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Clermont-Ferrand (n.prop.)
1.chef-lieu du département du Puy-de-Dôme et de la région Auvergne; 140250 habitants; industrie du caoutchouc et des pneumatiques (Michelin). - Cathédrale gothique; église romane; monuments.
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⇨ definición de Clermont-Ferrand (Wikipedia)
Ver también
Clermont Ferrand (n.prop.)
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Clermont Ferrand (n. pr.)
Ville de : Clermont Ferrand (arrondissement)[Classe...]
Clermont-Ferrand (n. pr.)
Ville de : Puy de Dôme (département)[ClasseParExt.]
Wikipedia
Clermont-Ferrand | |||
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La ville vue depuis le parc de Montjuzet. |
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Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Auvergne (préfecture) | ||
Département | Puy-de-Dôme (préfecture) | ||
Arrondissement | Clermont-Ferrand | ||
Canton | Chef-lieu de neuf cantons | ||
Code commune | 63113 | ||
Code postal | 63000, 63100 | ||
Maire Mandat en cours |
Serge Godard 2008-2014 |
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Intercommunalité | Clermont Communauté | ||
Site web | http://www.clermont-ferrand.fr/ | ||
Démographie | |||
Population | 142 400 hab. (2011[1]) | ||
Densité | 3 337 hab./km2 | ||
Aire urbaine | 459 000 hab. (2011) | ||
Gentilé | Clermontois, Clermontoise | ||
Géographie | |||
Coordonnées | |||
Altitudes | mini. 321 m — maxi. 602 m | ||
Superficie | 42,67 km2 | ||
Clermont-Ferrand (en occitan Clarmont-Ferrand / Clarmont d'Auvèrnhe) est une ville du quart sud-est de la France, préfecture du département du Puy-de-Dôme et chef-lieu de la région d'Auvergne. En partie pour des raisons historiques, la ville est souvent appelée « Clermont ».
Elle est officiellement la 24e commune de France avec 142 402 habitants en 2011 [2]. Elle est au cœur d'une agglomération de près de 300 000 habitants [3]. Avec 459 250 habitants en 2011 [4], elle possède la 19e aire urbaine de France.
La ville moderne est née de l'union de deux anciennes villes, Clairmont et Montferrand. Cette union a été imposée par Louis XIII en 1630 (édit de Troyes) et fut confirmée sous Louis XV.
Alors que Montferrand fut fondée au début du XIIe siècle par les comtes d'Auvergne sur le modèle des bastides du Sud-Ouest, Clairmont est beaucoup plus ancienne, puisqu'elle existait déjà à l'époque antique. La plus ancienne mention de l'existence de Clairmont figure dans l'œuvre de Strabon, au début du Ier siècle. La ville est alors dénommée Nemossos et qualifiée de « métropole des Arvernes ». Elle prit par la suite la dénomination d'Augustonemetum, puis Arvernis.
La capitale des Gaules sous Vercingétorix se situe aux portes du midi de la France à 250 km à vol d'oiseau des plages du cap d'Agde, au sein du Massif central, au pied du Puy-de-Dôme (1465m), à 410 mètres d'altitude.
À l’ouest, Clermont-Ferrand est surplombée par un plateau basaltique (900 m en moyenne) volcanique, sur lequel se trouve la chaîne des Puys, la plus grande chaîne de volcans (endormis) d'Europe, parmi lesquels se dresse le plus célèbre, le puy de Dôme.
Au nord de l’agglomération, s'étend la plaine fertile de la Limagne baignée par l'Allier, la deuxièmee plaine céréalière de France, riche de ses résidus volcaniques accumulés sur 400 000 ans.
Clermont-Ferrand est le carrefour des axes autoroutiers nord-sud Paris – Béziers (A71 et A75) et transversal est-ouest Lyon – Saint-Étienne – Brive – Bordeaux (A89 et A72).
La gratuité de l'autoroute A75 de Clermont-Ferrand à Montpellier (environ 300 km, sauf le passage payant sur le viaduc de Millau) a détourné vers Clermont-Ferrand une grande partie des vacanciers venant du nord qui y faisaient une halte avant de se rendre en Espagne, au Portugal ou au Maroc par la route.
Une grande part de Clermont-Ferrand est au centre d'un ancien cirque volcanique, dont la fameuse butte volcanique dite du Plateau Central, sur laquelle s'est construite la ville historique haute.
Clermont-Ferrand est en fait bâtie au coeur d'un ancien volcan phréato-magmatique (lave volcanique puis lac volcanique) et au centre du cratère du maar de Jaude (de la place de Jaude au carrefour Europe de Chamalières) âgé d'environ 156 000 (cent cinquante six mille) ans. Cet ancien cratère volcanique, probablement le plus ancien de la chaîne des Puys, mesure environ 1,5 km de diamètre et a été comblé par les alluvions nées du lac volcanique issu de la Tiretaine, petit cours d’eau qui traverse la ville en souterrain et par les coulées magmatiques du Pariou, volcan plus jeune, proche voisin de la chaîne des Puys à l'ouest.
Clermont-Ferrand, au contraire de Vichy, est également bâtie à l’écart de la vallée inondable de l’Allier.
Clermont-Ferrand s’est développée autour de ce Plateau Central sur lequel s’élève la cathédrale, et qui domine la plaine de la Limagne. Les autres coteaux à l’ouest, et notamment le Montjuzet (ancien mont aux Juifs), anciens coteaux viticoles, sont des restes des bordures de ce cratère ancien érodé.
Située à l'est de la chaîne des Puys, Clermont-Ferrand a l'une des plus fortes amplitudes thermiques annuelles de France métropolitaine, typiques du climat continental.
L’été est chaud (jusqu'à 37°) et marqué par des orages tandis que l’hiver est neigeux, froid et sec. La ville se situe en zone de rusticité végétale 8a.
Clermont-Ferrand a créé un parc méditerranéen sur la colline de Montjuzet, où se côtoient palmiers de Chine et cyprès de Provence.
