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Fort-de-France (n.prop.)
1.chef-lieu du département de la Martinique (1006000 habitants; port important).
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⇨ definición de Fort-de-France (Wikipedia)
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Wikipedia
Fort-de-France | |||
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Vue de l'arrivée des bateaux en provenance des Trois-Ilets |
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Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Martinique (préfecture) | ||
Département | Martinique (préfecture) | ||
Arrondissement | Arrondissement de Fort-de-France (chef-lieu) |
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Canton | chef-lieu de dix cantons | ||
Code commune | 97209 | ||
Code postal | 97200, 97234 (quartier de Balata) | ||
Maire Mandat en cours |
Raymond Saint-Louis-Augustin 2010-2014 |
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Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Centre de la Martinique | ||
Site web | fortdefrance.fr/ | ||
Démographie | |||
Population | 88 440 hab. (2009) | ||
Densité | 2 000 hab./km2 | ||
Aire urbaine | 132 218 hab. (2008[1]) | ||
Gentilé | Foyalais | ||
Géographie | |||
Coordonnées | |||
Altitudes | mini. 0 m — maxi. 1070 m | ||
Superficie | 44,21 km2 | ||
Fort-de-France est une commune française située dans le département français d'outre-mer de la Martinique. En tant que chef-lieu du département et de la région de la Martinique, la ville (88 440 habitants en 2009)[2] concentre d'importantes fonctions administratives, militaires et culturelles. C'est aussi un pôle économique, commercial et portuaire majeur de l'archipel des Petites Antilles. L'unité urbaine, c'est-à-dire l'agglomération au sens statistique et morphologique telle que la définit l'Insee, a 132 218 habitants en 2008[3]. Cependant, Fort-de-France est au cœur d'une conurbation de 171 628 habitants, incluant la commune limitrophe du Lamentin où se situent d'importantes zones d'activités et l'aéroport international Martinique Aimé Césaire, la commune de Schœlcher, ville universitaire, et les communes de Saint-Joseph et de Case-Pilote.
Ses habitants sont appelés les Foyalet.
Sommaire
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Fort-de-France est située à 6 800 km de Paris, sur la côte caraïbe de la Martinique, c'est-à-dire à l'ouest de l'île, et presque à mi-chemin entre les extrémités septentrionale et méridionale du département. La ville est construite sur le littoral nord de la baie de Fort-de-France.
C'est une commune très étendue (11,7 km du nord au sud et 5,2 km d'est en ouest) : certains quartiers, comme Balata, sont très éloignés du centre-ville. La topographie est très variée. Le nord-ouest est surplombé par le massif volcanique des Pitons du Carbet (le point culminant de la commune atteint environ 1 000 mètres d'altitude, près du sommet du Piton Dumauzé) et par le Morne Césaire (603 mètres). Les pentes volcaniques abruptes et boisées sont entaillées par quelques cours d'eau peu importants mais dont le débit prend un caractère torrentiel par temps de pluie. Les hauteurs qui dominent la partie centrale de la ville, entre les Pitons du Carbet et la plaine du Lamentin, forment une sorte de piémont disséqué en collines (les mornes) et en lambeaux de plateaux en pente douce. Les deux principaux cours d'eau qui débouchent sur la mer à Fort-de-France sont la Rivière Madame et la Rivière Monsieur. L'hypercentre de la commune, entre le Morne Tartenson et les Hauts du Port, se déploie dans une zone basse, autrefois marécageuse (mangrove).
La côte, le long du littoral foyalais, alterne donc falaises et parties basses, et les plages, de sable gris, n'y sont guère étendues. La mangrove ne subsiste aujourd'hui que dans le Cohé du Lamentin, et au sud-est de la baie de Fort-de-France (baie de Génipa) où elle est protégée dans le cadre du parc naturel régional de la Martinique.
