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Chambéry (n.prop.)
1.chef-lieu du département de la Savoie (55650 habitants; industries; tourisme). - Ancienne capitale de la Savoie. - Cathédrale (XVe s.); château des ducs de Savoie.
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⇨ definición de Chambéry (Wikipedia)
Ver también
Chambéry (n.prop.)
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⇨ Aigles de Chambéry • Aire urbaine de Chambéry • Amis du Vieux Chambéry • Archidiocèse de Chambéry, Maurienne et Tarentaise • Arrondissement de Chambéry • Aérodrome de Chambéry - Challes-les-Eaux • Aéroport de Chambéry - Savoie • Canton de Chambéry-Est • Canton de Chambéry-Nord • Canton de Chambéry-Sud • Canton de Chambéry-Sud-Ouest • Cathédrale Saint-François-de-Sales de Chambéry • Centre hospitalier de Chambéry • Chambéry Cyclisme • Chambéry Savoie Handball • Chambéry métropole • Chronologie de Chambéry • Club Nautique Chambéry Bourget du Lac • Cour d'appel de Chambéry • District de Chambéry • Festival international de la bande dessinée de Chambéry • Gare de Chambéry-Challes-les-Eaux • Halles de Chambéry • Histoire de Chambéry • Le Phare (Chambéry) • Ligne Saint-André-le-Gaz - Chambéry • Liste des archevêques de Chambéry • Musée des beaux-arts de Chambéry • Parc des Expositions de Chambéry • Rotonde ferroviaire de Chambéry • SO Chambéry Foot • École supérieure de commerce de Chambéry Savoie • Éléphants de Chambéry • Évêché de Chambéry
Chambéry (n. pr.)
Ville de : Chambéry (arrondissement)[Classe...]
Ville de : Savoie (département)[ClasseParExt.]
Wikipedia
Chambéry | |||
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Vue panoramique de la ville de Chambéry |
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Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Rhône-Alpes | ||
Département | Savoie (préfecture) | ||
Arrondissement | Chambéry (chef-lieu) |
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Canton | chef-lieu de 4 cantons : Chambéry-Nord Chambéry-Sud Chambéry-Sud-Ouest Chambéry-Est |
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Code commune | 73065 | ||
Code postal | 73000 | ||
Maire Mandat en cours |
Bernadette Laclais (PS) 2008 - 2014 |
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Intercommunalité | Chambéry métropole | ||
Site web | www.chambery.fr | ||
Démographie | |||
Population | 56 476 hab. (2009[1]) | ||
Densité | 2 691 hab./km2 | ||
Aire urbaine | 210 130 hab. (2009) | ||
Gentilé | Chambériens | ||
Géographie | |||
Coordonnées | |||
Altitudes | mini. 245 m — maxi. 560 m | ||
Superficie | 20,99 km2 | ||
Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse au confluent de l'Albanne et de la Leysse. Préfecture du département de la Savoie, la ville est le siège d'une cour d'appel et d'un archevêché. Un consulat d'Italie y est établi. Avec 56 476 habitants (2009), la ville se classe au 94e rang national pour la population[2].
Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[3] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[4]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des États de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France.
Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l'armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population universitaire. La présence d'un grand nombre de résidents étrangers, notamment italiens, confère à la ville un caractère cosmopolite.
Sommaire
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La ville de Chambéry se situe dans le sud-est de la France à 523 km de Paris, 326 km de Marseille, 214 km de Turin, 100 km de Lyon et à 85 km de Genève, ce qui lui vaut le qualificatif de « carrefour naturel européen » et explique son essor historique. Elle fait partie du sillon alpin et se situe pratiquement à mi-chemin de Grenoble (55 km) et Annecy (48 km). Elle se trouve dans une large vallée délimitée à l'est par le massif des Bauges (dominé par le Nivolet sur lequel on trouve la croix du Nivolet), au sud par le Mont Granier (Chartreuse) et la Chaîne de Belledonne, à l'ouest par la chaîne de l'Épine (montagne la plus méridionale du Jura) et au nord par le lac du Bourget. Avant la fondation de la ville à l'époque romaine, de vastes marais s'étendaient à cet emplacement. La majeure partie de la ville se situe sur un terrain plat marqué par quelques collines : Chambéry-le-Haut, Chantemerle et Chambéry-le-Vieux, Bellevue ou encore Les Monts. Le reste du paysage se compose de moyennes montagnes.
La ville est baignée par la Leysse, l'Albanne et l'Hyères[5], rivières alimentant le lac du Bourget.
Le climat y est de type montagnard en raison de la présence de la chaîne de l'Épine et du massif des Bauges.
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
---|---|---|---|---|---|
Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Chambéry[6] | 1 950 h/an | 1 136 mm/an | 20 j/an | 30 j/an | 27 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année 2011 :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures moyennes minimales (°C) | -0,9 | -0,6 | 2,8 | 6,5 | 10,2 | 13,3 | 12,7 | 13,8 | 12,1 | 7,8 | 2,4 | 1,3 | 6,7 |
Températures moyennes maximales (°C) | 6,6 | 9,4 | 14,4 | 21,4 | 25,0 | 24,2 | 24,6 | 27,6 | 24,2 | 17,5 | 12,9 | 8,5 | 18,0 |
Précipitations (hauteur en mm) | 47 | 21 | 57 | 20 | 97 | 134 | 178 | 81 | 97 | 59 | 18 | 271 | 1079 |
Ensoleillement (en heures) | 94 | 112 | 166 | 255 | 283 | 208 | 213 | 259 | 207 | 141 | 118 | 58 | 2114 |
Source: Météo France et Météociel[7] |
Le tableau ci-dessous indique les records de températures minimales et maximales :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales records (°C) | 17,9 | 20,5 | 24,6 | 27,7 | 31,4 | 36,1 | 38,3 | 38,8 | 32 | 29 | 23,3 | 22,7 |
Années des températures maximales | 2003 | 2001 | 1981 | 2005 | 2001 | 2003 | 1984 | 2003 | 1987 | 1985 | 1997 | 1989 |
Températures minimales records (°C) | -19 | -14,4 | -10,3 | -4,6 | -1,4 | 2,8 | 5,4 | 5 | 1 | -4,3 | -10 | -13,5 |
Années des températures minimales | 1985 | 2012 | 2005 | 1986 | 1979 | 1975 | 1978 | 1986 | 1995 | 1997 | 1973 | 1976 |
Source: Météo France et Lameteo.org[8] |
Voici les normales mensuelles de températures et de précipitations de 1971 à 2000 :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales (°C) | 5,7 | 7,9 | 12,3 | 15,4 | 20,2 | 23,7 | 26,7 | 26,3 | 21,9 | 16,1 | 9,8 | 6,6 |
Températures minimales (°C) | -1,3 | -0,5 | 1,9 | 4,5 | 9 | 12 | 14,2 | 13,8 | 10,7 | 6,8 | 2,1 | -0.3 |
Précipitations (hauteur en mm) | 106 | 107,2 | 99,6 | 95,9 | 109,3 | 104,4 | 98,4 | 82,7 | 125,2 | 127,7 | 111,4 | 129 |
Nombre de jours avec précipitations | 10 | 9 | 11 | 11 | 12 | 10 | 8 | 8 | 9 | 11 | 10 | 11 |
Source: Météo France et Météociel[7] |
Chambéry est un carrefour européen des voies de communication alpines (« Carrefour alpin de l'Europe » peut-on lire à l'approche de la ville), avec un fort trafic de transit à destination des vallées. Déjà évoquée dans les années 1970, la création d'un contournement autoroutier est de nouveau envisagée.
L'importance du trafic routier a une nette incidence sur la qualité de l'air (5 jours d'alerte à l'ozone en 2006 par exemple)[9].
Chambéry est une agglomération dotée d'un réseau dense de bus, et au point de convergence de plusieurs lignes ferroviaires.
Chambéry est traversée du nord au sud par une voie rapide urbaine (VRU)[10], la N201 (ou E712). Elle débute à la sortie de l'autoroute A41[11] venant de Lyon au niveau de la zone des Landiers et de l'Érier. Elle s'étend sur douze kilomètres, avant de rejoindre l'A43 aux alentours de Saint-Baldoph, direction Albertville, Grenoble, Turin et Bourg-Saint-Maurice. Cette VRU utilise le tunnel des Monts, inauguré en 1982. Depuis près de vingt ans, un projet de contournement de Chambéry est souhaité par des élus[12] et par les services de l'équipement, mais aucune décision n'a été prise pour l'heure. Alors que le trafic sur la VRU augmentait sans cesse, il a décru ces dernières années (la réouverture du tunnel du Mont-Blanc a détourné une partie du trafic du tunnel du Fréjus). Si l'élargissement de l'Union européenne fait basculer son centre de gravité vers l'est, en augmentant l'importance de l'axe routier et ferroviaire franco-italien, la création d'un contournement routier n'aura pas d'impact sur le trafic local, qui représente 80 % du trafic[12].
