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Auxerre (n.prop.)
1.chef-lieu du département de l'Yonne (40650 habitants). - Monuments médiévaux : cathédrale Saint-Étienne.
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⇨ definición de Auxerre (Wikipedia)
Ver también
Auxerre (n.prop.)
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⇨ Abbaye Saint-Germain d'Auxerre • Aire urbaine d'Auxerre • Alix de Bourgogne-Auxerre • Amateur d'Auxerre • Archidiocèse de Sens-Auxerre • Arrondissement d'Auxerre • Aunaire d'Auxerre • Aéroport d'Auxerre - Branches • Bilan saison par saison de l'AJ Auxerre • Bourgogne côte d'auxerre (AOC) • Bulletin du centre d'études médiévales d'Auxerre • Canton d'Auxerre-Est • Canton d'Auxerre-Nord • Canton d'Auxerre-Nord-Ouest • Canton d'Auxerre-Sud • Canton d'Auxerre-Sud-Ouest • Cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre • Centre de formation de l'AJ Auxerre • Centre-ville (Auxerre) • Comté d'Auxerre • Dame d'Auxerre • District d'Auxerre • France Bleu Auxerre • Gare d'Auxerre-Saint-Gervais • Germain d'Auxerre • Guillaume d'Auxerre • Hauts d'Auxerre • Haymon d'Auxerre • Heiric d'Auxerre • Hermenold d'Auxerre • Historique du parcours européen de l'AJ Auxerre • Hugues de Chalon (Auxerre) • Héribert d'Auxerre • Les Boussicats (Auxerre) • Les Conches/Les Clairions (Auxerre) • Les Piédalloues/La Noue (Auxerre) • Liste des Maires d'Auxerre • Liste des comtes d'Auxerre • Liste des joueurs de l'AJ Auxerre • Liste des évêques d'Auxerre • Mamertin d'Auxerre • Manufacture des dentelles d'Auxerre • Ours d'Auxerre • Paix d'Auxerre • Remi d'Auxerre • Rive Droite (Auxerre) • Robert d'Auxerre • Résultats de l'AJ Auxerre en Coupe de France • Résultats de l'AJ Auxerre en Coupe de la Ligue • Saint-Gervais/Brazza (Auxerre) • Saint-Julien/Saint-Amâtre (Auxerre) • Saison 1995-1996 de l'AJ Auxerre • Saison 1996-1997 de l'AJ Auxerre • Saison 2007-2008 de l'AJ Auxerre • Saison 2008-2009 de l'AJ Auxerre • Saison 2009-2010 de l'AJ Auxerre • Savaric d'Auxerre • Sport à Auxerre • Statistiques et records de l'AJ Auxerre • Tournoi d'Auxerre • Église Saint-Germain-d'Auxerre de Dourdan • Église Saint-Germain-d’Auxerre de Savigny-le-Temple
Auxerre (n. pr.)
Ville de : Auxerre (arrondissement)[Classe...]
Wikipedia
Auxerre | |||
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L'Yonne vue du Pont Paul Bert |
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Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Bourgogne | ||
Département | Yonne (préfecture) | ||
Arrondissement | Auxerre (chef-lieu) | ||
Canton | Chef-lieu de cinq cantons : Auxerre-Est, Auxerre-Nord, Auxerre-Nord-Ouest, Auxerre-Sud, Auxerre-Sud-Ouest | ||
Code commune | 89024 | ||
Code postal | 89000, 89290 | ||
Maire Mandat en cours |
Guy Ferez (PS) 2008-2014 |
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Intercommunalité | Communauté de l'Auxerrois | ||
Site web | http://www.auxerre.com/ | ||
Démographie | |||
Population | 36 702 hab. (2009) | ||
Densité | 735 hab./km2 | ||
Aire urbaine | 86 751 hab. () | ||
Gentilé | Auxerroise, Auxerrois | ||
Géographie | |||
Coordonnées | |||
Altitudes | mini. 93 m — maxi. 217 m | ||
Superficie | 49,95 km2 | ||
Auxerre ([osɛʀ]) est une ville française chef-lieu du département de l’Yonne, dans la région Bourgogne.
La ville compte près de 40 000 habitants. L'aire urbaine d'Auxerre compte environ 90 000 habitants. Il s'agit de la première ville du département de l’Yonne, et la quatrième de la région Bourgogne.
Découpée en 11 quartiers, la ville est reconnue ville d'art et d'histoire, grâce notamment à sa célèbre cathédrale. Ses habitants sont appelés les Auxerrois.
Auxerre est mondialement connue pour ses vins. Les vignobles de Chablis sont à quelques kilomètres de la ville. Elle est aussi connue pour son club de football et son célèbre ex-entraîneur Guy Roux.
Malgré la proximité de la région parisienne, la ville d'Auxerre connait un taux démographique stable et un taux de chômage plutôt faible. La ville est le premier pôle économique et commercial du département, et joue donc un rôle majeur dans la région.
