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Charleville-Mézières (n.prop.)
1.chef-lieu du département des Ardennes (59439 habitants). - Les villes Charleville et Mézières sont réunies depuis 1966.
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⇨ definición de Charleville-Mézières (Wikipedia)
Charleville Mézières (n. pr.)
Charleville-Mézières (n. pr.)
Ville de : Ardennes (département)[ClasseParExt.]
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Wikipedia
Charleville-Mézières | |
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La place Ducale |
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Détail |
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Administration | |
Pays | France |
Région | Champagne-Ardenne |
Département | Ardennes (préfecture) |
Arrondissement | Charleville-Mézières (chef-lieu) |
Canton | chef-lieu de quatre cantons Canton de Villers-Semeuse |
Code commune | 08105 |
Code postal | 08000 |
Maire Mandat en cours |
Claudine Ledoux (PS) 2008-2014 |
Intercommunalité | Cœur d'Ardennes |
Site web | http://www.mairie-charlevillemezieres.fr/ |
Démographie | |
Population | 49 975 hab. (2009) |
Densité | 1 590 hab./km2 |
Aire urbaine | 106 747 hab. () |
Gentilé | Carolomacérienne, Carolomacérien |
Géographie | |
Coordonnées | |
Altitudes | mini. 133 m — maxi. 197 m |
Superficie | 31,44 km2 |
Charleville-Mézières est une commune française située dans le département des Ardennes et la région Champagne-Ardenne.
Avant la fusion des deux communes principales en 1966, les gentilés respectifs étaient Carolopolitains pour Charleville et Macériens pour Mézières. Ses habitants sont appelés les Carolomacériens.
Sommaire |
La commune de Charleville-Mézières s'étend sur une superficie de 3 144 hectares[1] depuis la fusion des communes qui a eu lieu en 1966[N 1].
Charleville-Mézières est traversée par la Meuse, qui forme une multitude de méandres séparant Charleville de Mézières. La vallée dans laquelle s'est développée l'agglomération est sujette aux inondations, comme en décembre 1993 et en janvier 1995.
Charleville-Mézières a aussi la particularité de se situer à la limite entre le bassin parisien au sud et le massif ardennais au nord, avec le mont Olympe (196 m) dominant la ville. La superficie de Charleville-Mézières s'élève à 3 144 hectares et l'altitude de la ville est de 150 m à la préfecture.
La ville est située au nord du département des Ardennes, à 87 km au nord-est de Reims ou 239 km de Paris, à 130 km à l'ouest de Luxembourg, et à 90 km au sud de Charleroi ou 150 km de Bruxelles en Belgique.
Le climat y est de type océanique à influence continentale, avec des hivers relativement froids, des étés relativement chauds, et des précipitations bien réparties toute l'année. Charleville-Mézières figure parmi les villes les moins ensoleillées de France[2].
Nota bene : Le tableau ci-dessous ne présente pas des données sur une période de trente ans (1961-1990 est la référence prise pour le réchauffement climatique) mais sur celles de l'année 2006.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures maximales moyennes (°C) | 5 | 7 | 11 | 14 | 19 | 22 | 27 | 28 | 19 | 14 | 8 | 5 | 14,25 |
Températures minimales moyennes (°C) | 0 | 0 | 1 | 3 | 7 | 10 | 12 | 11 | 8 | 6 | 3 | 1 | 5,1 |
Températures moyennes (°C) | 2.5 | 3.5 | 6 | 8,5 | 13 | 16 | 19.5 | 19.5 | 13.5 | 10 | 7,8 | 5.5 | 10.1 |
Source : [1] |
Depuis Paris il faut prendre l'autoroute A4 direction Reims/Strasbourg puis, de Reims, prendre l'autoroute A34, ce dernier tronçon de 80 km étant gratuit ; il forme la partie sud du Y ardennais vers Bruxelles / Amsterdam (branche ouest) et Liège / Cologne (branche est). Lille, (puis Arras et Calais), est à 2 heures de voiture, ainsi que Metz (puis Strasbourg). Une nouvelle autoroute est en construction pour relier Charleville-Mézières à Charleroi en Belgique. Les travaux ont débuté en 2010 et termineront en 2014.