Le climat de Fort-de-France est de type tropical humide, caractérisé par des températures moyennes élevées tout au long de l'année (26,5 °C) et un gros volume de précipitations (1 950 mm). Cependant, les températures moyennes mensuelles les plus chaudes sont observées d'août à octobre (31 °C de maximum en journée, 24 à 25 °C minimum la nuit) et les moins chaudes en janvier et février (29 °C maximum en journée et 22 °Cminimum la nuit). Comme toute la Martinique, Fort-de-France est soumise au régime des alizés, les vents d'est, dont la circulation générale détermine les saisons pluviométriques[4]. Ainsi, on distingue :
Si les intersaisons (de novembre à janvier, de mai à juin) possèdent des caractéristiques climatiques intermédiaires, elles peuvent être marquées par des épisodes exceptionnels. Ainsi, à cause de l'épisode pluvieux des 4 et 5 mai 2009, les précipitations du mois de mai 2009 ont été les plus fortes enregistrées au cours des cinquante dernières années à Fort-de-France pour un mois de mai (trois fois le volume moyen)[6], provoquant d'importantes inondations.
Une des conséquences du caractère montueux de la majeure partie du territoire de la commune de Fort-de-France et des épisodes de fortes pluies est l'instabilité des versants, avec le risque de glissement de terrain.
Les températures diminuant avec l'altitude, les populations de classes moyennes ou aisées ont recherché ces espaces plus aérés pour y bâtir leurs résidences, comme à Balata, Tivoli, La Redoute ou Haut Didier. Par ailleurs, l'espace végétal et forestier tient encore une grande place dans la ville, surtout sur les pentes du nord de la commune. La végétation mésophile des premières pentes cède la place à la végétation hygrophile (forêt avec lianes et grands arbres) au-dessus de 700 mètres. En outre, les maisons entourées de leurs jardins recèlent d'espèces qui peuvent compléter l'alimentation des citadins foyalais, comme les arbres à pain, les manguiers, les cocotiers...
L'Autoroute A1 (972) relie Fort-de-France à l'aéroport et le sud de l'île. Il s'agit de la seule autoroute française située en outre-mer. Les autres accès principaux sont :
L'aéroport international « Martinique Aimé Césaire » se situe à environ 10 km de Fort-de-France[7]. On compte environ 1 700 000 passagers en 2010.
Le port de Fort-de-France est le premier port de croisière français avec environ 470 000 passagers au début des années 2000[8].
La ville est en retard en matière d'aménagement cycliste. En 2012, le département prévoit la création de 129 km de pistes cyclables sur 15 ans pour toute l'île[9].
Le périmètre de la CACEM est desservi par des transports en commun desservent également les villes de Fort-de-France, Schœlcher, Le Lamentin et Saint-Joseph.
Le réseau de transports urbains se nomme Mozaïk. Il existe une gare des taxis collectifs à la point Simon[10].
La ville de Fort-de-France est composée de nombreux quartiers que sont :
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Le nombre total de logements sur la commune est de 43 237 au recensement de 2006. Parmi ceux-ci, 86,7 % sont des résidences principales, 0,6 % sont des résidences secondaires et 11,6 % sont des logements vacants[11]. Le prix moyen de l'immobilier à la vente est d'environ 2 706 €/m2 en mai 2010.
Le nom de la commune est dû à la présence du fort que la France a établi au XVIIe siècle. D'abord appelé cul-de-sac du Fort-Royal (1635-1672), le site devient la paroisse puis la ville de Fort Royal (1672-1793), Fort-de-la-République ou République-Ville (1793-1794), de nouveau Fort-Royal (1794-1807) et Fort-de-France depuis 1807.
Un premier centre d'habitation est choisi sur le site de l'actuel centre-ville par le gouverneur Jacques Dyel du Parquet, neveu du flibustier Pierre Belain d'Esnambuc, qui y installe sa résidence en 1639 et fait construire des fortifications. Toutefois, c'est le gouverneur Jean-Charles de Baas qui fonde en 1669 la ville de Fort-Royal, et c'est son successeur, le comte de Blénac, qui achève la construction de la ville et de son fort (aujourd'hui le fort Saint-Louis). Fort-de-France est la capitale économique et politique de la colonie puis du département de la Martinique depuis 1902, date de la destruction de Saint-Pierre. Toutefois, elle avait le titre de capitale administrative depuis 1692, date du transfert du palais du Gouverneur de Saint-Pierre à Fort-de-France.
