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Bahamas (n.prop.)
1.État des Antilles, formé de 700 îles; superficie : 13935 km²; 270000 habitants; capitale : Nassau (sur l'île de New Providence); tourisme. - Indépendant depuis 1973; membre du Commonwealth.
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⇨ definición de Bahamas (Wikipedia)
Bahamas (n.prop.)
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Bahamas (n. pr.)
ancienne colonie brit. membre du Commonwealth[ClasseParExt.]
État d'Amérique Centrale et des Antilles[ClasseParExt.]
archipel de l'Océan Atlantique[ClasseParExt...]
administration (en)[Domaine]
Island (en)[Domaine]
Nation (en)[Domaine]
Bahamas (n. pr.)
Descripteurs EUROVOC[Thème]
Wikipedia
Commonwealth of the Bahamas (en) | |||||
Communauté des Bahamas (fr) | |||||
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Devise nationale : Forward, Upward, Onward Together (Maintenir, Croire et Progresser Ensemble) | |||||
Langue officielle | Anglais | ||||
Capitale | Nassau |
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Plus grande ville | Nassau | ||||
Forme de l’État | Monarchie constitutionnelle | ||||
- Reine Gouverneur général Premier ministre |
Élisabeth II Arthur Foulkes Hubert Ingraham |
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Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 159e 13 940 km2 28 % |
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Population - Totale (2008) - Densité |
Classé 167e 307 451 hab. 21,4 hab./km2 |
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Indépendance - Date |
Du Royaume-Uni 10 juillet 1973 |
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Gentilé | Bahaméen, Bahaméenne | ||||
Monnaie | Dollar bahaméen (BSD ) |
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IDH (2011) | 0,771 (élevé) (53e) | ||||
Fuseau horaire | UTC -5 | ||||
Hymne national | March On, Bahamaland | ||||
Code ISO 3166-1 | BHS, BS | ||||
Domaine internet | .bs | ||||
Indicatif téléphonique |
+1 242 |
Les Bahamas, en forme longue le Commonwealth des Bahamas, en anglais Commonwealth of the Bahamas, sont un pays anglophone, qui, bien que situé largement au nord de la mer des Caraïbes, est parfois considéré comme faisant partie de l'espace Caraïbe. Les Bahamas sont un archipel de 700 îles et îlots situés dans l'océan Atlantique, à l'est de la Floride, au nord de Cuba et du reste des Caraïbes et à l'ouest des îles Turques et Caïques sous dépendance britannique. Sa capitale est Nassau, située sur l'île de New Providence. Ses habitants sont les Bahaméens.
Sommaire |
Bahamas est un dérivé de l'espagnol « baja mar » (mer basse).
Les premiers pas de Christophe Colomb dans le Nouveau Monde le 12 octobre 1492 ont été accomplis sur l'île de San Salvador, située aux Bahamas. Il la nomma ainsi pour remercier le Christ de l'avoir guidé jusque-là. Il y a rencontré des Arawaks aussi connus comme Lucayens qui ont donné son premier nom à l'archipel (les îles Lucayes) avec lesquels il a échangé des présents. Ces Amérindiens vivaient aussi en Jamaïque.
Les 13 paradis des frères de la côte incluaient l'île de la Nouvelle-Providence ainsi que sa voisine Eleuthera, au centre de l'Archipel des Bahamas, parmi les repaires de corsaires, pirates et flibustiers, qui avaient auparavant aussi occupé les îles de la Providence, plus au sud, près du Nicaragua. Les deux îles avaient été habitées dès 1648 par des puritains anglais ayant fui l'archipel des Bermudes, parmi lesquels le futur fondateur de la banque d'Angleterre et du schéma du Darién sir William Paterson.
Les Espagnols qui, depuis Colomb, estimaient avoir des droits sur l'archipel, y firent de fréquentes incursions et l'occupèrent par intermittence.
Les îles sont données à huit lords anglais qui avaient aidé Charles II Stuart lors de la Restauration. À la mort de ce dernier en 1685, l'accession au trône de son frère, le duc d'York, devenu Jacques II, allait changer le statut des Bahamas. Le nouveau roi exigea l'annulation de la charte de 1663 et de ses additifs. Les expulsés négocièrent avec profit la cession à la Couronne d'Angleterre de leurs droits sur des lieux qu'ils ne connaissaient que par récits et cartes.