Le TGV Est, avec un raccord à Reims, met Charleville-Mézières à 1 heure 35’ de Paris depuis juin 2007. Trois allers-retours avec la capitale sont proposés. Une ligne existe vers Givet et la Belgique, mais elle n'est plus utilisée après la frontière : la ligne y est simplement entretenue (TER puis bus). Quant aux liaisons vers le Nord et la Lorraine, elles se font grâce aux TER.
Charleville-Mézières dispose d'un réseau de bus urbains TAC de sept lignes desservant l'ensemble de la ville et une grande partie des communes limitrophes.
Ligne | Destinations | Attente approx.[3] (semaine, période scolaire) |
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1
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Centre Commercial de Villers <-> Nevers | 20 minutes |
3
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Centre Commercial La Croisette / Muguet / La Francheville <-> La Havetière / Grande Terre / La Houillère | 13 minutes |
5
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Warcq / Léon Dehuz <-> Bellevue du Nord | 20 minutes |
7
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Prix-lès-Mézières <-> Montcy-Notre-Dame / Aiglemont | 50 minutes |
8
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Étion Village <-> La Culbute | 30 minutes |
9
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Desserte de Nouzonville | Variable |
10
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Centre aquatique <-> Bois Mottin / Romery | 60 à 90 minutes |
Charleville-Mézières est un carrefour ferroviaire dans le nord du département des Ardennes. Deux voies ferrées au transit important la desservent.
Elle est reliée à Reims et à Paris par la ligne de chemin de fer Soissons - Givet.
La relation transversale entre Lille et Metz passe également par la ville (ligne Lille - Thionville).
Enfin, Charleville-Mézières est desservie par quelques TGV empruntant la LGV Est européenne qui passe par Reims.
Charleville-Mézières est reliée à Reims, Rethel et Sedan par l'autoroute A34. Charleville-Mézières sera reliée à la Belgique (Charleroi puis Bruxelles), par Rocroi, d'ici 2015, par l'autoroute A304[4].
Si la Meuse est un fleuve navigable permettant une liaison avec la Belgique et les Pays-Bas, le trafic fluvial de marchandises débute réellement à Givet, en limite de la France et de la Belgique, où d'ambitieux projets de modernisation de son port sont envisagés.
A Charleville-Mézières, le trafic fluvial est maintenant à vocation touristique et des bateaux de plaisance dont des péniches aménagées sont accostés sur les quais de la ville.
Originellement, les Romains avaient construit, sur la voie romaine reliant Reims (Durocortorum) à Cologne (Colonia Agrippinensium), sur une colline dans une boucle de la Meuse, la cité de Castrice (Castricum).
Le traité de Verdun de 843, qui consacre la partition de l'Empire de Charlemagne, a fixé la Meuse comme frontière entre la Francie occidentale (qui deviendra la France) et la Francie médiane. La Francie médiane est rapidement divisée en plusieurs parties, notamment la Lotharingie au nord. Le comté de Castrice est en Lotharingie.
Mézières quant à elle aurait été fondée en 899[5]. L'étymologie du nom Mézières vient du latin Maceriae dont la signification peut être ruines ou fortifications[6].
Castrice fut détruite par le feu au Xe siècle ; Erlebade, comte de Castrice, fit reconstruire à proximité une citadelle, sur le site de Maceria. Les remparts construits alors puis modernisés sont conservés sur presque un tiers de leur longueur d'origine. Il en reste la porte de Bourgogne, la tour du Roy et la tour Millard. La citadelle de « Mézières » et sa ville se trouvent sur la rive droite de la Meuse, ils dépendent cependant des rois de France en raison des méandres parcourus par le fleuve autour du site.
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Mézières
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Une église dédiée à Notre-Dame est construite de 1499 à 1611 et, en novembre 1571, y est célébré le mariage de Charles IX et d'Élisabeth d'Autriche. L'édifice deviendra basilique en 1946. Des restaurations furent entreprises ensuite avec notamment des vitraux de René Dürrbach, collaborateur de Pablo Picasso.
En 1521, Bayard défend la ville de Mézières contre les troupes impériales de Charles Quint.
Le siège de 1521 a eu une conséquence importante sur le développement de la ville. Il a, en effet, démontré l'importance de la place de Mézières pour la défense du royaume. La ville va devenir une citadelle enfermée dans un système de défense important entravant son développement. Lorsque Charles de Gonzague crée en 1606 la ville nouvelle de Charleville sur les terres de sa principauté souveraine d'Arches, la ville de Mézières a vu sa population passer rapidement de 1 600 chefs de famille à 200.