Alors que les Caraïbes avaient privilégié la côte au vent (côte atlantique), l'implantation des colons français se fait dès 1635 sur la côte-sous-le-vent (côte caraïbe). C'est sur le site de Saint-Pierre, par la construction d'un fortin à l'embouchure de la rivière Roxelane, que débute la présence française. C'est le fort Saint-Pierre. Rapidement, les colons s'intéressent « à l’entrée de la plus grande baie de l’isle » et construisent un fort en palissade qu'ils nomment Fort-Royal. Dans un contexte de conflits avec les Caraïbes, les Hollandais et les Anglais, le site de Fort-Royal révèle son importance malgré le climat insalubre des marécages environnants[12]. En effet, le site est aisé à défendre et bien protégé des tempêtes, ce qui n'est pas le cas de Saint-Pierre. Il est donc décidé d'y bâtir une ville, Fort-Royal, dont la prononciation en créole donnera le nom des habitants de Fort-de-France : les Foyalais. Le plan d'alignement des voies de la future ville est approuvé par Colbert en 1671 et des aménagements hydrauliques sont réalisés à la fin du XVIIe siècle et au cours du XVIIIe siècle afin d'assainir le site marécageux et de le mettre à l'abri des inondations. Ainsi naît le quadrilatère de 42 hectares, au plan en damier, qui constitue noyau urbain de Fort-de-France. En plus du Fort-Royal (devenu Fort Saint-Louis, bâti sur un éperon rocheux qui forme une avancée de 300 mètres dans la baie, le site de défense est renforcé par la construction des forts Tartenson et Desaix sur des mornes d'une altitude de 140 mètres surplombant l'actuel centre-ville.
Cependant, la décision d'implanter une ville dans un endroit si inhospitalier ne fait pas l'unanimité. Le sol meuble ne favorise pas les constructions et l'air des marécages entraîne une forte mortalité par la malaria. En outre, des catastrophes naturelles ou humaines détruisent à plusieurs reprises la ville :
Le statut de capitale de la Martinique lui est disputé par Saint-Pierre. Certes, en 1692, le siège du Gouvernement général ainsi que le palais du Gouverneur avaient été transférés de Saint-Pierre à Fort-de-France. En outre, l'entrée du capitaine général Villaret-Joyeuse à Fort-Royal le 14 septembre 1802 consacra le retour de la Martinique à la France, en application de la Paix d'Amiens signée avec l'Angleterre[13] et c'est sous l'Empire, en 1807, que la ville devint "chef lieu de la colonie" et prit le nom de Fort-de-France. Ce nom ne fut pas remis en cause lors de la nouvelle occupation britannique, de 1809 à 1815. Mais Fort-de-France, ville administrative et militaire, souffre toujours de la concurrence de Saint-Pierre, plus peuplée, enrichie par le commerce et le négoce, dont la renommée culturelle est grande dans tout l'arc antillais. Les deux villes sont cependant complémentaires. Car si Saint-Pierre fait office de port de mouillage, Fort-de-France fait fonction de port de carénage. D'ailleurs, de nouveaux aménagements portuaires sont réalisés à Fort-de-France pendant les années 1860 et un bassin de radoub est inauguré en 1868.
La limitation actuelle du territoire communal date de 1888[14].
