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Champagne Ardenne (n.prop.)
1.région administrative française, formée des départements des Ardennes, de l'Aube, de la Marne et de la Haute-Marne (superficie : 25720 km²; capitale : Châlons-sur-Marne; céréales, vignobles).
Champagne-Ardenne (n.prop.)
1.région administrative française, formée des départements des Ardennes, de l'Aube, de la Marne et de la Haute-Marne (superficie : 25720 km²; capitale : Châlons-sur-Marne; céréales, vignobles).
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⇨ definición de Champagne-Ardenne (Wikipedia)
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Ver también
Champagne Ardenne (n.prop.)
Champagne-Ardenne (n.prop.)
Champagne Ardenne (n. pr.)
région de Métropole Française[Classe...]
territoire de Champagne Ardenne[Classe...]
administration (en)[Domaine]
LandArea (en)[Domaine]
Wikipedia
Champagne-Ardenne | |||
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Administration | |||
Préfecture | Châlons-en-Champagne | ||
Départements | Ardennes Aube Marne Haute-Marne |
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Chefs-lieux | Charleville-Mézières Troyes Châlons-en-Champagne Chaumont |
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Arrondissements | 15 | ||
Cantons | 146 | ||
Communes | 1 947 | ||
Conseil régional | Conseil régional de Champagne-Ardenne | ||
Président Mandat |
Jean-Paul Bachy (DVG) 2010-2014 |
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Site web | www.cr-champagne-ardenne.fr | ||
Préfet | Michel Guillot | ||
Démographie | |||
Population | 1 337 953 hab. (2009) | ||
Densité | 52 hab./km2 | ||
Gentilé | Champardennais(e) | ||
Géographie | |||
Superficie | 25 606 km² | ||
La Champagne-Ardenne est une région du nord-est de la France. Elle est bordée au nord par la Belgique, à l'ouest par la Picardie et l'Île-de-France, au sud par la Bourgogne et à l'est par la Franche-Comté et la Lorraine. Elle se compose de quatre départements : les Ardennes, l'Aube, la Marne et la Haute-Marne. Avec 1 338 004 Champardennais, elle est l'une des cinq régions les moins peuplées de France et la seule à avoir perdu des habitants entre 1999 et 2006. Sa préfecture est Châlons-en-Champagne alors que Reims, avec ses 218 000 habitants, et Troyes avec 130 000 habitants, sont plus importantes et plus peuplées.
S'étendant sur 25 606 km2, la Champagne-Ardenne rassemble la plaine de Champagne ainsi que les faibles reliefs du massif ardennais, au nord, et des coteaux de l'est, accueillant notamment le vignoble de Champagne.
Sommaire |
La région Champagne-Ardenne se situe au Nord-Est de la France. Elle possède une frontière commune avec la Région wallonne (Belgique). Elle est composée de 4 départements (les Ardennes, la Marne, l’Aube et la Haute-Marne). Enfin, elle s'étend sur une superficie de 25 606 km2.
La région est bordée à l'ouest par des plateaux comme le Tardenois et le Brie formant une cuesta incurvée allant de la Seine (au sud), à l'Oise (au nord). À l'extrémité est de cette cuesta, le calcaire domine les plaines marneuses sur lesquelles est concentré l'essentiel des vignobles de Champagne.
Au sud-est, il y a le plateau de Langres (450 m à 550 m). Dans la partie est, s’élèvent les hautes terrasses de calcaire jurassique des Côtes des bar (350 m à 400 m d'altitude), le plateau barrois culminant à 405 m au mont Gilmont. Les plateaux et les collines calcaires culminants sont parsemés de nombreuses grottes et de collines, typiques d'un relief karstique.
En Champagne-Ardenne, les forêts ont une place importante avec les massifs des forêts d'Auberive ou d'Arc-en-Barrois en Haute-Marne (les massifs forestiers couvrant 40 % du territoire haut-marnais).
Trois grandes rivières alluviales la traversent d’est en ouest : l'Aisne (affluent de l'Oise), la Marne et l'Aube (affluents de la Seine).