La communauté d'agglomération et la ville ont développé en quelques années le réseau de pistes cyclables, destinées aux trajets domicile-travail et fréquentées avant tout pour le loisir. Chaque grande avenue possède une piste cyclable entre la route et le trottoir, et deux « avenues vertes » ont été mises en place pour relier le centre-ville au site de l'université de Savoie et à la plage des Mottets via Le Bourget-du-Lac (« Avenue verte nord ») et les villages de Saint-Jeoire-Prieuré et de Myans (« Avenue verte sud »)[13]. En distance cumulée, l'agglomération dispose d'environ 60 km de pistes cyclables fin 2007[14]. Chambéry étant trop petite pour que puisse être créé un système de vélos en libre-service, la ville a mis en place une agence de location de bicyclettes, la Vélostation, au début des années 2000.
En 2011, Chambéry métropole se voit délivrer le guidon d'or par la Fédération française des usagers de la bicyclette, pour la construction d'une passerelle permettant une meilleure circulation des piétons et cyclistes dans la commune de La Ravoire[15].
La gare de Chambéry, inaugurée en 1856[16], est le siège de la région SNCF « Alpes » (Ain, Isère, Savoie et Haute-Savoie) et sert de dépôt aux locomotives, au sein de la Rotonde construite en 1906, un bâtiment circulaire unique, classée aux monuments historiques.
Cette gare gère également le système de ferroutage Modalohr (l'autoroute ferroviaire alpine), qui permet de désengorger la vallée de la Maurienne d'une partie des poids lourds entre Aiton et Orbassano.
De nos jours la gare de Chambéry dessert :
La liaison ferroviaire transalpine Lyon-Turin[17] passera par Chambéry. Un agrandissement de la gare de Chambéry-Challes-les-Eaux est prévu à moyen terme, avec notamment une passerelle pour les piétons entre les quartiers du centre et de la Cassine. Le retard du projet « Lyon-Turin » (notamment la part du financement français des travaux, qu'attendent l'Italie et la Commission européenne[17]) a retardé la réalisation de ce projet. De plus, l'augmentation de la fréquence des trains est arrêtée par l'absence d'électrification entre Chambéry et Grenoble et la voie unique entre Annecy et Chambéry.
On dénombre 28,9 % de ménages chambériens sans voiture, 51,2 % avec une voiture et 19,9 % avec deux voitures ou plus[18]. L'utilisation des bus urbains est un peu plus élevée que la moyenne française, avec 74,4 voyages par an et par habitants (65 en France)[19].
Le transport en commun urbain est assuré par le Service de transport de l'agglomération chambérienne (STAC). Contrairement à d'autres villes, les lignes du STAC ne relient pas les quartiers de l'agglomération entre eux (à l'exception de quelques lignes, 1 et 2, vers les Hauts-de-Chambéry et Biollay), mais forment un réseau en toile d'araignée reliant les différentes communes limitrophes à partir du centre (ligne 3 pour La Motte-Servolex et La Ravoire, 4 pour Cognin, Barberaz et Saint-Baldoph...). La majorité des bus transite par un grand centre de correspondance, situé boulevard de la Colonne, en face de la fontaine des éléphants, ce qui sous-entend que toutes les lignes desservent le centre-ville. L'année 2010 marquera la création des premiers aménagements de transport en commun en site propre, ceux-ci laissent plus de place et donnent la priorité aux bus offrant des temps de trajets réduits et un accès aux centre ville plus rapide. Depuis 2009 la ville s'est également dotée de quais de bus facilitant l'accès de tous au bus et garantissant la sécurité aux abords des arrêts, elle dispose également de trois parcs relais au portes de la ville qui permettent de stationner sa voiture gratuitement, et de prendre le bus ou le vélo pour rejoindre le centre ville. Les trois parcs relais totalisent 325 places de parkings et sont équipés d'abris à vélos sécurisés. L'exploitation du réseau STAC est confiée par Chambéry métropole à une société privée (Connex Chambéry, filiale de Veolia Transport) dans le cadre d'un contrat de délégation de service public opérationnel depuis le 1er janvier 2005 (pour une durée de six ans)[20].
Par ailleurs, le volontarisme pour une mise en œuvre de transports en commun plus propres, d'abord avec de l'émulsion eau gazole, puis avec les nouveaux autobus Irisbus fonctionnant au GNV[21] fait de Chambéry, depuis 1995[22], une des villes utilisant ce carburant de substitution.
De plus, Chambéry est une ville impliquée dans la prévention routière et qui conduit une politique performante en faveur de la protection des piétons et des cyclistes[23]. Cet investissement fait figurer la ville parmi les meilleurs résultats au niveau national. En 25 ans, le nombre de tués a été divisé par treize[24].
Enfin la politique de prévention routière s'est accompagnée d'une promotion de l'usage des « modes doux », ce qui s'est traduit par la piétonnisation du centre historique au début des années 1980.
La ville de Chambéry est desservie par l'Aéroport de Chambéry - Savoie (anciennement Chambéry-Aix-les-Bains[25]), le principal aéroport de Savoie[26]. L'aéroport assure des liaisons régulières vers la Grande-Bretagne (Londres, Manchester, Birmingham, entre autres) et les Pays-Bas (Amsterdam, Rotterdam). Il assure également de nombreuses liaisons charter spécialisées dans les vacances de ski avec la Russie (Moscou), le Danemark (Copenhague, Billund), l'Irlande (Dublin) et une dizaine d'aéroports britannique. L’aviation d'affaires, avec plus de 10 000 passagers par an place l'aéroport de Chambéry au premier rang de la région Rhône-Alpes[27]. Lors de l'année 2008 l'aéroport bat son record de fréquentation avec 270 632 passagers[28]. De même, à proximité, se trouve l'Aérodrome de Chambéry - Challes-les-Eaux, de taille modeste spécialisé dans la pratique du planeur.
La ville de Chambéry[29] s'est développée au creux d'une cluse encaissée entre le massif des Bauges et le mont du Chat. L'histoire de la ville a fait d'elle une capitale durant plusieurs siècles. Les souverains des États de Savoie ont souhaité, sous l'ère féodale, installer leur capitale dans cette vallée. Les premiers points de peuplement furent les hauteurs à l'est du pied des Bauges, connus aujourd'hui sous le nom de Chambéry-le-Vieux.
D'un point de vue géologique, la ville actuelle de Chambéry se trouve dans une cuvette naturelle occupée autrefois par des zones humides (marais), laissées par le retrait du lac du Bourget. La raison de cet établissement en ce lieu étant la présence de rivières (l'Albanne et la Leysse) constituant un rempart naturel contre les invasions, et l'emplacement, stratégique car situé sur des axes économiques de l'époque. La cité s'est développée et a pris forme autour des établissements administratifs pendant l'époque féodale. Les rues et les boulevards se sont développés à partir du château et du sénat (le cœur administratif et judiciaire du Duché de Savoie). Chambéry s'est ensuite agrandie autour des remparts (qui ont disparu depuis), le long de la Leysse et de l'Albanne puis sur les collines (Nézin, Lémenc, Montjay...). Le faubourg Montmélian, le faubourg Reclus-Nézin et le faubourg Maché, autrefois aux portes de la cité, occupés essentiellement par des auberges et des artisans, sont aujourd'hui totalement intégrés dans la ville[30]. La Leysse a été couverte sur plusieurs centaines de mètres au début des années 1900, pour créer une grande artère routière, l'avenue des Ducs de Savoie.
Au cœur de la vieille ville se trouvent de nombreuses traboules, qui étaient à l'origine des accès couverts et intérieurs des hôtels particuliers permettant de rejoindre les différentes dépendances (écuries, cuisines, hangars…). Ces allées sont de véritables dédales architecturaux traversant des blocs entiers d'immeubles anciens, certaines donnant sur des cours intérieures parfois agrémentées de commerces.
La ville est desservie par plusieurs grands axes de circulation, soit des artères médièvales, comme la place Saint-Léger et la rue Croix d'Or (qui étaient une portion de la route de Lyon à Turin), faubourgs Reclus (vers Aix-les-Bains) ou Montmélian (vers l'Italie), soit des rues qui entouraient les remparts (avenue de Lyon, rue Jean-Pierre Veyrat, boulevards de la Colonne et du Théâtre...) La circulation automobile a entraîné la création de l'avenue des Ducs de Savoie et de plusieurs places.
L'architecture du centre ancien a été bouleversée après le bombardement allié du 26 mai 1944 qui en a détruit 4 hectares, dont le quartier moyenâgeux Saint-Antoine (actuelles rue du Général de Gaulle et rue Favre). La reconstruction s'est effectuée tout au long des années 1950, sous le mandat de Paul Chevallier et la création du quartier du Biollay a permis d'accueillir de nouveaux habitants.