L'arrivée d'esclaves, d'affranchis et de mulâtres, puis de populations désormais toutes libres à partir de 1848, consacre l'essor de la ville, qui passe de 9 200 habitants environ au début du XIXe siècle à 17 000 environ en 1876. De plus, l'introduction de la machine à vapeur dans le système de production sucrière entre 1840 et 1870 conduit à une importante transformation de l'espace agricole et rural de la Martinique. Cela favorise la concentration foncière dans de grands domaines agricoles autour des usines centrales sucrières et des rhumeries, en même temps qu'un émiettement de petites propriétés et exploitations tenues par des affranchis ou par leurs descendants, et un vaste mouvement d'exode rural[15]. Parallèlement, la baisse de la mortalité accélère la croissance démographique. Aussi, en 1901, le recensement donne 29 000 habitants à Saint-Pierre contre environ 24 700 à Fort-de-France. Mais, alors que la population de la première est essentiellement urbaine, concentrée dans l'espace, celle de Fort-de-France est beaucoup plus dispersée, la partie urbaine ne regroupant que 7 000 habitants, et ses emplois y sont encore en majorité agricoles[16].
Ironie du sort, c'est une autre catastrophe naturelle qui va définitivement consacrer Fort-de-France dans son rôle de première ville de l'île[14] : l'éruption de la montagne Pelée, qui dévaste Saint-Pierre le 8 mai 1902.
Après l'éruption de la Montagne Pelée, Saint-Pierre n'est plus une ville commerciale, car elle a perdu tous les habitants qui étaient restés sur place (sauf deux survivants), et son repeuplement s'effectue lentement et très partiellement. Les migrants du nord de l'île arrivent massivement à Fort-de-France, qui récupère l'ensemble des fonctions portuaires, industrielles et de direction économique et commerciale de la Martinique. Pour faire face à cet afflux de population, le maire de la ville, Victor Sévère, relance en 1904 un projet évoqué par les édiles locaux à la fin du siècle précédent : l'assainissement et la municipalisation des Terres-Sainville, un vaste marécage situé au nord-ouest de la ville basse coloniale, alors peuplé de misérables qui y avaient construit leurs cases.
Après une longue bataille juridique pour en exproprier les habitants, les travaux sont réalisés dans la deuxième moitié des années 1920, donnant naissance à un quartier moderne, destiné à une population ouvrière, dont la trame viaire orthogonale prolonge celle du centre-ville, avec des mailles plus petites toutefois. En revanche, les quartiers de Sainte-Thérèse, du Morne Pichevin et de Dillon, de même que d'autres groupement d'habitat individuel spontané (cases) se développent le long des routes allant vers les bourgs avoisinants, sous la pression de la croissance naturelle de la population et de l'exode rural, et donnent l'image d'une dispersion anarchique de l'urbanisation.
Dans les années 1930, l'assainissement est encore imparfait, comme en témoignent l'état du canal de la Levée, un ensemble de fossés séparant les Terres-Sainville du centre, la décharge de la pointe Simon et les caniveaux qui servent d'égouts à ciel ouvert. En dehors du centre-ville, des résidences aisées de style colonial escaladent toutefois les hauteurs aérées du plateau Didier, au nord-ouest de la ville (Balata) et à Redoute, sur la route du Morne-Rouge. Fort-de-France apparaît donc comme une ville de contrastes, plus hétérogène et moins riche que ne l'était Saint-Pierre au temps de sa splendeur.
La crise économique des années 1930 et la Seconde Guerre mondiale, en limitant les débouchés sucriers de la Martinique, mettent à mal son système agricole. La fermeture de grandes usines sucrières durant les années 1950 et 1960, les difficultés des petits propriétaires ou exploitants à vivre des revenus des produits de leurs terres, la forte croissance démographique se conjuguent pour attiser l’émigration vers la métropole et l’exode rural vers Fort-de-France.
Bénéficiant de la loi de départementalisation de 1946 et désormais mieux reliée au reste de l’île grâce à l'amélioration du réseau routier, la ville offre alors l’espoir d’y trouver des emplois dans les services et les équipements. La population est donc passée de 16 000 habitants en 1894 à plus de 52 000 en 1936, puis 66 000 en 1946. Si on peut douter de la fiabilité des recensements antérieurs à celui de 1954 - ce dernier accorde 60 600 habitants à Fort-de-France, révélant la surestimation du chiffre de 1946 -, il est indéniable que la croissance démographique est vive jusqu'en 1967 (97 000 habitants), avant de se stabiliser autour de 100 000 habitants entre 1974 et 1990. Elle s'accompagne de la multiplication des bidonvilles et autres quartiers d'habitat spontané qui enserrent alors l'hypercentre (Terres-Sainville et centre colonial) : Texaco, qui a donné son nom au célèbre roman de Patrick Chamoiseau, prix Goncourt en 1992, Canal-Alaric, Volga-Plage, Trénelle, Citron, Fond-d'Or, Renéville, etc.