La région se situe en amont de trois principaux bassins hydrographiques, à savoir Seine-Normandie, auquel appartient la majeure partie de la région[1], Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée[2]. Le réseau hydrographique champardennais, globalement orienté d'est en ouest, comprend comme principaux cours d'eau la Seine et ses affluents de l'Aube et de la Marne, son sous-affluent de l'Aisne (affluent de l'Oise), ainsi que la Meuse. L'Aube, la Marne et la Meuse prennent leur source au sein du département de la Haute-Marne[3], sur le plateau de Langres. La Champagne-Ardenne possède également un réseau de canaux relativement dense.
La source de la Marne.
Le lac artificiel d'Orient.
La région accueille notamment trois des quatre « Grands lacs de Seine », lacs artificiels dont le but est de protéger l'Île-de-France des crues de la Seine et de ses affluents, au printemps, et d'alimenter la région parisienne en eau, en été. Le lac du Der-Chantecoq (48 km2) dans le bassin de la Marne, qui est le plus grand lac artificiel d'Europe[Note 1], le lac d'Orient (23 km2) alimenté par la Seine, le lac Amance (5 km2) et le lac du Temple (18 km2) – tous deux en dérivation de l'Aube – assurent ces missions.
Le climat tempéré champardennais fait office de transition entre le climat océanique et le climat continental. Au sein de la plaine de Champagne, à l'ouest, où se trouvent Reims et Troyes, le climat est plus doux et moins pluvieux qu'ailleurs, avec environ 10,5 °C en moyenne et 618 à 653 mm de précipitations annuelles ; les heures d'ensoleillement sont également supérieures aux autres de la région, elles sont comprises entre 1 700 et 1 800[4],[5]. Toujours en plaine, mais plus à l'est, les températures annuelles moyennes restent voisines de 10 à 11 °C, cependant la pluie est plus présente (857 mm) et l'insolation est moins importante (1 682 h/an)[6]. Sur les plateaux ardennais et langrois, le climat est plus pluvieux, 886 mm d'eau à l'année à Langres et 937 mm à Charleville-Mézières, et les températures annuelles passent en deçà des 10 °C, en partie du fait de leur altitude. Langres, souvent considérée à tort comme l'une des villes les plus froides de France[7], connait cependant un ensoleillement plus important, avec 1 737 h de soleil par an contre seulement 1 440 h dans les Ardennes[8],[7].
Entre les Ardennes, terres froides propices aux gélinottes, tétras lyre ou bec-croisés et l'Aube ou la Haute-Marne, terres favorables au busard cendré ou au milan royal, beaucoup d'extrêmes se rencontrent et offrent une multitude de paysages favorables à de nombreuses espèces tant méditerranéennes que nordiques. De nombreuses espèces trouvent leurs limites de répartition dans la région[9].
Le terme Champagne-Ardenne s'explique par le fait que la région est issue en grande partie de l'ancienne province de Champagne ainsi que de divers petits territoires dans la vallée de la Meuse, dans le massif de l'Ardenne. La pointe de Givet est d'ailleurs de culture wallonne.
La région Champagne-Ardenne a été marquée par de nombreux événements depuis l'Antiquité :
Avec seulement 2,2 % de la population nationale et une densité de 52 hab./km2, la région Champagne-Ardenne était en 2007 la cinquième région française la moins peuplée mais aussi la cinquième la moins densément peuplée[10]. Au 1er janvier 2009, on comptait environ 1 336 000 Champardennais. La région a donc perdu entre 1999 et 2009 en moyenne 0,1 % de sa population chaque année, elle est ainsi la seule à perdre des habitants. Même si les naissances y sont supérieurs aux décès, l'accroissement naturel, pourtant le 9e de France[11], ne corrige pas l'émigration, notamment celle des jeunes, vers le sud et l'ouest principalement. Si l'évolution de la population continue dans ce sens, la région devrait passer en deçà des 1 270 000 habitants en 2030[12].
La démographie régionale n'est pas homogène : tandis que la Marne et l'Aube voient leurs populations augmentées, celles des Ardennes et de la Haute-Marne ne cessent de baisser ; autre preuve de ce déséquilibre : un Champardennais sur cinq vit dans l'aire urbaine de Reims[13]. La différence entre l'ouest, dynamique, et l'est s'accentue de plus en plus ; la partie occidentale orientée vers le bassin parisien attire plus que l'orientale, tournée vers le Grand-Est. Par ailleurs, les cantons périurbains connaissent un solde naturel important, surtout en périphérie de Reims et Troyes[12].
