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Cestas (n.prop.)
1.commune de Gironde (agglomération et arrondissement de Bordeaux); 16850 habitants. - Église gothique.
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⇨ definición de Cestas (Wikipedia)
⇨ Communauté de communes Cestas - Canéjan • Gare de Gazinet-Cestas • Sport Athlétique Gazinet-Cestas Tennis de Table • Sports Athlétiques Gazinet Cestas • Tournoi international de Cestas
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Cestas (n. pr.)
Noms Propres (divers).[Classe...]
Wikipedia
Cestas | |||
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L'église Saint-André |
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Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Aquitaine | ||
Département | Gironde | ||
Arrondissement | Arrondissement de Bordeaux | ||
Canton | Canton de Gradignan | ||
Code commune | 33122 | ||
Code postal | 33610 | ||
Maire Mandat en cours |
Pierre Ducout 2008-2014 |
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Intercommunalité | Communauté de communes Cestas - Canéjan | ||
Site web | mairie-cestas.fr | ||
Démographie | |||
Population | 16 409 hab. (2009) | ||
Densité | 165 hab./km2 | ||
Gentilé | Cestadais | ||
Géographie | |||
Coordonnées | |||
Altitudes | mini. 33 m — maxi. 80 m | ||
Superficie | 99,57 km2 | ||
Cestas (Cestàs en occitan) est une commune française, située dans le département de la Gironde et la région Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Cestadais[1].
Sommaire |
Commune de l'aire urbaine de Bordeaux située dans les Landes de Bordeaux, au sud-ouest de l'agglomération bordelaise sur l'Eau Bourde.
Sur la commune sont disséminées deux plans d´eau et un étang au milieu de 600 hectares de forêts. La forêt est essentiellement composée de pins et de fougères. Y sont situés trois parcs de randonnée où s'étendent des dizaines de kilomètres de chemin ainsi que 25 km de pistes cyclables.
La commune de Cestas comprend les lieux-dits de Gazinet, Réjouit, Pierroton, Toctoucau et Labirade.
Le nom de Cestas vient de Cestum ou six stades en latin qui est la distance (environ 20 km) la séparant de Burdigala (Bordeaux).
Durant le moyen-âge, Cestas était une étape sur la route de pèlerinage menant à St Jacques de Compostelle.
Durant sa campagne vers l'Espagne, Napoléon Ier a dormi avec ses troupes dans la forêt de Cestas, au lieu-dit "Les sources".
La Gare de Gazinet-Cestas fut ouverte le 7 mai 1841 par la Compagnie du chemin de fer de Bordeaux à La Teste. Les voies furent électrifiées en juin 1927.
En été 1949, Cestas a été touché par un incendie qui s’est étendu sur une grande partie de la Gironde. Le 20 août, 82 hommes ont été tués (pompiers, militaires et habitants des communes touchées). Un monument leur est dédié.
Cestas connaît aussi la première (février 1969) prise d’otages médiatisée de France avec celui qu’on a nommé à l’époque le forcené de Cestas. Entre le mardi 11 février 1969 et le lundi 17 février 1969, un homme, André Fourquet, 38 ans, abandonné par sa femme, se barricade dans sa maison dans la ferme du Sayet à Gazinet avec ses deux enfants Francis et Aline, âgés respectivement de 11 et 13 ans. Il s’est donné la mort après les avoir tués tous les deux. Lors des funérailles Micheline Berton ex-Fourquet, la mère des enfants, fut prise à parti et faillit être lynchée par une partie de la population qui la tenait pour responsable du drame car elle n’avait pas voulu voir son ex-mari comme il le demandait lors du siège de la ferme du Sayet. Le film de Robert Enrico Fait d'hiver s’inspire directement de cette affaire. La fille ainée Chantal Fourquet, seule survivante, a essayé de le faire interdire[2].
Les armes de Cestas se blasonnent ainsi : Écartelé, au premier et au quatrième d'or à la hure de sanglier arrachée au naturel, au deuxième et au troisième de sinople à la ruche d'or ouverte de sable, à Saint Roch auréolé d'argent tenant un bourdon du même brochant sur la partition. |
De l’église romane primitive il ne reste qu’un dessin daté de 1744 montrant une implantation surplombant le ruisseau de l’Eau Bourde et un plan de 1871 dressé avant sa démolition. La surface au sol était de 177 m2. Seuls cinq bas-reliefs encadrant le porche ont été conservés et enchâssés dans le mur extérieur de l’abside de l’église actuelle.
