definición y significado de Femme | sensagent.com


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Definición y significado de Femme

Definición

femme (n.f.)

1.adulte de sexe féminin.

2.femme mariée.

3.personne qui appartient au sexe qui peut porter des bébés

4.femme qui joue un rôle important (épouse, maîtresse, petite amie) dans la vie d'un homme particulier " il était fidèle à sa femme "

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Definición (más)

definición de Femme (Littré)

definición de Femme (Wikipedia)

Sinónimos

femme (n.f.)

alter ego, amante, bobonne, bonne femme, bourgeoise, commère, compagne, concubine, conjointe, cotillon, créature, dame, demoiselle, donzelle, égérie, épouse, femmelette, fille, fille d'ève, gonce, gonze, grande bringue, grognasse, légitime, maîtresse, moitié, muse, panthère, personne, régulière, virago, femelle  (péjoratif), fille d'Eve  (littéraire, péjoratif, argotique ou populaire), frangine  (populaire), garce  (péjoratif), gonzesse  (populaire, péjoratif), gouge  (péjoratif), greluche  (argotique, péjoratif), grosse  (péjoratif), matrone  (péjoratif), ménesse  (populaire), moukère  (argotique, péjoratif), mouquère  (argotique), mousmé  (populaire, vieux), mousmée  (populaire), nana  (populaire), nénette  (populaire), poule  (populaire), rombière  (péjoratif), souris  (familier), typesse  (populaire)

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Ver también

Frases

Alimentation de la femme enceinte • Appareil génital de la femme • Communication mari-femme • Comparaisons mari-femme • Dentiste femme • Droits de la femme • Droits femme • Femme battue • Femme professionnellement active • Femme violée • Femme, droits • Homme sage-femme • Infertilité de la femme • Infirmière sage-femme • Lait de femme • Maladies génitales de la femme • Médecin femme • Nutrition de la femme enceinte • Organes génitaux de la femme • Pratique sage-femme • Rôle de la femme • Sage-femme • Stérilité de la femme • Système génital de la femme • Triade de la femme athlète • Tumeurs génitales de la femme • abuser d'une femme • belle femme • bonne femme • bonne femme conte (e) • chercher femme • connaître une femme • conte de bonne femme • devenir femme • droits de la femme • délivrer une femme • ex-femme • femme actuellement enceinte • femme adultère • femme aristocrate • femme au foyer • femme auteur • femme avec plus de trois chromosomes X • femme avec un caryotype 46,XY • femme barrée • femme battue SAI • femme bête • femme chef de famille • femme chef de famille/tribu • femme chef de tribu • femme créateur • femme célibataire • femme d'affaires • femme d'esprit • femme d'intérieur • femme d'État • femme d'âge • femme de chambre • femme de charge • femme de cheval • femme de compagnie • femme de couleur • femme de droite • femme de ferme • femme de génie • femme de journée • femme de lettres • femme de mauvaise vie • femme de mauvaises mœurs • femme de ménage • femme de mœurs légères • femme de peine • femme de petite vertu • femme de réconfort • femme de science • femme de service • femme de statut inférieur • femme de tête • femme douteuse • femme du maire • femme du monde • femme désagréable • femme entretenue • femme facile • femme fantastique • femme fatale • femme frigide • femme galante • femme hommasse • femme homosexuelle • femme insatiable • femme légère • femme migrante • femme pionnier • femme politique • femme publique • femme sans appas • femme sensass • femme à barbe • femme âgée • femme écrivain • femme-objet • homme/femme d'affaires • jeune femme • jeune femme ambitieuse • langue de femme • maîtresse femme • organe génital de la femme, sans précision • organes génitaux de la femme, autres et non précisés • pelvipéritonite chez la femme, sans précision • prendre femme • remède de vieille bonne femme • rendre femme • sage-femme • stérilité de la femme • stérilité de la femme SAI • stérilité de la femme associée à des facteurs relevant de l'homme • stérilité de la femme d'autres origines • stérilité de la femme, sans précision • urétrocèle chez la femme • vielle femme • virilisme (chez la femme) • égalité homme-femme • émancipation de la femme

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Diccionario analógico

Femme (n.) [Cismef]

Individus[Hyper.]






femme (n. f.)

femme[Hyper.]

courir le jupon[Dérivé]

expression familière[Domaine]

homme[Ant.]


Le Littré (1880)

FEMME (s. f.)[fa-m']

1. L'être qui dans l'espèce humaine appartient au sexe féminin ; la compagne de l'homme.

Et perdez-vous encor le temps avec des femmes ? (CORN. Hor. II, 7)

Que la vengeance est douce à l'esprit d'une femme ! (CORN. Cinna, V, 2)

Mon père, je suis femme et je sais ma faiblesse (CORN. Poly. I, 4)

Quoi que veuille exiger une femme adorée (CORN. Othon, II, 4)

Vous aimez, vous plaisez, c'est tout auprès des femmes (CORN. Pulch. III, 3)

Toute femme est puissante avecque la beauté (ROTROU Bélis. I, 2)

Et femme qui compose en sait plus qu'il ne faut (MOL. Éc. des f. I, 1)

Ces femmes qui donnent toujours le petit coup de langue en passant (MOL. Impr. 1)

Que le coeur d'une femme est mal connu de vous, Et que vous savez peu ce qu'il veut faire entendre, Lorsque si faiblement on le voit se défendre ! (MOL. Tart. IV, 5)

Je ne suis pas de ceux qui disent, ce n'est rien, C'est une femme qui se noie ; Je dis que c'est beaucoup ; et ce sexe vaut bien Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre joie (LA FONT. Fabl III, 16)

C'étaient principalement des femmes qui dogmatisaient sous le voile de la sainteté.... on ne les épargna pas sous prétexte qu'elles étaient femmes et qu'elles étaient ignorantes (BOSSUET États d'oraison, I, 11)

Elle ne voit que des femmes ; mais les femmes sont aussi dangereuses que les hommes (MAINTENON Lett. au card. de Noailles, 5 oct. 1708)

Je sais mes perfidies, Énone, et ne suis point de ces femmes hardies Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais (RAC. Phèd. III, 3)

Les hommes et les femmes conviennent rarement sur le mérite d'une femme ; leurs intérêts sont trop différents (LA BRUY. III)

Il y a dans quelques femmes une grandeur artificielle attachée au mouvement des yeux, à un air de tête, aux façons de marcher, et qui ne va pas plus loin (LA BRUY. ib.)