En 2007, la structure de la population par âge était très proche de celle des autres Français : 24,7 % avaient moins de 20 ans, 21,6 % avaient plus de 60 ans et donc 53,7 % se situaient entre ses deux âges. La population marnaise est la plus jeune de la région tandis que celle de la Haute-Marne est la plus âgée[14]. Le salaire net annuel moyen est de 21 129 € soit 2 881 € de moins que la moyenne nationale[15].
D'après les projections démographiques de l'INSEE en 2040[16], la Champagne-Ardenne est la seule région qui pourrait encore perdre des habitants dans les années futures. Si cette tendance se maintient, la région devrait passer de 1 339 000 habitants à 1 312 000 habitants[17]. Les disparités départementales deviendront également de plus en plus nombreuses. En effet, on estime que seul le département de l'Aube peut encore gagner des habitants[18]. Quant à l'âge moyen, il reste légèrement supérieur à la moyenne nationale avec 44,6 ans contre 43,6 en France.
Les villes les plus peuplées sont Reims avec 187 181 habitants, Troyes avec 60 903 habitants, Charleville-Mézières avec 55 481 habitants et Châlons-en-Champagne avec 47 338 habitants.
La Champagne-Ardenne est une région, l'échelon le plus élevé de division territoriale de la République française. Cette collectivité territoriale est dotée d'un conseil régional, dont son président est le chef du pouvoir exécutif, sous le contrôle a posteriori du préfet de région ; la préfecture de région se situe à Châlons-en-Champagne. L'actuel préfet de région et préfet de la Marne est, depuis avril 2010, Michel Guillot[19].
La région est administrativement divisée en quatre départements : les Ardennes, l'Aube, la Marne et la Haute-Marne. Ces derniers sont eux-mêmes subdivisés en cantons, 146 au total, partagés entre les 15 arrondissements de la région. La Champagne-Ardenne est composée de 1 947 communes, regroupées en 118 intercommunalités, en 2008[20].
Depuis sa création en 1986, la Champagne-Ardenne est fortement ancrée à droite.
Aux élections présidentielles, malgré les bons scores de François Mitterrand en 1981, à plus de 51 %, et 1988 à près de 55 %, le candidat de la droite gagne généralement ces élections : 56,5 % en 1965 pour Charles de Gaulle, 57,8 % en 1969 pour Georges Pompidou, 51,2 % en 1974 pour Valéry Giscard d'Estaing, 52,6 % en 1995 pour Jacques Chirac et 58,5 % en 2007 en faveur de Nicolas Sarkozy ; à noter qu'en 2002, Jean-Marie Le Pen arriva en tête au premier tour avec 21,1 % des voix[21].
Depuis le découpage de 1988, la région élit quatorze députés, répartis entre chaque département : six pour la Marne, trois pour les Ardennes et l'Aube et deux pour la Haute-Marne. Les circonscriptions champardenaises sont, elles aussi, marquées par une prédominance de la droite. Ainsi, même si les élections législatives de 1988 s'achevèrent sur un match nul, en 1993 elles penchaient en totalité à droite, puis onze en 1997. En 2002 et 2007 il n'y avait qu'une seule circonscription qui était détenue par le parti socialiste, la deuxième circonscription des Ardennes, douze revenant à la seule UMP[22]. Lors du redécoupage en vue des législatives de 2012, la Marne perd son sixième siège de député, la région comptant désormais treize circonscriptions[23].
Du côté des départements, ils sont tous les quatre administrés par la droite depuis 1973, date de la perte des Ardennes par le PS ; aujourd'hui seule l'Aube n'a pas un président de conseil général UMP mais divers droite, en la personne du sénateur Philippe Adnot[24].