À l'initiative du maire Pierre Dumas, la ville a fusionné avec deux communes agricoles limitrophes, Bissy (1960) et Chambéry-le-Vieux (1961) ; sur les terres de la première furent érigées les zones économiques qui ont permis le développement de la commune après la stagnation de l'après-guerre (alors que Grenoble et Annecy s'étaient considérablement renforcées), et sur la seconde une ZUP, devenue les Hauts-de-Chambéry (14 000 habitants à la fin du projet, en 1989).
Sous l'impulsion des maires Francis Ampe et Louis Besson, Chambéry s'est dotée de très nombreux établissements publics, notamment dans le quartier des Hauts-de-Chambéry, alors sous-équipé ; malgré sa taille modeste, la ville est parmi les premières de France[31] pour sa densité de crèches, de bibliothèques ou d'accès à la culture. La ville a toutefois longtemps été endettée.
Avec l'expansion urbaine et l'accroissement démographique, Chambéry s'étend sans cesse un peu plus[32] tout comme les communes voisines. Peu à peu, on ne parle plus de la ville de Chambéry en tant que telle, mais du bassin chambérien englobant, sur le plan urbain, les communes de Barberaz, Bassens, Cognin, Jacob-Bellecombette, La Motte-Servolex, La Ravoire, Saint-Alban-Leysse et Sonnaz pour ne citer que les plus importantes. Ce phénomène vaut également pour Aix-les-Bains au nord de Chambéry. La morphologie urbaine de ces deux bassins de vie tend à les rapprocher ; afin de concilier le développement urbain et économique des bassins chambérien et aixois, le syndicat mixte Métropole Savoie[33] a été mis en place, avec pour mission de suivre le schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la combe de Savoie, de Chambéry et du lac du Bourget.
L'agglomération chambérienne accueille chaque année quelque 1 300 nouveaux habitants[34]. Le nombre total de logements dans la ville de Chambéry est de 54 433. On dénombre 89,9 % de résidences principales et 2,6 % de résidences secondaires. Par ailleurs, 7,5 % des logements chambériens sont vacants. Il y a 14,5 % de maisons individuelles, 82,1 % d'appartements et 3,4 % d'autres types de logements. On trouve 36,8 % de propriétaires, 59,8 % de locataires et 3,4 % de personnes logées gratuitement. Les logements chambériens comprennent 14,1 % de studios, 16,1 % de logements deux pièces, 25,2 % de logements trois pièces, 26,2 % de logements quatre pièces et 18,4 % de logements cinq pièces ou plus. Le prix moyen de l'immobilier à la vente pour le bassin chambérien est de 2 611,05 € / m²[35].
En une trentaine d'années le parc chambérien a doublé. De 1968 à 1999, il est passé de 26 636 à 54 433 logements. Entre 1999 et 2006, en moyenne 726 logements ont été mis en chantier chaque année. Entre 2005 et 2006, une forte progression a été enregistrée avec une estimation positive de + 25 %. Dans la même période la commune de Chambéry totalise 37 % des nouveaux logements par rapport au reste de l'agglomération chambérienne. Au 1er janvier 2006, le territoire de Chambéry (les huit cantons autour de Chambéry) totalisait 11 148 logements locatifs sociaux, ce qui représente 39 % du parc départemental[36].
La ville de Chambéry, dont le promoteur de la loi SRU Louis Besson fut maire 19 ans, compte 29 % (1999) de logements sociaux[37], contre 17,2 % (1999) en Savoie [38].
On recense dans les quartiers des Hauts de Chambéry (le Haut et le Biollay) un total de 5 500 logements dont 3 500 logements sociaux. Au recensement de 1999, on dénombrait 14 000 habitants. On trouve dans ces hauts quartiers 3 212 logements relevant de l’OPAC de Chambéry, 1 149 logements à la SAIEM de Chambéry (à Chambéry le Haut), 815 logements à la SA du sud-est (plus des ¾ au Biollay) et 174 logements à l'OPAC de Savoie (à Chambéry le Haut)[39].
La part du budget primitif de la ville de Chambéry voté le 28 janvier 2008 par le conseil municipal prévoit une enveloppe de 11,8 millions d’euros pour les investissements nouveaux (hors grosses réparations, acquisitions d’équipements et matériel, acquisitions foncières et subventions d’équipement). Au total, les dépenses d’équipement sont de 23,2 millions d’euros contre 22,1 millions d’euros en 2006 et 19,3 millions d’euros pour 2007[40].
Une grande salle multifonctionnelle appelée Le Phare a été inaugurée en décembre 2008 (réalisation de la Communauté d'agglomération). Construite à Bissy sur un terrain[41] de 29 074 m2, le bâtiment en lui-même fait 12 000 m2. Cette salle est destinée à accueillir des concerts, des manifestations sportives (notamment les matchs du Chambéry Savoie Handball), ainsi que l'événementiel économique de l'agglomération chambérienne[42]. Les Halles de Chambéry vont également être l'objet d'une importante réhabilitation urbaine à partir de 2008 afin d'accueillir un cinéma multiplexe, ainsi qu'une galerie marchande où l'on trouvera des grandes enseignes comme la Fnac[43].
Depuis plus de dix ans, différentes politiques de la ville se sont succédé, dont le Développement social des quartiers (DSQ) pour la période 1990 à 1993, suivi du contrat de ville de 1994 à 1999, du Grand projet de ville (GPV) de 2001 à 2003, et enfin du contrat de ville d'agglomération pour les années de 2000 à 2006[39]. Deux ZUS [44] existent : celle de Chambéry le Haut-Chantemerle-Le Piochet-La Cassine avec 13 598 habitants et celle de Le Biollay-Bellevue, avec 7 245 habitants. 37 % de la population de la commune est classée en zone urbaine sensible, qui est caractérisée à Chambéry par la faiblesse des revenus des ménages.
Une opération de renouvellement urbain est engagée depuis 2006, et jusqu'en 2010, avec le soutien de l'ANRU, pour un montant de 136 millions d'euros[45]. Elle concerne les quartiers du Biollay[46] et des Hauts-de-Chambéry[47]. Le quartier des anciennes usines Vétrotex (Saint-Gobain) à l'entrée nord de la ville et en bordure de la Leysse, deviendra un éco-quartier, destinés à accueillir des logements neufs, sur 6,3 hectares[48].
Enfin, sous l'impulsion de Louis Besson puis de Bernadette Laclais, Chambéry est devenue une ville citée comme modèle pour l'intégration des personnes handicapées ; les bâtiments ont été mis aux normes, la plupart des carrefours sont équipés de bandes podotactiles, la Médiathèque Jean-Jacques Rousseau détient le label Tourisme et handicap et chaque année a lieu en novembre l'évènement Handynamique[49].
Les Romains nomment Lemencum le relais implanté dans l'actuel quartier du Lémenc à Chambéry. Au Moyen Âge, la ville change de nom lors de l'édification du château par les ducs de Savoie. On peut suivre une évolution du nom au fil des années. Chambéry s'appelle Camefriacum en 1016 (Cart. Saint-André, Append., n° 44), Camberiaco en 1029, Cambariacum en 1036 et Cambariaco en 1044. Le siècle suivant, vers 1100, on parle de Chambariaco qui évolue vers Chamberium (1233) pour devenir finalement, en 1603, Chamberi. Le nom actuel viendrait du gaulois camboritos (gué situé dans une courbe), de cambo-, (courbe, méandre), racine indo-européenne kam-p-, (courber), et ritu-, (gué). Les noms anciens indiquent plutôt un nom de domaine d’origine gallo-romaine. Cambariacum, formé avec le suffixe -acum sur le nom Cambarius, variante de Cammarius : domaine de Cammarius. Ce nom dériverait soit du latin cammarus ou cambarus, (écrevisse) via le patois chambero (d'après l'abbé Adolphe Gros), soit du nom de métier cambarius, (brasseur de bière), du gaulois camba, (poêle à brasser). Une autre hypothèse du terme gallo-romain Camberiacum pourrait suggérer l'idée de change (cambium) ou d'échange (camerinum : marché) ou bien encore de chambre (camera) où ont pu être resserrées les taxes d'un péage ou les recettes d'un budget local. Un détail troublant est le passage dans la région en 990 de l'Archevêque de Canterbury , Cantorbery en français. ( notez que cantor = chanteur en latin ). Sigeric de Cantorbery fit le pélerinage de Cantorbery à Rome pour rencontrer le Pape Jean XV par la Via Francigena qui passe non loin de Chambéry. On pourrait donc envisager, avec prudence, un glissement de Cantor ( Chanteur en latin ) vers chant-Béry puis Chambéry.
L'histoire de Chambéry est directement liée à sa situation géographique car la ville se situe à un carrefour naturel sur les grands axes économiques européens. Elle doit également beaucoup à la Maison de Savoie qui en fit la capitale de ses États. L'analyse historique de la ville doit être inscrite dans celle de l'histoire de la Savoie, si l'on veut mieux comprendre son évolution et son environnement culturel. Voici ci-dessous les périodes et les faits historiques les plus marquants de la commune de Chambéry.
