Publicitad R▼
chasseur-cueilleur (n.m.)
1.membre d'une société vivant de chasse et de cueillette
Publicidad ▼
⇨ definición de Chasseur-cueilleur (Wikipedia)
chasseur-cueilleur (n.m.)
Publicidad ▼
chasseur-cueilleur (n. m.)
homininés de la préhistoire humaine[Classe]
être humain à mode de vie primitif[Classe]
métier : chasse[Classe]
cueillir[termes liés]
prélever dans l'environnement naturel[termes liés]
société de chasseurs-cueilleurs[membre]
barbare, primitif, sauvage[Hyper.]
Wikipedia
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2010).
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». (Modifier l'article)
|
|
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion. |
La chasse et la cueillette sont les premiers modes de subsistance de l'espèce humaine.Ils permettent de se nourrir uniquement grâce à la nature. L'homo Sapiens ne sachant pas produire de la nourriture, piégeait et tuait les animaux sauvages. De plus, il pêchait grâce aux moyens du bord: fabrication d'hameçons avec de la corne par exemple... Il cueillait également de multiple fruit et plante servant à se nourrir et à se soigner. Cette tâche était particulièrement effectué par les "femmes". Elles précèdent l'élevage et l'agriculture et peuvent forcer au nomadisme, si les troupeaux qui fournissent la subsistance principale se déplacent ou si les ressources du terroir sont épuisées. La société de chasseurs-cueilleurs est caractérisée par l'absence de domestication animale ou végétale à but alimentaire. En effet, le chien, seule espèce domestique des sociétés de chasseurs-cueilleurs[1], est domestiqué uniquement pour l'usage de la chasse et non pour la consommation de sa viande. L'homme a été un chasseur-cueilleur jusqu'à ce que l'on nommait encore récemment la révolution néolithique et que l'on tend désormais à qualifier de processus de néolithisation allant du Mésolithique au Néolithique.
Certains peuples avaient jusque récemment un mode de vie de chasseur-cueilleur.
Alain Testart, ethnologue français, publia en 1979 un article sur Les Sociétés de Chasseurs-cueilleurs[réf. insuffisante]. Il y développe deux problématiques. La première traite des ressemblances entre le modèle de vie des sociétés de chasseurs-cueilleurs contemporaines et celui des sociétés du paléolithique. Puis il redéfinit la révolution néolithique en attribuant le passage à un mode agro-pastoral à la découverte des techniques de stockage.
Sommaire |
Autrefois, les termes de chasseurs-trappeurs ou de fermiers-trappeurs concurrençaient celui de chasseur-cueilleur. Venue de Scandinavie, cette dénomination supposait une économie paléolithique. L'usage de ces termes comme l'hypothèse de cette économie apparaissent aujourd'hui dépassés.
Toutes les découvertes archéologiques concordent pour étayer l'hypothèse selon laquelle jusqu'à il y a vingt mille ans, tous les êtres humains étaient des cueilleurs-chasseurs, (voir texte annexe). Aujourd'hui, on trouve des cueilleurs-chasseurs en Arctique, dans les forêts tropicales humides où les autres formes de subsistance sont impossibles. La plupart de ces groupes ne sont pas des cueilleurs-chasseurs de toute éternité : souvent, leurs ancêtres étaient des fermiers qui ont été repoussés dans des zones périphériques au cours de migrations et de guerres. On estime que ces communautés disparaîtront d'ici à quelques décennies.
Les humains n'utilisaient que des matériaux disponibles dans la nature pour construire des abris, tout en préférant des abris naturels qui n'avaient besoin que de peu d'aménagements. Ces abris protégeaient des intempéries et des prédateurs. La plupart des établissements de chasseurs-cueilleurs furent désertés quand le climat, qui s'était réchauffé, se refroidit durant 1 200 ans. Vers 9 600 avant Jésus-Christ, les températures augmentèrent de nouveau et les villages réapparurent.
Même si ces humains ont pu pratiquer une forme embryonnaire d'agriculture sur des lopins de terre, les plantes sur lesquelles ils veillaient restaient sauvages.
La grande majorité des sociétés de chasseurs-cueilleurs sont nomades. Habituellement, les ressources d'une région sont rapidement épuisées, rendant impossible l'établissement pérenne des groupes humains. Il y a toutefois des exceptions : comme les Haida de la Colombie-Britannique qui ont pu se sédentariser dans une région suffisamment riche.
Les populations de chasseurs-cueilleurs sont très peu denses : Dans les régions qui permettent l'agriculture, la campagne peut nourrir de 60 à 100 fois plus de population que le mode de vie de chasse et de cueillette sur la même surface (grâce au développement de l'agriculture, la population du continent européen est progressivement passée de 300 000 chasseurs-cueilleurs à 30 millions d'habitants).
Les sociétés de chasseurs-cueilleurs tendent à ne pas avoir de structures sociales hiérarchiques, mais ce n'est pas toujours le cas. Étant nomades, elles n'ont la plupart du temps pas la possibilité de stocker des surplus alimentaires. Elles ne peuvent donc pas entretenir des dirigeants, artisans ou fonctionnaires à plein-temps. On peut cependant diviser les sociétés de chasseurs-cueilleurs en deux tendances selon le mode de redistribution :
Les premières consomment leur production en un jour ou deux ; les autres stockent leurs surplus.
Dans ces sociétés égalitaires, les systèmes familiaux sont différents des sociétés de cultivateurs, d'éleveurs ou des sociétés industrielles.
Les modes sociaux des chasseurs-cueilleurs se heurtent violemment depuis l'invention de l'agriculture, il y a 10 000 ans, aux sociétés pastorales ou agricoles. Perçus comme des parasites[réf. nécessaire], ils disparaissent la plupart du temps ou sont refoulés sur des terres ingrates. La colonisation et l'industrialisation poursuivent ce processus.
Si le XIXe siècle a posé un regard un peu méprisant sur ce mode de vie jugé primitif, on se rend compte aujourd'hui qu'outre le fait qu'il nous renseigne sur les débuts de l'humanité, il s'avérait peu contraignant et permettait de développer une vie culturelle en harmonie avec l'environnement. Certains idéalisent même ce mode de vie.
Contenido de sensagent
computado en 0,016s