Députés : Bérengère Poletti (UMP), Philippe Vuilque (PS), Jean-Luc Warsmann (UMP)
Sénateurs : Benoît Huré (UMP), Marc Laménie (UMP)
Députés : Nicolas Dhuicq (UMP), Jean-Claude Mathis (UMP), Gérard Menuel (UMP)
Sénateurs : Philippe Adnot (NI), Yann Gaillard (UMP)
Députés : Bruno Bourg-Broc (UMP), Charles de Courson (NC), Philippe-Armand Martin (UMP), Arnaud Robinet (UMP), Jean-Claude Thomas (UMP), Catherine Vautrin (UMP)
Sénateurs : Yves Détraigne (UC), Jean-Claude Étienne (UMP), Françoise Férat (UC)
Députés : François Cornut-Gentille (UMP), Sophie Delong (UMP)
Sénateurs : Charles Guené (UMP), Bruno Sido (UMP)
Les conseillers régionaux de Champagne-Ardenne sont actuellement élus au suffrage universel, selon le mode de scrutin de liste proportionnel à deux tours, avec prime majoritaire. Ils sont, dans la région, au nombre de 49, répartis depuis 2010 de cette manière : 21 pour la Marne, 11 pour les Ardennes, 10 pour l'Aube et 7 pour la Haute-Marne[27]. Le siège du conseil régional se trouve à Châlons-en-Champagne.
Dirigée d'abord par Jacques Sourdille (UDR), puis par Bernard Stasi (UDF), Jean Kaltenbach (RPR) et Jean-Claude Étienne (RPR puis UMP), la région, réputée imprenable, passe à gauche en 2004, au profit d'un nouveau mode de scrutin et d'une triangulaire avec le FN[28]. Le nouveau président du conseil régional est alors Jean-Paul Bachy (PS). Devenu divers gauche, il est réélu en 2010 avec 44,3 % des voix contre 38,5 % à l'UMP et 17,2 % au FN, sa majorité composée du PS, d'Europe Écologie et du PCF obtenant 29 sièges[29].
En 2007, le produit intérieur brut champardennais s'élevait à 36 541 millions €[30], il avait ainsi progressé entre 1990 et 2007 de 3 % par an, soit 0,7 points de moins qu'au niveau national, ce qui en fait une des régions françaises ayant la croissance la plus faible[31]. La Champagne-Ardenne était, toujours en 2007, la quatrième région possédant le produit intérieur brut par habitant le plus élevé, celui-ci était alors de 27 372 €[31]. Ces chiffres s'expliquent notamment grâce à la baisse de la population champardennaise, la prospérité de la viticulture locale et l'importance des secteurs des industries agro-alimentaires, de l'agriculture et de la métallurgie qui rapportent plus, par emploi, qu'au niveau national. Cependant ce bon classement cache des inégalités importantes[30] ; le salaire moyen était par exemple en 2007 de 21 129 €, ce qui la situe seulement au 11e rang national[15].
Avec, en 2008, des exportations s'élevant à 8 000 millions d'euros, principalement à destination de l'Allemagne, du Benelux et du Royaume-Uni, la balance commerciale de la région était excédentaire de 2 000 millions d'euros. Elle se plaçait ainsi cinquième parmi les régions exportatrices de France[32]. Malgré la crise économique qui a fait chuter ses importations de 16,7 % et ses exportations de 22,8 %, son excédent commercial se chiffre en 2009 à 1 194 millions d'euros[33].
Dans la première région agricole de France, plus de 60 % du territoire est dédié à l'agriculture[34], le secteur représente 10 % de la valeur ajoutée. La Champagne-Ardenne est ainsi la deuxième région céréalière française, elle produit principalement du blé tendre, de l'escourgeon d'hiver et de l'orge de printemps[35]. La luzerne déshydratée couvre 74 000 ha[35] ; en 2005, la Champagne-Ardenne représentait de ce fait 23 % de la production européenne et 69 % de la production française de luzerne[36]. Elle est également la deuxième région cultivatrice de pois protéagineux et de betteraves industrielles. Elle est aussi la troisième région productrice de pommes de terre. Le colza représente 9 % de la surface agricole totale, ce qui fait de la région la deuxième productrice de colza de France, notamment grâce à l'intérêt donné aux biocarburants[35]. Pourtant, en 2008, l'agriculture biologique représentait seulement 0,5 % des surfaces agricoles utilisées[37]. La Champagne-Ardenne est par ailleurs l'une des régions où l'agriculture est la plus fortement mécanisées[38].