Sommaire
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À une altitude moyenne de 100 mètres, la ville d’Auxerre est établie en partie sur une butte de faible hauteur surplombant l'Yonne affluent de la Seine.
Le territoire de la commune a une superficie de 4 995 ha dont une partie n'est pas construite. Auxerre est limitrophe au nord des communes de Perrigny, Monéteau, Villeneuve-Saint-Salves ; à l’est des communes de Venoy, Quenne, Augy ; au sud elle est bordée par Escolives Sainte-Camille, Vallan, Chevannes, Champs-sur-Yonne ; et enfin à l’ouest par Villefargeau et Saint-Georges sur Baulche.
Ville | Paris | Lyon | Lille | Strasbourg | Rennes | Nantes | Bordeaux | Montpellier | Marseille | Toulouse | Nice |
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Distance | 164 km | 296 km | 378 km | 391 km | 433 km | 448 km | 526 km | 584 km | 606 km | 610 km | 704 km |
Au cœur du Bassin parisien, située au cœur d’une vallée de part et d’autre de la rivière Yonne, son climat est tempéré, même si elle n’échappe pas aux rigueurs climatiques, froides ou chaudes.
Pour la ville d’Auxerre (207 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mar. | avr. | mai | jui. | jui. | aoû. | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,1 | 0,7 | 2,5 | 4,7 | 8,2 | 11,4 | 13,3 | 13,1 | 10,7 | 7,5 | 3,2 | 0,8 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 2,9 | 4,2 | 6,7 | 9,7 | 13,4 | 16,7 | 19,1 | 18,7 | 16 | 11,9 | 6,4 | 3,5 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,6 | 7,7 | 10,9 | 14,7 | 18,6 | 22,1 | 24,9 | 24,3 | 21,4 | 16,3 | 9,7 | 6,2 | 15,2 |
Précipitations (mm) | 54,2 | 50,1 | 49 | 43,4 | 74,9 | 62,5 | 47,2 | 54,9 | 52,1 | 58,1 | 52,8 | 57,3 | 656,6 |
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Ensoleillement (heure) | 63 | 87 | 142 | 166 | 212 | 206 | 236 | 244 | 171 | 111 | 68 | 51 | 1757 |
Données climatiques[2] | Auxerre | Moyenne nationale |
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Ensoleillement | 1758 h/an | 1973 h/an |
Pluie | 657 mm/an | 770 mm/an |
Neige | 19 j/an | 14 j/an |
Orage | 22 j/an | 22 j/an |
Brouillard | 61 j/an | 40 j/an |
Les records climatiques qu’a connus Auxerre sont de -20,2 °C le 16 janvier 1985 pour la température la plus froide, de 41,1 °C le 6 août 2003 pour la température la plus chaude. C’est une ville qui est généralement synonyme de record de températures et climatiques.
Depuis 2002, la ville d'Auxerre tente quelques aménagements cyclables.
15 km ont déjà été dessinés pour rouler à vélo dans les rues d’Auxerre[3].
On trouve ainsi des pistes cyclables :
La grande diversité des types d'aménagements sur un même trajet et leur interruption parfois brutale rendent difficile le choix d'un itinéraire sécurisé pour les cyclistes. Pour remédier à ce problème, la mairie a lancé en 2010 l'étude d'un "schéma directeur cyclable" préalable à la réalisation de nouveaux aménagements.
La gare SNCF d’Auxerre-Saint-Gervais est située sur une ligne secondaire non électrifiée qui se raccorde via la Gare de Laroche - Migennes à la ligne Paris Dijon.
Depuis 2008, la moitié du trafic est assuré par des Autorail grande capacité (AGC) à propulsion mixte électrique et diesel. Avec ces AGC, les liaisons vers la Gare de Paris-Bercy s’effectuent en 1H35mn et vers la gare de Dijon en 1H55mn, tout ceci sans changement de train à Laroche-Migennes.
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11 lignes de bus composent le réseau Vivacité desservent Auxerre et certaines villes de son agglomération (Monéteau, Perrigny, Saint-Georges-sur-Baulche, Villefargeau, Chevannes, Augy, Vallan) :
Le point de concordance des lignes est situé sur l’Arquebuse près de la Porte du Temple et sur la Porte de Paris.
La gare routière des Migraines est située à la Porte de Paris, divers lignes du réseau TransYonne[4] permettent la desserte dans tout le département de l’Yonne ainsi que ceux de la Nièvre, de l’Aube et de Seine-et-Marne. De nombreuses lignes de transport scolaire pour les lycéens y convergent également.
Auxerre est desservie par l’autoroute A6 et bénéficie des deux échangeurs
D’autre part un réseau de routes nationales permettent la desserte routière d’Auxerre depuis Troyes, Nevers, Dijon, Orléans ou encore Chalon-sur-Saône (RN151, RN77) ainsi que la rocade ouest de la ville. Plusieurs importants projets routiers doivent être mis en place sur Auxerre. La rocade sud doit prochainement voir le jour pour dévier le flux routier sur le sud de l’agglomération et ainsi éviter la traversée de la ville.
