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déportation (n.f.)
1.peine politique qui condamne qqn à quitter un pays ou un territoire.
2.internement dans un camp de concentration.
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⇨ definición de Déportation (Littré)
⇨ definición de Déportation (Wikipedia)
déportation (n.f.)
bannissement, condamnation, déplacement, déracinement, détention, émigration, exil, expatriation, relégation, transportation
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Ver también
⇨ Centre d'histoire de la résistance et de la déportation • Concours national de la résistance et de la déportation • Discrimination et déportation des homosexuels sous l'Allemagne nazie • Déportation des Acadiens • Déportation des Indiens d'Amérique • Déportation en Europe au XXe siècle • Déportation en droit français • Fondation pour la Mémoire de la Déportation • Musée de la Résistance et de la Déportation • Musée de la Résistance et de la Déportation à Grenoble • Musée de la résistance et de la déportation d'Angoulême • Musée départemental de la Résistance et de la Déportation (Toulouse) • Médaille de la déportation et de l'internement politique • Médaille de la déportation et de l'internement pour faits de Résistance • Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire • Mémorial des Martyrs de la Déportation
déportation (n. f.)
peine d'exclusion d'un individu de sa communauté[ClasseHyper.]
peine d'exil[Classe]
action de déplacer ou chose déplacée[Classe]
déportation[termes liés]
déporter[Nominalisation]
bannissement, exil, proscription[Hyper.]
bannir, déporter, envoyer en exil, exiler, expatrier, expulser[Nominalisation]
déportation (n. f.)
emprisonnement[Classe]
Le Littré (1880)
Action de déporter hors du pays.
Dans l'ancienne Rome, espèce de bannissement, qui différait de l'exil et qui commençait par l'interdiction de l'eau et du feu, ce qui obligeait le condamné de s'éloigner du lieu dans les limites duquel cette sentence avait toute sa force ; elle était pour toute la vie ; autre différence d'avec l'exil et la rélégation qui pouvaient ne durer qu'un temps.
Aujourd'hui, peine qui consiste à exiler quelqu'un dans un lieu déterminé, et, plus spécialement, à lui faire subir sa détention hors du territoire français. Ils sont condamnés à la déportation.
ÉTYMOLOGIE
Lat. deportatio, de deportare, déporter.
Wikipedia
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La déportation est l'action de chasser quelqu'un, plus souvent un groupe de personnes, de son territoire ou de son pays, en le maintenant en captivité ou non.
Dans certains cas précis, tels le génocide des Arméniens, des Acadiens, des Juifs ou des Tsiganes, la déportation a pour objectif la destruction physique du peuple qui en est victime.
Sommaire |
Le bannissement semble avoir été une peine fréquente dans différentes civilisations ou systèmes tribaux, mais il laissait généralement à l'individu banni du choix de sa destination, alors que la déportation se fait souvent vers un milieu hostile, le déporté étant généralement aussi un prisonnier. La déportation politique en était la forme la plus arbitraire[1].
Dans l'Empire romain, le déporté perdait les droits de cité et ses droits de famille[1]. Après la conquête de la Gaule, Jules César fait déporter un million de Gaulois[2]. Cette pratique fut souvent employée sous l'Empire (Suétone évoque 40 000 Sicambres déportés; déportation des Carpes, sous la Tétrarchie, etc.), parfois en association avec la constitution de troupes auxiliaires. Voir aussi lètes.
Elle a longtemps été utilisée par l'empire britannique, avec comme lieu de déportation Botany Bay[1]
En Russie, elle a été un temps substituée à la peine de mort (abolie en 1741, sauf de rares exceptions, sous le règne d'Élisabeth Ire)[1].
En France, la déportation s'est substituée, sous l'Ancien Régime, à la peine de mort pour les crimes contre la sûreté de l'Etat. Lors de la Révolution de 1789, elle a été introduite dans le Code pénal le 25 septembre 1791 [réf. nécessaire]. Inscrite à l'article 7 du Code pénal depuis 1810, la peine de déportation n'a toutefois pas été appliquée jusqu'en 1848[3]. Troisième peine « afflictive et infamante », souvent utilisée pour châtier les « délits politiques », la déportation arrivait en effet après la peine de mort et les travaux forcés à perpétuité, mais avant les travaux forcés à temps. Or, sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, l'État ne disposait de nul lieu prévu, outre-mer, pour la déportation. Cette peine était donc souvent commuée, de facto ou de jure, en détention (au Mont Saint-Michel ou à Doullens).
Mais l'abolition de la peine de mort pour les crimes politiques par la Constitution de 1848 conduisit les parlementaires à substituer celle-ci par la déportation, avec la loi du 8 juin 1850. Les îles Marquises furent le premier lieu utilisé, pour ceux condamnés par la Seconde République. Sous le Second Empire, d'autres furent déportés, mais en fonction de décrets et non de la loi de 1850.
La Troisième République déporta les Communards, ainsi que les Kabyles du Pacifique, en Nouvelle-Calédonie, tandis que les bagnes de Guyane étaient davantage utilisés. Une loi du 31 mars 1931 remplaça définitivement la Nouvelle-Calédonie comme lieu de déportation par la Guyane, l’île Royale étant choisie pour la déportation simple, et l’île du Diable pour la déportation en enceinte fortifiée — il ne restait alors, en Nouvelle-Calédonie, qu'un tirailleur sénégalais, qui fut transféré en Guyane.
La déportation a été définitivement supprimée du droit français lors de la présidence de de Gaulle, par une ordonnance du 4 juin 1960[4].
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