La plupart des femmes n'ont guère de principes, elles se conduisent par le coeur (LA BRUY. ib.)

Un homme qui serait en peine de connaître s'il change, s'il commence à vieillir, peut consulter les yeux d'une jeune femme qu'il aborde et le ton dont elle lui parle (LA BRUY. ib.)

Il arrive quelquefois qu'une femme cache à un homme toute la passion qu'elle sent pour lui, pendant que de son côté il feint pour elle toute celle qu'il ne sent pas (LA BRUY. ib.)

Ce qui prouve bien que les femme n'ont point de si cher intérêt que celui de leur beauté (LESAGE Diable boit. ch. 9)

Si une femme [dans les temps féodaux] appelait quelqu'un sans nommer son champion [dans les duels judiciaires], on ne recevait point les gages de bataille ; il fallait encore qu'une femme fût autorisée par son baron, c'est-à-dire son mari, pour appeler ; mais sans cette autorité, elle pouvait être appelée (MONTESQ. Esp. XXV, 25)

Elle paraît bien ferme dans la résolution de supporter ma solitude ; les femmes ont plus de courage qu'on ne croit (VOLT. Lett. Richelieu, 5 janv. 1755)

Les femmes, qui sont partout en pareil nombre que les hommes, à un quinzième ou seizième près, selon les observations de ceux qui ont calculé avec plus d'exactitude ce qui concerne le genre humain (VOLT. Moeurs, 1)

Les femmes, ayant les os plus ductiles que les hommes, arrivent en général à une plus grande vieillesse (BUFF. Prob. de la vie, t. X, p. 515, dans POUGENS)

Je vois, dans le moment actuel, plusieurs femmes en France qui cultivent les lettres avec gloire et dans différents genres (GENLIS Veillées du chât. t. III, p. 207, dans POUGENS)

.... Telle femme est charmante, entre nous, Dont on serait fâché de devenir l'époux (COLLIN D'HARLEV. Vieux célib. I, 8)

Tous les soins d'une femme ont un charme si doux (DUCIS Abufar, I, 3)

Et lorsqu'elle a péri sous les coups des bourreaux, La femme a disparu pour n'offrir qu'un héros (LEGOUVÉ Épichar. et Nér. V, 5)

C'est la pure amitié ; tendre sans jalousie, Des hommes qu'elle unit elle enchaîne la vie ; Mais auprès d'une femme elle a plus de douceur ; C'est alors que d'Amour elle est vraiment la soeur.... On a moins qu'une amante, on a plus qu'un ami (LEGOUVÉ Mérite des femmes.)

1. Ô femmes, c'est à tort qu'on vous nomme timides ; à la voix de vos coeurs vous êtes intrépides, LEGOUVÉ, Mérite des femmes, Ce fut là [dans la Bérésina] qu'on aperçut des femmes, au milieu des glaçons, avec leurs enfants dans leurs bras, les élevant à mesure qu'elles s'enfonçaient ; déjà submergées, leurs bras roidis les tenaient encore au-dessus d'elles, SÉGUR, Hist. de Nap. XI, 9.

Elle est femme, elle est bien femme, elle a les penchants, les qualités, les grâces, les faiblesses ordinaires à son sexe.

Elle flotte, elle hésite, en un mot elle est femme (RAC. Ath. III, 3)

Être femme à, n'être pas femme à, avec un verbe à l'infinitif, être capable de, n'être pas capable de. Elle est femme à se marier, si on ne la marie. Elle n'est pas femme à se laisser séduire.

Terme d'ancienne législation. Femme de corps, femme de condition serve. Femme franche, femme de condition libre et non serve.

2. Familièrement. Une bonne femme, une femme dont le caractère est simple et bon.

Madame Dorval, c'était son nom, était ce qu'on appelle une bonne femme (DUCLOS Confess. comte de ***, Oeuvres, t. VIII, p. 126, dans POUGENS.)

Par extension. Bonne femme, une femme âgée.

Elle vit sous la conduite d'une bonne femme de mère qui est presque toujours malade (MOL. Avare, I, 2)

Ma bonne femme de mère aura dit quelque chose de mal à propos (DANCOURT Bourg. à la mode, III, 12)

Une bonne femme, une femme d'une condition inférieure.

Contes de bonne femme, contes qui ne méritent aucune créance, et que peut seule croire une vieille femme ignorante.

Remède de bonne femme, un de ces remèdes dont la connaissance est familière aux femmes âgées.

C'est encore une bonne femme qui en guérit [du ver solitaire], et le grand Tronchin en raisonne fort bien (VOLT. Lett. Mme du Deffant, 22 avr. 1764)

3. Une maîtresse femme, femme pleine de fermeté, qui sait bien gouverner sa maison.

4. Épouse.

Il vaut mieux demeurer avec un lion et avec un dragon que d'habiter avec une méchante femme (SACI Ecclésiastique, XXV, 23)

Ô mère, ô femme, ô reine admirable et digne d'une meilleure fortune, si les fortunes de la terre étaient quelque chose ! (BOSSUET Reine d'Angl.)

Une femme forte, pleine d'aumônes et de bonnes oeuvres, précédée, malgré ses désirs, par celui que tant de fois elle avait cru devancer (BOSSUET le Tellier.)

Considérez ce que peut dans les maisons la prudence d'une femme sage pour les soutenir, pour y faire fleurir dans la piété la véritable sagesse et pour calmer des passions violentes qu'une résistance emportée ne ferait qu'aigrir (BOSSUET Marie-Thér.)

C'était la femme prudente qui est donnée proprement par le Seigneur (BOSSUET ib.)

Son imprudente flamme Du tyran de l'Épire allait ravir la femme (RAC. Phèdre, III, 5)

J'ai vécu pour venger ma femme et ma patrie (VOLT. Tancr. v, 6)

Les rois francs, Gontran, Caribert, Sigebert, Chilperic, Dagobert, avaient eu plusieurs femmes à la fois, sans qu'on eût murmuré (VOLT. Moeurs, 30)

Ma femme, expression dont un mari se sert en parlant à sa femme ou en parlant d'elle.