Enfin le dossier sur l’autoroute A26 entre Troyes-Auxerre-Bourges devrait à terme voir le jour dans le cadre du grand contournement de Paris.
L’essentiel du trafic aérien s’effectue à partir de l’aéroport Auxerre-Branches même si l’activité de celui-ci est fortement limitée par la démographie d’une part, mais aussi par la proximité des aéroports de Paris. Les trajets effectués par l’équipe de football de l’AJ Auxerre s’effectuent à partir d’Auxerre-Branches.
Longtemps plaque tournante du trafic de bois en provenance du Morvan et à destination de Paris donnant à un quartier d’Auxerre le nom de « La Marine », l’activité fluviale sur l’Yonne et le Canal du Nivernais demeure aujourd’hui exclusivement touristique (péniches, croisière, restaurant…) et fait désormais partie du patrimoine de la ville d’Auxerre. Le port de plaisance est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de l'Yonne.
Au XVIIe siècle l’Yonne servait pour transporter du vins jusqu’à Paris, on disait : Le Roi boit l’Auxerrois[citation nécessaire]. La manifestation « Fleurs de vigne », organisée conjointement par le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne et la Ville d’Auxerre, qui a lieu annuellement le troisième dimanche de mai depuis 2005, vise à commémorer cet usage de la rivière. Les quais et le port vont faire l’objet d’une rénovation importante.
La ville d’Auxerre est divisée en 11 quartiers[5] :
Sur la rive gauche :
Sur la rive droite :
Outre la réhabilitation des quartiers périphérique de la ville et des grands ensembles, la ville d’Auxerre a, dans sa prospective urbaine, divers projets. La Rive Droite est en cours de redynamisation avec la construction de divers bâtiments d'habitation ou publics, tels que la salle des musiques actuelles (SMAC), destinée à accueillir les jeunes Auxerrois et les jeunes artistes. La piétonisation hebdomadaire de l’artère principale d’Auxerre, la rue du Temple, a lancé le débat sur l'aménagement du centre-ville en zone piétonne.
Aux Clairions, un nouveau centre de psychiatrie plus performant a remplacé l’ancien établissement qui a été soumis à une réhabilitation urbaine.
L’ouverture à l’urbanisation de la Porte de Paris créera un quartier où la mixité sociale et économique sera de mise, le projet urbain mettra en commun des zones d’activités et résidentielles aux portes du centre-ville.
Le Centre Hospitalier d'Auxerre est lui aussi en travaux quasi-constants. Les gros travaux entrepris en 2010 feront sortir de terre un nouveau pôle mère/enfant ainsi qu'une partie Urgence d'ici 2012. Le futur bâtiment sera plus grand et plus moderne que le bâtiments original.
Le toponyme Auxerre vient du latin Autissiodorum ou Autessiodorum. En vertu d’une exception de la langue française, son nom se prononce [o'sɛːʁ][6] (Ausserre : le « x » se prononce « ss »). En effet l’orthographe actuelle du nom provient d’une habitude des scribes du Moyen Âge, de remplacer les doubles « s », par une croix, ce qui n’en modifiait pas la prononciation. Cette croix assimilée au « x » du grec ancien, n’a été prononcée « ks » en français qu’à partir du XVIIIe siècle, sans que cette modification ne change l’usage[7]. Il existe d’autres exceptions telles qu’Auxonne (Aussonne), Semur-en-Auxois ou Bruxelles (Brusselles) - et soixante. Néanmoins, de nombreux médias et journalistes se trompent et prononcent encore le son "x".
Blasonnement :
« D’azur semé de billettes d’or au lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout. »
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L’Époque païenne
Auxerre, sous forme de simple bourgade, prit naissance au point d’élargissement définitif de la vallée de l’Yonne. L’endroit était favorable : proximité de trois fontaines et facilités pour franchir la rivière. La majeure partie de la bourgade s’étala rive gauche, dans la partie sud-ouest de la ville actuelle (quartiers Saint-Pierre, Saint-Pèlerin et du pont aujourd’hui).
Après la conquête de la Gaule, la ville romaine s’agrégea à la ville gauloise ou, ce qui n’est pas établi, s’y juxtaposa à l’ouest, jusqu’au mont Autric (place de l’arquebuse).
Du nom d’Autricum ou Autricus selon les sources[8], les Romains firent celui d’Autessiodurum qu’ils donnèrent à la localité. Après avoir pris diverses formes latines, le nom évolua selon des formes françaises, parmi lesquelles Autcedre, Auceurre (XIVe siècle) et finalement, Auxerre (XVIe siècle).
Auxerre est relativement pauvre en vestiges de l’époque romaine. Il ne reste rien de la cité gallo-romaine qui posséda un temple de Phoebus, un amphithéâtre, des monuments publics et des statues.
La Pax romana
La présence des légions romaines assure la paix. Pendant les deux premiers siècles de l’ère chrétienne, les échanges commerciaux sont actifs. Le peuplement de la région s’accentue.
