Publicitad D▼
aviateur (n.m.)
1.personne qui dirige ou exploite un aéronef
Publicidad ▼
⇨ definición de Aviateur (Wikipedia)
aviateur (n.m.)
aviateur (nominal)
Publicidad ▼
Ver también
aviateur (n.m.)
↗ aviation
⇨ Adémaï aviateur • Ailier (aviateur) • Erich Hartmann (aviateur) • Gabriel Thomas (aviateur) • Georges Bellenger (aviateur) • Henri Giraud (aviateur) • Jean de Pange (aviateur) • L'Aviateur • L'Aviateur (homonymie) • La Femme de l'aviateur • Pierre Weiss (aviateur) • René Lefèvre (aviateur) • Rue Aviateur Thieffry
aviateur (n. m.)
personne qui conduit un avion[ClasseHyper.]
aviation[Dérivé]
Wikipedia
Un aviateur est une personne qui pilote un aéronef.
Ce terme était surtout employé aux débuts de l'aviation. De nos jours, on parle généralement de pilote pour tous les types d'aéronefs (avions, ULMs, planeurs, parapentes, deltaplanes, ballons, autogires et hélicoptères), de pilote de ligne (qui pilote un avion de ligne), de pilote de chasse (qui pilote un avion de chasse), etc. Ce terme dérivé du mot avion (néologisme créé en 1875 par Clément Ader) a été aussi repris dans différentes langues comme aviator en anglais et Aviatiker en allemand, appellation qui est aujourd'hui remplacée par le mot Pilot (dans le langage courant) et par la désignation officielle Flugzeugführer (conducteur d'avion) et Hubschrauberführer (conducteur d'hélicoptère). Pour piloter un aéronef aujourd'hui, il faut disposer d'un certain nombre de brevets, licences, qualifications, autorisations, approbations et/ou certificats. Ces titres sont en général délivrés par les États. Un titre délivré par un État européen est valable dans les autres États européens.
Sommaire |
L'histoire de l'aviation est ancienne, et parmi les premiers aviateurs on peut citer :
Le premier pilote d'avion à avoir été breveté au monde est Louis Blériot en 1908. Il sera suivi par Joseph Le Brix, Glenn Curtiss, Léon Delagrange et Robert Esnault-Pelterie.
La première femme brevetée en France (Aéro-Club de France) fut Élise Deroche, dite "Baronne Raymonde de Laroche", en 1909 avec le numéro 36; vinrent ensuite, en 1910, Marthe Niel (n° 226), Marie Marvingt (n° 281) et Jane Herveu (n° 318).
La première aviatrice Belge fut Hélène Dutrieu avec le n° 27 (Aéro-Club de Belgique), en 1910.
La première femme pilote militaire (et qui a piloté des avions de combat) fut la turque Sabiha Gökçen.
Parmi les grands noms de l'aviation française on trouve Adrienne Bolland, Hélène Boucher, Jacqueline Auriol, Maryse Hilsz, Maryse Bastié, Catherine Maunoury, et plus récemment Valérie André ou Caroline Aigle.
N'oublions pas les frères Morane (Léon et Robert) qui furent de célèbres pionniers de l'aviation française, ayant été les premiers à dépasser les 100 km/h, et le plafond de 2 000 mètres (sources : Fonds d'Archives Ogerau - Solacroup " ).
Ce métier a pris de l'ampleur avec l'apparition de l'avion militaire pendant la Première Guerre mondiale. Celle-ci terminée, l'aéronautique civile a pris le relais, participant à l'essor de ce métier jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, qui a imposé la formation de pilotes de chasse performants. Par la suite, en nombre de pilotes, le transport civil a pris le pas sur les besoins militaires, qui sont devenus de plus en plus pointus au fur et à mesure de la sophistication des avions de chasse, entre autres.
Le brevet de pilote sanctionne une formation pour une catégorie donnée d'aéronef, il est acquis une fois pour toutes après des épreuves théoriques et pratiques.
La licence de pilote permet au pilote breveté d'exercer ses fonctions, elle est en général soumise à des conditions de renouvellement périodique (visite médicale, contrôle d'aptitude, nombre minimal d'heures de vol récentes, etc.). Les titres de pilote d'avion font depuis peu l'objet d'une harmonisation européenne, les autres réglementations citées sont celles en vigueur en France[2].
Le brevet de pilote privé est appelé PPL pour Private Pilot License en anglais. Le brevet de pilote professionnel est appelé CPL pourCommercial Pilot License. Et le brevet de pilote de ligne est appelé ATPL pour Airline Transport Pilot License.
Sous cette appellation on trouve les pilotes de parapentes et de deltaplanes
Le licence de pilote de planeur peut être obtenue à 16 ans révolus.
Les ULMs (Ultra-Légers Motorisés) regroupent différentes catégories d'aéronefs (Multiaxe, Pendulaire, Paramoteur, Autogire, Aérostat dirigeable) ayant en commun d'être limités en masse, en puissance moteur, en nombre de places et d'être soumis à une réglementation plus souple que les aéronefs plus lourds, mais limitées à certains pays. La licence de pilote d'ULM est assortie de qualifications pour chacune des catégories.