Je vous nomme monsieur, appelez-moi madame, Ma femme est si bourgeois (HAUTEROCHE Bourg. de qualité, II, 6)

À moins d'être du peuple, on ne dit point ma femme (BOURSAULT Mots à la mode, sc. 1)

Ma femme est toute aimable ; oui, mais elle est ma femme (DESTOUCHES Phil. marié, I, 1)

Prendre femme, se marier.

Et de quelque façon que vous tourniez l'affaire, Prendre femme est à vous un coup bien téméraire (MOL. Éc. des f. I, 1)

J'aurais bien mieux fait, tout riche que je suis, de m'allier en bonne et franche paysannerie que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi (MOL. G. Dandin, I, 1)

Chercher femme, chercher à se marier.

Que le bon soit toujours camarade du beau, Dès demain je chercherai femme (LA FONT. Fabl. VII, 2)

Femme de bien, femme d'honneur, femme qui se conduit bien.

Une femme d'honneur peut avouer sans honte Ces surprises des sens que la raison surmonte ; Ce n'est qu'en ces assauts qu'éclate la vertu, Et l'on doute d'un coeur qui n'a point combattu (CORN. Poly. I, 3)

Croyez-moi, celles qui font tant de façons n'en sont pas estimées plus femmes de bien (MOL. Critique, 3)

Terme de jurisprudence. Femme commune, femme mariée sous le régime de la communauté. Femme non commune, se dit au contraire de celle dont le contrat porte qu'il n'y a point de communauté entre elle et son mari.

La femme ne peut ester en jugement sans l'autorisation de son mari, quand même elle serait marchande publique, ou non commune, ou séparée de biens (Code Nap. art. 215)

5. Celle qui est ou a été mariée, par opposition à fille. Les femmes et les filles.

6. Il se dit quelquefois et familièrement de celle qui est parvenue à la nubilité. La voilà bientôt femme.

7. Femme de qualité, femme appartenant à la noblesse.

Femme d'épée, se disait pour femme appartenant à la noblesse d'épée ; et femme de robe, pour femme appartenant à la noblesse de robe.

Je ne veux voir que des femmes de qualité, s'il vous plaît. - Eh bien ! oui, des femmes de robe. - Non, monsieur, des femmes d'épée ; c'est mon faible que les femmes d'épée, je vous l'avoue (DANCOURT les Bourgeoises à la mode, IV, 6)

Je lui dis des duretés qu'un petit-maître n'oserait dire à une femme de robe (LESAGE Crisp. riv. de son maître, sc. 15)

8. La femme une telle, se dit en parlant d'une femme d'une condition peu relevée.

Cet ami pourra-t-il trouver la femme Armand ? (COLLIN D'HARLEV. Vieux célib. IV, 2)

La femme une telle, se dit aussi en justice.

9. Envie, fantaisie de femme grosse, désir subit, appétit pressant, souvent désordonné, qui saisit parfois une femme enceinte.

Fig. Il se dit de toute espèce de désir vif et peu raisonnable.

10. Femme de chambre, femme attachée, moyennant salaire, au service intérieur et particulier d'une personne du sexe.

Tel prince qui écrit comme une femme de chambre, a été fort mal élevé (VOLT. Dict. phil. Charles IX.)

Où trouver une femme de chambre discrète ? voilà la sixième à laquelle je donne ma confiance (GENLIS Théât. d'éduc. les Dangers du monde, III, 7)

Au plur. et absolument. Femmes, se dit de plusieurs femmes de chambre attachées au service de la même personne. Elle appela ses femmes.

Ses femmes, à toute heure, autour d'elle empressées (RAC. Bérén. IV, 6)

Femmes, gardes, vizir, pour lui j'ai tout séduit (RAC. Bajaz. I, 3)

Femme de charge, femme attachée au service d'une maison, pour avoir soin du linge, de la vaisselle d'argent, etc.

Femme de ménage, femme du dehors par laquelle on fait faire son ménage.

Se dit aussi de la maîtresse de maison. C'est une excellente femme de ménage.

Femme de journée, femme qu'on emploie à la maison pour un travail quelconque, et que l'on paye à tant la journée.

11. Femme publique, femme qui se livre à la prostitution.

Charlemagne avait tâché de bannir absolument de Paris les femmes publiques ; il avait ordonné qu'elles seraient condamnées au fouet, et que ceux qui les auraient logées, ou chez qui on les aurait trouvées, les porteraient sur leur cou jusqu'au lieu de l'exécution (SAINT-FOIX Ess. Paris, Oeuv. t. III, p. 72, dans POUGENS)

Femme de mauvaise vie, femme perdue, femme livrée à la débauche.

12. Sage-femme, voy.

SAGE-FEMME

12. .

13. Fig. C'est une femme, une vraie femme, se dit d'un homme sans énergie, sans courage.

Demi-femme, se dit quelquefois d'un homme efféminé, mou comme une femme. En vérité, c'est une demi-femme.

On dit qu'un homme fait la femme, lorsqu'il est oisif, efféminé.

14. Femme, dans le langage très familier, signifie souvent maîtresse. Faire une femme. À chaque instant il change de femme.

15. Femme, se prend quelquefois adjectivement.

Rien ne pèse tant qu'un secret ; Le porter loin est difficile aux dames ; Et je sais même sur ce fait Bon nombre d'hommes qui sont femmes (LA FONT. Fabl. VIII, 6)

J'ai été très contente de Mme la duchesse de Guiche ; elle m'a paru moins femme que je n'avais cru (MAINTENON Lett. au card. de Noailles, 29 juill. 1698)

Il est vrai que rien n'est plus ridicule que de voir un nombre infini de femmelettes et d'hommes non moins femmes qu'elles.... (VOLT. Dict. phil. Médecins)

16. Femme, pour femelle, en parlant d'animaux.

Le castor est jaloux, et tue quelquefois sa femme pour cause ou soupçon d'infidélité (CHATEAUBR. Amér. Hist. natur. Castors.)

17. Terme de zoologie. Femmes marines, ou poissons-femmes, nom vulgaire donné aux lamentins, aux dugongs, etc.

PROVERBES

Maison faite et femme à faire, c'est-à-dire il faut acheter une maison toute bâtie, et épouser une jeune femme qu'on puisse accoutumer à son genre de vie.