Par sa rivière et ses routes, Auxerre exporte ses vins et ses grains. La ville accède à la prospérité.
Les voies de communication se font plus nombreuses. La grande voie d’Agrippa (Rome-Bretagne) traverse Auxerre.
Auxerre à l’époque chrétienne
Vers 258, le pape envoie Pèlerin, citoyen romain de noble famille, évangéliser l’Auxerrois.
Avant de subir le martyre à Entrains (Nièvre), en 303, Pèlerin avait élevé à Auxerre une église primitive (église Saint-Pèlerin), là où existe l’église reconstruite au XVIe siècle qui lui est dédié, dans la rue qui porte son nom.
Selon la tradition, il faut voir dans le puits de Saint-Jovinien, qui existe dans le sous-sol de l’édifice, le baptistère des premiers chrétiens d’Auxerre.
Sous Dioclétien (284-305), Auxerre, détachée de la civitas de Sens, fut érigée en chef-lieu de civitas, circonscription administrative soumise à l’autorité administrative d’un comte. Cependant il est incertain qu’Auxerre ait été érigé en diocèse avant l’édit de Milan (313), instituant la liberté des cultes.
Le premier évêque résident est saint Amatre. C’est le signe que les chrétiens sont suffisamment nombreux pour avoir besoin de les encadrer. La présence chrétienne à Auxerre est donc relativement précoce.
Le Castrum
À la fin du IVe siècle, Auxerre se relève à peine de l’incendie et du pillage que les Alamans et les Francs lui avaient fait subir en 275-276, que de fortes menaces se précisent aux frontières de l’Empire où s’agitent des peuplades barbares attentives à la décadence romaine.
Conscients de la menace d’un plus grand danger, les habitants s’emploient alors à édifier des fortifications derrière lesquelles ils seraient alors à l’abri des incursions.
Ils choisissent pour emplacement de défense l’élévation de terrain que domine aujourd’hui la cathédrale, surplombant l’Yonne, défense naturelle (4 ha ; celles de Paris ne faisaient que 9 ha). Les limites sont la rue des boucheries et la rue Lebeuf.
Dans cet enclos s’élevait la résidence des comtes, protégée par cinq tours. La base de la tour Saint-Alban et le soubassement de celle de l’Horloge sont les seuls restes que l’on puisse apercevoir de cette enceinte restée visible jusqu’au XVIIe siècle.
La solidité des murailles assura l’intégrité de la ville pendant les grandes invasions germaniques de 407. Elle semble ne pas avoir échappé au saccage des Huns en 451, dont les dévastations la privent d’évêque pendant dix ans. Les territoires passent alors sous le commandement militaire des comtes. Les évêques partageant leur activité entre les préoccupations guerrières et l’organisation de leur diocèse.
Auxerre, ville monastique
Cette période (IVe et Ve siècles) est marquée par les évêques saint Amatre et surtout par saint Germain, qui fait à l’église d’Auxerre d’importantes libéralités. Le nom de Germain ne cesse donc de grandir après sa mort. La légende vient entourer son nom de merveilleux. Clothilde (l’épouse de Clovis) substitue à l’oratoire où Germain avait choisi de reposer, une basilique qu’elle lui dédie. Ces pieuses dispositions sont à l’origine de l’abbaye de Saint-Germain dont l’époque carolingienne va consacrer la puissance et le rayonnement (centre intellectuel éminent au IXe siècle où l’enseignement bénédictin qu’y dispensent les clercs atteint une grande réputation dans toute l’Europe).
Pendant les trois siècles troublés qui suivent, l’église d’Auxerre, à la main de ses évêques, va faire du monachisme la base de la floraison spirituelle et artistique dont le Moyen Âge consacrera l’épanouissement.
En effet, les rivalités guerrières, l’insécurité généralisée, l’esprit de corruption, la faiblesse mérovingienne ouvrent, au VIe siècle, une ère de dérèglements et d’anarchie où sombrent les idées d’humanisme et de religion. Charles Martel s’empare des richesses de l’église et confisque l’Auxerrois et ce n’est qu’au IXe siècle que l’évêque d’Auxerre recouvrera la souveraineté qu’il a perdue sur les établissements religieux de la ville.
Mais, entre temps, l’épiscopat auxerrois n’a pas négligé sa mission. Dès le VIe siècle, Auxerre possédait huit églises : Saint-Germain, Saint-Pierre, qui, reconstruites, sont parvenues jusqu’à nous ; saint Amatre, Saint-Martin dont il subsiste quelques vestiges de la reconstruction ; Saint-Valérien et Saint-Julien, disparues.
Le VIIe siècle voit s’élever, hors de l’enceinte, de nouveaux monastères. Vers 634, l’évêque Pallade transfère le monastère de Saint-Julien qui s’enorgueillira, plus tard, de trois basiliques juxtaposées et de deux oratoires. Il fonde aussi Saint-Eusèbe, qu’il peuple de religieux. Vigile, son successeur, fait édifier l’église disparue de Notre-Dame-la-d'Hors (hors les murs) qu’il destine à sa sépulture. Il appartient à l’évêque Humbaud, au IXe siècle, de parachever l’œuvre de ses prédécesseurs en fondant les monastères de Saint-Marien, de Saint-Père, de Saint-Gervais et des Îles.