Les règles de l'EASA[3] (European Aviation Safety Agency) s'appellent JAR (Joint Aviation Requirement). C'est l'équivalent des FAR (Federal Aviation Regulations) de la Federal Aviation Administration aux États-Unis. Les licences sont règlementées par les JAR-FCL (Flight Crew Licencing), qui prévoient:
Un pilote privé doit avoir 17 ans révolus et une expérience minimale de 45 heures de vol (dont 5 maximum au simulateur). Il doit aussi avoir dix heures de vol seul à bord (solo) dont cinq doivent être validées comme des vols de navigation. Les privilèges de sa licence lui permettent d'exercer, sans rémunération, les fonctions de commandant de bord ou de copilote de tout avion qui n'est pas exploité à titre onéreux.
Un pilote professionnel doit avoir 18 ans révolus et une expérience minimale de 150 heures de vol (dont 10 maximum au simulateur). Sa licence lui permet d'exercer tous les privilèges du pilote privé et :
Un pilote de ligne doit avoir 21 ans révolus pour assurer un service aérien international régulier en tant que commandant de bord. Il doit avoir accompli au moins 1 500 heures de vol en tant que pilote d'avion (dont 100 au maximum au simulateur). Sa licence lui permet d'exercer tous les privilèges du pilote privé, du titulaire d'une licence de pilote professionnel et d'une qualification de vol aux instruments sur avion mono- et multi-moteurs ainsi que d'exercer les fonctions de commandant de bord ou de copilote dans le transport aérien public.
Une licence n'est valide que si le titulaire a satisfait aux examens médicaux périodiques de 5 ans pour les pilotes privés (2 ans pour les pilotes âgés de plus de 40 ans) et 12 mois pour les autres (6 mois pour les pilotes âgés de plus de 40 ans).
Depuis le 1er juillet 1999, la France a basculé vers cette règlementation européenne mais un ancien type de licence est toujours valable : le Brevet de Base (BB) qui est dans beaucoup d'aéro-clubs une étape dans la formation PPL. Un pilote brevet de base doit avoir 15 ans révolus, une expérience minimale de dix heures de vol (dont quatre heures seul, avec vingt atterrissages et décollages). Il peut voler seul à bord dans un rayon de 30 kilomètres de son aérodrome d'attache, hors des espaces contrôlés. Les autorisations supplémentaires (emport de passagers, accès à d'autres terrains dans la limite de 100 kilomètres de son aérodrome d'attache, vol de nuit, voltige, etc.) sont délivrées par un instructeur habilité.
La Suisse a pour sa part introduit une licence de pilote privé restreinte (R-PPL) valable uniquement dans l'espace national non-contrôlé et qui est assimilable au BB français.
Consultations du FCL1 Version française du JAR-FCL sur le site de la DGAC[4].
En plus de sa licence, le pilote doit disposer de qualifications lui permettant d'exercer certains privilèges supplémentaires :
Les qualifications de classe sont établies pour les avions monopilotes n'exigeant pas de qualification de type. Il y a :
Les qualifications de type d'avions sont établies pour :
Parmi les autres titres, citons encore la qualification d'instructeur, qualification montagne, habilitation au vol de nuit, etc…
Le pilotage d'un hélicoptère en vol de croisière s'apparente à celui d'un avion, par contre en vol stationnaire et en transition entre ces deux états il en est très différent ; il nécessite des licences spécifiques :
Les pilotes militaires sont formés par leur armée d'appartenance, leur formation intégrant d'une part les spécificités liées à leur appartenance à une armée (école d'officier généralement) et d'autre part celles liées à leurs avions et missions (maîtrise du système d'arme, entraînement au tir, etc.).
Dans le cas d'un pilote d'avion de chasse, la formation comprend :
Une partie de cette formation se déroule sur simulateur de vol. Elle inclut d'office certaines qualifications comme le vol de nuit ou le vol aux instruments. Pour les pilotes d'une aéronavale, il faut rajouter la qualification porte-avions.
Dans les années 2000, il faut environ 4,5 ans pour former un pilote de chasse sur les appareils de hautes performances actuels aux États-Unis[5] et le cout de la formation a augmenté au même titre que celui des avions de combat passant, pour les pilotes de la Royal Air Force, de 15 000 £ durant la seconde guerre mondiale à parfois plus de quatre millions de £ en 2011, tandis que le nombre de pilotes en cours de formation à fortement régressé au Royaume-Uni, passant de plusieurs milliers dans les années 1940 à entre 300 et 400 dans les années 2010[6].
Les pilotes militaires doivent effectuer un nombre minimal d'heures de vol par an pour conserver leurs qualifications et doivent chaque année (sauf changement de type d'avion), renouveler leur qualification de vol aux instruments (IFR). Les pilotes effectuant des missions de combat de longue durée (Plus de 35 heures pour des raids de bombardements stratégique) utilisent souvent des amphétamines pour rester concentré[7]
L'armée de l'air recrute ses pilotes (transport, chasse, hélicoptères) à deux niveaux de formation, pour deux profils de carrière différents :
La place du Commandant de bord sur un avion est traditionnellement le siège de gauche, l'officier pilote (appelé copilote dans le langage courant) étant assis à sa droite. Sur un hélicoptère, la plus importante partie du travail de pilotage, la manipulation du manche cyclique, s'effectue par convention à l'aide de la main droite et le Commandant de bord est assis à droite. Sur certains avions, le manche a été remplacé par un minimanche placé sur une console latérale placée à la gauche du Commandant de bord qui pilotait ainsi de la main gauche (et l'officier pilote inversement de la main droite).
Contenido de sensagent
computado en 0,047s