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Baden-Baden (n.prop.)
1.ville d'Allemagne (Bade-Wurtemberg); 50000 habitants. - Station thermale.
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⇨ definición de Baden-Baden (Wikipedia)
Baden-Baden (n. pr.)
Noms Propres (divers).[Classe...]
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Wikipedia
Baden-Baden | ||
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|
||
Administration | ||
Pays | Allemagne | |
Land | Bade-Wurtemberg | |
District (Regierungsbezirk) |
Karlsruhe | |
Arrondissement (Landkreis) |
Baden-Baden (ville-arrondissement) | |
Code communal (Gemeindeschlüssel) |
08 2 11 000 | |
Code postal | 76481–76534 | |
Indicatif téléphonique | +49-7221, +49-7223 | |
Immatriculation | BAD | |
Nombre de quartiers (Ortsteile) |
12 | |
Site web | www.baden-baden.de | |
Politique | ||
Bourgmestre (Bürgermeister) |
Wolfgang Gerstner (CDU) | |
Géographie | ||
Coordonnées | ||
Altitude (NN) | 160 m | |
Superficie | 140,18 km2 | |
Démographie | ||
Population | 54 777 hab. | |
Densité | 389 hab./km2 | |
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Baden-Baden est une ville allemande, située dans le Land de Bade-Wurtemberg. La ville est connue en tant que centre de villégiature, station thermale et pour ses festivals internationaux. En 1997, le titre de Ville olympique est décerné à Baden-Baden par le Comité international olympique. Au 31 décembre 2008, la ville comptait 54 777 habitants.
Baden-Baden fait partie du district de Karlsruhe et de l'Aire urbaine Mittlerer Oberrhein.
Sommaire |
Jusqu'en 1931, la ville portait le nom de Baden (« Les Bains » en français), en référence aux thermes romains à l’origine de la ville. Mais on l'appelait la plupart du temps Baden in Baden (c’est-à-dire « Les Bains en Bade »), afin de la distinguer d’autres villes germanophones portant le même nom, sachant que la Bade doit également son nom à la ville, d'où l'origine du double nom de la cité[1].
La plus grande partie de la ville, située à environ 60 km de Strasbourg et 40 km de Karlsruhe, est encaissée dans la vallée de l'Oos, petite rivière affluent de la rive droite du Rhin. La ville s'est constituée par annexions successives de quartiers situés toujours plus à l'ouest, jusqu'à son débouché dans la plaine du Rhin, où se trouvent concentrées la plupart des activités industrielles.
En dépit de l'urbanisation progressive des coteaux de la Forêt-Noire, l'essentiel du tissu urbain se trouve concentré en une longue bande d'une dizaine de kilomètres de long, située dans la vallée.
Seule la frange occidentale de la commune n'est pas bordée par des surfaces boisées : de n'importe quelle partie de la ville, on peut marcher moins de 2 km (voire beaucoup moins) et se retrouver en pleine forêt. Les ruines romaines de bain à Baden-Baden, les vestiges de thermes antiques, sont situés en dessous du bas carré et le Friedrichsbad.
Les thermes impériaux, 213-217 après J.-C., ont été commandées par l'empereur romain Caracalla construit dans un mensonge de manière luxueuse en dessous de la collégiale et la Place du Vieux Marché entre le bain de vapeur. Ils ont été découverts en 1847 lors de travaux de construction de l'église. Pour l'usine de magnifiques deux bassins ont fait partie du système de refroidissement d'eau thermale, deux piscines et une salle à air chaud. Leur forme et leur taille est illustré sur le marché en pavés noirs.
Au loin, aux bains, salle de bains de l'empereur ont été beaucoup plus facile bien équipées soldats, qui comprenait un bain chaud, un bain d'air chaud, une Luftschwitzbad et plusieurs piscines. Le Hypokaustensystem dits du chauffage par le sol et le mur de bains ont été excavées dans 1846-1900 et préservé. Il est disponible dans un musée sous le Friedrichsbad et peuvent être consultés à travers une façade en verre de l'extérieur.
Ce sont les Romains qui fondèrent la ville en 80 ap. J.C., profitant de la présence d’une source thermale chaude (68 °C), ils y construisirent des thermes et la cité prit le nom de Aquae Aureliae (ou Aurelia Aquensis).
Aujourd'hui, deux complexes thermaux proposent soins et relaxation grâce à toutes sortes de bains : de froid à très chaud, à remous ou de vapeur. Quelque 800 000 litres d'eau thermale jaillissent chaque jour des profondeurs de la terre via douze sources.
