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atomisme (n.m.)
1.(antiquité grecque)doctrine philosophique classique qui considère que l'univers est constitué d'atomes juxtaposés indivisibles.
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⇨ definición de Atomisme (Littré)
⇨ definición de Atomisme (Wikipedia)
atomisme (n.m.)
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Ver también
atomisme (n.m.)
↘ atomiste, atomistique ≠ holisme
atomisme (n. m.) [antiquité grecque]
théorie - théorie scientifique[Hyper.]
atomiste, atomistique[Dérivé]
chimie, science chimique[Desc]
holisme[Ant.]
atomisme (n. m.)
théorie scientifique[Hyper.]
atomiste, atomistique[Dérivé]
Le Littré (1880)
Système philosophique dans lequel on explique la formation de l'univers par le moyen des atomes. Il ne faut pas confondre ce système, purement hypothétique, avec la théorie atomique des chimistes.
ÉTYMOLOGIE
Atome.
Wikipedia
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L'atomisme est une théorie physique proposant une conception d'un univers discontinu, composé de matière et de vide. Selon les atomistes, les atomes composant l'univers sont tous de même substance. Ils sont insécables et ne diffèrent les uns des autres que par leur forme, leur position et leur mouvement (on sait aujourd'hui que l'atome est sécable mais que les particules élémentaires, elles, ne le sont pas dans l'état actuel de nos connaissances). L'atomisme s'oppose au monisme.
Leucippe (vers 440 av. J.-C.) et son élève Démocrite (vers 433 av. J.-C.) sont considérés comme les fondateurs de l'atomisme, doctrine reprise plus tard par Épicure (vers 306 av. J.-C.), puis par Lucrèce (Ier siècle av. J.-C.)[1].
Sommaire |
Dans son livre La déduction relativiste (1925), le philosophe des sciences Émile Meyerson écrit : « L'atomicité est en effet, on le sait assez, une conception fort ancienne. Née en Grèce et ailleurs, à peu près simultanément avec les commencements de la physique, elle joue dans cette science, un rôle tantôt de premier plan, tantôt plus effacé, selon que les vicissitudes de l'évolution mettent plus ou moins en lumière les manifestations du discontinu. »[2]
Liste des atomistes grecs :
Giordano Bruno double son atomisme d'un vitalisme, dans un poème latin intitulé De minimo (Du minimum), daté de 1591. L'atome est centre de vie, il est un point où vient s'insérer l'Âme du monde[3]. En 1591, à Francfort, Giordano Bruno a écrit en latin deux poèmes sur la monade : Du triple minimum (De triplici minimo) et De la monade, du nombre et de la figure (De monade, numero et figura). Il appelle minimum ou monade une entité indivisible qui constitue l'élément minimal des choses matérielles et spirituelles. La monade, qui correspond au point des mathématiques et à l'atome de la physique, est cet être primitif, impérissable de nature aussi bien corporelle que spirituelle, qui engendre, par des rapports réciproques, la vie du monde. C'est une individualisation extrinsèque de la divinité ; existence finie, elle est un aspect de l'essence infinie. Dieu, minimum et maximum, est la Monade suprême d'où s'échappent éternellement une infinité de monades inférieures.
Sans être forcément atomistes, Galilée, Gassendi, Boyle, Newton admettent l'existence de petites particules de matière dans la nature[4]. Etienne de Clave, qui avait clamé : « Tout est composé d'atomes », fut arrêté, et un procès intenté à Aristote en 1624. En 1646, Johannes Magnenus, un Français, écrivit un Democritus reviviscens sive de atomis (Démocrite revivant, ou de l'atome).
La théorie atomique moderne, scientifique, à base expérimentale, est formulée par John Dalton, dans son ouvrage New System of Chemical Philosophy (1808-1827). Il donne la première représentation symbolique liée aux systèmes des atomes et un tableau des masses atomiques. Sa méthode pour déterminer la masse des atomes étant erronée, sa théorie est contestée par l'école équivalentiste (notations en équivalents fondés sur des rapports pondéraux de combinaison, sur des rapports volumiques ou sur des équivalents de substitution) de Marcellin Berthelot et William Hyde Wollaston[5], jusqu'à la publication en 1913 de Jean Perrin, Les Atomes.
Depuis la physique quantique, la thèse réductionniste qu'atomes et vide sont les deux entités constituant la matière est problématique[6]. Kuhlman résume ainsi le paradoxe :
mais
Toutefois, d'après Kuhlman, même la première thèse pourrait être réfutée, parce qu'il n'y a plus, dans la physique des particules moderne, de champs et de particules qui soient des entités fondamentales.
Benjamin Hiley, collègue de David Bohm commente :
Dans la Critique de la raison pure, à l'occasion de la dialectique transcendantale, Emmanuel Kant fait de l'atomisme l'un des deux termes de la deuxième antinomie.
Dans son livre Les intuitions atomistiques[8] (1935), Gaston Bachelard critique ce qu'il appelle un « atomisme naïf ».
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