Clermont-Ferrand est une des villes les plus ensoleillées de France (comparable à Bordeaux et Toulouse 300h de plus qu'à Paris)- plus de 2000 heures annuelles- et a des températures en été comparables aux villes du sud comme Montpellier, Biarritz ou Béziers.
Mois | jan. | fév. | mar. | avr. | mai | jui. | jui. | aoû. | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | -0,3 | 0,5 | 2,2 | 4,1 | 8,2 | 11,2 | 13,4 | 13,2 | 10,3 | 7,1 | 2,6 | 0,7 | 6,1 |
Température moyenne (°C) | 3,5 | 5 | 8 | 10 | 14 | 17,5 | 20,25 | 20 | 16,5 | 13 | 7 | 5,5 | 11,70 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,3 | 9,3 | 12,5 | 14,8 | 19,2 | 22,5 | 25,9 | 25,8 | 22,2 | 16,9 | 11 | 8,2 | 16,3 |
Précipitations (mm) | 29 | 27,3 | 29,5 | 45,2 | 91,9 | 67,5 | 47,8 | 73,8 | 57,8 | 51,3 | 36 | 33,5 | 590,8 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
7.3
-0.3
29
|
9.3
0.5
27.3
|
12.5
2.2
29.5
|
14.8
4.1
45.2
|
19.2
8.2
91.9
|
22.5
11.2
67.5
|
25.9
13.4
47.8
|
25.8
13.2
73.8
|
22.2
10.3
57.8
|
16.9
7.1
51.3
|
11
2.6
36
|
8.2
0.7
33.5
|
Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) |
Le nombre de jours enneigés par année est de 22. La pluviométrie est l’une des plus faibles de France avec 590 millimètres de précipitations par an[6] ; les pluies provenant de l'ouest sont arrêtées par la chaîne des Puys (d'où les sources, comme celle de Volvic). L’ensoleillement est de 2 019 heures par an en 2010, ensoleillement en constante progression depuis une dizaine d'année[7].
(Données de Météo-France)
Clermont est le point de départ de la Via Arvernha qui traverse les monts du Cantal, puis rejoint le camino francés jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Clermont est reliée par l'autoroute dans les quatre principales directions :
Ainsi, Clermont est reliée par l'autoroute à Lyon, aux Alpes, à Marseille par l'A72, à Limoges, Brive, Périgueux et Toulouse par l'A89, à Bourges, Montluçon, Nevers par l'A71, à Montpellier, Perpignan et l'Espagne par l'A75.
Clermont-Ferrand compte quatre gares : une gare principale, point névralgique du trafic ferroviaire auvergnat, et trois haltes, plus modestes : celle de La Pardieu, permettant la correspondance entre les TER Auvergne, reliant Clermont au sud de l'Auvergne, et la ligne A du tramway clermontois, celle de La Rotonde desservant le pôle universitaire éponyme et celle d'Aulnat Aéroport desservant l'aréoport de clermont ferrand permettant la correspondance entre les TER Auvergne. Une nouvelle gare se situant au quartier des vergnes est en projet. Si celle-ci est construite est portera le nom de : Gare de clermont les vergnes, elle serait desservie par le tramway (ligne A)
Les trains Intercités relient Clermont à Paris en 2 h 59 (trajet sans arrêt) à 3h23/24 (trains avec arrêts intermédiaires à Riom, Vichy, Moulins et Nevers) depuis décembre 2008, grâce à des travaux de réfection et de sécurisation des voies (suppressions de passages à niveaux) qui ont permis d'élever la vitesse maximale de 160 à 200 km/h sur la portion de ligne située au sud de Saincaize jusqu'au nord de Varennes-sur-Allier. La ligne Clermont-Paris a été la première équipée des voitures Intercités par la SNCF. La desserte de base en semaine comporte 8 aller-retour, intégralement assurée en Intercités depuis 2008. Elle bénéficie désormais d'un cadencement horaire incomplet : en dehors du seul train sans arrêt, les départs de Clermont se font à +29, de Paris à +01, mais sont inégalement répartis à travers la journée ; au départ de Paris, une importante lacune subsiste entre 9h01 et 13h01.
En direction de l'ouest ou de l'est, les liaisons sont peu développées, les temps de trajets élevés (plus de six heures pour rejoindre Bordeaux, 4h pour atteindre Limoges et 2 h 45 pour arriver à Lyon-Part-Dieu ou Lyon-Perrache). Le temps de trajet vers Lyon a cependant été récemment réduit à 2 h 18 grâce à des travaux de réfection des voies et surtout au raccordement direct de Saint-Germain-des-Fossés, mis en service en décembre 2006, évitant ainsi le tête-à-queue qui pénalisait le temps de parcours de 10 à 20 minutes. Le renouvellement du matériel régional (automoteurs X72500, X73500 et AGC) explique aussi les gains obtenus sur ce parcours rendu difficile par le profil et par le tracé sinueux, surtout entre Roanne et Lozanne.
Aucune ligne à grande vitesse ne dessert la ville malgré de multiples pressions des élus et des habitants. Plusieurs projets ont été proposés dont une ligne à grande vitesse vers Paris, la LGV Massif Central (rejetée en 2005) ou la Transversale Alpes Auvergne Atlantique défendue par le conseil régional d'Auvergne. Si elle a lieu, la mise en service de ces lignes n'est pas attendue avant 2019. En 2008, le projet d'une LGV Paris-Lyon par Clermont a été relancé et est actuellement à l'étude.
L'aéroport international de Clermont-Ferrand se situe sur la commune d'Aulnat, à l'est de l'agglomération clermontoise. Il possède une piste d'une longueur de 3 015 m. Il a été géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Clermont-Ferrand / Issoire jusqu'en 2006, puis actuellement par un consortium Keolis/Vinci.
Des vols réguliers sont assurés à destination de : Paris-Orly et Paris-Charles-de-Gaulle, Lyon, Nice, Nantes, Amsterdam ; en vols saisonniers Bastia et Ajaccio par la compagnie Regional (Groupe Air France). Fin 2011, Air France annonce la suppression de la liaison vers Amsterdam.