Au milieu des années 1970, on estime que 40 % des constructions de Fort-de-France avaient été réalisées sans autorisation et les quartiers insalubres regroupaient un quart des logements, contenant un quart de la population de la commune[17]. Pour faire face aux besoins, Aimé Césaire, maire de la ville de 1945 à 2001, a entrepris la construction de grands ensembles de logements sociaux, comme les cités Dillon, Floréal, Bon-Air et Calebasse dans les années 1960 et 1970 ou Châteaubœuf dans les années 1980, ou de quartiers plus résidentiels (Cluny, Bellevue, Des Rochers, etc.), et appuyé la densification des quartiers centraux. La « durcification » de la majorité des anciens bidonvilles qui ont été reliés aux réseaux (eau, électricité, etc.), avec légalisation des installations, a aussi accompagné la politique de résorption de l'habitat insalubre mise en place par les pouvoirs publics.
Depuis 1990, la population de Fort-de-France décline au profit des communes voisines de Schoelcher, Saint-Joseph et Le Lamentin, et même au-delà, au profit de Ducos, où se sont implantés des lotissements pavillonnaires et des ensembles de logements collectifs. Elle est passée en dessous du seuil de 90 000 habitants (population municipale, c'est-à-dire sans double compte) au recensement de 2007. De même, c'est dans ces périphéries que se sont installées les nouvelles zones d'emploi. Ce phénomène a donc conduit la municipalité à réaliser des opérations de restructuration urbaine visant à redonner son attractivité à la ville (centre d'affaires de la Pointe-Simon, centre commercial Perrinon, etc.) et à améliorer son cadre de vie.
La ville de Fort-de-France est depuis plus de 50 ans le bastion du Parti Progressiste Martiniquais fondé par Aimé Césaire. La sensibilité politique des Foyalais se place davantage à gauche.
Raymond Saint-Louis-Augustin a été élu officiellement maire de Fort-de-France par le conseil municipal, le 7 avril 2010. Il a obtenu 48 voix sur 49. Il succède à Serge Letchimy, qui a été élu le 26 mars 2010 président du conseil régional de la Martinique.
Le conseil municipal de Fort-de-France est composé de 53 élus dont 15 adjoints (Majorité : PPM : 49 élus - Opposition : Alliance MIM/CNCP/PALIMA : 2 élus et la droite UMP/FMP/DVD : 2 élus).
À Fort-de-France se trouvent la préfecture, l'hôtel du département, l'hôtel de la région, l'archevêché, le centre hospitalier universitaire, l'État-major des forces armées aux Antilles-Guyane, le Palais de justice, le tribunal de grande instance et la cour d'appel. Fort-de-France est aussi une base navale de la marine nationale, située au fort Saint Louis. Une frégate de surveillance, deux patrouilleurs et un bâtiment de transport léger y sont affectés au titre de la souveraineté nationale et pour lutter contre le trafic de drogue.
L'arrondissement de Fort-de-France comprend seize cantons dont dix cantons sont situés sur le territoire de la commune.
En 2008, la ville produisait 1 178 kWc d'électricité grâce à l'énergie photovoltaïque[18]. Par ailleurs, plusieurs mesures ont été mises en place en faveur d'un développement durable de la commune (gouvernance, éducation, énergie...)[18].
Au 13 mai 2012, Fort-de-France n'est jumelée avec aucune commune[19].
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Comparaison entre l'année 2006 et 1990[25] :
La commune compte 25 écoles maternelles, 39 écoles élémentaires, 8 collèges, 4 lycées professionnels, 3 lycées généraux publics et 6 écoles sous contrat[26].