À la suite des grandes épidémies de peste, l’église fut dédiée à saint André. Une confrérie s’étant alors constituée, une statue de saint Roch fut donnée à l’église au XVIIe siècle en remerciement par les Cestadais lors d’une épidémie de peste ovine (statue restaurée en 1995 et actuellement dans l’église).
En 1871, l’édifice, jugé trop petit, n'est pas agrandi, mais démoli. La construction de l’église nouvelle (1873) est adjugée au rabais au sieur Goyetes ; elle est achevée en 1875/76.
En 1911, un incendie détruit une partie de l’intérieur et les objets du culte. L’église est remise en état en 1912.
En 1982, le Père Étienne Damoran étant curé, la Mairie et la Paroisse décident de restaurer les trois nefs et d’agrandir l’église. Cet agrandissement, résolument moderne sera ajouté à la nef gauche de l’église. Les vieilles portes en bois du portail sont supprimées et remplacées par des portes en verre. Les vitraux originels de la partie gauche de l’église seront insérés dans les nouveaux vitraux de la nouvelle nef. Christian Lacrampe est chargé par le Maire du suivi des travaux avec l’architecte Michel Sadirac.
La décoration intérieure n’utilise que le bois et le bronze. Les sculptures sont de François Caldéron et Gérard Auliac. Les personnages des vitraux du XIXe siècle sont intégrés après restauration dans les vitraux modernes assemblés au plomb à l’ancienne. Jacques Fonmarty a signé ces vitraux aux frais de la paroisse. En 1989 l’orgue, à bout de souffle, est remplacé par un instrument réalisé par Yves Sévère. Il est inauguré en 1990.
Une chapelle existe à Gazinet (commune rattachée à Cestas). Cette dernière est restée en piteux état jusque dans les années 1990, servant de salle d'entraînement à la danse et à d'autres sports.
En 1991, Pierre Ducout, alors maire de Cestas décide de faire restaurer ce monument. La chapelle est consolidée, réparée et dotée de nouveaux vitraux. Elle sert actuellement de lieu de représentation et ne sert que très rarement pour le culte.
Le monument aux morts de la ville de Cestas se trouve devant l'église. À l'origine, il se trouvait sur une place en face de l'ancienne mairie (actuelle salle de billard). Cette place a été transformée totalement. On y trouve maintenant le centre culturel de Cestas ainsi que le cinéma et une salle des fêtes.
L'ancienne mairie se situe au centre-ville à côté du centre culturel. Elle abrite aujourd'hui en particulier la salle de billard.
Du vieux Cestas, il ne reste presque plus rien de nos jours. Le vieux centre-ville a disparu lors de la modernisation de ce dernier. Dans la rue qui mène de la mairie à l'église se trouvaient la poste, la salle des fêtes, le château d'eau et la place du marché ainsi que des habitations. Tous les bâtiments de cette rue ont disparu à la fin des années 1980, début 90. N'en subsiste aujourd'hui qu'une devanture de magasin insérée dans un nouveau bâtiment face au centre culturel.
Il subsiste à Cestas un vieux four à pain restauré dans les années 1980-1990. On peut le visiter et chaque année une fête du pain y est organisée par la mairie.
Il y a une source ferrugineuse très froide dans la forêt de Cestas (près de la maison des abeilles). Celle-ci se déverse dans l'Eau Bourde tout en laissant des traces de fer. Napoléon premier s'y est arrêté avec ses troupes, pour une nuit, lors de sa descente vers l'Espagne. Autrefois, les Bordelais venaient s'y reposer et danser.
C'est maintenant un lieu de promenade des Cestadais qui a été aménagé par la mairie : bancs, parking et salle des fêtes avec barbecue.
Situés à Gazinet, les étangs sont artificiels. Le parc est une zone très argileuse que l'on exploitait pour fabriquer des briques. Des sources étant situées sous la zone de forage, ces espaces se sont remplis d'eau. Une briquetterie était située juste à côté, on peut y voir ses ruines notamment celle de l'ancien four.
