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Definición y significado de Corny-sur-Moselle

Definición

definición de Corny-sur-Moselle (Wikipedia)

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Diccionario analógico

Corny sur Moselle (n. pr.)


Wikipedia

Corny-sur-Moselle

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour l’article homonyme, voir Corny
Corny-sur-Moselle
Église Saint-Martin
Église Saint-Martin
Administration
Pays France
Région Lorraine
Département Moselle
Arrondissement Metz-Campagne
Canton Ars-sur-Moselle
Code commune 57153
Code postal 57680
Maire
Mandat en cours
Roger Bertrand
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Moselle
Démographie
Population 2 200 hab. (2009)
Densité 268 hab./km2
Gentilé Cornéaniens
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 08″ N 6° 03′ 36″ E / 49.0355555556, 6.0649° 02′ 08″ Nord
       6° 03′ 36″ Est
/ 49.0355555556, 6.06
Altitudes mini. 169 m — maxi. 360 m
Superficie 8,2 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Corny-sur-Moselle est une commune française située dans le département de la Moselle.

Sommaire

  Géographie

Le village est situé sur la Moselle en rive droite, dans le secteur le plus étroit de la vallée de la Moselle. Cette vallée est creusée dans les marnes argileuses qui constituent les pentes cultivées (vergers et vignes). En rive gauche, une couche calcaire dure dessine un relief vif appelé « front de côte », ce sont les rochers de la Fraze (altitude 331 m). En rive droite, des lentilles calcaires constituent des « chapeaux » formant les collines de Gaumont (371 m) du haut de Faye (325 m), du groupe fortifié Verdun St Balise (381 m) et Sommy (347 m).

En fond de vallée, on rencontre une couche de 2 à 6 m d’alluvions sableuses et de limons, pouvant constituer des terrasses alluviales propices à de nombreuses cultures.

Situé sur la rive droite de la Moselle, à 14 km de Pont-à-Mousson et de Metz, en bordure immédiate du Parc naturel régional de Lorraine vers Gorze.

  Histoire

Les origines du village sont très anciennes et évaluées à plus de 5.000 ans, marquées par les civilisations romaines (ancienne voie romaine), puis par toutes les vicissitudes propres à l’histoire de la région messine et lorraine. Corny était village frontière entre le comté de Bar, le duché de Lorraine et la république Messine.

Le village est érigé par l’ex-roi de Pologne Stanislas en marquisat pour récompenser Héré de sa création des places Stanislas et de la Carrière à Nancy.

  Empire allemand

Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Corny est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les conscrits de Korningen se battent naturellement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tomberont au champ d'honneur sous l’uniforme allemand[1]. Sujets loyaux de l'Empereur, les Cornéaniens accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée. Corny redevient française.

  Seconde guerre mondiale

Corny-sur-Moselle est de nouveau annexée de 1940 à 1944 au Troisième Reich allemand. Lors de la seconde annexion, le 1er octobre 1940, la commune est rebaptisée "Korningen", et intègre le "Landkreis Metz". Lors de l’offensive des troupes alliées, au cours de la bataille de Metz en 1944, Corny-sur-Moselle, défendue par les troupes allemandes, fut détruit à plus de 80 % par l'armée américaine. Les 6 et 7 septembre 1944, la VIIe division blindée et la 5e division d’infanterie de la IIIe armée américaine attaquent en force au sud de Metz, dans le secteur allant de Ancy-sur-Moselle à Arnaville sous le feu des forts Driant sur la rive ouest, Sommy et Saint-Blaise sur la rive est de la Moselle. Les lignes allemandes sont enfoncées dans le secteur de Mars-la-Tour jusqu’à Gravelotte et dans celui de Chambley jusqu’à la Moselle, de Dornot à Pagny-sur-Moselle. Des soldats de la 5e division d’infanterie américaine réussissent à traverser la Moselle, dans la nuit, dans des conditions extrêmes, brisant ainsi la résistance allemande dans le secteur de Dornot. Une fragile tête de pont est établie sur la rive est de la Moselle. Comprenant que les défenses de Metz peuvent non seulement être contournées par le sud, mais aussi prises à revers par l’est, le Generalleutnant Krause, commandant la 462e Infanterie-Division quitte le fort de Plappeville pour se rendre sur place et constater l’étendue du péril. Il demande d’urgence l’appui des panzers de la 17e division blindée qui se replient depuis quelques jours vers Kaiserslautern. Le 37e SS Panzer-Grenadier-Regiment arrive en hâte de Boulay, entrant immédiatement dans le feu de l'action dans le secteur de Corny, face à la tête de pont américaine de Dornot. La contre-attaque est menée simultanément sur la rive ouest, depuis Ars-sur-Moselle, par le bataillon Berg, formé avec les élèves SS de l’école des transmissions de Metz et intégré à la 462e Infanterie-Division. Les combats sont sans pitié et les troupes, tant américaines qu’allemandes, ne font pas de prisonniers. Le 7 septembre 1944, le Generaloberst Kurt von Einen, chef d’état-major du XIIIe SS Armee Korps, reçoit l’ordre de tenir à tout prix les positions entre Thionville au nord, et Arry au sud de Metz. Le 10 septembre 1944, après 3 jours de combats acharnés, et 945 tués, blessés ou disparus, les Américains sont finalement rejetés à Dornot, sur la rive ouest. La victoire, chèrement payée par les troupes allemandes, sera de courte durée. Alors que la tête de pont est évacuée, les Américains reprennent pied sur la rive ouest de la Moselle, dans le secteur d’Arnaville[2].