L'existence de la petite cité d'Arches est bien antérieure à celle de la ville de Charleville, et même celle de Mézières: la localité est peuplée à partir de l'époque gallo-romaine, mais surtout au début de la dynastie carolingienne (avant 800). Les historiens se divisent quant à l'origine du nom Arches: l'existence d'un pont muni de plusieurs arches qui rejoignait la rive de l'actuel Mont-Olympe pourrait l'expliquer[7]. Arches se situait au nord-ouest de l'actuelle place Ducale, à l'emplacement des rues Jean Baptiste Clément, Noël, Condé, Baron-Quinart, Daga, de l'Orme, d'Euskirchen (construite sur l'ancienne cour de Neuville) et la place de Condé.
Le 6 mai 1606, le jour même de ses 26 ans, Charles de Gonzague (1580-1637), duc de Nevers et de Rethel (Charles III)), décide la création de Charleville pour en faire la capitale de sa nouvelle principauté souveraine d'Arches, appuyée sur son duché de Rethel et sur l'antique comté de Castrice.
Le lieu choisi est situé à environ 45 km au nord de l'ancienne capitale Rethel, dans un double méandre de la Meuse. La citadelle de Mézières occupe déjà l'accès à la boucle la plus au sud, en rive gauche. La cité de Charleville va se trouver un peu plus au nord dans le méandre suivant, à côté du hameau d'Arches ; une forteresse située au nord et en regard de Charleville, à l'emplacement même de l'ancienne Castrice, dans la deuxième boucle, en assurera la défense.
L'intérêt de l'emplacement de la nouvelle cité est qu'elle se trouve sur le territoire de l'ancien comté de Castrice, dépendant du Saint-Empire romain germanique, et donc libéré des règles économiques du royaume de France. Or, l'activité de Mézières est asphyxiée par le statut de ville de garnison et par la contrainte de commercer avec le royaume. Les négociants de Mézières qui s'installeront à Charleville auront toute latitude pour commercer avec les villes au nord telles que Dinant, Charleroi, Namur et Liège, et surtout ne seront pas soumis à la gabelle. La nouvelle cité ducale est ainsi destinée à rivaliser avec Sedan, autre capitale princière mais devenue fief protestant. Charles de Gonzague fait appel à l'architecte Clément II Métezeau, frère du célèbre Louis Métezeau, architecte de la place Royale (place des Vosges) à Paris. Les travaux commencent d'ailleurs par la place Ducale, très apparentée à la place des Vosges. Près de 35 ans seront nécessaires pour en faire une ville digne de ce nom.
La cité neuve, élevée selon un plan en damier dit plan hippodamien, construite en ardoises bleues, pierres de taille ocres, briques rouges, devient très vite le nouveau centre économique de l'Ardenne. Ces trois couleurs se retrouvent sur l'étendard de la ville (bleu, jaune, rouge).
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Charleville
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En 1608, Charles III déclare Charles-ville capitale de sa principauté souveraine d'Arches, et cité monacale, ce qui va lui permettre d'étendre son influence dans le nord de l'Europe, à deux pas de deux régions riches, le Comté de Flandre et la Hollande.
En 1611, Charles III acquiert, des princes de Conti, le mont Castelet c'est-à-dire la colline qui fait face à Charleville et où se situait la cité gallo-romaine de Castrice. Il la renomme Mont Olympe et elle sera, dans un premier temps, le symbole de la cité et de la principauté. Elle deviendra ultérieurement, après la destruction de la citadelle en 1686 en même temps que les fortifications de la cité, le village de Montcy-Saint-Pierre, aujourd'hui intégré à la ville.
Un nombre important d'édifices consacrés et de constructions civiles vont voir le jour :
La manufacture d'armes est fondée en 1667.
Le tsar Pierre le Grand, lors de son tour d'Europe, est passé par Charleville.
En 1748 sur proposition de Nicolas de Chastillon, commandant de la citadelle de Charleville, au comte d'Argenson, secrétaire d’État à la Guerre, l’École royale du génie de Mézières est créée : cet établissement, essentiellement destiné aux jeunes aristocrates, formera l'essentiel des ingénieurs militaires jusqu'au Premier Empire.