L’étendue de la ville monastique coïncide, alors, avec celle de la ville actuelle telle que la délimite sa ceinture de boulevards intérieurs. Une première urbanisation se dessine, les communautés religieuses attirant peu à peu une population de marchands, d’artisans, d’habitants. Faisant leur apparition à l’époque carolingienne, les paroisses, à leur tour, viennent se superposer aux domaines monastiques.
Les invasions normandes ont épuisé le pays. Abbés et prélats ont ceint l’épée. En 912, saint Géran, évêque d’Auxerre, défait les Normands à Saint-Florentin.
L’Auxerrois et le Sénonais sont réunis à la Bourgogne de Boson et de Richard le Justicier. En 1015, le traité d'Hery attribue la Bourgogne au roi Robert II, et soumet l’Auxerrois à la double souveraineté du comte-évêque Hugues de Chalon et du comte Otte-Guillaume, divise le comté en trois baronnies.
Outre la famine qui règne vers l’an 1030, Auxerre subit deux grands incendies. Seule l’église de Saint-Alban martyr, que saint Germain avait bâtie dans le haut de la cité, réchappe au premier incendie : la cathédrale est réduite en cendres. L’évêque Hugues, au lieu de la rebâtir de moellons, comme auparavant, en jette les fondements sur le roc avec des pierres de taille ; il demande une enceinte d’une plus grande étendue, et il y fait faire les grottes ou cryptes telles qu’on les voit encore aujourd’hui sous le sanctuaire et sous la moitié du chœur. L’ouvrage était déjà bien avancé, lorsqu’il arriva un second incendie ; mais l’église fut indemne, et le feu ne toucha que quelques maisons.
1039 voit renaître les guerres de Bourgogne. L’évêque devient indépendant du comte Renaud sur arbitrage de saint Bernard, et suzerain d’une partie de la ville.
Les différends qu’il soutient, notamment en 1166 contre le comte de Chalon, incitent le comte Guillaume III à protéger les faubourgs de la ville. Vers 1171, une deuxième enceinte fortifiée est hâtivement construite (sur 4 km), appuyée à la rive gauche de l’Yonne, comme la première, mais englobant largement abbayes et monastères. La figure de boulevards, aujourd’hui séparative des villes anciennes et modernes, en figure exactement le tracé.
Le fait que la ville ait pu se satisfaire de ses limites médiévales pendant près de six siècles est caractéristique de l’absence de vigueur de l’économie rurale confinée qui était celle de la région.
En 1183, l’évêque de la ville, Hugues de Noyers, prend la tête de la répression armée du mouvement égalitaire des Capuchonnés[9].
En 2005 et 2006, des campagnes de fouilles effectuées dans le quartier des Brichères ont permis de délimiter plus précisément l’occupation médiévale du XIIe siècle[10].
Il revient à Pierre de Courtenay, le plus illustre des comtes d’Auxerre, cousin germain de Philippe Auguste, d’achever la deuxième enceinte de la ville. À peine élu au trône de Constantinople, il meurt en 1218.
Sa fille, Mathilde, attache son nom à l’octroi des franchises communales. L’une des filles de Mathilde, par mariage, fait passer le comté d'Auxerre de la famille des Courtenay à celle des Chalon.
Lors de la guerre de Cent Ans, en janvier 1358, Anglais et routiers attaquent Auxerre et s’emparent de la ville par surprise le 10 mars 1358, la mettant en pillage. En 1348 et 1361, la peste noire ajoute ses ravages aux excès de brigandage.
Le vieux comte Jean IV de Chalon vend le comté au roi Charles V, par acte du 25 janvier 1370, moyennant 30 000 francs d’or. Par cette première réunion à la couronne, les Auxerrois deviennent bourgeois du roi. Mais la guerre des Armagnacs et des Bouguignons survenant, Auxerre prend le parti du duc de Bourgogne, Jean sans Peur. Une paix, plus ostentatoire que sincère, est signée à Auxerre le 22 juillet 1412. C’est Louis XI qui obtient la cession du comté d’Auxerre, cession régularisée en 1490. Entre-temps, les Auxerrois font leur soumission au roi, et Charles le Téméraire périt à Nancy en 1477. Le rattachement du comté d'Auxerre à la France est devenu cette fois définitif[11],[12]. Louis XI confirme également en janvier 1477 les privilèges de la ville[13] et ordonne la création d'un bailliage[14],[15].
La guerre passe les Alpes. Avec éblouissement, les nobles découvrent l’Italie d’où ils rapportent une conception nouvelle de la vie et, choc décisif, une idée de l’art.
Villes et campagnes pansent alors leurs plaies. On relève partout les églises. Auxerre, pour son alimentation, dérive les abondantes eaux de Vallan (1495). On y achève la cathédrale.