Ce que femme veut, Dieu le veut, se dit pour exprimer que les femmes par leur persévérance finissent toujours par faire ce qu'elles veulent.

Le diable bat sa femme et marie sa fille, se dit quand il pleut et fait soleil en même temps.

HISTORIQUE

XIe s.Ki abate femme à terre pur faire lui forze (L. de Guill. 19)[Ils] ne reverront lur meres ne lur femmes (Ch. de Rol. CVII)

XIIe s.Puis tourne arriere comme famme adoulée [affligée] (Ronc. p. 175)

XIIIe s.De là s'en ala il vers le roi Phelipe d'Alemaigne, qui sa serour avoit à fame (VILLEH. XLII)Ne qu'à Pepin le ber [je] soie fame espousée, Berte, XLIII Pourquoi ne prenez fame ? serez toujours ainsi ? (ib. CVIII)Après mourut sa fame, la royne au vis clair (ib. III)Une jeune pucele.... Qui gentis fame estoit, li rois ot fait nourrir [élever] (ib. LXXXVII)Honeste coze est et bone à bailli qu'il ne sueffre pas que feme soit mise en prison por fas [faux] accusement ne por nul cas, se n'est par cas de crieme (BEAUMANOIR 41)Car nous avon deux seurs à femmes, et sont nos enfans cousins germains (JOINV. 200)Par desus toutes ces choses, le roy donnoit chascun jour si grans et si larges aumosnes aus poures de religion.... à femmes decheues.... que à peine pourroit l'en raconter le nombre (JOINV. 298)L'aide de Dieu ne vient pas à la volonté de cels qui veulent vivre comme femmes (BRUN. LATINI Trésor, p. 514)

XIVe s.Qui trop sa femme croit en la fin s'en repent (Guesclin. 6263)

XVe s.Et estoit l'intention du duc qu'il emmenerc't avec lui femme et enfans, et feroit mariage en Castille et en Portugal avant que il retournast (FROISS. II, III, 32)Mon frere, je suys de la nature des femmes quant l'on me dit quelque chose en termes obscurs je veulx savoir incontinent que c'est, Lettre de Louis XI (Bibl. des ch. 4e série, t. I, p. 16)

XVIe s.Beauté de femme n'enrichist homme (GÉNIN Récréat. t. II, p. 235)Où il y a chiens, il y a puces ; où il y a pains, il y a souris ; où il y a femmes, il y a diables (GÉNIN ib. p. 246)Pren le premier conseil de la femme et non pas le second (GÉNIN ib. p. 248)Aucun n'est tenu à faire loy pour simple bateure qu'il a faite à son servant, ne à son filz, ne à son nepveu, ne à sa fille, ne à sa femme, ne à aucun qui soit de sa mesnie ; car l'on doit entendre qu'il le fait pour les chastier (Anc. cout. de Norm. f° 104, dans LACURNE)Qui bat sa femme, il la fait braire ; Qui la rebat, il la fait taire (BOUGHET Serées, p. 131, dans LACURNE)Abreuver son cheval à tous guetz, Mener sa femme à tous festins, De son cheval on faict une rosse, Et de sa femme une catin (LEROUX DE LINCY Prov. t. I, p. 219)Bonne femme, bon renom, patrimoine sans parangon (LEROUX DE LINCY ib. p. 210)Ce que le baron [le mari] ayme, femme a en hayne (LEROUX DE LINCY ib. p. 221)Deux femmes font un plaid, trois un grand caquet, quatre un plein marché (LEROUX DE LINCY ib.)Femme et melon à peine les cognoist-on (LEROUX DE LINCY ib. p. 222)Femme qui envi file porte chemise vile (LEROUX DE LINCY ib. p. 224)La femme est la clef du menage (LEROUX DE LINCY ib. p. 226)Les femmes fenestrieres et les terres frontieres sont mauvaises à garder (LEROUX DE LINCY ib. p. 228)Souvent femme varie, bien fol est qui s'y fie (FRANÇOIS 1er)

ÉTYMOLOGIE

Wallon, feume ; bourguign. fanne ; ni vernais, fonne ; provenç. feme, femma, femena ; anc. catal. fembra ; espagn. hembra ; portug. femea ; ital femmina ; du latin foemina ou faemina ; d'après les derniers étymologistes, d'un radical foe, qui se trouve dans foetus, fecundus, et de mina, suffixe participial, de sorte que foemina, participe du moyen, signifierait celle qui nourrit, allaite.

Wikipedia

Femme

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Femme (homonymie).
  La Baigneuse, peinture de William Bouguereau, 1870

Une femme est un individu femelle et adulte de l'espèce humaine, appelée fille avant la puberté.

Sommaire

  Biologie et anatomie

"Dessin d&squot;une femme tel qu&squot;il figure sur Pioneer 11"
  Dessin d'une femme de morphologie moyenne, tel qu'il figure sur Pioneer 11.
  Femme allaitant son nourrisson.

La femme est la femelle de l'Homo sapiens.

Sur un caryotype, la féminité se traduit par la présence en double du chromosome X et par l'absence du chromosome Y.

Globalement, l'anatomie féminine se distingue de celle des hommes par une taille, une masse et un indice de masse corporelle inférieurs. Les femmes ont en général une puissance musculaire inférieure à celle des hommes. Leur système pileux est en général moins développé.

L'anatomie féminine présente aussi de nombreux caractères sexuels secondaires : organes mammaires proéminents même en dehors des périodes de gestation et d'allaitement, rapport taille-hanche prononcé, et tessiture de la voix plus aigüe. Rien d'équivalent n'existe chez les autres primates[1].

Par ailleurs, le cycle de croissance des cheveux est de cinq ans chez la femme et de trois ans chez l'homme. Les cheveux poussent aussi plus vite chez la femme. Par conséquent, les cheveux sont, toutes choses égales par ailleurs, généralement plus longs chez la femme.

Le terme fille désigne la femme à ses stades infantile et pubère.

