la préhistoire à nos jours (ouvrage collectif), St-Jean-d'Y, Imprimerie Bordessoules, coll. « L'histoire par les documents », 1986, 429 p. (ISBN 2-903504-21-0) [présentation en ligne], p. 56,69,70 
  11. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
  12. Notitia provinciarum et civitatum Galliae, Aquitaine seconde, IVe siècle
  13. Ernest Nègre, Op. cité, C. III, p. 53.
  14. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 19a 
  15. a, b et c Ernest Nègre, Op. cité.
  16. a, b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité.
  17. Histoire des Francs, Grégoire de Tours
  18. Cartulaire des églises d'Angoulême
  19. Pierre Dubourg-Noves, Histoire d'Angoulême et de ses alentours, Toulouse, Privat, coll. « Univers de la France », 1989, 319 p. (ISBN 2-7089-8246-X) [présentation en ligne], p. 20 
  20. a, b et c Jean-Marie Cassagne et Stéphane Seguin, Origine des noms de villes et villages de Charente, Jean-Michel Bordessoules, 1998, 311 p. (ISBN 2-913471-06-4), p. 15 et 16 
  21. Site du cnrtl : étymologie de "colline"
  22. Ibidem.
  23. Xavier Delamarre, Op. cité.
  24. Jean-Marie Cassagne et Stéphane Seguin, Origine des noms de villes et villages de Charente, Jean-Michel Bordessoules, 1998, 311 p. (ISBN 2-913471-06-4), p. 59, 151 et 273 
  25. José Gomez de Soto, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, 2001, 334 p. (ISBN 2-84494-084-6) [lire en ligne] , p. 61
  26. Jean-François Buisson, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, 2001, 334 p. (ISBN 2-84494-084-6) [lire en ligne] , p. 99-100
  27. Villes et agglomérations urbaines antiques du Sud-Ouest de la Gaule, par Louis Maurin, 1992: Angoulême, Iculisma, Ecolisna
  28. Robert Favreau (historien), op. cit., p. 121
  29. Robert Favreau (historien), in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, 2001, 334 p. (ISBN 2-84494-084-6) [lire en ligne] , p 120
  30. Quénot, Statistiques de la Charente, Études locales, février 1921
  31. Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, Ducs d'Aquitaine (778-1204), Geste éditions, coll. « La Crèche », 1995, 304 p. (ISBN 978-2-910919-09-2), p. 56 
  32. Les dates varient entre Vigier de la Pile et François Corlieu, Histoire de l'Angoumois, Paris, Derache (1846, Laffite reprint 2002), 1576, 1760, 160 p. (ISBN 2-86276-384-5) [lire en ligne] 
  33. « Angoulême magazine n° 45 »
  34. Procès-verbal de délivrance à Jean Chandos, commissaire du roi d’Angleterre, des places françaises abandonnées par le Traité de Brétigny, d’après le manuscrit du Musée Britannique - A. Bardonnet - Niort - 1867 Histoire passion
  35. Connaître la Charente, Louis Desgraves, éditions Sud Ouest, p.23
  36. Suzanne Citron, Le mythe national : l’histoire de France en question, Paris : coédition Les Éditions ouvrières/Édition et documentation internationale, 1991. ISBN 2-85139-100-3, ISBN 2-7082-2875-7, p. 229
  37. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Paris, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 2-7242-0785-8), p. 258
  38. Une biographie d'Agrippa d'Aubigné. En ligne
  39. Louis Suire, Images du pays d'ouest, la Rose des vents, 1970, pas d'ISBN
  40. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 28
  41. Guy Hontarrède, Ami entends-tu ?, 1987
  42. Bartolomé Bennassar, La Guerre d'Espagne et ses lendemains, Perrin, coll. Temps
  43. Angoulême, Jean-Marie Berland, éd. Saep (Colmar), 1973, p.94
  44. Le Courrier du Parlement no 420, 1975, p.3-7
  45. Bulletins municipaux Informations d'Angoulême, 1973-77
  46. Sud Ouest éd.Charente 5 décembre 2001
  47. Anne-Marie Ferrier, « Liste des maires d’Angoulême des origines à 1790 », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 368-373
  48. a, b, c et d Service culturel de la Ville d’Angoulême, Liste des maires d’Angoulême de 1212 à 2005, disponible en ligne, consulté le 24 août 2008
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  54. http://www.sudouest.fr/2011/10/25/le-tres-grand-angouleme-535699-757.php Le très grand Angoulême, par Olivier Sarazin, Sud-Ouest, 25 octobre 2011
  55. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
  56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 15 février 2011
  57. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 15 février 2011
  58. Recensement de la population au 1er janvier 2009 sur Insee. Consulté le 15 février 2011
  59. Evolution et structure de la population à Angoulême en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 28 juillet 2010
  60. Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 28 juillet 2010
  61. Site des Villes et Villages Fleuris
  62. Arrêtés du 18 décembre 1958 pour les parties antiques et médiévales (Notice no PA00104228, sur la base Mérimée, ministère de la Culture) et du 21 avril 1972 pour les remparts du XVIe siècle (Notice no PA00104229, sur la base Mérimée, ministère de la Culture)
  63. http://www.vieil-angouleme.org/stsimon/index.html
  64. http://www.vieil-angouleme.org/bardines/index.html
  65. http://www.vieil-angouleme.org/montalembert/index.html
  66. http://www.vieil-angouleme.org/archers/index.html
  67. http://www.vieil-angouleme.org/places.html
  68. Site de ce Natura 2000
  69. Les murs peints d'Angoulême
  70. Site du théatre d'Angoulême
  71. Espace Carat
  72. la Nef
  73. Fileas
  74. conservatoire Gabriel Fauré
  75. 5 083 résidents britanniques en 2006, d'après la Charente libre du 4 janvier 2010 et Insee
  76. Article du journal Sud Ouest du 11 septembre 2010 (voir en ligne)
  77. CHA Service Informatique, « Centre Hospitalier d'Angoulême », Inovagora. Consulté le 24 mai 2009
  78. Église de Jésus-Christ des saints des derniers jour Angoulême
  79. Marché couvert, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  80. Notice de Samuel S de Sacy. dans le recueil Les Secrets de la princesse de Cadignan. Folio classique.Gallimard.

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