Les armes de Chambéry se blasonnent ainsi : De gueules à la croix d'argent cantonnée en chef à dextre d'une étoile d'or. Cette ville, ancienne capitale du duché de Savoie, possède des armoiries de patronage, c'est-à-dire que, par concession de ses anciens princes, elle porte leurs armes, mais brisées. Ces armoiries ont dû être octroyées à la ville de Chambéry dans la première moitié du XVIIe siècle[50]. |
Les hauteurs de Saint-Saturnin, à Saint-Alban-Leysse, sont occupées comme place forte depuis le Néolithique moyen (env. 4000 av. J.-C.) jusqu'à l'époque gauloise[52].. Cet oppidum est l'ancêtre de l'agglomération de Chambéry. À l'époque romaine, les habitants s'installent sur la colline de Lémenc, alors appelée Lemencum. L'ancienne devise de la ville fut, en latin, Custodibus istis ce qui traduit en français donne « Par ces gardiens ». L’établissement gallo-romaine fut installé dans un site peu propice au développement urbain car au milieu de marécages entre les bras de la Leysse et de l'Albanne, et se limita à un poste-relais romain. L'attaque du site devait venir quelques siècles plus tard avec l'importance croissante de la route du Mont-Cenis[52]. Cet axe fut vital pour des villes en plein essor économique telles que Lyon et les cités du nord de l'Italie (Turin). La ville devra son véritable essor à son emplacement stratégique sur les grands axes économiques de son temps et surtout par l'installation des comtes puis ducs de Savoie, en quête, au XIIIe siècle d'un lieu leur permettant d'exercer un rayonnement politique puissant à travers l'Europe[52].
Chambéry n'apparaît vraiment comme une petite cité, Camberiaco, qu'au XIe siècle. Un acte de donation daté de 1057 atteste l'existence d'un burgus et d'un castellum. Le XIIIe siècle représente une période décisive, lorsque le comte Thomas Ier de Savoie l'achète, le 15 mars 1232 moyennant 32 000 sous forts de Suse, au vicomte Berlion et lorsque le comte Amédée V en fait la capitale du Duché de Savoie, en 1295. Le développement de la ville est ensuite très lié à l'ascension de la Maison de Savoie. Une nouvelle enceinte est construite à partir de 1352, sous l'impulsion du comte Amédée VI de Savoie, plus communément surnommé le comte Vert.
L'avènement d'Amédée VIII, premier duc de Savoie en 1416, fait de Chambéry la capitale[54] d'un État souverain, libéré de la domination du Saint-Empire romain germanique. Une nouvelle noblesse chambérienne apparaît, liée aux institutions prestigieuses que compte la ville, et forme une cour autour de la famille ducale. Cette noblesse fait construire de remarquables hôtels particuliers, érigés autour d'une cour centrale dominée par une haute tourelle d'escaliers.
De très nombreuses congrégations religieuses sont installées en ville, et 1452 à 1578, le Saint-Suaire, propriété des ducs, est exposé dans la Sainte-Chapelle. La ville devient un lieu de pèlerinage.
Après l'occupation française de François Ier, le duc Emmanuel-Philibert lui préfère cependant Turin comme capitale à partir de 1563. Avec son Sénat et sa Chambre des comptes, la ville conservera néanmoins une vocation administrative maintenant une population importante de familles nobles. La période baroque voit s'édifier d'importants hôtels particuliers marqués par l'architecture turinoise. Jean-Jacques Rousseau habite la ville de 1729 à 1742. La Savoie est envahie en 1792 par les troupes révolutionnaires françaises dirigées par le marquis Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac. C'est la cinquième invasion française, après celles des troupes de François Ier (et de son successeur, Henri II ), d'Henri IV,de Louis XIII et de Louis XIV. De 1792 à 1815, pendant le rattachement de la Savoie à la France, Chambéry est le chef-lieu du département du Mont-Blanc. En 1848, les chambériens expulsent manu-militari les Voraces venus de Lyon dans l'intention de provoquer la sécession de Chambéry et de la Savoie. Au XIXe siècle, deux grandes périodes de développement urbain se détachent : la première, entre 1820 et 1830, est liée aux actions bienfaitrices du général de Boigne et se caractérise par une politique d'embellissement de la ville (rue monumentale, théâtre, alignement des façades…) ; la seconde, entre 1860 et 1890, s'ouvre avec le rattachement définitif de la Savoie à la France décidé lors du Traité de Turin, le 24 mars 1860 et confirmé par plébiscite le 22 avril[55]. Chambéry devient alors chef-lieu du département de la Savoie. La cité s'équipe de bâtiments utilitaires tels que l'actuel hôtel de ville ou le marché couvert, mais aussi de nombreuses écoles et lycées, ainsi que des musées[55].
Durant la première moitié du XXe siècle, la ville grandit lentement. Sa situation géographique, ses voies de communication et son rôle administratif contribuent au développement de nouveaux quartiers (Gare, Verney, quartier d'Angleterre). Après la Première Guerre mondiale, la crise économique sévit, mais la ville se développe et gagne dix mille habitants entre 1920 et 1939 ; le quartier de Bellevue, les premiers immeubles de logements sociaux, sont alors construits par le propriétaire des cimenteries et futur maire, Lucien Chiron.
L'état-major de la 28e division d'infanterie alpine réside à Chambery en 1939.
La ville est durement touchée par le bombardement du 26 mai 1944 qui visait la gare. On dénombre 120 morts (parmi lesquels le docteur Jean Desfrançois) et plus de 300 blessés. Trois cents immeubles sont détruits[56]. Plus de mille familles se retrouvent sans logement. Pendant vingt années, le centre de la ville est en chantier. De grands blocs d'habitations remplacent les vieilles maisons bombardées ou incendiées. Les rues Favre et Saint-Antoine sont désormais bordées d'immeubles massifs et austères, quelquefois ornés de bas-reliefs sculptés par Alfred Janniot[57].
Les années 1950, malgré les efforts de reconstruction, demeurent cependant bien ternes. La venue de la grande entreprise du Verre, Textile, et la création d'une grande zone industrielle sous la municipalité de Pierre Dumas dynamisent la ville, même si l'industrialisation reste modeste au regard de sa situation. En 1961, elle fusionne avec deux communes limitrophes, Bissy et Chambéry-le-Vieux. De nouveaux quartiers s'élèvent rapidement dans les années 1965-1975, et notamment une Zone à urbaniser en priorité à Chambéry-le-Haut sous la houlette de l'architecte Jean Dubuisson[58].
Après les Trente Glorieuses, la crise économique entraîne une pause dans le développement urbain. C'est l'heure des équipements culturels qui ont fait défaut à Chambéry : une maison de la culture, un centre de vie à Chambéry-le-Haut, un centre des congrès, une médiathèque et une cité des arts (nouveau conservatoire régional de musique).
Aujourd'hui, Chambéry, ville-centre d'une communauté d'agglomération dépassant les 120 000 habitants, mène une politique de développement et d'équipements en lien avec les vingt-trois autres communes de son agglomération. En 2008, s'ouvrira une grande salle à vocation pluridisciplinaire (spectacles, manifestations sportives...) renforçant ainsi le dynamisme de la cité. La population progresse d'environ 1 % par an (60 900 habitants en 2005 [59]).
En octobre 2010, en plein conflit social sur les retraites, Chambéry connut plusieurs jours d'émeutes, opposant le plus souvent jeunes et forces de l'ordre. Le centre ville était alors en véritable situation de siège, chose tout à fait inédite pour une commune de cette importance.
La ville de Chambéry est le chef-lieu du département de la Savoie[60]. La commune est divisée en quatre cantons : Chambéry-Sud, Chambéry-Sud-Ouest, Chambéry-Est et Chambéry-Nord (ce dernier intégrant également la commune de Sonnaz)[61].
Deux circonscriptions législatives concernent les Chambériens : la première circonscription de la Savoie (cantons sud-ouest et nord) et la troisième circonscription de la Savoie (cantons est et sud) partagent la ville[62]. Ce découpage est critiqué par plusieurs élus locaux (manque de représentation de la ville au Parlement, séparation artificielle de quartiers)[63].
Chambéry abrite la plupart des directions départementales des services publics, ainsi que le Consulat d'Italie[64] et l'Institut de la montagne[65]. Chambéry fait partie de la communauté d'agglomération de Chambéry métropole depuis la création de cette intercommunalité, en 1956. Avec l'adhésion au 1er janvier 2006 de huit communes rurales (Curienne, La Thuile, Thoiry, Puygros, Saint-Sulpice, Saint-Cassin, Montagnole et Les Déserts) qui porte à 24 le nombre de communes membres, Chambéry et son agglomération réunissent plus de 120 000 habitants. Par ailleurs, la ville se trouve au cœur du syndicat mixte Métropole Savoie chargé de la gestion du développement urbain des bassins aixois, chambérien ainsi que de la Combe de Savoie.
