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forfaiture (n.f.)
1.(Droit;ancien)crime commis par un fonctionnaire dans le cadre des ses fonctions.
""forfaiture est aujourd'hui remplacé par la mention "investi d'une mission de service public " pour la qualification d'un délit"
2.(littéraire)trahison d'un vassal, d'une personne ayant prêté serment
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⇨ definición de Forfaiture (Littré)
⇨ definición de Forfaiture (Wikipedia)
forfaiture (n.f.)
brigandage, concussion, crime, déchéance, déloyauté, exaction, faute, félonie, forfait, malhonnêteté, malversation, perfidie, prévarication, trahison, traîtrise, tripotage
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forfaiture (n. f.) [Droit , ancien]
crime[Classe]
crime (objet de perpétrer)[ClasseParExt.]
forfaiture (n. f.) [littéraire]
malhonnêteté (défaut du caractère)[Classe]
hypocrisie (vice qui consiste à feindre)[Classe]
traîtrise[Classe]
fief[termes liés]
Le Littré (1880)
1. Prévarication d'un magistrat. Il a été destitué pour cause de forfaiture.
2. Terme de féodalité. Violation du serment de foi et hommage. Le fief pouvait être repris pour cause de forfaiture.
Par extension.
• Le duc de Noailles était mal avec M. et Mme la duchesse de Bourgogne, et, par même forfaiture, en abomination à la cour d'Espagne (SAINT-SIMON 404, 17)
XIe s.
• Qui tort eslevera ou faus jugement fera, seit en la forfaiture le rei de quarante solz (Lois de Guill. 41)
XIIIe s.
• Se li sires prent le fief en se [sa] main, par le [la] reson de le [la] forfeture de celi qui tenoit en bail.... (BEAUMANOIR XV, 17)
XIVe s.
• Nous avons ordonné que les gardes auront la quinte partie de toutes les fourfaitures [confiscations] qu'il trouveront (Ord. des rois, t. III, p. 150)
XVIe s.
• Cueurs endurcis par obstination, Voyez celluy qui de la forfaiture Du pere Adam faict satisfaction (J. MAROT p. 221, dans LACURNE)
• ....Ne crains point des Dieux la forfaicture [punition] ; Car contre amour loy ne peut estre faicte (ST GELAIS p. 155, dans LACURNE)
ÉTYMOLOGIE
Forfaire ; provenc. forfaitura, forfachura.
Wikipedia
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