Publicitad D▼
⇨ definición de Baerle-Duc (Wikipedia)
Publicidad ▼
Wikipedia
Baerle-Duc (nl) Baarle-Hertog |
|
---|---|
Géographie | |
Pays | Belgique |
Région | Région flamande |
Communauté | Communauté flamande |
Province | Province d'Anvers |
Arrondissement | Turnhout |
Coordonnées | |
Superficie – Surface agricole – Bois – Terrains bâtis – Divers |
7,48 km² (2005) 77,63 % 1,47 % 16,55 % 4,35 % |
Données sociologiques | |
Population – Hommes – Femmes Densité |
2 610 (1er janvier 2012) 49,73 % 50,27 % 349 hab./km² |
Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
(1er janvier 2008) 21,22 % 62,52 % 16,27 % |
Étrangers | 44,86 % (1er janvier 2008) |
Économie | |
Taux de chômage | 4,10 % (janvier 2009) |
Revenu annuel moyen | 12 260 €/hab. (2005) |
Politique | |
Bourgmestre | Jan Van Leuven (CDK) |
Majorité | CDK |
Sièges CDK D.N.S. Groen! |
11 7 3 1 |
Sections de commune | |
Section | Code postal |
Baerle-Duc | 2387 |
Autres informations | |
Gentilé | (inconnu) |
Zone téléphonique | 014 |
Code INS | 13002 |
Site officiel | www.baarle-hertog.be |
modifier |
Baerle-Duc (en néerlandais Baarle-Hertog) est une commune néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province d’Anvers. Elle se caractérise par le fait unique qu’elle est enclavée en territoire néerlandais, enchevêtrée en parcelles discontinues dans la commune néerlandaise de Baarle-Nassau.
Sommaire |
La commune de Baerle-Duc possède un territoire particulièrement fragmenté ; lors des discussions sur la frontière entre les Pays-Bas et la Belgique en 1843, les deux parties ne purent se mettre d’accord sur un tracé global dans cette zone. Le traité de Maastricht de 1843 ne définissait donc pas la frontière entre les deux pays entre les bornes 214 et 215. On se fonda alors sur un relevé cadastral, établi en 1841, qui établissait la nationalité de chaque parcelle en fonction de diverses ventes et d’échanges de terrains conclus dans le passé entre les seigneurs de Breda et les ducs de Brabant. Ce relevé correspond approximativement à la répartition des terres en 1198. En général, les espaces bâtis et cultivés appartenaient plutôt aux ducs et le reste aux seigneurs. Il en résulta 30 enclaves : 22 enclaves belges dans les Pays-bas et 8 enclaves néerlandaises en Belgique[1]. Le « trou » entre les bornes 214 et 215 ne fut fermé officiellement que le 26 avril 1974 par un accord entre les deux pays, signé à Turnhout[2]. Mais une parcelle qui n’était assignée à aucun pays fut encore découverte au sud d’Ulicoten. Elle fut dévolue à la Belgique, comme 22e enclave, en 1995.
En conséquence, la commune de Baerle-Duc est donc composée :
Réciproquement, sept des enclaves néerlandaises sont situées à l’intérieur même des enclaves belges de Baarle ; la huitième étant localisée dans le village de Zondereigen.
La taille de ces enclaves varie. Certaines ne sont composées que d’une parcelle de terrain de quelques dizaines de mètres carrés de superficie. Dans Baarle, il n’est pas rare de trouver des maisons divisées par les frontières et qui s’étendent à cheval sur les deux pays. Il est arrivé que des portes d’entrée de maisons ou des tables de restaurants soient déplacées en vue de profiter de dispositions légales plus avantageuses dans l’un ou l’autre des pays[3].
On note également un « quadripoint », un point où aboutissent quatre lignes frontalières, entre les enclaves H1 et H2. Il n’en existe que deux autres dans le monde.
De tout temps, la situation particulière de la commune a bien évidemment entraîné de multiples difficultés, complications et tracasseries. Déjà au XVIIIe siècle, par exemple, un habitant fut contraint de modifier les portes de sa grange, car en s’ouvrant elles se trouvaient sur les terres des Nassau[4]. L’année 1954 connut une « guerre du lait ».[réf. souhaitée]
Il y eut donc plusieurs tentatives de supprimer les enclaves ou d’en réduire l’éparpillement. Ces tentatives n’aboutirent jamais, même lorsque les deux territoires appartenaient au même pays. Ce fut notamment le cas à l’époque des Provinces-Unies, où les deux communes faisaient partie du même État mais pas de la même province. En 1875, une commission bilatérale fut créée, qui proposa de faire passer Castelré et Ulicoten sous souveraineté belge, tandis que Baerle reviendrait aux Pays-Bas. Mais la proposition fut rejetée par le parlement belge en 1893 et la procédure de ratification fut arrêtée aux Pays-Bas en 1897.
La souveraineté belge sur certaines enclaves contestées fut confirmée par la Cour internationale de justice en 1959, à la suite d’une plainte déposée par un marchand de chevaux.
En 1944, l’occupant allemand réunit provisoirement Baerle-Duc à la Hollande en matière monétaire.
Un remesurage des parcelles aboutit le 31 octobre 1995 à un traité belgo-néerlandais sur les frontières définitives, qui n’amène que quelques retouches mineures par rapport à la situation antérieure[5].
Mais si des difficultés subsistent, elles sont moins vives que par le passé en raison notamment de la construction européenne. La situation peut également présenter des avantages : en 1914, Baerle-Duc n’a pas été occupée par les troupes allemandes, qui ne souhaitaient pas violer la neutralité néerlandaise. Et aujourd’hui, les avantages touristiques sont évidents et constituent une raison supplémentaire pour les habitants de défendre le statu quo.
Contenido de sensagent
computado en 0,046s