Dans le cadre de la politique de proximité, la municipalité a mis en place six mairies de quartiers en 2002, à Chambéry-le-Vieux, à Bissy, au Biollay, à Chambéry-Centre, aux Hauts-de-Chambéry et au Laurier. Elles s'occupent, essentiellement, des formalités d’état civil et de listes électorales. Elles facilitent l'accès aux documents administratifs, aux enquêtes publiques et les inscriptions aux services publics. Ces six mairies sont le volet administratif de la démocratie participative mise en place, avec six conseils de quartiers, opérationnels depuis 2002.
Traditionnellement, Chambéry est une ville de droite. Cependant, alors que la droite gérait la ville depuis 1947 (hors la période 1977-1983 avec le socialiste Francis Ampe), les chambériens ont depuis 1989 élu et réélu un maire de gauche, Louis Besson, tendance renforcée par les élections présidentielles de 2007 qui ont vu Ségolène Royal arriver en tête au second tour.
Sous la Cinquième république, les élections municipales opposaient le plus souvent deux ensembles, un de droite (après que le gaulliste Pierre Dumas l'eut emporté sur le radical Paul Chevallier en 1959) et un de gauche, parfois très ouvert (présence de 1989 à 2001 du barriste André Gilbertas, premier adjoint puis maire). Des listes communistes (1983, 1989), divers gauche (1977) ou FN (1995) ont été parfois présentes. L'élection municipale de 2008, en rupture avec le « cycle Besson » débuté en 1989, opposa pour la première fois cinq listes différentes (Gauche plurielle conduite par la maire sortante Bernadette Laclais, UMP-MoDem, LCR, "société civile" et PT). Dès le premier tour, la maire sortante est réélue avec 50,14 % des voix.
Au référendum du 29 mai 2005 sur le traité constitutionnel pour l’Europe, les Chambériens ont majoritairement voté pour la Constitution européenne[66], avec 53,91 % de Oui contre 46,09 % de Non et un taux d’abstention de 31,19 % (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Ces chiffres ne sont pas conformes à la tendance nationale, celle-ci se trouvant en opposition.
À l’Élection présidentielle française de 2007, le premier tour[67] a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 30,25 % soit 8 320 voix, suivi de Ségolène Royal avec 27,96 % soit 7 689 voix, suivi de François Bayrou avec 21,34 % soit 5 870 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 7,48 % soit 2 058 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour[67], les électeurs ont voté à 50,64 % soit 13 369 voix pour Ségolène Royal contre 49,36 % soit 13 029 voix pour Nicolas Sarkozy, résultat davantage à gauche par rapport à la moyenne nationale[68] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Lors de cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 32 536 inscrits sur les listes électorales chambériennes, 84,37 % soit 27 449 électeurs ont participé, le taux d’abstention fut de 15,63 % pour 5 087 voix, 3,83 % soit 1 051 voix ont voté blanc ou nul et enfin 96,17 % soit 26 398 voix se sont exprimées.
Lors des élections régionales 2010, la liste du socialiste Jean-Jack Queyranne arrive en tête avec 29,11 % des voix au premier tour, devançant de quatre points la liste UMP de Françoise Grossetête avec 25,27 %. Europe Écologie réalise un score inférieur aux européennes précédentes, où la liste de Philippe Meirieu arrive en troisième position avec 20,38 % des suffrages. Aucune autre liste ne dépasse la barre des 10 %. Il est à noter que les Chambériens ont boudé les urnes car plus d'un Chambérien sur deux (56,83 %) n'est pas allé voter. Au second tour, l'ancrage à gauche de la commune se confirme, avec un score de 58,01 %, tandis que l'UMP réalise 31,69 % et le FN 10,29 % [69].
Le conseil municipal chambérien est composé d'un maire, de dix-neuf adjoints et conseillers délégués, à savoir, onze conseillers municipaux et quatorze conseillers municipaux délégués[70]. Le 27 août 2007, le maire Louis Besson annonce sa démission quelques semaines après ses 70 ans. Il soutient alors la candidature de sa première adjointe, Bernadette Laclais. Celle-ci est élue pour finir le mandat en 2008, année des élections municipales, Louis Besson devenant dans le même temps son premier adjoint, tout en conservant son mandat de président de la Communauté d'agglomération Chambéry métropole[71]. À 40 ans, Bernadette Laclais est la première femme maire de Chambéry.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Chambéry[72] :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
Gauche plurielle | Bernadette Laclais | 35 | majorité | ||
UMP-Modem | Xavier Dullin | 9 | opposition | ||
LCR | Laurent Ripart | 1 | opposition |
Lors des élections municipales de mars 2008, le taux de participation, du premier et unique tour, fut de 59,77 % sachant que l'on dénombre un total de 32 245 inscrits sur toute la commune. Le nombre de votants s'est élevé à 19 275 voix dont 18 861 se sont exprimées. La liste socialiste Chambéry au cœur avec à sa tête, Bernadette Laclais a recueilli 50,14 % des suffrages soit 9 457 voix. Suivi de la liste UMP et centriste ménée par Xavier Dullin, intitulée Chambéry, la nouvelle vie, ayant reçu 39,64 % des suffrages soit 7 477 voix. En troisième position, la liste d'extrême gauche, Chambéry 100% à gauche, avec à sa tête Laurent Ripart a obtenu 5,78 % des suffrages soit 1 092 voix. Les autres listes n'ont, quant à elles, pas dépassé les 3 %[73].
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Chambéry :
Chambéry compte de nombreuses juridictions administratives et judiciaires. La ville connaît une longue tradition judiciaire car durant plusieurs siècles, elle fut la capitale des États de Savoie, ce qui implique la présence de nombreuses juridictions. L'actuel palais de justice fut de par le passé, durant une brève période, le Sénat de Savoie. Aujourd'hui, elle a conservé la présence de juridictions judiciaires et administratives. La ville possède une cour d'Appel dont le ressort s'étend également sur Albertville, Annecy, Thonon-les-Bains et Bonneville. On trouve également un tribunal de grande instance, un tribunal d'instance, un tribunal de commerce et un conseil de prud'hommes. On compte 154 avocats dans la cité ducale[75]. Le justiciable peut bénéficier des conseils d'une maison de justice et du droit. En tant que chef-lieu départemental, Chambéry abrite la chambre départementale des huissiers de la Savoie, la chambre de commerce et d'industrie ainsi que la préfecture de Savoie. Outre l'Hôtel de ville qui héberge de nombreux services administratifs locaux, la commune possède un commissariat de police, une maison d’arrêt et un centre des impôts.
La politique environnementale de la ville de Chambéry est étroitement liée à celle décidée au niveau de la Communauté d'agglomération Chambéry métropole.
La ville avec ses communes voisines s'est fortement investie dans la valorisation des déchets. Un centre de tri a été créé en 1995. Il traite tous les déchets des conteneurs, bacs et sacs jaunes de l'agglomération qui sont ensuite triés puis envoyés dans les filières de recyclages. Ce centre collecte et trie 12 500 tonnes par an de déchets ménagers provenant de 16 collectivités territoriales, toutes membres de Chambéry métropole. Le centre a également hérité d'une mission de sensibilisation du public. Une passerelle a été mise en place. Elle surplombe les tapis de tri et permet aux visiteurs de regarder le fonctionnement du complexe[76].
Le 9 janvier 2008, la société de chauffage urbain (SCDC) et Chambéry métropole ont signé un contrat pour la valorisation de l'énergie générée par l'incinération des ordures ménagères[77]. Ce qui concrètement, suivant les estimations, permettra la suppression de rejet de 20 000 tonnes de CO2 en moins dans l'atmosphère. Au 1er janvier 2009, l'incinération des déchets fournira le tiers de l'énergie du chauffage urbain chambérien[78]. De plus, le réseau de chauffage urbain (le cinquième plus grand de France) va utiliser du bois et de la biomasse, pour atteindre en quatre ans un taux de 60 % d’énergie renouvelable. Enfin, depuis octobre 2007, les 7 000 m2 de serres du centre technique municipal sont chauffées par une chaudière au bois[79].
Individuellement la commune a aménagé une multitude d'espaces verts à travers l'espace bâti. Plusieurs vastes espaces verts ont été créés : le jardin du Verney (ancien champ de Tir), le jardin du Muséum d'histoire naturelle, le clos Savoiroux (1910) et le parc de la Calamine.
Chambéry est devenue la trente-sixième ville de France et la seconde du Sud-Est après Lyon, à bénéficier de la loi Malraux avec un périmètre protégé de 17 hectares[80].
La ville est le siège d'un organisme de contrôle sanitaire et de l'environnement, L'Air de l'Ain et des Pays de Savoie. Elle peut également s'appuyer sur l'aide de nombreuses associations locales telles que la fédération Rhône-Alpes protection nature (FRAPNA Savoie) installée à Chambéry tout comme l'Association savoyarde de Développement des énergies renouvelables (A.S.D.E.R). La ville fut également choisie par l'Onu comme ville de référence de l'Année internationale des montagnes[81]. L'institut de la Montagne[82] est établi à Chambéry sur décision du Gouvernement Jospin. Par ailleurs le protocole d’adhésion de Monaco à la convention sur la protection des Alpes[83], fut signé à Chambéry le 20 décembre 1994, démontrant l'attachement et la relation particulière qu'entretient la ville de Chambéry avec son environnement montagnard.