Les massacres de Septembre font une victime à Charleville : le commandant de la place est tué le 4 septembre 1792 par les volontaires du 3e bataillon de Seine-et-Oise, sur l’accusation de trahison[8].
La ville s'est surtout développée aux XIXe siècle et XXe siècle grâce à l'industrie métallurgique (nombreuses petites usines et ateliers) ; les noms les plus connus étant certainement Clément-Bayard (charpente des Ateliers Eiffel, à Mézières), Établissements Deville (Charleville) et plus récemment Citroën.
La ville a souffert lors de chaque conflit. En 1870, elle a été le théâtre proche de la chute du Second Empire à Sedan. En 1914-1918 elle a abrité le quartier général du Kronprinz (prince héritier allemand) et a dû subir des bombardements notamment place de l'Hôtel-de-Ville à Mézières où la mairie et l'hôpital ont été détruits (le nouvel hôtel de ville a été inauguré en 1933 par le président de la République Albert Lebrun, dont l'épouse était originaire de Mézières, en style Art déco, et le nouvel hôpital s'est appelé Manchester en hommage à la ville britannique qui participa à sa construction, le lord maire de la ville avait d'ailleurs aussi participé à son inauguration la même année. Enfin, en 1939-1945 la ville étant presque vidée de ses habitants dès le début du conflit (ordre d'évacuation oblige), le quartier de la place de Nevers a brûlé pendant plusieurs jours sans que les pompiers interviennent (il en est de même de la synagogue du XVIIIe siècle « bombardée »).
À chaque conflit mondial, la ville et sa région étaient déclarées « zone de peuplement » (1er conflit), littéralement colonie, ou « zone interdite » (2e conflit), ce qui ne facilita pas le ravitaillement et la circulation des biens et des personnes. Les Ardennes ont été, avec le Bas-Rhin, le seul département de France à appliquer l'ordre d'évacuation (chaque commune du département avait un « jumelage » avec une commune des Deux-Sèvres), durant laquelle le train transportant la plupart des archives départementales a été bombardé.
En 1965, Mézières et Le Theux fusionnent, suivies en 1966 de Charleville, Etion, Montcy-Saint-Pierre et Mohon, pour former Charleville-Mézières. On peut noter que malgré l'intégration de Mohon à la ville réunie, la commune a conservé sa gare.
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Charleville-Mézières
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En décembre 1993, la ville de Charleville-Mézières a subi de plein fouet des inondations "du siècle", où l'eau de la Meuse est montée à plus de 5 mètres par rapport à sa cote normale. C'était sans compter de nouvelles inondations encore plus fortes en janvier 1995, un peu plus d'un an après, où les eaux ont atteint une cote de 6,50 mètres. Depuis, les communes de Charleville-Mézières et de Warcq, très touchée elle aussi, se sont unies en mettant en œuvre de grands travaux.
Depuis 2008, des travaux de ré-urbanisation sont déployés dans tous les quartiers de la ville. De nombreux changements sont prévus pour rendre la ville plus attrayante et pour augmenter le confort des habitants. À noter que de nombreuses maisons seront construites pour créer de nouvelles rues.
En 2009, le festival des marionnettes est devenu un festival biennal.
La commune de Charleville-Mézières a été créée en 1966 par regroupement de cinq communes qui formaient une même agglomération : Charleville, Étion, Mézières (chef-lieu du département), Mohon et Montcy-Saint-Pierre. Une autre commune, Le Theux, avait déjà été rattachée à Mézières en 1965.
Depuis le 1er janvier 2005, la communauté d’agglomération de Charleville-Mézières est lancée. Elle regroupe le chef-lieu et sept communes voisines pour un ensemble de plus de 75 000 habitants. Disposant de compétences propres et d’une autonomie budgétaire, la communauté d'agglomération a pour but le développement économique du bassin de vie et une plus grande cohérence dans l’aménagement du territoire. Le président de la communauté d’agglomération a été élu le 8 janvier de la même année par le conseil communautaire de cette nouvelle collectivité territoriale.
Charleville-Mézières est divisée en cinq cantons, mais n'est le chef-lieu que de quatre d'entre eux :
La cinquième partie de Charleville-Mézières appartient au canton de Villers-Semeuse.
Charleville est jumelée avec de nombreuses villes comme par exemple Nevers dans la Nièvre et Mantoue en Italie, deux villes dont Charles Gonzague était duc.