L’imprimerie est florissante (surtout à Joigny) et l’évêque Jean III Baillet fait exécuter les tapisseries fameuses de l’invention des reliques de saint Étienne dont il orne la cathédrale.
Mais c’est sûrement le portail de l’évêché qui est considéré comme le plus intéressant des monuments auxerrois de la Renaissance. Il est l’œuvre de François II de Dinteville que des missions en Italie avaient familiarisé avec l’art nouveau. Il faut aussi ajouter la reconstruction de l’église Saint-Pierre et de la porte de la même abbaye, ouvrant sur la rue Joubert avec sa belle arcade Renaissance.
N’oublions pas le style des hôtels privés auxerrois du XVIe siècle qui est celui de la seconde période de la Renaissance : l’hôtel de Crole, l’hôtel Amyot ou encore l’hôtel du Cerf-Volant, qui passe pour être le plus ancien édifice civil d’Auxerre (XIVe ‑ XVe siècles).
La fin des guerres de France-Bourgogne a apporté à l’Auxerrois une ère de sécurité et de prospérité au cours de laquelle le chef-lieu va se façonner au monde moderne. L’affranchissement fait de rapide progrès dans les campagnes, le commerce est actif. Auxerre s’enrichit de l’exportation de ses vins. L’aisance grandit parmi les vignerons, les voituriers par eau, et les propriétaires.
Dès le début du siècle, le développement de la construction entraine le recul des clos monastiques au profit des lotissements. Les règlements de voirie font leur apparition. Le réseau des voies urbaines prend peu à peu la physionomie qu’il conservera jusqu’à l’époque contemporaine.
Dotée d’un maire par Charles IX, la municipalité se consacre aux tâches d’édilité, construit ou reconstruit les bâtiments publics (hôtel de ville, pont, horloge, palais de Justice, hôpital de la Maladière…).
La seconde moitié du XVIe siècle ramène les troubles. Les idées issues de la Réforme ont pénétré dans l’Auxerrois par l’Yonne et la Loire.
L’édit de 1562 interdit le culte protestant dans les villes. Les protestants auxerrois se retrouvent alors à Cravant (20 km). Aidés par le gouverneur, ils s’emparent de la ville le 27 septembre 1567. Ils s’y livrent incontinent au pillage et à la dévastation des églises.
Les catholiques récupèrent la ville l’année suivante et massacrent environ 150 réformés. Mais les querelles des princes viennent s’ajouter aux passions locales. La majorité des habitants d’Auxerre se déclare pour la Ligue contre le roi. Il faudra l’abjuration d’Henri IV et surtout la présence des troupes royales aux portes d’Auxerre pour que la ville, le 19 avril 1594, fasse sa soumission à Henri IV.
Les abus de la fiscalité, les intempéries, la peste et la réapparition de la lèpre, avaient éprouvé les Auxerrois depuis le début du siècle. D’inspiration médiocre, la municipalité s’épuisait en procès multipliés.
Les troubles armés réapparaissent avec la Fronde. Auxerre tient pour le roi et résiste à l’assaut de Condé. Mais le va-et-vient des troupes des deux partis, le brigandage, laissent le pays ravagé. Économiquement, le XVIIIe siècle sera décevant. Lors de la famine de 1709, on dénombre à Auxerre 3 000 pauvres. Aussi la fin du siècle accusera-t-elle un sérieux recul démographique.
Cependant vers 1750, le pouvoir se préoccupe de l’extension et de la restauration des voies de communication dont l’état est lamentable. L’éclairage public fait une timide apparition en 1788 avec deux lanternes. Aussi l’aménagement des anciennes fortifications en promenades publiques débute en 1732.
La grande querelle des théologiens sur la prédestination et la grâce, après avoir opposé les catholiques aux protestants, vient à diviser les catholiques eux-mêmes. Fidèle aux idées de Port-Royal, Mgr de Caylus, évêque d’Auxerre, entraîne avec lui la majorité de son clergé.
Le diocèse d’Auxerre, « refuge des pécheurs », accueille les prêtres persécutés, s’attire les foudres du gouvernement pour son action clandestine. Les séquelles du jansénisme marqueront durablement l’Auxerrois. L’ostracisme contre les prêtres jansénistes, la défiance des populations contre leurs successeurs, la pénurie de prêtres après la Révolution, favoriseront, jusqu’à la Restauration, le développement d’un « culte laïcal » déchristianisateur et d’un anticléricalisme qui ne faiblira qu’au XXe siècle.
La convocation des États généraux, l’élection des députés du Tiers (23 mars 1789), se font, à Auxerre, dans l’enthousiasme. En 1790, le découpage administratif du pays entraîne la laborieuse création du département de l’Yonne. Peu après, le diocèse d’Auxerre est supprimé.