Quand, en 1714, l'électeur de Hanovre, arrière-petit-fils de Jacques Ier d'Angleterre, accéda au trône d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande sous le nom de George Ier, son premier geste fut de remplacer le représentant des anciens propriétaires par un gouverneur royal des Bahamas. Il choisit le capitaine Woodes Rogers, dont la devise en latin de sacristie annonça aussitôt les intentions : « Expulsis piratis, restituta commercia ». Woodes Rogers, officier de marine, dont on connaissait les exploits pendant la guerre de Succession d'Espagne, était écrivain à ses heures.
Woodes Rogers avait publié, en 1712, l'histoire d'un marin, Alexandre Selkirk, qu'il avait recueilli, en 1709, sur l'île déserte de Mas a Tierra dans l'archipel Juan Fernández, au large du Chili. Ce récit allait inspirer, en 1719, à Daniel Defoe un des romans les plus lus dans toutes les langues : « La Vie et les Aventures surprenantes de Robinson Crusoé ».
Le nouveau gouverneur usa plus souvent de son épée que de sa plume. Il mit un terme au règne des pirates, fit pendre Calico Jack et quelques douzaines d'autres. Les pirates pendus ou expulsés, la Grande-Bretagne dut, en effet, défendre sa colonie contre les Américains, engagés depuis 1775 dans la guerre d'Indépendance conduite par George Washington. G. Washington envoya, entre 1776 et 1781, plusieurs expéditions pour occuper New Providence, où trouvaient refuge et appui ceux que les fédéralistes qualifiaient de rebelles et que les Anglais tenaient pour royalistes.
Pourvue d'un gouvernement, d'assemblées législative et délibérative, de tribunaux, de services publics, les Bahamas devinrent accueillantes aux nouveaux colons. En 1782, les Espagnols - à qui Louis XV avait offert, vingt ans plus tôt, la Louisiane pour les dédommager de la perte de la Floride - attaquèrent New Providence. L'île capitale ne comptait alors que mille quatre cents défenseurs. Une flotte, commandée par le gouverneur de Cuba, don Juan Manuel de Cagigal y Montserrat, et appuyée par des vaisseaux américains, s'empara de Nassau. Il fallut l'intervention d'une petite armée, recrutée en Caroline par un loyaliste, le colonel Andrew Devaux, pour chasser les occupants et assurer à l'archipel une paix durable.
En avril 1861, quand éclata aux États-Unis la guerre entre les États du nord et du sud de l'Union, les Bahamas devinrent, pour les Sudistes, un arsenal transitoire. La victoire du Nord, en 1865, et les pénitences imposées au Sud provoquèrent un nouvel afflux de réfugiés, planteurs ruinés par l'abolition de l'esclavage. Venus avec leurs esclaves, ils furent déçus d'apprendre que, depuis le Ier août 1833, tous les noirs débarquant aux Bahamas devenaient libres, jouissant comme l'exigeait l'Emancipation Act, des mêmes droits que les blancs. Malgré la loi, subsista longtemps une ségrégation raciale qui fit qu'en 1885, à Harbour Island, cinq noirs furent condamnés à vingt shillings d'amende pour avoir emprunté la porte réservée aux Blancs afin d'entrer dans l'église méthodiste qu'ils avaient contribué à construire.
Les épreuves avaient si bien renforcé les liens entre les Bahamas et la lointaine mère patrie que des sujets de Sa Très Gracieuse Majesté vinrent tenter fortune dans les îles.
Même depuis l'indépendance de la colonie, accordée sans hésitation, le 10 juillet 1973, par la Grande-Bretagne, les Bahaméens se flattent de rester fidèles à la Couronne. Comme tous les pays du Commonwealth, le portrait de leur chef d'État, la reine Élisabeth II, figure dans tous les locaux administratifs.