La femme est féconde de la ménarche, qui survient en général vers l'âge de onze ans, jusqu'à la ménopause qui survient, elle, vers la cinquantaine, et qui est propre à l'espèce humaine. Le cycle ovarien dure environ 28 jours, et est marqué par les menstruations. Contrairement à la plupart des espèces de primates, il n'existe pas de chaleurs, et la période de meilleure fécondité n'est donc pas décelable par les mâles. Cependant, il est avéré que le comportement des femmes, notamment lors de la recherche d'un partenaire sexuel, est sensiblement différent pendant l'œstrus. L'attirance envers les mâles augmente avec l'âge, ainsi que la maturité sexuelle[2].

La gestation chez la femme est appelée grossesse, et dure neuf mois. Une femme gravide est dite enceinte. La grossesse est le plus souvent monoembryonnaire, même si près d'un accouchement sur soixante-dix donne lieu à des naissances multiples, jumeaux ou triplé[3]. La parturition, quant à elle, est appelée accouchement. L'accouchement s'effectue le plus souvent dans la douleur, en raison du volume de la boîte crânienne de l'enfant. Le placenta est comestible, mais rarement consommé. La femme allaite l'enfant plusieurs mois, parfois plus d'une année.

Les femmes ont une espérance de vie sensiblement plus longue que celle des hommes. Il nait légèrement moins de femmes que d'hommes (environ 104 garçons pour 100 filles). Ce phénomène, dit de surmasculinité à la naissance, est encore largement inexpliqué[réf. souhaitée].

Parmi les autres différences, la sensibilité olfactive est en général meilleure pour les femmes que pour les hommes[4].

Enfin, selon certaines études, les femmes présenteraient des aptitudes psychomotrices différentes de celles des hommes : elles seraient notamment plus aptes à maîtriser les subtilités du langage et auraient plus d'adresse manuelle, tandis que les hommes seraient plus performants en matière d'orientation dans l'espace et de raisonnement logique[5][6]. Cependant, ces études sont de plus en plus contestées[7]. Les critiques portent notamment sur les tailles d'échantillons statistiquement trop restreint, invalidant des résultats qualifiables de "neurosexistes". Des études plus rigoureuses démontrent l'absence de dimorphisme sexuel cognitif[8]. Les variabilités cognitives observables entre hommes et femmes ne semblent pas issues d'aptitudes innées différentes, mais de l'éducation et de la pression sociale[9].

  La place des femmes dans les sociétés

Articles détaillés : Histoire des femmes et Condition féminine.

  Définitions culturelles

  Logo sur la porte d'un placard à balais, Roissy terminal CDG1, 2008

C'est à partir de la prise de conscience de l'inégalité de condition et de statut social entre les hommes et les femmes au XXe siècle, que s'est développée l'étude de la place des femmes dans les différentes cultures et époques. Les mouvements féministes ont combattu les inégalités de droits et de statuts entre les hommes et les femmes. Plusieurs chercheurs[Qui ?] ont tenté, notamment à partir des années 1970, de lutter contre ce qu'ils percevaient comme un biais sexiste des sciences sociales, par exemple en histoire et ont montré l'absence des femmes en tant qu'objet d'étude.

Le problème de la condition des femmes dans la société, jugée inéquitable et injuste par les féministes, a été un des thèmes de réflexion les plus étudiés au XXe siècle et l'actualité lui a parfois donné une place prépondérante dans le débat civil et politique, comme pendant les événements de mai 68 en France. La place des femmes est actuellement un enjeu politique et d'actualité important, comme par exemple au Québec

  Sociétés traditionnelles

Article connexe : Anthropologie politique.

  Les femmes dans l'Antiquité

  En Grèce
Article détaillé : Place des femmes en Grèce antique.
  Scène familiale de gynécée, lébès nuptial à figures rouges, v. 430 av. J.-C., Musée national archéologique d'Athènes

Les filles, n'étant pas formées à l'art de la guerre ne pouvaient donc pas défendre la cité. Considérées comme moins utiles que les garçons, elles étaient plus souvent exposées qu'eux, c'est-à-dire abandonnées dans la nature, ou vendues comme esclaves (Stobée[10] rappelle la formule : « Un garçon, on l'élève toujours, même si on est pauvre ; une fille, on l'expose, même si on est riche. ») Dans les cas où elles étaient élevées, elles bénéficiaient de moins de soins et d'attention.

La misogynie est courante et les femmes sont éloignées de la vie intellectuelle de la cité. Sémonide d'Amorgos dit d'ailleurs que « c'est Zeus qui a créé le mal suprême : les femmes », faisant référence au mythe de Pandore. On trouve, cependant, quelques exceptions, notamment à l'Pythagoriciens qui avait en son sein la mathématicienne, médecin et philosophe Théano. De plus, à Sparte les femmes sont considérées, sinon comme égales des hommes, du moins comme jouant un rôle primordial dans la Cité. Ainsi reçoivent-elles une éducation fondée sur l'apprentissage de la musique et de la danse, mais ayant aussi pour but de développer leur solidité physique : course à pied, lancer du disque et du javelot. Il n'est pas rare de voir des femmes monter à cheval et, à l'instar des hommes, une partie de leur formation (l'Agôgè) inclut des activités de lutte. Les Spartiates considéraient en effet que seules des femmes solides et vigoureuses pouvaient donner naissance à de futurs grands soldats, et cela conformément à la structure belliciste de leur société.

Dans Lysistrata, une comédie de 411 av. J.-C., Aristophane imagine les femmes faisant une « grève du sexe », afin de raisonner leurs maris et établir la paix entre les cités : « Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris. »

  À Rome
Article détaillé : Femme romaine.

À Rome, le statut civil de la femme est initialement déterminé par son rôle par rapport aux hommes :

  1. puella, virgo (jeune fille) : la fille reçoit essentiellement une instruction domestique ; elle porte, comme le garçon, une bulle qu'elle abandonne le jour de son mariage ;
  2. uxor, conjux (épouse) : les filles se marient à partir de 14 ans environ, puis de plus en plus tôt au cours des siècles (vers 12 ans à la fin de l'Empire romain d'occident)[réf. nécessaire] ; la femme est considérée comme une mineure qui passe par le mariage de l'autorité du père à celle de son mari ; il convient cependant de remarquer que ce statut est aussi celui de la plupart des hommes de la maison, soumis à l'autorité du patriarche ;
  3. matrona, materfamilias (mère de famille) : en tant que mère, la femme est gardienne du foyer.

Néanmoins, le droit romain évoluant, la femme acquiert progressivement l'égalité juridique[11].