L’histoire révolutionnaire auxerroise sut éviter d’être sanglante. Si l’on excepte le meurtre accidentel de deux gardes nationaux en 1792. Les passions, sans doute, ne donnèrent le cours qu’elles eurent ailleurs : incarcérations, persécution du clergé, fermeture, démolition des églises (Saint-Loup, N.D.-la-d’Hors, Saint-Regnobert…), leur affectation au culte révolutionnaire, aux clubs, à des services publics. Sur l’air de Jean de Nivelle, les Auxerrois ont popularisé la figure pittoresque et agitée de Guillaume Roussel (le fameux Cadet Roussel), Auxerrois d’adoption, que ses attitudes dans les manifestations et cortèges révolutionnaires avaient rendu célèbre.
L’invasion de 1814 amène les Autrichiens à Auxerre, reprise par les troupes françaises, occupée à nouveau après les adieux de Fontainebleau. Retour de l’île d'Elbe, Napoléon arrive à Auxerre le 17 mars 1815, loge deux jours à la préfecture et passe en revue les troupes venues se joindre à lui.
Enfant d’Auxerrois, né à Annoux, écolier du collège d’Auxerre, volontaire de 1792, Davout fut l’un des meilleurs lieutenants de Napoléon (statue Davout érigée sur les promenades). La ville a montré de nombreuses sympathies bonapartistes pendant plusieurs décennies. La célébrité du capitaine Jean-Roch Coignet y a sans doute été pour beaucoup. Natif de l’Yonne, Coignet fut aussi un véritable héros des guerres de l’Empire (il meurt en 1860).
L’histoire d’Auxerre se poursuit, au XIXe siècle, à l’unisson de l’histoire nationale.
En 1838, la ville est l’une des deux seules villes de garnison du département avec Joigny. Elle héberge la 15e Compagnie de fusiliers vétérans[16].
En 1848, la ville se tient au bord des manifestations séditieuses. L’opinion républicaine libérale et socialiste a de vigoureuses racines dans la région. La répression politique de 1852 y sera sévère.
Entre temps, la ville a fait toilette. On pousse au pavage des rues et l’aménagement des promenades s’achève. En 1866, Napoléon III est accueilli en visiteur à l’occasion d’un concours agricole régional. À la charnière des siècles, les promenades publiques vont se garnir de vastes demeures agrémentées de parcs et de jardins.
Les guerres apportent à Auxerre leurs émotions et leurs deuils. Le 21 décembre 1870, le drapeau blanc est hissé au sommet de la cathédrale après un bombardement. Les bombardements allemands de 1940 entraînent la destruction d’une partie du quartier du Pont. En août 1944, la ville est libérée par les troupes du maréchal Leclerc. Deux monuments commémorent les morts et victimes de ces périodes néfastes (place de l’arquebuse et place Saint-Amatre).
La commune de Vaux a fusionné avec Auxerre en 1972.
La ville a reçu le label Ville d’Art et d’Histoire[17] en 1995. Son centre historique est classé comme secteur sauvegardé en quasi-totalité (67 hectares). Il comporte de très nombreuses maisons du Moyen Âge - notamment dans les quartiers les plus proches de l’Yonne, qui sont les plus anciens, de la Renaissance ainsi qu’un grand nombre de remarquables hôtels particuliers des XVIIIe et XVIIIe siècle (vers l’église Saint-Eusèbe).
Avant la révolution, la ville comptait 27 églises dont celles des communautés religieuses et une synagogue. Certaines sont toujours consacrées, d'autres ont été transformées, et il ne reste que quelques vestiges de la plupart d'entre elles. Certains édifices religieux sont de construction plus récente.
Auxerre est récompensée par la distinction Grand Prix et quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[19].
Bien qu'ayant une démographie faible, la ville a des lieux de loisirs très prisés des auxerrois, principalement :
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Auxerre fut aussi un bon vivier du cyclisme régional et national avec entre autres : Gabriel Mathonat (1883), René Tissier (1889), Marcel Tissier (1903), Alexandre Druhot (1904), Jean Tissier (1920), Jacques Guercio (1925), Nicolas Dumont (1973).
(Par ordre alphabétique) :
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Auxerre dispose d’un patrimoine viticole réputé dans le monde entier. Outre les vignes du ″Clos de la Chaînette″, au centre de la ville, Auxerre est entouré de vignobles bourguignons parmi les plus fameux. Ils sont si célèbres, qu’on offre déjà du vin d’Auxerre aux fêtes du tournoi de Chauvency, en 1285 !
Le Clos de la Chainette, à Auxerre, est l’un des vignobles les plus anciennement attesté en France, puisque connu par les textes depuis le VIIe siècle. Propriété des moines de l’abbaye de Saint Germain jusqu’à la Révolution, il est reconnu depuis longtemps pour produire l’un des meilleurs vins de la Bourgogne. Actuellement près de six hectares sont cultivés en rouge et en blanc.
Il faut attendre plusieurs années pour obtenir quelques bouteilles de vin prestigieux et rarissime. Ce vignoble est situé dans l’enclos de l’hôpital psychiatrique et certains patients participent au travail de la vigne.
