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communard (n.m.)
1.partisan de la Commune de Paris, en 1871.
communard (adj.)
1.qui est partisan de la Commune de Paris, en 1871.
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⇨ definición de Communard (Littré)
⇨ definición de Communard (Wikipedia)
communard (nominal)
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Ver también
communard (n.m.)
Le Littré (1880)
Celui, celle qui a les opinions de la commune de Paris en 1871. (Nom donné par les adversaires.)
Wikipedia
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Un « communard » est un individu désigné ainsi en regard à sa participation aux événements de la Commune de Paris en 1871.
Sommaire |
Parmi les communards, on retrouve Charles Delescluze, Jules Vallès, Gustave Courbet, Benoît Malon, Jules Bergeret, Louis Rossel… Les communards sont issus de partis politiques (jacobins centralisateurs, blanquistes, Eugène Varlin, marxistes internationalistes, indépendants et anarchistes) et métiers différents. On y retrouve des ingénieurs (Besley), journalistes (Jean-Baptiste Clément, Delescluze…), officiers (Brunel), photographe (Ledroit), instituteurs (Urbain), ouvriers… Le mouvement communard est donc associé à différents corps de métier et ne touche pas une catégorie unique.
Prenons l'exemple de plusieurs communards.
La majorité des communards se sont retrouvés emprisonnés ou se sont exilés. 4 500 sont emprisonnés. Parmi les prisonniers, on trouve des mineurs de moins de 16 ans : 651 prévenus et 45 condamnés sont détenus à la prison de Rouen.
Quant aux bannis, exilés ou déportés, certains sont partis pour ne pas être impliqués dans la répression réservée aux communards (Simon Maitron), d'autres pour échapper aux enquêtes (Robert Caze) ou à des poursuites politiques. En plus de la Nouvelle-Calédonie, lieu légal pour la déportation, les pays sollicités sont la Suisse (800 exilés[1], dont Gustave Courbet), la Belgique (environs 1 500), la Grande-Bretagne (environs 1 500), l'Espagne. Les États-Unis ont également été sollicités.
Les déportés en Nouvelle-Calédonie ont rencontré les « Kabyles du Pacifique », eux aussi déportés après des insurrections dans les Aurès, en Tunisie, etc.
Une amnistie partielle a été décrétée en 1879 suivie d'une autre, totale, en 1880. L'amnistie permet aux déportés en Nouvelle-Calédonie de rentrer en France. En 1871, l'idée de proposer une loi d'amnistie naît. Le premier texte d'Henri Brisson de 1871 est signé par 47 députés. Gambetta envisage une amnistie pour les délits communards commis dans l'année. En 1872, les lois sont rejetées mais une nouvelle tentative voit le jour en 1873, elle aussi rejetée en 1874. Après plusieurs années de remise en cause et de débats, l'amnistie est enfin acceptée en 1880.
Du mouvement communard en général et d’un communard en particulier, Jules Vallès, est né un journal intitulé Le Cri du peuple.
Henri Rochefort a créé Le Mot d’ordre.
D’autres journaux ont également été créés.
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