  En Perse
Article détaillé : Condition des femmes en Iran.

La religion zoroastrienne affirme l'égalité entre hommes et femmes. Il y a peu de sources sur la place des femmes dans la perse antique mais les tablettes élamites retrouvées à Persépolis montrent cependant qu'elles travaillaient au même titre que les hommes et recevaient le même salaire. À noter aussi que sous la dynastie sassanide deux femmes sont brièvement montées sur le trône.

  Les femmes dans les sociétés industrielles

Article détaillé : Travail des femmes.

Depuis le XIXe siècle[12] et jusqu'à aujourd'hui, les professions se sont asexuées même si des différences subsistent et que les salaires ne sont pas les mêmes. Les femmes occupent majoritairement des emplois dans le secteur tertiaire (services), notamment dans des postes relationnels ou touchant aux fonctions domestiques (cuisine, ménage, soins, garde et éducation des enfants).

  Religions et les femmes

  Ève s'apprêtant à provoquer le péché originel.

  Religion chrétienne

  Église catholique

L'Église catholique n’admet pas la confusion des rôles masculin et féminin[réf. nécessaire], exclut les femmes de l'ordination, ne reconnaît pas le divorce (qu'elle assimile à l'adultère, comme la séparation de corps[13]), ne permet ni la sexualité en dehors de l’union du couple, ni l’avortement, ni la contraception par des méthodes non naturelles. Elle a dès l'origine, proscrit la polygamie et la répudiation qui étaient des pratiques courantes dans le monde antique, et elle est soumise en son sein même aux questions du féminisme chrétien.

  Protestantisme

Le protestantisme prône le sacerdoce universel et donc celui des femmes. Néanmoins les libertés et interdits décrétés par la religion concernant les femmes varient très fortement selon les courants protestants, du plus libéral jusqu'au plus orthodoxe.

  Islam

  Hina Rabbani Khar, actuelle ministre des affaires étrangères du Pakistan.

L'islam n’admet pas la confusion des rôles masculin et féminin, ni la sexualité en dehors de l’union du couple. Cette religion offre la possibilité de divorce sous certaines conditions[14]. L'homme musulman a le devoir de protéger son épouse et de lui laisser libre choix de ses activités. La femme a le droit de travailler ou de divorcer sans le consentement de son époux[15]. La femme est perçue comme « impure » en période de menstruation et pour « soulager » ce phénomène biologique elle est interdite de prière[16]. L'islam permet l'avortement dans certaines situations précises, quand par exemple la conservation du fœtus met la vie de la mère en danger[17]. La polygamie est permise par le Coran à la condition que la femme soit consentante et que l'homme ne privilégie aucune de ses femmes ; il devra leur donner de l'argent et s'occuper d'elles de manière strictement égale, il ne pourra avoir que quatre épouses au plus et sous le consentement de ses premières épouses. Cependant, certains théologiens lisent dans le Coran que seul un homme considéré comme "parfait" aurait le doit d'avoir plusieurs épouses. Cette lecture est néanmoins peu répandue car la religion est dans le monde musulman souvent teintée de traditions qui n'ont rien à voir avec l'Islam et qui considèrent la femme comme intrinsèquement inférieure à l'homme.

  Judaïsme

Article connexe : Nidda.

Le judaïsme assigne des rôles précis aux hommes et aux femmes, en particulier chez les juifs orthodoxes : les femmes n’ont généralement pas accès au rabbinat et sont perçues comme « impures » pendant leur période menstruelle. Les relations sexuelles hors mariage sont prohibées et les couples doivent se soumettre aux règles de la niddah (« lois de la pureté familiale »). Le divorce et la répudiation sont permis mais découragés. L’avortement est autorisé dans les cas suivants : si le fœtus met en danger la vie de la mère, le fœtus est mal formé, ou que la mère soit incapable mentalement d'assumer la grossesse[18]. La contraception est interdite. La polygamie, traditionnellement permise, est interdite depuis le XIe siècle.

  Bouddhisme

Le Bouddha Sakyamuni a donné aux femmes la pleine ordination[19]. Cependant, au fil du temps, le nombre de nonnes s'est moins développé que celui des moines dans les pays bouddhistes. Ainsi, au Tibet, elles étaient 27 000 avant l'invasion chinoise de 1959[20] alors qu'il y avait environ 592 000 moines[21].

Par contre, les femmes laïques ont joué un grand rôle au Tibet par le fait que Padmasambhava - le fondateur du bouddhisme tantrique au Tibet - et son équipe ont fondé la communauté rouge, donc monastique composée de moines et de nonnes, et la communauté blanches formée de laïcs tant hommes et femmes. Les femmes et les hommes de cette communauté blanche pouvaient se marier, et devenir lamas. Parmi les nombreuses femmes dont s'honorent le bouddhisme tibétain, citons Yeshe Tsogyal, Jomo Manmo, Nigouma, Matchik Labrön et Ashi Khandro. Il y a eu aussi des lignées familiales de maîtres à disciple, voire de mère à fille. Les maîtres femmes ont surtout existé au sein de l'école nyingma, et moins dans les écoles sakya et géloug.

  Les différences sociales entre homme et femme

Une femme en uniforme de pilote devant le cockpit ouvert d'un avion de chasse
  Dans de nombreux pays, les femmes modernes ont le droit d'exercer des métiers autrefois réservés aux hommes. Mais elles sont encore peu nombreuses.
une femme qui cuisine avecun enfant dans les bras
  La femme au foyer a longtemps été la norme.

Les différences énoncées ci-après relèvent pour la plupart essentiellement d'un constat empirique et statistique. Dans la plupart des sociétés modernes, les femmes ont, de par la loi, les mêmes droits que les hommes. Elles ont donc théoriquement accès aux mêmes fonctions et positions. Le fait que cette égalité théorique ne soit pas traduite par une égalité dans les faits constitue un sujet de débat entretenu notamment par les féministes, et au sujet duquel il n'existe pas d'explication apportant un consensus.