Depuis le 21 mai et jusqu'au 24 septembre 2011, l'aéroport est relié à Southampton (45 minutes de Londres en train) à raison de 3 allers-retours par semaine, et ceci avec la compagnie Flybe.
De nombreux vols saisonniers directs s'ajoutent à cela (Autriche, Baléares, Canaries, Crète, Sardaigne, Madère, Croatie, Espagne, Écosse, Grèce, Irlande, Norvège, Italie, Jordanie, Malte, Maroc, Tunisie, Portugal…). Le programme devrait être étoffé en 2011 avec la venue de l’opérateur Italowcost avec des liaisons supplémentaires vers l’Italie.
L'aéroport avait dépassé le million de passagers en 2002 grâce à un large éventail de destinations faisant de la plateforme le hub de l'ancienne compagnie Regional Airlines. On évoquait alors la construction d'une seconde piste en dur. Depuis, bon nombre de ces destinations nationales (Bordeaux, Limoges, Pau, Biarritz, Dijon, Bâle-Mulhouse…) et internationales (Londres, Genève, Bruxelles, Milan, Turin) ont été supprimées par le groupe Air France, entraînant une chute inéluctable du trafic (un peu moins de 400 000 passagers en 2009). Suite à une action judiciaire de l'Etat en 2010 remettant en cause le principe de délégation de service public des lignes vers Lille, Rennes, Toulouse, Marseille et Strasbourg et exploitées auparavant par la compagnie Chalair (reprise des lignes à Regional qui les avait abandonnées), ces destinations ont également été supprimées.
Une filiale d'Iberia a exploité de début 2008 jusqu'à l'été 2009 des vols vers Madrid (6 vols hebdomadaires). Les vols vers Madrid Barajas reprendront à partir de 2012.
De nouvelles liaisons vers le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Belgique, le Maroc et la France (Lille, Strasbourg, Nantes) devraient être annoncées (article La Montagne du 19.10.2011) et donner un second souffle à la plateforme aéroportuaire auvergnate.
L'aéroport de Clermont est un des rares au monde à avoir reçu le Concorde. Accueil rendu possible grâce à la pression de Michelin qui fournissait les pneumatiques du supersonique. L'aéroport a également accueilli le Beluga (avion cargo Airbus A300-600ST) en 1999.
Il accueille le centre de maintenance de la compagnie aérienne Régional, filiale du groupe Air France. L'aéroport a accueilli 377 330 passagers en 2010.
Le réseau de transports clermontois est exploité par la SAEM T2C et géré par le SMTC.
À terme la colonne vertébrale de ce réseau devrait être le tramway sur pneus de technologie Translohr, dont une première tranche a été mise en service le 13 novembre 2006 (un mois de réglages techniques étant nécessaire après l’inauguration officielle du 14 octobre). Depuis septembre 2007, l’intégralité de la ligne est ouverte sur 14 km et 31 stations, entre la gare de la Pardieu, dans la technopole et le quartier populaire de Champratel. Cette ligne principale est complétée par des lignes de bus réorganisées pour l’occasion permettant la desserte de toute la communauté des communes.
Déjà, est évoquée la création d’une seconde ligne Est-Ouest entre le quartier du Brézet et la ville de Royat via la gare SNCF et le CHU Estaing. Après des réticences de la municipalité de Chamalières, il semble qu’un certain consensus se soit dégagé pour entamer une réflexion sur cette seconde ligne.
Une première ligne de transport en commun en site propre avait été mise en service en 2001 (technologie Civis) mais les véhicules Civis ont été retirés du service en raison de nombreux problèmes et de coûts de fonctionnement élevés. Depuis septembre 2004, le service MooviCité[8], initié par le Syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération clermontoise (SMTC), propose des transports à la demande pour les personnes à mobilité réduite, ainsi que la location de vélos classiques et de vélos à assistance électrique (VAE), pour tous à l’intérieur de l’agglomération.
La ville est divisée en de nombreux quartiers, ayant chacun une âme et une identité propre. Le quartier Saint-Jacques est très marqué par les problématiques urbaines. Les quartiers Nord (Croix de Neyrat-Champratel, les Vergnes, la ZUP, et la Plaine,) sont excentrés et pâtissent d'une réputation incertaine, notamment chez ceux qui n'y vivent pas. À noter l'étonnant quartier de La Plaine, construit durant la première moitié du XXe siècle, cité-jardin vaste et tranquille, peuplée de retraités et de jeunes familles, à l'entrée nord de la ville.
Le centre-ville de Clermont se concentre autour de la butte occupée par la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption. Une grande partie est constitué de bâti ancien desservi par des rues souvent piétonnes.
C'est là que l'on trouve le cœur commerçant de la ville, notamment sur la place de Jaude.
La plupart des administrations sont également situées dans ce secteur, notamment l'hôtel de ville, le Conseil général du Puy-de-Dôme ainsi que la préfecture.
Plusieurs composantes des universités clermontoises sont installées dans le centre. L'UFR de Lettres, Langues et Sciences humaines, l'UFR psychologie et la faculté de droit et de sciences économiques sont dans ce cas.
Cette partie de la ville compte une mosaïque de petits quartiers aux architectures disparates :
La Fontaine-du-Bac est un quartier constitué de tours HLM construit dans les années 1970 et qui a été l'objet de rénovations urbaines en 2004 (réaménagement des abords de l'immeuble, station de tramway, terrain de basket). Idéalement situé à proximité de La Pardieu, ce quartier n'en demeure pas moins une zone urbaine sensible où le chômage et la pauvreté y sont marqués.
Le quartier d'Herbet est un ensemble de cités en tôle et d'immeubles HLM situé à la périphérie est de Clermont-Ferrand, près du boulevard Saint Jean. Bâtie dans les années 1940, cette cité d'urgence était destinée à accueillir les travailleurs et tirailleurs maghrébins (essentiellement algériens) puis à être démolie. Aujourd'hui, une proportion non négligeable de la population est d'origine maghrébine et beaucoup d'habitants ont déserté le quartier pour des logements plus décents. Le quartier ne compte plus que 600 habitants environ. La mairie a décidé de ne pas le raser et a effectué quelques rénovations pour redorer l'image de ce quartier qui a, jusque dans les années 90, préoccupé les autorités par sa violence et sa marginalité. Les cités en tôle devraient être démolies en 2012.