Le chef de l'état est la reine Élisabeth II, les Bahamas étant un Royaume du Commonwealth. Elle est représentée aux Bahamas par un gouverneur général, rémunéré par la reine elle-même. Le chef du gouvernement est le Premier ministre (Hubert Ingraham depuis mai 2007), habituellement le chef du parti gagnant aux élections du parlement. Le parlement du Bahamas consiste en deux chambres élues, le Sénat (avec 16 membres) et la Chambre d'assemblée (41 membres). Les élections se tiennent tous les 5 ans.
L'archipel compte 307 451 habitants. Les Bahamas sont à 85 % peuplées de Noirs ou de métis.
Depuis 1999, les Bahamas comprennent 32 districts :
L'archipel des Bahamas compte plus de 700 îles et îlots disséminés sur environ 260 000 km². Seule une vingtaine de ces îles sont habitées en permanence. Celle la plus proche des États-Unis n'est qu'à 89 km de la côte sud-est de la Floride.
La plus grande île des Bahamas est Andros, à l'ouest. L'île de New Providence, à l'est d'Andros, est le site de la capitale, Nassau et représente les deux-tiers de la population totale. Les autres îles importantes sont Grand Bahama au nord et Inagua au sud.
La plupart des îles — des formations de corail — sont relativement plates, avec quelques collines basses, dont la plus haute est le Mont Alvernia, sur Île Cat, à 63 m. Le climat local est tropical, modéré par les eaux chaudes du Gulf Stream, avec quelques ouragans ou des tempêtes tropicales.
Près de 260 000 hectares marins et terrestres d'une exceptionnelle biodiversité sont aujourd'hui protégés par le Bahamas National Trust.
Conception
Les Bahamas forment une nation stable et développée avec une économie fortement dépendante du tourisme ainsi que des banques offshore. Le tourisme compte à lui seul pour 60 % du PIB et emploie directement ou indirectement la moitié des personnes en âge de travailler de l'archipel. Les Bahamas reçoivent surtout des visiteurs venus des États-Unis. La plus proche des 700 îles qui composent l'archipel n'est située qu'à 75 km à l'est de Miami. Une augmentation permanente de la capacité d'accueil et un décollage des constructions de nouveaux hôtels, de centres de vacances et de résidences ont permis une bonne augmentation du PIB ces dernières années. Les Bahamas font partie des pavillons de complaisance.
L'industrie (peu développée) et l'agriculture réunies contribuent à un dixième du PIB et ne progressent que faiblement, malgré les incitations gouvernementales dans ces secteurs pour pallier la dépendance au tourisme provenant des États-Unis:
En 1998, le PNB atteignait 13,3 milliards de $, soit 11 380 $ par habitant.
La population bahaméenne est à 85 % d'origine africaine et à 12 % d'origine européenne. La langue officielle est l'anglais.
Le christianisme est la religion principale des îles, répartie entre les baptistes formant la plus grande communauté (35 %), suivi par l'Église anglicane et l'Église catholique romaine.
Le tourisme et ses activités induites représentent, selon les chiffres officiels bahaméens, 60 % des sept milliards de dollars du PIB des Bahamas.
Tout près de la Floride, les Bahamas restent, bien sûr, la destination exotique préférée des Américains, qui représentent, selon le Ministère du tourisme de l'archipel, plus de 80 % des 4,6 millions de visiteurs annuels.
Le gouvernement, dirigé depuis les élections de mai 2007 par le Premier ministre conservateur Hubert Ingraham, multiplie les efforts pour attirer des touristes venus d'Europe, de Russie ou d'Asie. Les avantages sont qu'ils séjournent plus longtemps que les croisiéristes américains, avec davantage de retombées pour l'économie locale. Ainsi, l'ouverture de la nouvelle ligne aérienne directe Paris-Nassau d'XL Airways France, en décembre 2008, vise à atténuer l'impact du reflux américain.
Certaines de ces îles sont privées, parfois à louer ou à vendre[2]. Ainsi Hog Cay, une perle des Exuma, est affichée à 35 millions de dollars. La minuscule Bonefish Cay, près d'Andros, à 14,5 millions de dollars[3]. Il s'agit plus exactement de baux emphytéotiques de 99 ans.
Plusieurs informations de cet article proviennent du CIA World Factbook 2000 et du site de l'U.S. Department of State 2003.
Les Bahamas ont pour codes :
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