  • Économique : inégalité des hommes et des femmes devant les emplois, les femmes ne pouvant pas toujours travailler ou disposer de leur salaire sans l'accord du mari. Leurs salaires sont en moyenne plus faibles que ceux des hommes[22], ce qui est dû pour une part à des différences de postes et de volume horaire[23]. Selon certains auteurs, ces différences salariales seraient dues en partie à une discrimination sexiste. Selon d'autres auteurs, la détermination du salaire dans le secteur privé relève de la seule négociation entre un employeur et son employé. Les écarts de salaires ne sauraient donc être considérés comme relevant d'une discrimination, puisque que ces écarts peuvent très bien exister entre deux employés masculins, si l'un d'eux a fait preuve de moins d'efficacité lors de la négociation salariale.
  • Politique : prépondérance des hommes sur la scène politique[24], les femmes étant toujours plus ou moins confinées à la sphère domestique. Rappelons que les femmes en France ont obtenu le droit de vote après la seconde guerre mondiale seulement.
  • Science : prépondérance des hommes dans la recherche scientifique[réf. souhaitée].
  • Famille : des droits et devoirs différents sont attribués traditionnellement à raison du genre. Dans les pays où la polygamie est autorisée[25], celle-ci est presque toujours polygyne, alors que rien n'interdit à une femme d'épouser plusieurs hommes.
  • Sexualité : une activité sexuelle en dehors du cadre institutionnalisé est beaucoup plus mal vue que pour l'homme, ce qui constitue un double standard. Si une femme est infidèle et qu'elle a un enfant, l'époux ne pouvait (jusqu'à il y a peu) être certain de la filiation. Inversement, la prostitution est une activité qui a longtemps, et qui est encore, pratiquée principalement par les femmes. Les hommes étant dans de nombreuses sociétés les seuls à pouvoir posséder des biens et des terres, une femme sans époux se retrouve donc sans rien à la charge de sa famille ou bien à la rue.

Certains auteurs tels que le médiéviste révolutionnaire Raoul Vaneigem identifient les sources de l'inégalité homme-femme dans les textes religieux[26]. Plus classiquement, les Chrétiens font remonter la spécificité de l'égalité entre hommes et femmes dans les pays occidentaux à leur enseignement religieux.

  Conflit de lois (France)

L'article 12 du Code civil du 21 mars 1804 (30 ventôse an XII) prévoit : « L'étrangère qui aura épousé un Français suivra la condition de son mari ». L'article 19 dispose : « Une femme française qui épousera un étranger suivra la condition de son mari ».

Le Code Civil établit donc la soumission du régime de la nationalité de l'épouse à celle du mari, ce jusque la loi du 10 août 1927. En ce qui concerne le régime de la filiation il suit à l'inverse le régime du pays de nationalité de la mère.

  En politique

une femme blonde en vert au milieu des hommes en costume sombre
  Angela Merkel (en vert), seule femme parmi les chefs d'État du G8, le 7 juin 2007.

Les femmes ont acquis bien après les hommes un statut de citoyenne à part entière. Le droit de vote leur a été reconnu pour la première fois en 1869 dans le Wyoming, 1893 en Nouvelle-Zélande, en 1918 au Canada (au niveau fédéral, les provinces ayant déjà accordé le droit de vote au niveau provincial entre 1916 et 1922 mais seulement en 1940 au Québec), 1919 en Allemagne et 1944 en France. La toute première femme présidente d'un pays est Indira Gandhi qui a été présidente de l'Inde

Avant même qu'elles n'obtiennent le droit de vote des femmes étaient actives politiquement, en particulier les suffragettes, et au sein des mouvements socialistes (Flora Tristan, Clara Zetkin, Rosa Luxemburg, Alexandra Kollontaï).

Depuis les années 1960, le mouvement féministe a fortement contribué à faire inscrire dans le droit civil l'égalité homme femme. Et dans le domaine politique, la seconde moitié du XXe siècle a vu des femmes occuper des postes de premier plan, avec par exemple Golda Meir, premier ministre d'Israël, Margaret Thatcher, premier ministre du Royaume-Uni, Angela Merkel devenue chancelière ou Tarja Halonen, présidente de Finlande, et au Pakistan en 1988, Benazir Bhutto devient la première femme à devenir chef de gouvernement dans un pays musulman. Elles restent cependant largement minoritaires dans les différentes instances du pouvoir.

  En sport

  Podium du football féminin : Brésil (jaune), États-Unis (argent) et Canada (bronze) lors des Jeux panaméricains de 2007, à Rio de Janeiro.

Certaines disciplines sportives, comme les sports de ballons, sont organisées sans mixité. Pour les disciplines pratiquées à la fois par des hommes et par des femmes, la règle courante consiste à comparer les performances des femmes exclusivement entre elles. Dans la plupart des compétitions mixtes, telles que le marathon, où les hommes et les femmes sont ensemble, les organisateurs appliquent cette règle de comparaison entre hommes d'un côté et entre femmes d'un autre: cette pratique peut provoquer des problèmes d'équité si une concurrente bénéficie de la présence de "lièvres" masculins à ses côtés. Les disciplines qui ne réservent aux femmes aucune catégorie particulière et, donc où la performance de chacun est comparée sans distinction homme/femme, sont peu nombreuses ; la plupart des sports hippiques, la course automobile et la voile appartiennent à ce dernier type de discipline.

Dans le sport professionnel, les salaires et les primes des femmes sont le plus souvent inférieurs à ceux des hommes : le sport masculin étant plus diffusé dans les médias et suscitant donc plus de revenus. Le football et le cyclisme sont des exemples frappants. Les principales disciplines qui comptent des femmes comme athlètes de renommée internationale sont l'athlétisme, la gymnastique, la natation, le tennis, le patinage artistique et la voile.

Dans le monde échiquéen, des prix spéciaux sont souvent attribués aux femmes ; parfois, les catégories sont distinctes, ou bien les joueurs/joueuses sont ensemble mais les classements sont distincts. Ceci est dû à une volonté d'encourager la participation féminine dans une activité notoirement masculine, encouragement dont les effets ont pu être constatés. Cependant ce système de récompenses est souvent compris comme s'adaptant à une différence de capacités entre hommes et femmes (et peut être parfois adopté pour ce motif). La seule mesure en faveur de la mixité qui n'encourt pas cette supposition est le quota : une équipe de division trois ou plus doit présenter au moins une femme. Si cette femme est le plus souvent au dernier échiquier, c'est dû à la faible population de joueuses laquelle induit une faible population de fortes joueuses. Là encore, ce fait est souvent perçu comme le signe de la supériorité des capacités masculines.

