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béatifiée
béatifier (v. trans.)
1.accorder à un défunt la sainteté, et comme suite, le bonheur parfait.
2.rendre bienheureux.
béatifié (adj.)
1.dans l'Eglise catholique romaine, proclamé bienheureux et donc digne de vénération.
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⇨ definición de Béatifiée (Littré)
béatifier (v. trans.)
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Ver también
béatifier (v. trans.)
béatifier (v. tr.) [V+comp]
déclarer saint[Classe]
déclarer, faire reconnaître, faire savoir[Hyper.]
béatification[Dérivé]
béatifier (v. tr.)
enivrer, euphoriser[Hyper.]
béatification - béatitude, félicité[Dérivé]
Le Littré (1880)
1. Rendre bienheureux.
• Il fallait qu'il les créât, béatifiât et guérît (PASC. J. C. 7)
• On aimerait autant Dieu, quand même (par supposition impossible) il ne voudrait jamais être béatifiant pour nous (FÉN. XVIII, 312)
2. En termes dogmatiques, donner la béatification.
3. Familièrement. Rendre heureux. Cette nouvelle l'a béatifié.
HISTORIQUE
XIVe s.— Et semblablement des hommes nous beatifions ceulx qui sont très parfects et comme divins et très bons excellemment (ORESME Eth. 28)
XVIe s.— C'est en quoy les roys ressemblent mieulx à la divinité, de pouvoir beatifier et rendre heureux tout un monde, par maniere de dire (AMYOT Moral. épît. 2)— Le ciel, qui par son influence m'a tant daigné beatiffier (CARL. VI, 37)— S'il eust pleu à sa saincteté me beatiffier [gratifier] d'ung remerciment, par lettre de sa main.... (CARL. X, 15)
ÉTYMOLOGIE
Beatificare, de beatus, béat (voy. ce mot), et le suffixe ficare, faire.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
BÉATIFIER.
3. Ajoutez :
• Le bonhomme [le père de Balzac] à qui vous avez écrit et que vous avez béatifié par votre lettre (BALZAC Lettres inéd. v, édit. Tamizey-Larroque)
4. V. réfl. Se béatifier, se rendre heureux.
• C'est une absurdité de dire que par la vertu seule un homme se puisse béatifier (MALH. Lexique, éd. L. Lalanne)
• Leur ennemi ne pouvait être béatifié que leur cause ne fût condamnée (BALZ. 6e disc. sur la cour)
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