L'est de la ville compte de nombreux établissements industriels, notamment dans le quartier du Brézet. Le parc d'activités de la Pardieu accueille de nombreuses entreprises.
De nombreuses enseignes commerciales et plusieurs hypermarchés sont installées le long des grands boulevards qui traversent ces zones. Enfin, il faut noter la proximité du campus des Cézeaux.
Les quartiers du nord de Clermont-Ferrand rassemblent de gros complexes résidentiels de type HLM et un habitat individuel en développement.
Croix-de-Neyrat est un quartier d'environ 10 000 habitants desservi par le tramway et une grande piste cyclable longeant celui-ci, a été construit dans les années 1970 et demeure le quartier le plus grand de Clermont-Ferrand en superficie. Une partie du quartier est composée d'habitat individuel et comporte des espaces verts (vaste parc de la Fraternité, arboré, avec plusieurs aires de jeux pour les enfants). Un vaste complexe commercial et tertiaire y est en cours d'implantation près de l'actuel hypermarché. On y trouve la deuxième médiathèque de la ville, plus spacieuse que celle du centre-ville, moderne et accueillante : elle est située place Vialatte, au rez-de-chaussée du centre commercial qui se voit agrandir de 25 nouvelles boutiques.
La Plaine est une cité-jardin tranquille et verdoyante, qui représente l'archétype de l'urbanisme à visage humain sous l'influence de l'industriel Michelin avec son quadrillage de rues plantées d'arbres et bordées de cités Michelin aujourd'hui souvent agrandies et rénovées, dont les plus vieilles datent des années 1920.
Une partie du quartier est déjà desservie par le tramway et par plusieurs lignes de bus. La prolongation de la ligne de tramway par le stade Montpied va compléter la desserte de la partie nord du quartier de la Plaine. Plusieurs pistes cyclables et d'innombrables rues paisibles permettent de le sillonner.
Au milieu du quartier se trouve d'un centre commercial avec supermarché, pharmacie, tabac-presse, esthéticienne, pressing… Le cinéma d'Art et Essai Le Rio est implanté en bordure de ce quartier.
Champratel est un petit quartier avec des immeubles construits dans les années 1970 et qui est une priorité du renouvellement urbain (éco-quartier) depuis quelques années. Champratel a vu deux de ses tours les plus emblématiques démolies en 2009. Un bâtiment du même type avait déjà été détruit en 2003 : il reste de ce fait très peu d'immeubles de cette époque (4 immeubles de 10 étages et 2 immeubles de 7 étages) - et certains ont été rénovés dernièrement. Un projet ambitieux de zone commerciale avec un cinéma multiplexe, des restaurants, des commerces et des bureaux est en cours de réalisation (immochan).
Champratel est situé exactement au nord-ouest de Clermont entre le quartier Croix-de-Neyrat et celui des Vergnes, près du stade Gabriel-Montpied. C'est l'actuel terminus nord de la ligne de tramway.
Quartier en cours de rénovation avec démolition des deux plus gros immeubles et projet d'implantation d'un important centre d'activités avec multiplexe, bureaux et commerces (travaux préparatoires en cours). C'est un quartier qui connaît un fort taux de chômage, et comprend une population hétérogène[réf. nécessaire].
Un grand projet de renouvellement urbain a été mis en place afin d' y améliorer le paysage, et de favoriser le développement du quartier.
Les Vergnes est le quartier le plus excentré de la ville. Nombreux espaces verts et pistes cyclables y permettent d'agréables promenades. On y trouve aussi une grande crèche de 55 places. Ce quartier va faire l'objet d'une rénovation et d'aménagements (prolongation de la ligne de tramway, et nouveau centre commercial). La délinquance reste très marquée sur le quartier (quartier sous haute surveillance policière). Les faits de délinquance ont très longtemps préoccupé les autorités (vols à l'arraché et véhicules incendiés).[réf. nécessaire]
La Gauthière est un quartier regroupant notamment de longs bâtiments (barres) comme la rue des Jardiniers ou bien la rue Tourrette mais encore trois tours de 15 étages chacune mais aussi le U dont une partie du bâtiment a été démolie en 2009. En 2012, la démolition des 3 tours du quartier est planifiée. Quartier qui reste sensible aux yeux des autorités (vols à l'arraché).[réf. nécessaire]
Ces quartiers totalisent 25 000 habitants.
Ces quartiers essentiellement résidentiels jouxtent le parc Montjuzet et occupent le bas des côtes de Chanturgue. Ce quartier plutôt tranquille mêle résidences, villas et quelques bâtiments HLM qui font de la Glacière un quartier homogène au point de vue social.
Quartiers résidentiels proches du centre-ville. Le quartier des Salins abrite les sièges sociaux de grandes banques, un centre d'affaires, la gare routière, la mutuelle sociale agricole, la très grande librairie Les Volcans (Privat) sise en face de la Maison de la Culture et, sur la place des Salins, un marché aux puces très prisé a lieu tous les dimanches matins. À noter le "trou" correspondant au projet abandonné de Grande Bibliothèque. Un rucher urbain est installé sur le toit de la Maison de la Culture. Aux Salins, on trouve également le stade nautique Coubertin, piscine découvrable la plus vaste d'Europe en 2006. Vers Vallières, le quartier se compose plutôt de pavillons et de petits immeubles d'habitation. Le stade Philippe Marcombes y est un pôle sportif fort.
Montferrand est un site d'origine médiévale mis en valeur par un classement en secteur sauvegardé.
Entre le nord et le centre, on rencontre deux grands types de quartiers comportant majoritairement les usines Michelin (Cataroux, Combaude, Carmes). À proximité immédiate des entrées, des quartiers populaires se dessinent, encore une fois avec des ouvriers et employés de la manufacture (Chanteranne) ou encore les « Bughes-Nord » se situant entre le boulevard Maurice-Pourchon et la Maison des Sports et connaissant l'influence architecturale des maisons Michelin mêlées à des bâtiments de type HLM ou résidences et des commerces florissants.