La ville d’Auxerre a connu une croissance forte pendant les Trente Glorieuses, par les phénomènes d’exode rural, du baby boom mais surtout de l’immigration marocaine et portugaise en particulier mais aussi espagnole ou encore grâce à l’arrivée des populations originaires des DOM-TOM. La population de l’aire urbaine augmente (90 000 habitants), en particulier par l’afflux de parisiens attirés par la proximité avec l’Île-de-France et par le cadre de vie.
Source Insee 2009, Yonne Republicaine
La ville est située en plein cœur d’une région viticole (Chablis, Saint-Bris-le-Vineux, Irancy, Coulanges-la-Vineuse…) La ville repose essentiellement sur l’activité tertiaire. Malgré un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale dans les années 1990, Auxerre dispose désormais d’un taux de chômage de 8,4 % (2005) inférieur à la moyenne nationale.
Cette ville est également connue pour son équipe de football faisant partie de la première division française, la Ligue 1, l’AJ Auxerre, fondée en 1905 par l’abbé Ernest Deschamps
Le Parc Exposition Auxerrexpo est un atout indéniable de la ville tant culturellement qu’économiquement par les nombreuses manifestations organisées tout au long de l’année.
Auxerre est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Yonne. Elle gère l’aéroport d’Auxerre - Branches et le port fluvial de plaisance.
Auxerre dispose également de grandes zones industrielles et commerciales parmi lesquels :
L'enseigne Monoprix est installée en centre-ville.
Plusieurs entreprises de dimension internationale disposent de filiales, d’usines ou de sièges sociaux dans la zone auxerroise :
Auxerre est le siège du journal local d’information l'Yonne républicaine. Journal créé le 24 août 1944, le jour de la Libération d’Auxerre, le journal est diffusé dans l’ensemble du département mais aussi dans le Nord de la Nièvre, le Sud de la Seine-et-Marne. Le journal est publié à plus de 44 000 exemplaires et dans 500 points de vente. Le siège du journal est situé sur l’avenue Jean-Moulin. Le journal, qui arborait fièrement la mention "Quotidien régional d'information issu de la Résistance", a dû l'abandonner suite à l'absorption du périodique par le groupe de presse "Centre France".
Auxerre bénéficie aussi du décrochage des informations de France 3 pour le 12/13 et le 19/20, un journal local de France 3 Bourgogne est assuré. La ville abrite également les locaux de la station de radio France Bleu Auxerre, rattachée au groupe Radio France.
La ville d’Auxerre reste une ville très dynamique en matière de sport. Derrière son club de football professionnel (AJ Auxerre), de nombreuses autres activités sportives peuvent être pratiquées sur Auxerre. 125 associations sportives offrent la possibilité de pratiquer 60 disciplines.
Éric Cantona (ancien joueur à l'AJA) démarqua la ville par ses propos : "La France ne mérite pas Auxerre, l'Angleterre sans doute, mais pas la France".
Auxerre est chef-lieu de département et d’arrondissement. Elle est le centre de plusieurs cantons qui s’étendent sur les communes voisines :
Auxerre est considérée en matière électorale comme la ville-type française en matière d’élection[réf. nécessaire]. Ce particularisme a valu à la ville diverses attentions, notamment le réseau France Inter et le New York Times[30].
Malgré la démographie limitée de la ville, Auxerre bénéficie d’un réseau établissements scolaires non-négligeables de l’enseignement du premier degré jusqu’à l’enseignement supérieur. La décentralisation de certaines formations permet aujourd’hui à la ville d’émerger en matière de formations professionnelles.
La ville d’Auxerre dispose d’une trentaine d’établissements scolaires de premier degré dans le public et deux dans le privé. Ces écoles sont situées dans l’ensemble des quartiers et dans le hameau de Laborde.
École primaire Pierre-et-Marie-Curie (Boussicats) | ||
École primaire Brazza | ||
École maternelle des Brichères | ||
Écoles maternelle et primaire des Clairions | ||
École primaire Colette (Saint-Siméon) | ||
École primaire Courbet (Sainte-Geneviève) | ||
École maternelle Henri-Matisse (Boussicats) | ||
Écoles maternelle et primaire de Laborde | ||
École maternelle Marie-Noël (Saint-Siméon) | ||
École primaire Martineau des Chesnez (centre-ville) | ||
École primaire des Mignottes (Rive droite) | ||
Écoles primaire et maternelle de Paris (centre-ville) | ||
Écoles primaire et maternelle des Piédalloues | ||
Écoles primaire et maternelle du Pont (centre-ville) | ||
École maternelle Renoir (Sainte-Geneviève) | ||
École primaire et maternelle Rive-Droite | ||
École maternelle Rodin (Sainte-Geneviève) | ||
École maternelle du Temple (centre-ville) | ||
Écoles primaire et maternelle des Rosoirs | ||
École Sainte-Marie | ||
École Sainte-Thérèse | ||
Collèges
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Lycées
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Diverses formations peuvent être suivies à Auxerre :
La ville d'Auxerre est jumelée avec [31]:
Unités militaires ayant tenu garnison à Auxerre:
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