  Période contemporaine

Des baraquements provisoires, construits dans l’urgence après-guerre, remplacèrent jusque dans les années 1960, l’église et les maisons détruites lors des bombardements américains. L’église actuelle fut construite à cette époque. Sur l’emplacement du château, dont il ne reste que la gloriette, sont aujourd’hui construits les équipements sociaux, culturels et sportifs. L’Orangerie, résidence pour personnes âgées, dans un havre de calme, au centre du village, est construit sur l’emplacement de l’Orangerie de ce château.

  Armoiries

En 1949, le conseil municipal a décidé, sur proposition de la commission départementale de l’héraldique, d’adopter pour Corny les armoiries que l’on connait aujourd’hui. Le « Pal ondé » symbolise la Moselle. Les « deux barbeaux sur fond azur » rappellent les appartenances historiques de la localité au duché de Bar. Il fut aussi une époque où l’on pêchait dénormes barbeaux dans la Moselle.

  Origines du nom

Le nom de Corny serait issu, selon Dauzat, d’un nom d’homme gallo-romain dénommé Cornos et du suffixe « -acum ». Une autre origine, accordée par Schibert, serait « Cornatum » qui signifierait lieu planté de cornouillers. Une troisième version de Cernoti, un dieu à trois cornes et qui était adoré dans le bois de Gaumont. Une autre version, orale, attribue l’origine de Corny au fait que la Moselle avait une forme de Corne à la hauteur du village, forme que l’on retrouve encore sur un plan de 1812.

Évolution chronologique du nom du village :

  • 1203 : Crosmei (acte d’échevinage de l’abbaye de Sainte-Marie de Metz)
  • 1307 : Croney (archives de l’hötel de ville de Metz)
  • 1404 : Cronney (liste des villages du pays messin)
  • 1471 : Corney (recettes de l’abbaye de Saint-Vincent)
  • 1490 : Cournay (journal de Jean Aubrion)
  • 1874 : Courni (en patois)
  • 1945 : Corny
  • 1951 : Corny-sur-Moselle

Nom allemand de la commune lors des annexions :

  • 1915 : Corningen
  • 1940 : Korningen

  Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1949   M. Goret Sans étiquette Maire
1965 mars 2001 Jean Guichard Sans étiquette Maire
mars 2001 mars 2008 Jean-François Stryjak Sans étiquette Maire
mars 2008   Roger Bertrand Sans étiquette Maire
Toutes les données ne sont pas encore connues.

  Démographie

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2009 -
1 024 1 038 1 132 1 248 1 490 1 759 2 124 2 200 -
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes.
Source : Base Insee[3],[4],[5].


  Lieux et monuments

  • Fragments d’outils de l’époque néolithique.
  • Vestiges gallo-romains.
  • Traces d’une maison forte XVe siècle, remaniée XVIIIe siècle et XIXe siècle
  • Le château de Corny, construit en 1731, a été détruit en novembre 1944 lors des combats de la libération, il fut rasé vers 1947-1948.
  • La Fontaine de Fer.
  • La Fontaine de Favière.
  • Parcours historique de la Bataille de Dornot.


  Église Saint-Martin

L’architecte Georges-Henri Pingusson, avec Henri Drillien et Pierre Fauque, construit l’église Saint-Martin, située rue de Metz. Les vœux sur le nouveau lieu de culte avaient été formulés en 1950 : dégagé des maisons, avec un clocher élancé, contenant six cents places assises et dotée d’un chauffage continu et pratique. Les travaux commencent en octobre 1957. Trois entreprises successives, Pizzeto, Perrin et la Sofret de Neuf-Brisach y ont travaillé. Le 22 mai 1960, le curé Goester pouvait prendre possession de l’édifice provisoirement béni. Le premier baptême eut lieu le 26 mai de la même année.

  Personnalités liées à la commune

  • Emmanuel Here, architecte du roi Stanislas, seigneur et propriétaire du château de Corny en 1753.
  • Louis Ethis de Corny, seigneur et propriétaire du château, était l’un des commissaires de guerre, compagnon et intendant du marquis de Lafayette lors de l’insurrection d’Amérique. Il a conduit, avec Thuriot de Rosière, les délégations le 14 juillet 1789, aux ultimes négociations aux portes de la Bastille juste avant l’assaut final.
  • Dominique Joba, général de brigade, né à Corny, est tombé au siège de Saragosse en 1809. Il était le grand-père du général Joseph Joba, l’intendant de Metz.
  • Louis Adolphe Rollin, né à Corny en 1836, fut le premier maire de Vieux-Habitants, puis président du Conseil Général de la Guadeloupe, compagnon de Victor Schoelcher dans la conduction de l’abolition de l’esclavage.
  • Joseph Kaufmant, général de division, est né à Corny le 8 février 1854 et habitait la « Maison Kaufmant » au 25 rue de la Moselle aujourd’hui. Ses deux fils, officiers aussi, furent tués pendant la guerre de 14-18.
  • François Joseph Jolas, domicilié rue sur L’Eau (rue de la Moselle actuelle) et inhumé à Corny en 1932, est l’homme qui sauva le caporal Maginot à Verdun. Sa silhouette est gravée sur le mémorial de Fleury-Douaumont.

  Notes et références

  1. Plus de 380 000 Alsaciens-Lorrains servirent loyalement l'Empire allemand jusqu’à la fin de la guerre, souvent jusqu'à l'ultime sacrifice. Leurs tombes sont entretenues par le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge.
  2. René Caboz, La Bataille de Metz. 25 août - 15 septembre 1944, Sarreguemines, 1984 (p. 222 et suiv.)
  3. Résultats du recensement de la population - Corny-sur-Moselle sur le site de l'Insee. Consulté le 1er janvier 2012.
  4. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er janvier 2012.
  5. Populations légales 2009 en vigueur le 1er janvier 2012 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er janvier 2012.

voir aussi le site de la commune : http://www.mairie-corny.fr

   
               

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