Le quartier de Saint-Jacques est essentiellement constitué de grands ensembles, majoritairement de type HLM. Très dense, il est de taille comparable à celui de Croix de Neyrat. Il regroupe près de 15 000 habitants. Le bâtiment le plus emblématique du quartier est la muraille de Chine, un immeuble situé en hauteur et de très grande longueur, soit 354 logements. Le quartier est une zone urbaine sensible et comprend aussi la tour la plus haute de la ville avec ses 20 étages et 121 HLM. La délinquance est de plus en plus marquée dans ce quartier construit dans les années 1970. Malgré une mixité globale, il existe des disparités selon les sites : des zones de relégation (ensemble Winston Churchill, une barre d'immeubles située rue des Plats...) jouxtent des zones pavillonnaires. C'est à proximité que se situe le CHU Gabriel-Montpied. Ce grand quartier comprend plus de logements sociaux que Clermont Nord[réf. nécessaire].
Plusieurs espaces naturels entourent l'agglomération :
De nombreux sites naturels situés sur le territoire de Clermont-Ferrand ou à proximité immédiate sont intégrés dans le réseau Natura 2000 et font à ce titre l'objet d'actions de préservation et de gestion.
Le territoire de Clermont-Ferrand abrite également la source de la Poix. Il s'agit d'un des derniers affleurement naturel de bitume de France. Il se présente sous forme de cavité d'un mètre de diamètre, et dont la profondeur est supérieure à 40 centimètres. Son débit est très faible : 1 litre seulement d'hydrocarbure s'en dégage chaque jour[9]. Cette source unique, est actuellement utilisée comme une décharge sauvage.
La devise de Clermont est Arverna Civitas Nobilissima (« La plus noble cité Arverne »). Elle est écrite dans plusieurs églises.
Les armes traditionnelles de la ville de Clermont-Ferrand se blasonnent ainsi : d'azur, à la croix pleine de gueules orlée d'or, cantonnée de quatre fleurs de lis aussi d'or
Pendant le Premier Empire, le blason de Clermont-Ferrand était différent : Sous le chef des bonnes villes de l'Empire : d'azur à une croix cousue de gueules cantonnée : aux I et IV d'un fer de lance d'or ; aux II et III d'un écu d'or chargé d'un gonfanon de gueules franché de sinople, qui est d'Auvergne[10].
Blason sous le Premier Empire
Voici la liste des noms que prit la ville au cours du temps (voir précisions plus bas ou dans les articles détaillés) :
La ville est appelée en occitan : Clarmont-Ferrand ou Clarmont d'Auvèrnhe.
La première mention de Clermont peut être accordée au géographe grec Strabon sous le nom de Nemossos. Le terme est gaulois et désigne un bois sacré. Elle y est qualifiée de « métropole des Arvernes » et sa population est située sur la butte actuelle de la cathédrale.
À proximité, lors du siège de Gergovie, l’armée gauloise repousse les légions romaines. Pendant la période gallo-romaine, la ville se développe sous le nom d’Augustonemetum, latinisation du nom gaulois formée à partir du nom de l’empereur Auguste. Sa population est alors estimée de 15 000 à 30 000 habitants au IIe siècle ce qui fait d’elle une grande ville de la Gaule romaine. Augustonemetum connaît une phase d’extension qui se termine au milieu du IIIe siècle. C'est alors que se développe le forum récemment mis au jour place de Jaude, en contrebas de l'oppidum.
Les Wisigoths assiègent plusieurs fois Clermont entre 471 et 475. Malgré la défense du patrice Ecdicius et de l’évêque Sidoine Apollinaire, la ville est cédée aux Wisigoths par l’empereur Julius Nepos, et fait partie du royaume wisigoth jusqu’en 507.
Clermont connaît après la disparition de l’Empire romain une période sombre, marquée par les pillages dont elle est l’objet de la part des peuples qui envahissent la Gaule et n’aurait pas été épargnée par les Vikings lors de l’affaiblissement de l’Empire carolingien.
En 848, la ville prend le nom de Clairmont par référence au château fort de Clarus Mons. Clermont aurait été ravagée par les Normands du chef Hasting en 862[11]. L’évêque Sigon entreprend sa reconstruction, mais elle est de nouveau ravagée en 898 ou 910 (la date n’est pas connue avec précision) : seule la tradition moderne accorde crédit à ces hypothèses, tant les sources médiévales manquent et les chroniques carolingiennes ont donné lieu à surinterprétation.
L’évêque Étienne II fait bâtir une cathédrale romane; du moins la consacre-t-il à une date indéterminée mais que la tradition locale place en 946 à l’emplacement de la cathédrale actuelle. Elle sera détruite lors de la construction de la cathédrale gothique actuelle.
En 1095, lors du concile de Clermont, le pape Urbain II prêche la première croisade. Aucune des chroniques relatives à la prédication et au concile ne fait état du lieu où il s'est réuni. Les différentes hypothèses (cathédrale romane, église Notre-Dame-du-Port, place de Jaude) ne sont pas autrement fondées.
En 1120, pour contrecarrer le pouvoir des évêques, les comtes d’Auvergne fondent à proximité de la ville épiscopale la cité de Montferrand selon un plan orthogonal qui n'est pas sans rappeler celui, ultérieur, des bastides du Sud-Ouest, ces villes nouvelles du Midi. Pendant tout le Moyen Âge et jusqu’à l’époque moderne, Clermont et l’actuel quartier de Montferrand sont deux villes distinctes : Clermont est la cité épiscopale, Montferrand, la ville comtale.