Chambéry a mis en place la toute première centrale solaire française de plus de 100 kWc (aujourd'hui la deuxième de France). Il s'agit de la Centrale solaire des Monts. Un bâtiment de la ville de Chambéry de 150 m2 et les réservoirs d’eau de l’agglomération soit 850 m2 se sont vu doter de 1 000 m2 de capteurs photovoltaïques. Cette centrale produit 120 000 kWh/an. Le coût de l’installation fut de 450 000 € HT soit 4,5 €/kWc, sans compter les aménagements divers d'une valeur totale de 80 000 € HT. La ville en a financé 20 % pour le reste l'Europe a pris part à 35 % par le programme universel, puis le conseil régional à 18 %, le conseil général à 13 % et enfin l'ADEME à 14 %[84].
Dans l'ensemble de la ville, grâce au plan solaire lancé en 2002, il y avait en 2008 2 840 m2 de capteurs thermiques et 2 500 m2 de capteurs photovoltaïques installés, soit le meilleur taux d’équipement solaire des villes françaises. L'équipement de toits d'entreprises est envisagé[79] Le Centre Commercial Chamnord fut le premier à mettre en service une toiture photovoltaïque de 205 m2 (15kWc) qui a été inaugurée le 6 avril 2007.
La ville de Chambéry est jumelée avec plusieurs villes étrangères. Il faut rappeler que le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socioculturels.
La ville de Chambéry est jumelée avec plusieurs villes : Coopération décentralisée :
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Au recensement démographique de 1999, la population de la commune totalise 55 786 habitants (ce qui la situe au 82e rang national) et l'agglomération 113 457 habitants. En neuf ans, la ville de Chambéry a gagné trois rangs au niveau national, sa population était de 54 120 habitants en 1990. La variation de population 1990-1999 est donc positive de + 1 666 habitants, cette variation la plaçant au niveau national à la 201e place. Son solde naturel pour la période 1990-1999 est positif de + 2 127 habitants. Son solde migratoire, pour cette même période, est négatif de - 461 habitants, ce qui place la ville au niveau national au 7 932e rang. Le taux annuel moyen de variation de la population pour la période 1990-1999 est de + 0,3 %. Sa population en ZUS est de 21 194 habitants, classé ici au 42e rang national. Plus de 78 % de la population chambérienne a moins de soixante ans. Ainsi, 21 % de cette même population se trouve dans une frange supérieure à cet âge.
En 2009, la commune comptait 56 476 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans.[Note 1],[Note 2].
Évolution de la pyramide des âges de la ville de Chambéry, comparaison entre l'année 1999 et 1982[91] :
Le nombre total de ménages chambériens est de 25 254. Ces ménages comptent de un à six individus, voire plus. Voici ci-dessous, les données en pourcentages de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.
Les Ménages
Ménages de : | 1 personne | 2 pers. | 3 pers. | 4 pers. | 5 pers. | 6 pers. ou + |
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Chambéry | 42,3 % | 28,5 % | 12,9 % | 9,8 % | 4,2 % | 2,3 % |
Moyenne nationale | 31 % | 31,1 % | 16,2 % | 13,8 % | 5,5 % | 2,4 % |
Sources des données : Insee[92] |
La ville de Chambéry relève de l'académie de Grenoble[60]. Ses écoles sont gérées par la Direction de l'éducation de la mairie sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale. La commune fait partie des nombreuses villes refusant actuellement l'application du service minimum à l'école lors des jours de grève de la fonction publique[93].
Voici ci-dessous la liste exhaustive des principaux établissements scolaires de la ville :
Listes des écoles
Écoles maternelles publiques :
Écoles maternelles privées : Saint-Jean-Bosco, Jean XXIII, Sainte-Geneviève, Le Bocage, Saint-Joseph Écoles primaires publiques :
Collèges publics :
Collèges privés : Collège Notre-Dame-du-Rocher, Collège St-François-de-Sales Lycées publics :
Lycées privés : Lycée Saint-Ambroise Enseignement professionnel :
Formations post bac :
Établissements spécialisés à Chambéry - Bissy : Établissement Régional d'Enseignement adapté (E.R.E.A) Amélie-Gex Classes préparatoires aux grandes écoles : Lycée Vaugelas et au Lycée Monge Université de Savoie |
Chambéry jouit également de la présence de grandes écoles telles que L'École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers (E.N.S.A.M), l'École Supérieure d'Ingénieurs de Chambéry[94], (E.S.I.G.E.C), devenue Polytech, qui est une école publique et une Unité de Formation et de Recherche de l'Université de Savoie[95]. Il faut aussi signaler la présence de l'École Supérieure de Commerce de Chambéry (E.S.C) [96]. L'ESC Chambéry a été admise, lors de la commission du 4 décembre 2007, comme membre active de la CGE et donc du chapitre des écoles de management[96].
Chambéry est une ville étudiante. L'Université de Savoie est divisée en trois campus ou plus précisément en trois sites. On en trouve un à Annecy, un autre à Jacob-Bellecombette et un dernier au Bourget-du-Lac[97]. Le campus de Jacob-Bellecombette et dans une certaine mesure le campus du Bourget-du-Lac ont apporté à la ville de Chambéry une population universitaire importante. La ville abrite également une maison de l'étudiant, la Division de la recherche et des études doctorales (D.R.E.D), la Division des relations internationales (D.R.I) et enfin la Présidence de l'université. La vie étudiante est devenue une réalité pour cette commune. Les municipalités qui se sont succédé ont dû adapter les transports en commun, créer et favoriser le développement d'un parc locatif spécifique. L'économie locale a également suivi ce mouvement. La vie étudiante implique, entre autres choses, l'apparition d'établissements de divertissements. Des boîtes de nuits, des restaurants, des bars, des laveries automatiques et autres services de proximité sont apparus ou se sont renforcés sur ce marché. Cependant la présence des étudiants demeure une composante parmi d'autres. Chambéry reste avant tout la capitale administrative du département de la Savoie et la présence de l'Université de Savoie ne change en rien le visage de cette ville, elle ne fait que renforcer quelque peu ce statut. En effet le site de Jacob-Bellecombette est axé, en partie, sur les matières juridiques comme le Droit, l'AES, l'économie... De ce fait, les juridictions administratives et judiciaires de la ville et la présence de nombreux cabinets d'avocats, se voient renforcer dans ce domaine juridico-administratif. Des étudiants passent leurs stages dans ces institutions de la République et inversement des professionnels du droit enseignent à l'université et transmettent leur savoir. La présence estudiantine donne à Chambéry un caractère cosmopolite. De nombreux étudiants étrangers investissent les bancs de l'université. La Division des relations internationales de l’Université de Savoie gère pas moins de 228 conventions de partenariat avec des établissements d’enseignement supérieur et de recherche de 82 pays, sur l’ensemble de la planète. Pour faciliter un peu plus l'intégration de cette population l'Université a créée l'Institut savoisien d’études françaises pour étrangers (I.S.E.F.E)[98]. Il existe également un IFSI Institut de Formation en Soins Infirmiers qui dépend du Centre Hospitalier et qui regroupe près de 450 étudiants.
Liste non exhaustive, classée par mois, des principales manifestations culturelles et des festivités de la ville de Chambéry[99] :
Chambéry est par ailleurs le siège administratif de l'Orchestre des Pays de Savoie.
L'établissement public de santé[105] est l’hôpital référent du secteur sanitaire de la région Rhône-Alpes. Il couvre donc une population d’environ 350 000 habitants soit en tant qu’hôpital de proximité, soit comme établissement de secours.
Doté de près de 700 lits et places de court séjour et d’un secteur de gériatrie important (500 lits), il comporte les disciplines classiques de médecine, chirurgie et gynécologie-obstétrique décomposées de la façon suivante[106] :
Situé en pleine ville de Chambéry, le centre hospitalier[108], comme tout établissement public de santé, est le siège d’un conseil d'administration présidé par le premier magistrat de la ville. Il est géré par une équipe de direction d’une dizaine de personnes.
La ville de Chambéry est le siège, outre du centre hospitalier, de nombreux autres établissements ; le centre hospitalier privé Médipôle de Challes-le-Eaux, la clinique Cléret, la Clinique générale de Savoie, la clinique Saint-Joseph, l'Hôtel-Dieu et l'école d'infirmières, ou encore l'Institut médico-éducatif Saint Louis du Mont(qui possède 72 places), le Centre hospitalier spécialisé de la Savoie (qui compte 475 places, à Bassens) et enfin le Foyer départemental de l’Enfance[109].
