definición y significado de Fort-de-France | sensagent.com


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Definición y significado de Fort-de-France

Definición

Fort-de-France (n.prop.)

1.chef-lieu du département de la Martinique (1006000 habitants; port important).

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Definición (más)

definición de Fort-de-France (Wikipedia)

Diccionario analógico

Fort de France (n. pr.)


Fort-de-France (n. pr.)

Martinique[Situé]


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Wikipedia

Fort-de-France

                   
Fort-de-France
Vue de l'arrivée des bateaux en provenance des Trois-Ilets
Vue de l'arrivée des bateaux en provenance des Trois-Ilets
Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Martinique (préfecture)
Département Martinique (préfecture)
Arrondissement Arrondissement de Fort-de-France
(chef-lieu)
Canton chef-lieu de dix cantons
Code commune 97209
Code postal 97200, 97234 (quartier de Balata)
Maire
Mandat en cours
Raymond Saint-Louis-Augustin
2010-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Centre de la Martinique
Site web fortdefrance.fr/
Démographie
Population 88 440 hab. (2009)
Densité 2 000 hab./km2
Aire urbaine 132 218 hab. (2008[1])
Gentilé Foyalais
Géographie
Coordonnées 14° 36′ 00″ N 61° 05′ 00″ W / 14.6, -61.0833414° 36′ 00″ Nord
       61° 05′ 00″ Ouest
/ 14.6, -61.08334
Altitudes mini. 0 m — maxi. 1070 m
Superficie 44,21 km2
Voir la carte physique
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Voir la carte administrative
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Fort-de-France est une commune française située dans le département français d'outre-mer de la Martinique. En tant que chef-lieu du département et de la région de la Martinique, la ville (88 440 habitants en 2009)[2] concentre d'importantes fonctions administratives, militaires et culturelles. C'est aussi un pôle économique, commercial et portuaire majeur de l'archipel des Petites Antilles. L'unité urbaine, c'est-à-dire l'agglomération au sens statistique et morphologique telle que la définit l'Insee, a 132 218 habitants en 2008[3]. Cependant, Fort-de-France est au cœur d'une conurbation de 171 628 habitants, incluant la commune limitrophe du Lamentin où se situent d'importantes zones d'activités et l'aéroport international Martinique Aimé Césaire, la commune de Schœlcher, ville universitaire, et les communes de Saint-Joseph et de Case-Pilote.

Ses habitants sont appelés les Foyalet.

Sommaire


  Géographie

  Le Queen Mary 2 dans la baie de Fort-de-France en mars 2004
  Fort-de-France dominée par les pitons du Carbet

  Localisation

Fort-de-France est située à 6 800 km de Paris, sur la côte caraïbe de la Martinique, c'est-à-dire à l'ouest de l'île, et presque à mi-chemin entre les extrémités septentrionale et méridionale du département. La ville est construite sur le littoral nord de la baie de Fort-de-France.

C'est une commune très étendue (11,7 km du nord au sud et 5,2 km d'est en ouest) : certains quartiers, comme Balata, sont très éloignés du centre-ville. La topographie est très variée. Le nord-ouest est surplombé par le massif volcanique des Pitons du Carbet (le point culminant de la commune atteint environ 1 000 mètres d'altitude, près du sommet du Piton Dumauzé) et par le Morne Césaire (603 mètres). Les pentes volcaniques abruptes et boisées sont entaillées par quelques cours d'eau peu importants mais dont le débit prend un caractère torrentiel par temps de pluie. Les hauteurs qui dominent la partie centrale de la ville, entre les Pitons du Carbet et la plaine du Lamentin, forment une sorte de piémont disséqué en collines (les mornes) et en lambeaux de plateaux en pente douce. Les deux principaux cours d'eau qui débouchent sur la mer à Fort-de-France sont la Rivière Madame et la Rivière Monsieur. L'hypercentre de la commune, entre le Morne Tartenson et les Hauts du Port, se déploie dans une zone basse, autrefois marécageuse (mangrove).

La côte, le long du littoral foyalais, alterne donc falaises et parties basses, et les plages, de sable gris, n'y sont guère étendues. La mangrove ne subsiste aujourd'hui que dans le Cohé du Lamentin, et au sud-est de la baie de Fort-de-France (baie de Génipa) où elle est protégée dans le cadre du parc naturel régional de la Martinique.

  Climat

Le climat de Fort-de-France est de type tropical humide, caractérisé par des températures moyennes élevées tout au long de l'année (26,5 °C) et un gros volume de précipitations (1 950 mm). Cependant, les températures moyennes mensuelles les plus chaudes sont observées d'août à octobre (31 °C de maximum en journée, 24 à 25 °C minimum la nuit) et les moins chaudes en janvier et février (29 °C maximum en journée et 22 °Cminimum la nuit). Comme toute la Martinique, Fort-de-France est soumise au régime des alizés, les vents d'est, dont la circulation générale détermine les saisons pluviométriques[4]. Ainsi, on distingue :