L'élevage est un aussi un acteur de l'agriculture régionale mais il est cependant relativement peu développé[35]. Les bovins sont les animaux les plus élevés au sein de la région avec 638 000 têtes en 2008, viennent ensuite assez loin derrière les porcins et les ovins avec respectivement 188 000 et 145 000 têtes. Les caprins y sont marginaux avec 2 000 têtes[39]. La sylviculture est présente dans la région, la forêt représente en effet plus de 25 % du territoire régional ; elle est principalement composée de chênes[37].
Des prairies dans le canton de Carignan.
Des champs entre Auxon et Neuvy-Sautour.
Le vignoble champenois à Cramant.
La viticulture marque elle aussi l'agriculture champardennaise. Ainsi en 2007, la production viticole représentait 53 % de la valeur de la production agricole régionale[30].
Le secteur industriel représente en Champagne-Ardenne 21,8 % des salariés et 19 % de la valeur ajoutée. Elle est ainsi la 4e région la plus industrialisée du pays. La part de l'industrie est la plus élevée dans les Ardennes, dans l'ouest (d'Épernay à Romilly) et dans la moyenne vallée de la Marne (entre Vitry et Saint-Dizier). Elle est au contraire nettement plus faible dans les bassins d'emploi de Reims et Châlons-en-Champagne[40].
Dans la région natale de Nicolas Appert, qui créa notamment la première usine de conserves au monde, l'industrie agroalimentaire emploie de nombreuses personnes et contribue à près du quart de la valeur ajoutée régionale[35]. Avec la métallurgie et les équipements mécaniques, ils sont les secteurs les plus importants de l'industrie champardennaise. Les petits établissements sont moins représentés qu'au niveau national tandis que les moyens sont sensiblement plus nombreux. Par ailleurs, d'après l'Insee, seuls quatre établissements dépassent le millier de salarié : l'usine PSA Peugeot Citroën de Villers-Semeuse, Boehringer-Ingelheim Pharmaceuticals à Reims, la maison de Champagne Moët & Chandon à Épernay et l'équipementier automobile Visteon à Charleville-Mézières[40].
La région est desservie par 560 km d'autoroutes répartis sur cinq axes :
Le réseau navigable est assez complet, mais n'est pas aux normes européennes, il s'articule autour des canaux suivants :
Le réseau ferroviaire s'articule principalement autour des quatre lignes :
La deuxième moitié du XXe siècle voit apparaître à Bétheny, près de Reims, l'aérogare de Reims Champagne, le premier aéroport civil régional. Suite à une histoire qualifiée par certains de « chaotique » et à de nombreuses tentatives de sauvetage ayant échouées, l'aérogare ferme finalement le 30 juin 2006[41]. Dès lors, Paris - Vatry devient l'unique aéroport de transport de passagers en Champagne-Ardenne. En effet, l'aéroport qui est à l'origine spécialisé dans le fret doit, depuis le déclin de cette activité qui est passée de 40 000 t en 2008 à 23 000 t en 2009, s'ouvrir au low-cost pour subsister. Ainsi en 2010, deux lignes ont été créées par la compagnie Ryanair, l'une vers Oslo et l'autre à destination de Stockholm[42]. Malgré le faible nombre d'installations aéroportuaires d'envergure nationale ou internationale, la région dénombre 21 aéroclubs pour 16 aérodromes[43].
Les visiteurs s'orientent pour la plupart vers la Champagne chargée d'histoire, ses vignobles et ses caves prestigieuses (dont le vin de Champagne). Les sites et itinéraires se diversifient avec la découverte du patrimoine et de la gastronomie : Troyes et ses maisons anciennes, Châlons-en-Champagne son cloître et ses cours d'eau, Langres avec ses remparts, Épernay et ses caves, les vallées de la Marne et de la Meuse, Sedan et son château, Reims et sa cathédrale ou encore Colombey-les-Deux-Églises et le Mémorial Charles de Gaulle.
Une curiosité naturelle à voir dans le parc naturel régional de la Montagne de Reims : les faux de Verzy.
Capitale Mondiale de la marionnette, Charleville-Mézières accueille un festival biennal.
Musée Rimbaud de Charleville-Mézières
Chevet de la Cathédrale Notre-Dame de Reims
Cloître Notre Dame-en-Vaux de Châlons
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