La ville de Chambéry dispose de nombreuses structures sportives permettant la pratique de disciplines variées. Elle offre, grâce à ses associations[110], une diversité sportive de proximité : promenades et randonnées alpines, parapente avec trois sites agréés, randonnées et circuits à vélo, sports d’eau (aviron, pratique du canoë, du canyoning) et de la spéléologie, Via Ferrata et escalade, ski de fond et ski alpin.
Les plus grands domaines de ski européen sont à quelques dizaines de kilomètres de la ville. On accède rapidement par autoroute aux vallées de la Maurienne et de la Tarentaise. D'autres stations plus modestes, familiales, sont à quelques minutes du centre-ville, notamment La Féclaz dans les Bauges.
En 1989, Chambéry a accueilli les Championnats du monde de cyclisme sur route, qui se sont déroulés sur les communes de Jacob-Bellecombette, Montagnole et Chambéry. Trois ans plus tard, elle accueillait la flamme olympique pour les Jeux olympiques d'hiver d'Albertville.
Chambéry est présente dans d'autres disciplines, notamment grâce à son club de handball[111], renforcé depuis 2005 par Jackson Richardson. Le Chambéry Savoie Handball[112] compte aujourd'hui un peu plus de 250 licenciés repartis en onze équipes jeunes (du mini hand au moins de 18 ans) et deux équipes seniors, un centre de formation (10 stagiaires) et une équipe professionnelle (15 joueurs sous contrat).
•On compte aussi un club d'aviron[113] parmi les meilleurs clubs français depuis 15 ans envoyant régulièrement des rameurs porter les couleurs des équipes de France. •Un club de football le SO Chambéry Foot qui a participé durant la saison 2010-2011 à la Coupe de France de football et a réalisé un record en éliminant à la suite 3 équipes de ligue 1 (Monaco, Brest, Sochaux), en atteignant les 1/4 de finale. •Une équipe de rugby à XV, le Stade olympique chambérien rugby, ou encore les Éléphants, évoluant en D2 de Hockey sur glace. Chambéry possède aussi une équipe de rink hockey (hockey sur patins à roulettes) qui évolue en National 2, le Hockey Club Chambéry. Club formateur de nombreux biathlètes, le Tir Olympique Savoisien a remporté plusieurs titres nationaux en tir sportif et évolue en première division. Il est présidé par Jean-Pierre Amat, Champion Olympique en 1996.
Parmi les nombreux clubs sportifs chambériens on peut citer à titre d'exemple :
La presse locale est essentiellement écrite, Le Dauphiné libéré dispose d'une agence en ville. Deux hebdomadaires, l'Essor savoyard et La Vie Nouvelle sont toujours diffusés. Au XIXe siècle et jusqu'au milieu du XXe siècle, de très nombreux titres existaient ; le Travailleur Alpin, la Croix de Savoie, le Patriote Savoisien, le Courrier des Alpes...Sabaudia.org...
Le Magazine municipal de la ville de Chambéry consigne non seulement l'ensemble des décisions prises par le conseil municipal ainsi que les projets en cours de réalisation, mais surtout cette publication apporte de nombreuses informations locales.
La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio, Hot Radio Chambéry[115], et Radio Ellebore qui est une radio associative chambérienne. Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin aixois. C'est également le cas lors des informations locales de cette même chaîne télévisée ainsi que sur France 3 dans l'édition locale (une agence est à Chambéry) et régionale.
Voici ci-dessous un aperçu des personnalités chambériennes les plus significatives ou ayant un attachement particulier à la ville :
De nombreuses personnalités ont fréquenté Chambéry. De 1232 à 1860, la ville fait partie des États de Savoie propriété de la Maison de Savoie ; ainsi tous les membres de cette famille sont régulièrement présents dans la cité, comme Thomas II de Piémont et Amédée VIII de Savoie qui y sont nés. On peut notamment citer Napoléon III lors de son passage, suite à l'Annexion de la Savoie, en 1860.
Plusieurs entreprises de grande importance y ont leurs sièges sociaux (Pechiney, Transalpine, Folliet, Placoplatre, Opinel...) ou des centres importants de productions (Opinel, Vetrotex, SNCF avec son centre de maintenance régional[116], …). Mais Chambéry est une ville dont l'économie repose en grande partie sur les administrations publiques territoriales : la préfecture, la mairie et son CCAS, le centre hospitalier, l'Université de Savoie et le Conseil général sont les cinq structures de plus de 1000 salariés situées en ville. Avec le Palais de Justice, la Chambre de commerce et d'industrie de la Savoie et jusqu'en 1982 plusieurs casernes militaires, Chambéry est une ville à forte connotation publique. La commune accueil annuellement la Foire de Savoie jouant un rôle de vitrine pour beaucoup d'acteurs économiques locaux.
Le revenu moyen par ménage chambérien est de 15 267 € par an, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne nationale de 15 027 € par an[117]. Au niveau de la fiscalité, on dénombre 394 Chambériens redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L'impôt moyen sur la fortune à Chambéry est de 6 638 €/an contre 5 683 €/an au niveau de la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables chambériens de l'ISF est estimé à environ 1 563 284 €/an[118].
Impôt sur le revenu en 2005
Part de foyers imposables (%) | Revenu moyen par foyer fiscal en € | Revenu moyen par foyer fiscal imposable | Montant moyen des retraites et pensions | Part de retraités et pensions (%) | |
---|---|---|---|---|---|
Chambéry-Ville | 51 | 15 558 | 23 916 | 17 635 | 32 |
Chambéry et agglo | 58 | 17 484 | 25 062 | 18 388 | 31 |
Savoie | 57 | 16 911 | 24 215 | 16 897 | 31 |
France | 52 | 16 827 | 25 910 | 16 883 | 31 |
Sources des données : Ministère des finances[119] |
Canton selon les territoires de développement social Chambéry (Chambéry et couronne chambérienne)
Part d'allocataires du RMI pour 1000 hab. | Nbre d'allocataires à bas revenus | Nbre de personnes couvertes par allocataires à bas revenus | en % par rapport à la population totale 1999 | Allocataires du RMI | ||
---|---|---|---|---|---|---|
31/12/00 | 31/12/04 | |||||
Cantons Chambéry | 21,4 | 3 671 | 7 848 | 13,8 | 1 154 | 1 197 |
Chambéry et agglo | 13,9 | 5 239 | 11 315 | 9,5 | 1 623 | 1 666 |
Savoie | 9,3 | 13 126 | 30 380 | 8,1 | 3 403 | 3 463 |
Sources des données : C.A.F[119] |
Le taux de fiscalité directe locale[120] de la commune pour l'année 2007 est le suivant. Ce taux regroupe le taux de la taxe d'habitation, le taux foncier bâti, le taux non foncier bâti et le taux de la taxe professionnelle. Le taux de la taxe d'habitation s'élève, au niveau communal à 18,72 %, au niveau intercommunal à 0 %, et au niveau départemental à 4,92 %. Le taux foncier bâti se monte au niveau communal à 25,95 %, au niveau intercommunal à 0 % et au niveau départemental à 7,46 %. Le taux foncier non bâti se chiffre, au niveau communal à 44,19 %, au niveau intercommunal à 0 %, au niveau départemental à 29,37 % et au niveau régional à 5,15 %. Pour ce qui est du taux de la taxe professionnelle, au niveau communal à 0 %, au niveau intercommunal à 19,35 %, au niveau départemental à 9,09 % et au niveau régional à 2,43 %[121].
Le bassin d'emploi Chambérien compte une population active totale d’environ 60 000 individus[122] sur les 26 millions du pays. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 75 % ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui est quant à elle de 82,2 %[123]. Le nombre de chômeurs chambériens est de 3 600 en décembre 2006[122]. Le taux de chômage entre 1999 et 2005 a fortement diminué, passant de 15,4 % à 6,1 %[123], alors que le niveau moyen national passait simultanément de 12,9 % à 8,4 %. Chambéry compte 43 % d'actifs au sein de sa population ainsi que 17,6 % de retraités, 28,5 % de jeunes scolarisés et 10,9 % d'autres personnes sans activité[123].
Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Chambéry | 0,1 % | 5,5 % | 12,8 % | 24 % | 32 % | 25,6 % |
Moyenne Nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : INSEE[124] |
En moyenne, 27 % des chefs d'établissements dans Chambéry et son agglomération ont plus de 55 ans. Cette moyenne est légèrement plus élevée que la moyenne départementale qui est de 25,5 %[36].
En 2004, 121 entreprises ont plus de 50 salariés[125]. Le nombre de créations d'entreprises pour l'année 2004 est de 419, ce qui place Chambéry au 72e rang national. Le Taux de la taxe professionnelle pour la commune en 2005 est de 19,05 %, plaçant la ville dans une position de compétitivité élevée par rapport aux autres communes (17,75 % ont un taux plus faible)[126].