En 1202, le comte Guy II abandonne à l'évêque les droits qu'il possède sur la cité de Clermont. Désormais et jusqu'au milieu du XVIe siècle, l'évêque et le chapitre cathédral sont les maîtres de la ville. Les trois juridictions sont ecclésiastiques, entre les mains de l'évêque (justice correspondant approximativement à l'actuelle partie occidentale de la commune de Clermont-Ferrand), du chapitre cathédral (justice personnelle, non territoriale, exercée par les chanoines sur le chapitre et sur leurs dépendants) et de l'abbé de Saint-Alyre (petite justice abbatiale enclavée dans celle de l'évêque). À partir de 1248 commence le chantier de la cathédrale gothique, qui se poursuit au siècle suivant.
En août 1480, par ses lettres patentes, le roi Louis XI crée un consulat à Clermont[12].
En 1490, la ville de Clermont subit de gros dommages à cause d’un tremblement de terre. Douze tours de l’enceinte s’effondrent totalement ou partiellement ainsi qu'une tour de la basilique Notre-Dame-du-Port. La cathédrale subit également des dommages. (Une fissure sur le portail sud est toujours visible).
En 1551, Clermont devient ville royale, puis en 1610, propriété inséparable de la Couronne. Henri II transforme l’administration de Clermont en échevinage le 18 octobre 1556 (4 échevins puis 3 en 1559).
En 1557, Clermont reçoit le titre de Chef et ville capitale du pays d’Auvergne alors que Riom devient Chef du duché d'Auvergne et pays pour l’exercice de la justice prenant ainsi l’avantage pour les fonctions judiciaires. Cependant, la création, en 1582 à Clermont, d’un présidial de dix magistrats rétablit l’équilibre.
Blaise Pascal naît à Clermont en 1623 où il vit jusqu’en 1655.
Le 15 avril 1630, l’édit de Troyes (1er édit d’Union) rassemble autoritairement Clermont et Montferrand. Cette union est confirmée en 1731 par Louis XV avec le 2e édit d’Union.
En 1789, la région de Clermont est représentée aux États généraux par :
En 1832, Aristide Barbier et Édouard Daubrée fondent une usine de balles en caoutchouc et de machines agricoles. Cette usine sera à l’origine du groupe Michelin. La première usine, construite place des Carmes en 1889, fabrique des patins de frein pour vélo. Le premier brevet de pneu pour vélo est déposé en 1891. Le siège du groupe se trouve encore à cette adresse.
Les 9, 10 et 11 septembre 1841, Clermont fut en proie à de violentes émeutes provoquées par le recensement décidé en vue d'une réforme fiscale par le ministre Humann. Les émeutiers, auxquels s'étaient joints des habitants de localités rurales voisines (Aubière, Beaumont), manifestèrent leur colère à l'encontre des autorités municipales. Dépassée par l'ampleur de la révolte, la municipalité présidée par Hippolyte Conchon fut contrainte d'annoncer la suspension des opérations de recensement, qu'elle ne faisait pourtant qu'encadrer. En allant au-devant des insurgés réunis sur la place de Jaude, le maire fut agressé, on lui jeta des pierres et il dut fuir pour échapper au lynchage. La maison de Conchon, située sur cette même place, fut pillée et incendiée.
La première gare ferroviaire est construite entre 1855 et 1857.
L’expansion de Michelin provoque la création des cités Michelin où était logé le personnel. Ces cités répondent aux objectifs de paternalisme, marqué de catholicisme dans le cas de la famille Michelin, typique du patronat de l’époque, de contrôle social du personnel. Mais plus simplement, cela permet de faire face à la très forte augmentation de la population clermontoise liée à l’expansion de l’activité industrielle — elle passe de 52 000 en 1900 à 82 000 en 1921 — et aux très mauvaises conditions de logement des ouvriers qui viennent travailler à la « manufacture ». Il y a 3 000 logements Michelin pendant la décennie 1930. De nouveaux quartiers ouvriers sont donc entièrement construits, à l’instar du typique lieu qu’est la plaine avec ses rues strictement symétriques et ses blocs de maisons divisés en quatre logements familiaux. Des rues qui ne portent pas le nom de personnages célèbres ou de lieux mais de qualité ou de vertus Rue de la Bonté ou la Rue de la Foi. Ces noms reflétaient les valeurs défendues par la famille Michelin à cette époque.
Le développement de ces cités s’accompagne de la création de cliniques, d’écoles, d’une église, de coopératives où le personnel va faire ses courses. Pierre-Jules Boulanger, PDG de Citroën et cogérant de Michelin, achète ses costumes à la coopérative Michelin. Le groupe finance un club omnisport : l’Association sportive Michelin. Une vie s’organise à l’intérieur de l’institution Michelin.
Le 29 juin 1940, le gouvernement, qui vient tout juste de signer l’armistice, se replie à Clermont. Pour quelques jours, la capitale de l’Auvergne est aussi la capitale de la France, avant qu’il ne se replie sur la ville voisine de Vichy. Plusieurs ministères restent néanmoins sur place.
La ville accueille l'Université de Strasbourg (française) qui est chassée de la capitale alsacienne par les autorités nazies (l'Alsace étant annexée de fait), qui installent la Reichsuniversität.
Le tribunal militaire de Clermont-Ferrand eut à juger quatre des hommes politiques, passagers du Massilia arrêtés le 31 août 1940 à Casablanca et accusés de désertion. Il condamna le 4 octobre 1940 Pierre Viénot, Alex Wiltzer et Jean Zay, puis le 9 mai 1941 Pierre Mendès France, alors lieutenant de l’armée de l’air française. Ce dernier, condamné à six ans de prison, s’évade le 21 juin 1941 de l’hôpital militaire pour rejoindre le général De Gaulle à Londres. Le même tribunal rapportera ces condamnations en 1946.
La Résistance à Clermont s’articule autour du quotidien La Montagne. Son fondateur, le socialiste Alexandre Varenne ayant déclaré qu’il « préférait briser sa plume » plutôt que de la mettre au service de l’ennemi. Le journal subit régulièrement la censure. Il est interdit de publication à plusieurs reprises. À la Libération, La Montagne aura le bonheur de pouvoir ressortir sous le même nom.
En 1944, le 92e régiment d’infanterie de ligne s’installe définitivement dans la ville.
L’entreprise Michelin perd de son poids en termes d’emplois. Clermont-Ferrand connaît ainsi un rééquilibrage au profit du secteur tertiaire.