Vers l’an 260, la ville fut prise par les Germains, puis tomba au VIIIe siècle sous la domination franque.
Après la division du margraviat de Bade sous l'autorité de trois branches distinctes de la maison de Zähringen, Baden-Baden échut à la branche dite de Baden-Baden, du XIIe siècle jusqu'à la courte réunification de 1503 à 1527.
On connaît de précieux renseignements sur la vie à Bade au début du XVe siècle grâce à la correspondance de l'humaniste italien Poggio Bracciolini, dit Le Pogge, venu y prendre les eaux en 1416-1417, alors qu'il se trouvait au Concile de Constance[2].
Les guerres de religion provoquèrent une nouvelle division du margraviat en 1527, Baden-Baden étant le siège de la nouvelle branche catholique de la famille, qui finit par s'éteindre en 1771, le margraviat étant alors réunifié entre les mains de la branche luthérienne dite de Baden-Durlach, résidant à Karlsruhe.
Baden-Baden fut dévastée le 24 août 1689 par les troupes françaises.
À la fin du XVIIIe siècle, la ville devint une station thermale réputée dans toute l'Europe, et très mondaine (têtes couronnées, etc.).
Les thermes Friedrich, inaugurés en 1877, restent l'un des plus beaux établissements thermaux au monde. De style néo-Renaissance, doté d'une coupole au-dessus du bassin central, le bâtiment a conservé les cuivres, les stucs, les fresques et les carreaux de faïence peints.
L'essor de la ville date du XIXe siècle, avec le lancement du casino conçu par un homme d'affaires français, Jacques Bénazet, surnommé le « roi de Bade ». Depuis lors, les joueurs se sont succédé à la roulette ou à l'hippodrome, comme Léon Tolstoï ou Marlène Dietrich.
En 1945, après l'effondrement du Troisième Reich, la ville devint le siège du commandement en chef des Forces Françaises Stationnées en Allemagne (FFSA), avec construction d'une véritable ville française dans les quartiers ouest de Baden-Baden, dans laquelle vivaient environ 5 000 Français (militaires du contingent, officiers, familles) disposant de nombreuses infrastructures : supermarchés, écoles et lycée français, église catholique... Cette présence a pris fin à la fin des années 1990.
Le 29 mai 1968, le général Jacques Massu, alors commandant en chef des forces françaises en Allemagne, y accueillit, dans sa résidence de fonction située sur une colline à l'écart de la ville (Jagdhaus), le général de Gaulle et l'assura de la fidélité de l'armée.
Armes d'usage de la ville de Baden-Baden, jamais adoptées officiellement. Blasonnées d'or, à la bande de gueules, surmontée d'une couronne murale de trois tours de sable, elles reprennent les armes traditionnelles des premiers margraves de Bade, remises en vigueur en 1830 par le grand-duc de Bade, auxquelles elles ajoutent une couronne maçonnée. (Revoir la couleur de l'illustration ; en héraldique "sable" : noir)
Liste non exhaustive
Plusieurs religions sont présentes à Baden-Baden : catholicisme, luthéranisme, orthodoxie, évangélisme... mais le catholicisme romain et le luthéranisme en restent les principales.
Baden-Baden fait partie du doyenné catholique de Baden-Baden (Katholisches Dekanat Baden-Baden), qui fait lui même partie de l'archidiocèse catholique romain de Fribourg-en-Brisgau (en allemand « Erzdiozese Freiburg »), qui couvre le Pays de Bade. La ville est également sise dans la province évangélique de Bade (Evangelische Kirche in Baden), pour ce qui est de l'Église Évangélique d'Allemagne (Evangelische Kirche Deutschlands, ou EKD).
Les heures des offices, en ce qui concerne les deux églises principales de la ville (catholique et luthérienne) sont officiellement indiquées à l'entrée de la ville par un panneau.
L'urbanisation croissante et le développement de la croissance automobile, conjugués à la topographie très particulière de la ville, ont conduit la municipalité à de grands travaux dans les années 1980 : ont ainsi été construits deux tunnels routiers à flanc de montagne, pour décongestionner le centre-ville, périodiquement embouteillé aux heures de pointe. L'un de ces tunnels est long d'environ 1 500 m. Le financement de ces équipements a été relativement aisé, en raison de la richesse de la ville, qui reçoit de considérables revenus en raison de la présence du casino depuis le XIXe siècle.
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