Les hôpitaux de Fort-de-France totalisent environ 1 900 lits[27].
Le CHU de Fort-de-France est composé de 4 établissements (environ 1 300 lits) et reçoit chaque année environ 40 000 malades[28] :
Les autres équipements sont[27] :
On trouve également en ville des laboratoires d'analyse et des médecins spécialisés.
Chaque année au mois de novembre a lieu le semi-marathon international de la ville de Fort-de-France. C'est la plus importante manifestation sportive organisée par la ville de Fort-de-France.
Fort-de-France compte plusieurs clubs sportifs :
Il y a deux grands stades à Fort-de-France :
Vue sur le stade Desclieux à Fort-de-France.
Fort-de-France est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Martinique. Elle gère le CFA, l'EGC, le port de la ville, l’aéroport (aéroport international Martinique Aimé Césaire), la Marina Pointe du Bout, la gare maritime inter-îles et le terminal croisière de la Martinique.
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 12 743 €, ce qui plaçait Fort-de-France au 30 716e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[29].
La population active résidant dans la commune atteignait un total de 40 331 individus au recensement de 2006 et le nombre d'emplois 45 793. Le taux de chômage, en 2006, était de 25,6 %[30].
Répartition des actifs occupés par catégorie socioprofessionnelle en 2006
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
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Fort-de-France | 0,3 % | 7,2 % | 12,8 % | 25,6 % | 38,2 % | 15,8 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Sources des données : INSEE[30] |
Le centre commercial Perrinon au cœur de la ville.
Fort-de-France est le plus important port de commerce de la Martinique. Le port de Fort-de-France est réparti sur plusieurs sites (le terminal conteneurs de la Pointes des Grives, les quais de la Baie des Tourelles (nord et sud), le quai ouest, le bassin de radoub et le terminal de croisières de la Pointe Simon). La Chambre de commerce et d'industrie de la Martinique gère le port de Fort-de-France depuis 1964. En avril 2012, Fort-de-France est le 7e port à conteneurs de France, et le premier bassin d'emploi de l'outre-mer français, avec environ 1 000 emplois directs[31]. En 2007, le tonnage brut total était de près de 3 millions de tonnes[32].
Un centre d'affaires est en cour d'achèvement sur une ZAC concédée au début des années 1990 par la ville à la Semaff. Il se situe à la Pointe-Simon de Fort-de-France, sur un espace de quinze hectares, à proximité de l’embouchure de la Rivière Madame. Il comporte :
La totalité de la surface construite fait prévoir un complexe urbain de 24 000 m2, son inauguration était prévue le 18 avril 2012, date anniversaire de la mort d'Aimé Césaire mais se fera à la fin des travaux (fin juin voire début juillet).
Il est également prévu dans la deuxième phase une galerie marchande de type « village créole » appelé Fort-de-France antan lontan à proximité du « Malecon » et adossé à l’aménagement au boulevard Alfassa[33], ainsi qu'un deuxième hôtel relié par une passerelle au complexe de la première phase et un palais des congrès.
Au 28 avril 2012, les façades de la tour et du condominium sont achevées et le gros œuvre du troisième bâtiment est achevé (Erick Orville et Frank Brière, architectes), c'est aussi le jour de démantèlement de la dernière grue du chantier.
Église de Balata à Fort-de-France : réplique miniature de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, à Paris
Fort-de-France est le titre d'un roman de Pierre Benoit publié en 1933.
La cuisine est composée de plats créoles : boudin noir, boudin blanc à base de poissons, acras (beignets) de morues ou crevettes, crabes farcis, boucané, colombo... Elle s'appuie sur les produits locaux : produits de la mer, fruits et légumes exotiques...
Blasonnement :
D'argent à une ancre de sable, sur laquelle broche un faisceau de licteurs, posé en pal sur deux branches de chêne et d'olivier passées en sautoir, le tout d'or.
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Logo officiel de Fort-de-France.
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