Dans le cadre des activités culturelles sur le thème de Rimbaud, des liens forts ont été tissés avec Harar en Éthiopie.
Zones | Population | Surface (km²) |
Densité (/km²) |
croissance 1999-2008 |
Agglomération de Charleville-Mézières | ||||
Charleville-Mézières | 50 876 | 31 | 1 618 | - 8,30 % |
Unité urbaine | 61 899 | 75 | 821 | - 7,09 % |
Aire urbaine | 106 747 | 962 | 111 | - 2,87 % |
Ardennes | ||||
Ardennes | 284 197 | 5 229 | 54 | - 2,04 % |
Selon les données de l’Insee, la population de la ville de Charleville-Mézières s'établit à 50 876 habitants au recensement de la population du 1er janvier 2008 (population municipale).
Avec une superficie communale de 3 144 hectares, la densité de population s'élève à 1 618 habitants par km², ce qui en fait la ville la plus densément peuplée du département des Ardennes.
En 2008, l’unité urbaine de Charleville-Mézières, qui s'étend sur huit communes[N 2], regroupe 61 899 habitants et se classe au 1e rang départemental[11], et son aire urbaine, incluant les communes périurbaines situées dans la zone d’influence forte de la ville, rassemble 106 747 habitants[12].
Ces différentes données font de Charleville-Mézières non seulement la ville la plus peuplée du département des Ardennes, où elle devance largement Sedan, la deuxième ville du département, mais également la première agglomération urbaine où celle-ci est deux fois plus importante que l'unité urbaine de Sedan. Il en est de même pour son aire urbaine où elle occupe de loin ce premier rang, regroupant plus du tiers de la population départementale avec une proportion de 37,6 % en 2008.
Au niveau régional, elle occupe invariablement la troisième place en Champagne-Ardenne aussi bien au niveau de la ville intra-muros où elle se classe après Reims et Troyes mais avant Châlons-en-Champagne, la capitale régionale, qu'au plan de son unité urbaine et de son aire urbaine.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Charleville-Mézières depuis 1793. L'augmentation constatée en 1962 correspond aux fusions de communes. Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec 60 176 habitants. La population diminue depuis.
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,7 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
La ville dispose de 23 écoles primaires, 12 groupes scolaires (maternelle et primaire confondues), ainsi que de 3 écoles privées (maternelles et primaire confondues).
En ce qui concerne les collèges, ils sont au nombre de 8 pour les collèges publics et de 2 pour les collèges privés.
Charleville-Mézières compte plusieurs lycées :
L'Institut international de la marionnette[21] est également très important. Il est situé derrière le musée de l'Ardenne, place Winston Churchill. C'est dans la capitale mondiale de la marionnette qu'est Charleville-Mézières, que cet institut créé en 1981 accueille chaque année à travers l'école supérieure nationale des arts de la marionnette des élèves venus du monde entier afin de les former au diplôme des Métiers des Arts de la Marionnette. Festival en 2009.
Charleville-Mézières dispose également d'une antenne IUFM, d'un Centre régional pour l'innovation et le transfert de technologie (CRITT), d'un IUT et d'un institut de formation technique supérieure[22].
Charleville-Mézières dispose d'une équipe de basket dynamique : les Flammes Carolo Basket, équipe de Ligue féminine. Il y a également une équipe masculine : l'Étoile de Charleville-Mézières, qui évolue en NM1 (3e division).
En football le Olympique football club de Charleville eut aussi son heure de gloire: elle atteint en 1936 la finale de la Coupe de France alors qu'elle évoluait en division 2. Elle fut battue par le RC Paris sur le score de 1-0. L'Olympique était encore en division 2 dans les années 1990, avant d'être rétrogradé en National. Après sa liquidation judiciaire, un nouveau club fut fondé, portant le même nom; il évolue en Division d'honneur lors de la saison 2010-2011.
La ville compte plusieurs piscines dont le centre aquatique du Mont-Olympe. Charleville fut élue ville la plus sportive de France par le journal L'Équipe en 2004.
Entre 2001 et 2009, la ville a accueilli le critérium international.
Charleville-Mézières est le siège de l’Agence nationale des titres sécurisés.
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie des Ardennes qui gère l’aérodrome de la ville situé sur la commune de Belval.
Parmi les autres personnalités liées à Charleville-Mézières, on peut citer :
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