Une politique de grands travaux est menée par la municipalité ; la place de Jaude est réaménagée, une ligne de tramway est inaugurée en octobre 2006 (il faut noter que la ville avait eu le premier tramway électrique de France, et que celui-ci avait été démantelé en 1956). Le conseil régional d'Auvergne construit dans l’agglomération clermontoise, une salle de spectacles de grande capacité, le Zénith d'Auvergne ainsi qu’une gigantesque halle d’exposition, la Grande Halle d'Auvergne, tous deux inaugurés en fin d’année 2003.
Le maire actuel de la ville est Serge Godard (PS), successeur de Roger Quilliot le 4 juillet 1997 et réélu en 2001 puis en 2008. C’est le troisième maire de la ville depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, après les socialistes Gabriel Montpied (de 1944 à 1973) et Roger Quilliot (de 1973 à 1997). Serge Godard est physicien de formation. Il a exercé les mandats de sénateur et de conseiller général précédemment à sa fonction de premier édile de la ville.
Le conseil municipal compte 55 élus, répartis entre les 44 membres de la majorité, 4 membres de l’opposition de gauche, ainsi que 8 membres de l’opposition de droite. On retrouve les groupes politiques tels que : 1 LO, 4 LCR, 5 PCF, 2 PRG, 2 MDC, 28 PS, 3 MODEM, 6 UMP. En 2010, la commune de Clermont-Ferrand a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[13].
La ville est divisée en neuf cantons :
Canton | Population | Conseiller général | Parti | Qualité |
---|---|---|---|---|
canton de Clermont-Ferrand-Centre | 16 364 | Patricia Guilhot | PG | |
canton de Clermont-Ferrand-Est | 12 710 | Mireille Lacombe | PS | |
canton de Clermont-Ferrand-Nord | 19 298 | Alexandre Pourchon | PS | |
canton de Clermont-Ferrand-Nord-Ouest | 15 388 | Michèle André | PS | Sénatrice du Puy-de-Dôme |
canton de Clermont-Ferrand-Ouest | 12 091 | Jean-Yves Gouttebel | DVG | Président du Conseil général du Puy-de-Dôme |
canton de Clermont-Ferrand-Sud | 12 416 | Serge Lesbre | DVG | |
canton de Clermont-Ferrand-Sud-Est | 17 784 | Sylvie Maisonnet | PS | |
canton de Clermont-Ferrand-Sud-Ouest | 20 003 | Dominique Briat | PS | |
canton de Montferrand | 11 086 | Nadine Déat | PS |
Clermont-Ferrand est jumelée avec 11 villes[16] :
Le nom de Clermont a été donné à la ville de Clermont au Québec, en hommage à Blaise Pascal[17].
D’après le recensement Insee de 2007, Clermont-Ferrand compte 139 501 habitants (soit une augmentation de 2 % par rapport à 1999). La commune occupe le 24e rang au niveau national, alors qu'elle était au 21e en 1999, et le 1e au niveau départemental sur 470 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Clermont-Ferrand depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 1975 avec 156 763 habitants.
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (23,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,2 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
Clermont abrite plus de 35 000 étudiants répartis dans deux universités, l’université d’Auvergne (Clermont-I, environ 16 000 étudiants) et l’université Blaise-Pascal (Clermont-II, environ 14 500 étudiants) ainsi que six écoles d’ingénieurs ou de management.
La ville se situe au 16e rang national pour l’enseignement supérieur.
Près de 13 % de la population estudiantine vient de l’étranger. On rencontre de nombreux européens accueillis grâce aux programmes d'échanges type Erasmus. Il y a aussi des Américains, des Chinois, et des étudiants venant de plusieurs pays d’Afrique (en particulier dans les cursus d’Économie du Développement). Enfin depuis quelques années[Quand ?], la population estudiantine chinoise est en pleine expansion grâce à des partenariats avec plusieurs campus chinois.
Les principales écoles supérieures :
Les universités et écoles sont dispersées dans différents sites en centre-ville ainsi que sur le Campus des Cézeaux.
On retiendra le bâtiment de l’avenue Carnot, siège de l’université Blaise-Pascal, qui a accueilli l’université de Strasbourg pendant l’occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale, ou encore le pôle tertiaire de La Rotonde, où sont dispensés les cours de droit et de science politique, bâtiment d’architecture moderne.
Les universités de Clermont-I et Clermont-II ont le projet de constituer un pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) avec l’ENITAC, l’IFMA et l’École nationale de chimie.
Les deux universités de Clermont ont été retenues pour faire partie des audits lancés par le gouvernement Fillon en 2008 en vue de l’autonomie des universités françaises.
Dans le cadre de l’adoption de ses nouveaux statuts, conformément à la loi LRU, l’université d’Auvergne Clermont-I a créé en avril 2008 la première fondation universitaire de France.
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De nombreux événements sportifs, dont certains d'envergure nationale ou internationale, se déroulent à Clermont-Ferrand. Ils sont détaillés dans l'article Sport à Clermont-Ferrand.
Établissements : Dans le diocèse, la vie religieuse féminine possède 9 congrégations, répartie en 42 maisons, 19 congrégations réparties en 26 maisons et 3 monastères de vie contemplative. Pour les hommes, on compte un monastère de vie contemplative et 4 congrégations de vie apostolique.
Organismes : Le Centre diocésain de Pastorale est un lieu de rencontre entre les responsables des mouvements qui y tiennent leurs permanences et entre les chrétiens du diocèse qui s’y retrouvent à l’occasion de réunions de formation et d’échanges. Depuis 1988, une radio chrétienne, Réseau RCF, fonctionne sous la responsabilité d’un directeur nommé par l’évêque. Le bulletin diocésain, Les Nouvelles du Diocèse de Clermont est un hebdomadaire chrétien d’actualité qui tire à 11 500 exemplaires. L'Institut Théologique d'Auvergne permet un nouveau regard didactique sur la foi.