Le nombre total d'établissements est d'environ 4 520 (en décembre 2004), et le nombre total d'entreprises est d'environ 3 630, dont 2 100 entreprises individuelles[127]. En se restreignant au champ ICS[128], il y a 2 930 entreprises en 2006[129]. Parmi les 3 440 établissements du champ ICS, on en dénombre 99 dans les industries agricoles et alimentaires (dont Alpina Savoie) représentant 2,9 % du total, 93 dans les industries des biens de consommation représentant 2,7 %, 45 dans les industries des biens d'équipement soit 1,3 %, 54 dans les industries des biens intermédiaires représentant 1,6 %, 27 dans l'énergie ce qui représente 0,8 %, 270 dans la construction soit 7,9 %, 893 dans le commerce représentant 26 %, 104 dans le Transport soit 3,0 %, 125 dans les activités immobilières soir 3,6 %, 607 dans les services aux entreprises représentant 17,7 %, 522 dans les services aux particuliers soit 15,2 %, et enfin 600 dans l'éducation, la santé, et l'action sociale soit environ 17,4 % du total des établissements chambériens[126].
Chambéry abrite de nombreuses grandes entreprises telles que Alpina-Croix de Savoie ou encore Placoplatre. Les 18 principales entreprises[126] chambériennes sont : OCV Chambéry France[130] (anciennement Saint Gobain vetrotex France) avec un chiffre d'affaires (CA) de 138 M €, la SATM avec un CA de 91 M €, OCV Chambéry International[130] (anciennement Vetrotex international) avec un CA de 53 M €, Routin avec un CA de 51 M €[131], Jean Lain avec un CA de 49 M €[132], Aménagement de Savoie SAS avec un CA de 45 M €, suivi des entreprises Spie Tondella avec 36 M €, Cafés Folliet avec 30 M €[133], Réal-Coppelia avec 29 M €, Transport de Savoie avec 28 M €, Grand garage Vasseur avec 26 M €, Transrol avec 24 M €, Alpes denrées avec 23 M €, Provent avec 19 M €, Pegaz-pugeat avec un CA de 17 M € tout comme l'entreprise Plaza automobiles, et enfin pour finir Gauthey qui tout comme Sotira 73 ont un chiffre d'affaires de 16 M €.
Sur 3 440 établissements chambériens en 2004, on dénombre 936 commerces soit 21 %[127]. Au 1er août 2006, le cumul des surfaces commerciales de plus de 300 m2 relevées s'élève à 157 677 m2, sachant que 37 971 m2 sont dédiés à l'alimentaire et 68 706 à l'équipement domestique. Les magasins chambériens ont une taille moyenne d'environ 1 300 m2 par établissement. Le chiffre d'affaires commerciale réalisé pour l'agglomération est de 184 M€ pour les dépenses non alimentaires et de 79 M€ pour les dépenses alimentaires[36].
Le commerce chambérien est partagé entre les grandes surfaces commerciales et les petits commerces surtout présents en centre ville. À titre d'exemple on peut citer le Centre commercial Chamnord regroupant Carrefour plus une importante galerie marchande, l'ensemble étant situé dans la zone d'activité des Landiers où l'on trouve de nombreuses enseignes nationales telles que la Halle aux vêtements, King Jouet, McDonald's, Darty, Interior's et d'autres. Le centre ville de Chambéry, bien que fortement concurrencé par la zone d'activité des Landiers ainsi que celle de Bassens, reste actif, en raison notamment de sa forte densité démographique. Les principales artères commerçantes du centre-ville sont la rue de Boigne, la place Saint-Léger, la place Monge, le boulevard de la Colonne, la rue de la Croix-d'Or, la place des Halles, la rue Favre, la rue du Faubourg-Montmélian. De nombreuses enseignes se sont implantées dans le centre-ville telles que les Galeries Lafayette, Morgan, SFR, Celio et d'autres. Il faut également souligner la réhabilitation actuelle des Halles de Chambéry qui se sont récemment dotées de commerces tels que la FNAC, H&M, Nature & Découvertes, SFR, Celio, Monoprix et prochainement, un cinéma multiplexe Pathé s'y installera.
La ville de Chambéry est classée Ville d'Art et d'Histoire[134]. Le label ville et pays d'art et d'histoire est attribué depuis 1985 par le ministère français de la Culture aux villes ou pays s'engageant dans une politique d'animation et de valorisation du patrimoine et de l'architecture. Outre des guides-conférienciers, les musées et l'active association des Amis du Vieux Chambéry, cette promotion est l'œuvre de l'Office du tourisme et de l'établissement public Chambéry promotion. Depuis septembre 2010, l'hôtel de Cordon (XVIe siècle) rue Saint-Réal, est devenu le Centre d'Interprétation de l'architecture et du patrimoine, un bâtiment municipal destiné à mieux faire connaître le patrimoine chambérien.
Chambéry est une ville fleurie récompensée par trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[146].
La gastronomie chambérienne s'inscrit dans la cuisine typique savoyarde préparée à l'aide de produits du terroir local et des alpages montagnards, essentiellement des Bauges. Outre la célèbre fondue savoyarde, on s'y plaît à préparer pour plat principal les bognettes à base de pomme de terre, mais aussi les crozets[148], la péla, la tartiflette, les diots, la polenta et les rioutes[149]... En dessert, on ne peut que solliciter les bugnes, la confiture de lait et la tarte aux myrtilles. Mais aussi la truffe en chocolat qui fut inventée par Louis Dufour, un pâtissier chambérien, en décembre 1895[150]. Les tables de Chambéry arborent, bien entendu, les fromages savoyards comme par exemple l'abondance, le beaufort, le bleu du Mont-Cenis, l'emmental de Savoie, le gruyère de Savoie, le persillé des Aravis, le reblochon, le tamié, la tomme de Savoie et encore de nombreux autres préparations fromagères. Les forêts environnantes et les montagnes de moyenne altitude telles que le Mont Granier, les Bauges offrent des produits très appréciés par les habitants. On y trouve des champignons. La réputation des cèpes, des bolets, des chanterelles, des morilles, des rosés des prés et bien d'autres. Plusieurs vignobles autour de la commune chambérienne produisent des vins de terroirs employés dans de nombreuses spécialités comme la fondue savoyarde par l'usage de vin blanc. Ainsi, on retrouve près de Chambéry le vignoble d'Apremont, le vignoble de Chignin, le vignoble d'Arbin et d'une manière générale on consomme la plupart des Vins de Savoie[151]. La ville dispose de nombreux brasseries ou restaurants gastronomiques[152], dont un distingué par le Guide Michelin (le Château de Candie[153]). Par ailleurs, le cuisinier aux entrées du Restaurant à la carte du Titanic, Auguste Coutin, était un chambérien. Il disparut tragiquement lors du naufrage du navire le 15 avril 1912[154].
Chambéry comprend un ensemble de bâtiments anciens et contemporains :
Les différents musées de la ville, les espaces d'expositions et de séminaires :
De nombreux acteurs œuvrent pour mettre en valeur le patrimoine chambérien. On peut citer la Société des Amis du Vieux Chambéry qui est une association, fondée en 1933 à Chambéry et qui est reconnue d'utilité publique par décret du 5 décembre 1969. Elle a pour objet de défendre le patrimoine chambérien, promouvoir ses atouts et préparer l'avenir en demeurant vigilante vis-à-vis de l'actualité de la ville de Chambéry. La ville possède plusieurs bibliothèques municipales que sont la médiathèque Jean-Jacques Rousseau et la bibliothèque Georges Brassens[156] ainsi que cinq bibliothèques associatives de quartier se trouvant à Bellevue, Bissy, Le Biollay, Chantemerle et Mérande[156].
Plusieurs sociétés savantes de Savoie sont présentes sur la commune de Chambéry. Ces associations permettent à des amateurs éclairés et à des spécialistes de se réunir autour de thèmes divers, dont notamment l'histoire régionale ou l'étude du patrimoine culturel régional. Sont présents, notamment, sur la commune la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie[157] (SSHA), fondée à Chambéry en 1855, l'association des Amis de Joseph et Xavier de Maîstre ainsi que la Société des Amis du Vieux Chambéry[158] cité précédemment. Le 7e art a sa place au sein de la cité ducale. Chambéry compte plusieurs cinémas dont Le Paris, les cinémas Arts et Essai Le Forum et Malraux, et le multiplexe Pathé Chamnord. Le premier cinéma s'était installé rue Saint-François, dans les années 1930.
Depuis son rattachement à la France, la ville a connu une présence militaire constante ; la caserne Barbot et le Manège (aujourd'hui salle de congrès) accueillaient des unités de cavalerie, la caserne Curial de l'infanterie ; cette dernière s'est ensuite installée à Joppet, puis à partir de 1982 dans la commune voisine de Barby.
À partir de la fin des années 1970 jusqu'au début des années 1990, le quartier des casernes a été profondément remanié sous l'impulsion du maire - et urbaniste - Francis Ampe : aujourd'hui la médiathèque, l'espace culturel André Malraux, le centre de Congrès, un parking, le quartier étudiant de Curial et enfin les logements du quartier Jorcin ont remplacé les bâtiments militaires.
Unités militaires ayant tenu garnison à Chambéry[159] :
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