Voir aussi : Le sport au féminin

  Femmes et développement

Les femmes sont en général plus durement touchées que les hommes par les problèmes de développement. Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) mesure cela avec deux indices composites de développement humain :

  • l'ISDH, indicateur sexo-spécifique de développement humain ;
  • l'IPF, indicateur de la participation des femmes.
Article détaillé : Indice de développement humain.

Dans son rapport[27] paru en 2005 sur l'état de la population mondiale, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) dresse une liste de chiffres montrant l'inégalité dont font l'objet les femmes par rapport aux hommes dans le monde. Parmi tous ces chiffres, on peut noter celui du nombre de femmes analphabètes, 600 millions, soit le double de celui des hommes.

De plus, toutes catégories confondues, il faut appliquer aux femmes en matière de travail la règle des 2/3-1/3 : elles effectuent environ les deux-tiers du travail (en tenant compte du travail domestique) dans le monde mais ne reçoivent que le tiers des salaires.[réf. nécessaire]

  En période de guerre

  Femme en pleurs devant son mari tué

De nombreuses femmes dans le monde sont victimes de la guerre : victimes de la violence, déplacées, détenues, veuves, séparées de leurs proches et plus spécifiquement victimes de viols.

Si la guerre et la violence, aujourd’hui, n’épargnent personne, elles touchent les hommes, les femmes, les garçons et les filles de façons différentes[28]. On assiste de nos jours à un plus grand nombre de conflits armés internes opposant des groupes ethniques, religieux ou politiques qui s’affrontent pour la maîtrise de ressources, de territoires ou de populations. Que la violence soit interne ou transfrontalière, cependant, les civils se retrouvent que trop souvent dans la ligne de tir, soit parce qu’ils sont directement pris pour cible, soit parce que la proximité des combats les met en péril.

L’impact de la guerre sur les femmes dépend en grande partie de la mesure dans laquelle leur sécurité personnelle est touchée, des moyens qu’elles ont pour assurer leur survie et celle de leur famille, des éventuelles blessures ou pertes qu’elles subissent et, en pareil cas, de la manière dont elles en sont affectées. Leur sort résulte aussi, souvent, de ce qui est arrivé aux hommes de la famille.

La protection des femmes en temps de guerre est consacrée par le droit international humanitaire (DIH)[29], qui lie aussi bien les États que les groupes d’opposition armés. Cette branche du droit, dont les quatre Conventions de Genève de 1949 et leurs deux Protocoles additionnels de 1977, protège les femmes en tant que personnes civiles et que combattantes capturées ou blessées. Nombre de ses règles relèvent du droit coutumier et ont donc force obligatoire pour les parties à un conflit que celles-ci aient ratifié ou non les traités pertinents.

  Taux de féminité

  Sexe majoritaire dans la population totale par pays.
  •      Population féminine plus importante
  •      Populations masculine et féminine équivalentes
  •      Population masculine plus importante
  •      Données manquantes

  Notes et références

  1. Rolf Schäppi, La femme est le propre de l'homme, édition Odile Jacob, ISBN 978-2-7381-1116-6
  2. Gangestad S.W., R. Thornhill (2008), Human oestrus, Proc. Roy. Soc. B., 275, 991-1000, doi : 10.1098/rspb.2007.1425
  3. INSEE : Les naissances multiples
  4. Le système olfactif
  5. Pr. Doreen Kimura, Cerveau d'homme, cerveau de femme ? Éditions Odile Jacob, 2001
  6. Pr. Doreen Kimura, Sex and Cognition. (ISBN 0-262-61164-3).
  7. Pr. Catherine Vidal, Cerveau, sexe et pouvoir Éditions Belin, 2005 (ISBN 978-2-7011-3858-9).
  8. Cognitive Strategies Dependent on the Hippocampus and Caudate Nucleus in Human Navigation: Variability and Change with Practice (The Journal of Neuroscience, July 2, 2003)
  9. CNRS : Mathématiques, les femmes et les hommes tous égaux
  10. Cité entre autres par Pierre Brulé, La Fille d'Athènes, p. 370, Presses Universitaires de Franche-Comté, 1987.
  11. Voir le que sais-je ? de Michel Villey, Le droit romain, puf
  12. Paul Lafargue, la question de la femme, 1904
  13. L’Église catholique romaine ne reconnaît ni le divorce, ni la répudiation, sauf en cas d'adultère, conformément aux textes néotestamentaires (Mt 19. 9; Mc 10. 2-12; Lc 16. 18). Le remariage n'est possible qu'après le décès du conjoint.
  14. Le divorce en islam, Coran S.65:1-7 ou S.2:226/30.
  15. Sourate 4 verset 34
  16. À propos de l'interdiction de prière de la femme menstruée et pour les situation d'exception.
  17. L'avortement dans l'islam
  18. L'avortement dans la loi juive
  19. Appel de Carola Roloff
  20. Combats des Nonnes Tibétaines, Havnevik Hanna, 1995, Éditions Dharma, ISBN 2-86487-025-8
  21. Le Tibet est-il chinois ? Anne-Marie Blondeau et Katia Buffetrille, Albin Michel, 2002, ISBN 2-226-13426-3
  22. Les inégalités de salaires entre hommes et femmes en France
  23. INSEE
  24. Libération La femme pas encore un homme politique
  25. La polygamie n'existe plus de nos jours que dans quelques rares sociétés comme les Guanches aux îles Canaries, ainsi que dans des peuples minoritaires ou aux faibles effectifs (comme au Mali). Voir les articles Polygamie et Polyandrie
  26. (fr) Les religions contre les femmes, atheisme.org, consulté le 14 janvier 2009
  27. Rapport de 2005 du Fonds des Nations unies pour la population
  28. (fr) Les femmes et la guerre. Voir aussi l'ouvrage de Carol Mann, Femmes dans la guerre (1914-1945) : Survivre au féminin devant et durant deux conflits mondiaux, Pygmalion, 2010, 380 p. (ISBN 978-2756402895)
  29. (fr) Les femmes, la guerre et le droit international humanitaire

  Voir aussi

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  Articles connexes

  Bibliographie

  Liens externes

   
               

 

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