Le baron Haussmann, grand architecte réputé pour la création des avenues de Paris et de Bordeaux avait une propriété à Cestas. Celle-ci est située à moins d'un kilomètre du bourg. Il venait s'y reposer et chasser. Ce château appartenait en réalité à sa femme, mademoiselle de la Harpe. Il était moderne puisqu'en 1860, il y avait déjà l'eau courante. Ce château est maintenant privé et n'est pas visitable (mis à part quelques scolaires). Il a été inscrit monument historique en 1975 et 1989[7].
Au milieu du XXe siècle, la forêt des Landes a été victime d'un nombre important d'incendies réduisant presque de moitié la surface boisée. Le plus gros incendie fut celui du mois d'août 1949 (Incendie de forêt d'août 1949), entre Bordeaux et Arcachon.
Situés sur la RN10, au lieu dit Le Puch, au sud de Cestas, les monuments aux victimes ont été construits pour rendre hommage aux hommes morts lors du gigantesque incendie de 1949.
82 hommes des communes environnantes sont morts brûlés ou asphyxiés en combattant le feu. Cet incendie est accidentel, on dit que c'était un été très chaud, que la forêt était sèche. Deux ouvriers avaient allumé un feu pour réchauffer leur repas, le feu s'est propagé très vite créant un incendie.
Depuis, pour éviter qu'une telle catastrophe ne se reproduise, des pare-feux ont été mis en place (large chemin délimitant des parcelles de pins) ainsi qu'une caserne de pompiers et des tours de surveillances.
Elle a été ouverte le 7 mai 1841 par la Compagnie du chemin de fer de Bordeaux à La Teste pour transporter les troncs de pins exploités aux alentours. Elle s'est ensuite transformée en gare de tourisme pour les voyageurs Bordelais qui venaient passer une journée à la campagne ou se rendaient à Arcachon.
C'est grâce à la gare que des commerces se sont créés et que le quartier de Gazinet s'est développé.
La ville est développée suivant trois axes principaux : route d'Arcachon, avenue Salvador Allende et RN10. De là, 90% des logements sont des pavillons (maisons de type arcachonnaise ou landaise essentiellement), construits en lotissement. Sur la plupart des terrains étaient bâties d'anciennes propriétés confortables avec de belles bâtisses qui ont été rasées et dont le nom a souvent été donné au lotissement.
Il ne reste que deux feux tricolores à Cestas, et très peu de carrefours sur les axes principaux mais un grand nombre de rond-points divers et variés.
Trois décharges à ciel ouvert ont déjà été utilisées puis abandonnées : la ville s'est pourvue d'un centre de tri.
La proximité de l'autoroute A63 (Bordeaux-Hendaye) est un atout pour l'économie de la ville. La commune est desservie par les accès 25 Cestas centre et 24 Toctoucau / Le Barp. Les centrales d'achat de E.Leclerc, la société Antalis et Solectron s'y sont déjà installées depuis longtemps, et Carrefour, Décathlon et Cdiscount ont rejoint la commune avec trois hangars immenses pour un total de 100 000 m2. Un centre de tri de La Poste a également été installé récemment.
En 1982, Cestas et Reinheim, (ville d'Allemagne dans la banlieue de Darmstadt), ont signé le serment de jumelage. Quelque temps plus tard fut créé le comité de jumelage qui assure depuis de nombreux échanges linguistiques et culturels chaque année entre les deux villes. Cependant les échanges scolaires du collège Cantelande ont cessé dans les années 1990 car les écoles de Reinheim recevaient très peu de demandes d'apprentissage du Français. Les échanges se firent alors avec Groß-Bieberau, ville voisine, jusqu'à l'automne 2006 où le nombre d'élèves a permis d'échanger à nouveau avec Reinheim.
En 2003, Cestas a fêté les 20 ans du jumelage avec Reinheim et en a profité pour signer une charte d'amitié avec les trois autres villes jumelées à Reinheim :
En octobre 2005, une conférence européenne a été organisée par le Comité de jumelage de Cestas avec la participation des villes de Reinheim, Fürstenwalde, Sanok et Licata ainsi que Canéjan (la ville voisine de Cestas) et sa ville jumelle Poggio Mirteto (Italie).
À partir du 22 février 2010
Ligne | 23 | Fontaine d'Arlac <=> Pessac-Romainville ou Toctoucau |
505 | Peixotto<=> Le Barp-Bourg ou -Laser Megajoules ou Belin-Béliet-Belin |
602 | UNITEC <=> Canéjan-Moutines |
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