Les offices de la cathédrale : La cathédrale ne possède plus de maîtrise. Aucun office canonial n'est effectué dans la cathédrale. La messe est célébrée à 8h chaque jour dans la chapelle du Saint Sacrement. Les offices du dimanche dans la cathédrale sont célébrés à 10h et à 18h30. Chaque messe est accompagnée par le Grand Orgue.
Les messes dans la ville : Chaque jour, la messe est célébrée entre autres, à la cathédrale à 8h (chapelle du Saint Sacrement) , à l'église des Minimes à 18h30, à la chapelle des capucins à 19h (liturgie ordinaire). Les vêpres sont accessibles à la chapelle des capucins à 18h30. Enfin l'adoration du Saint Sacrement est revenue dans la ville grâce aux capucins, chaque vendredi après midi, dans la chapelle des capucins.
La liturgie traditionnelle : La liturgie traditionnelle est célébrée à l'abbaye de Randol, à la chapelle des capucins le dimanche matin à 10h, et à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X du boulevard d'Italie.
En mai, les fêtes du Port sont un pèlerinage qui attire des pèlerins de tout le diocèse durant plusieurs jours. Une procession se déroule entre la basilique Notre-Dame-du-Port et la cathédrale. La procession sort de la cathédrale par la porte nord pour descendre jusqu'à Notre-Dame du Port. Elle remonte ensuite pour rentrer par la porte sud.
La fête de Fatima est l'occasion pour la communauté portugaise de réaliser une procession. Organisée derrière la Vierge, la procession monte jusqu'à la cathédrale depuis l'église des Minimes.
Monseigneur Hippolyte Simon est l'archevêque de l'archidiocèse de Clermont depuis 2002.
La ville compte neuf mosquées ou salles de prières.[réf. nécessaire] Une grande mosquée a été construite rue du docteur Nivet, à noter la construction d'un hammam et un centre culturel.
L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours compte un lieu de culte, la paroisse de Clermont-Ferrant, rue de l'Oradou.
La synagogue, datant de la deuxième moitié du XIXe siècle, est protégée auprès des Monuments historiques[28]. Elle est située rue des Quatre-Passeports et a récemment été rachetée par la communauté juive de Clermont-Ferrand[29].
Clermont-Ferrand accueille depuis plusieurs siècles des loges maçonniques[30][31], parmi lesquelles :
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Depuis le milieu du XXe siècle, l'économie de Clermont est étroitement liée à la manufacture française de pneumatiques Michelin qui a fortement influencé le développement de la ville. La famille Michelin, très paternaliste, a fait construire de nombreux bâtiments publics (écoles, crèches, stade, etc.). À partir des années 1910, l'entreprise est l'une des premières à verser des allocations familiales à ses employés surnommés « Bibs » (de Bibendum, le nom de la mascotte de la société). En 1970, Michelin emploie jusqu'à 30 000 salariés. Actuellement, son poids au sein de la ville est moindre ; Le nombre d'employés est d'environ 14 000, principalement dans les services administratifs. Michelin est la seule société cotée au CAC 40 ayant son siège social en dehors de Paris[37].
Clermont ou son agglomération sont un centre administratif d'importance. De nombreux emplois sont liés aux collectivités locales (région, conseil général, ville…), au secteur hospitalier ou d'enseignement ou aux services déconcentrés de l'État comme l'École nationale des impôts, l'Institut National de la Formation de la Police Nationale ou l'Imprimerie Nationale de la Banque de France (Chamalières).
Autres secteurs économiques développés :
Clermont est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Clermont-Ferrand / Issoire.
Les principaux employeurs de l'agglomération clermontoise sont[38],[39] :
Employeur | Emplois | Employeur | Emplois | Employeur | Emplois | Employeur | Emplois |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Michelin | 13 000 | Direction régionale de la SNCF | 1 700 | Auchan | 750 | INRA | 450 |
Hôpitaux publics de la ville | 7 000 | Direction régionale de France Télécom | 1 350 | E.Leclerc | 700 | Direction Régionale Caisse d'épargne | 450 |
Enseignement supérieur | 4 000 | AIA (maintenance aéronautique) | 1 300 | Trelleborg | 650 | SEITA | 450 |
Armée de Terre, ministère de la Défense | 2 080 | Merck - Sharp - Dohme (pharmacie) | 1 000 | Volvic (groupe Danone) | 600 | Groupe Limagrain | 420 |
Imprimerie de la Banque de France | 1 900 | Groupe Centre France | 900 | Adecco | 570 |
Outre Michelin, les entreprises (inter)nationales suivantes ont en outre leurs sièges sociaux dans l'agglomération clermontoise :
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Les unités militaires ayant tenu garnison à Clermont :
L'unité militaire actuellement stationnée à Clermont est le 92e régiment d'infanterie, depuis 1887.
Clermont est classée Ville d'Art et d'Histoire. Beaucoup de monuments peuvent déconcerter par leurs teintes sombres qui s'étendent du gris clair au noir intense. Le matériau de construction traditionnel est en effet la pierre de Volvic – issue des « cheyres » basaltiques de la Chaîne des Puys.
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L'opéra de Clermont est fermé au public depuis le début de l'année 2007. À la suite de chutes de parties du plafond dans les couloirs, la municipalité a décidé de fermer par précaution le bâtiment. De gros travaux de rénovation vont être engagés. Ils permettront de remettre aux normes le bâtiment et de moderniser la machinerie scénique.
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Les armes traditionnelles de la ville de Clermont-Ferrand se blasonnent ainsi : d'azur, à la croix pleine de gueules orlée d'or, cantonnée de quatre fleurs de lis aussi d'or
Pendant le Premier Empire, le blason de Clermont-Ferrand était différent : Sous le chef des bonnes villes de l'Empire : d'azur à une croix cousue de gueules cantonnée : aux I et IV d'un fer de lance d'or ; aux II et III d'un écu d'or chargé d'un gonfanon de gueules franché de sinople, qui est d'Auvergne[10].
La devise de Clermont est Arverna Civitas Nobilissima (« La plus noble cité Arverne »). Elle est écrite dans plusieurs églises.
Blason sous le Premier Empire
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