  • le carême, à avril, saison plus sèche au cours de laquelle les alizés sont moins chargés en humidité (les précipitations moyennes mensuelles sont de 60 à 90 mm) et où le ciel est relativement clair ; les très belles journées n'excluent pas quelques averses ;
  • l'hivernage (ou saison des pluies), de juillet à octobre, saison plus chaude au cours de laquelle les averses sont plus nombreuses et plus intenses. Entre deux perturbations, cependant, le temps est beau, le ciel est peu nuageux et les alizés sont faibles. L'hivernage correspond à la période des cyclones. Parmi les cyclones les plus violents ou dévastateurs, on retient celui du 19 août 1891, qui avait provoqué la mort de 400 personnes à Fort-de-France (1 000 au total en Martinique), détruit la majeure partie de l'hôpital et du camp militaire de Balata. Lors du passage du cyclone Allen, les 3 et 4 août 1980, des pointes de vent de 167 km/h ont été enregistrées à Desaix et on y a relevé 159 mm de précipitations en 18 heures. Lors du passage d'Edith, le 25 septembre 1963, le débit de la Rivière Madame à Fort-de-France a atteint 150 m3/s, alors qu'il varie normalement entre 20 m3/s en période de crue et 0,050 m3/s en période d'étiage[5].

Si les intersaisons (de novembre à janvier, de mai à juin) possèdent des caractéristiques climatiques intermédiaires, elles peuvent être marquées par des épisodes exceptionnels. Ainsi, à cause de l'épisode pluvieux des 4 et 5 mai 2009, les précipitations du mois de mai 2009 ont été les plus fortes enregistrées au cours des cinquante dernières années à Fort-de-France pour un mois de mai (trois fois le volume moyen)[6], provoquant d'importantes inondations.

Une des conséquences du caractère montueux de la majeure partie du territoire de la commune de Fort-de-France et des épisodes de fortes pluies est l'instabilité des versants, avec le risque de glissement de terrain.

Les températures diminuant avec l'altitude, les populations de classes moyennes ou aisées ont recherché ces espaces plus aérés pour y bâtir leurs résidences, comme à Balata, Tivoli, La Redoute ou Haut Didier. Par ailleurs, l'espace végétal et forestier tient encore une grande place dans la ville, surtout sur les pentes du nord de la commune. La végétation mésophile des premières pentes cède la place à la végétation hygrophile (forêt avec lianes et grands arbres) au-dessus de 700 mètres. En outre, les maisons entourées de leurs jardins recèlent d'espèces qui peuvent compléter l'alimentation des citadins foyalais, comme les arbres à pain, les manguiers, les cocotiers...

  Voies de communication et transports

  Voies routières

  Un bus Mozaïk de la ligne 3, à Fort-de-France.

L'Autoroute A1 (972) relie Fort-de-France à l'aéroport et le sud de l'île. Il s'agit de la seule autoroute française située en outre-mer. Les autres accès principaux sont :

  Transport aérien

L'aéroport international « Martinique Aimé Césaire » se situe à environ 10 km de Fort-de-France[7]. On compte environ 1 700 000 passagers en 2010.

  Transport maritime

Le port de Fort-de-France est le premier port de croisière français avec environ 470 000 passagers au début des années 2000[8].

  Pistes cyclables

La ville est en retard en matière d'aménagement cycliste. En 2012, le département prévoit la création de 129 km de pistes cyclables sur 15 ans pour toute l'île[9].

  Transports en commun

Le périmètre de la CACEM est desservi par des transports en commun desservent également les villes de Fort-de-France, Schœlcher, Le Lamentin et Saint-Joseph.

Le réseau de transports urbains se nomme Mozaïk. Il existe une gare des taxis collectifs à la point Simon[10].

  Urbanisme

  Morphologie urbaine

La ville de Fort-de-France est composée de nombreux quartiers que sont :

  • Balata
  • Bellevue
  • Chateauboeuf
  • Citron
  • Clairière
  • Cluny
  • Coridon
  • Crozanville
  • De Briant
  • Des Rochers
  • Didier
  • Dillon
  • Ermitage
  • Floréal
  • Godissard
  • Langelier-Bellevue
  • La Meynard
  • La Médaille
  • Montgérald
  • Morne Calebasse
  • Morne Laurent
  • Morne Morissot
  • Morne Pichevin
  • Morne Tartenson
  • Morne Venté
  • Moutte
  • Pointe des Nègres
  • Post-Colon
  • Ravine-Bouillé
  • Ravine-Vilaine
  • Redoute
  • Renéville
  • Rodate
  • Rive Droite
  • Sainte-Catherine
  • Sainte-Thérèse
  • Terres-Sainville
  • Texaco
  • Tivoli
  • Trénelle
  • Volga

 

  Logement

Le nombre total de logements sur la commune est de 43 237 au recensement de 2006. Parmi ceux-ci, 86,7 % sont des résidences principales, 0,6 % sont des résidences secondaires et 11,6 % sont des logements vacants[11]. Le prix moyen de l'immobilier à la vente est d'environ 2 706 €/m2 en mai 2010.

  Projets d'aménagements

  • La campagne de ravalement de façades.
  • Réhabilitation de nombreux immeubles publics.
  • Aménagement de la voirie piétonne au centre ville.
  • Aménagement de couloirs pour les transports en commun.

  Toponymie

Le nom de la commune est dû à la présence du fort que la France a établi au XVIIe siècle. D'abord appelé cul-de-sac du Fort-Royal (1635-1672), le site devient la paroisse puis la ville de Fort Royal (1672-1793), Fort-de-la-République ou République-Ville (1793-1794), de nouveau Fort-Royal (1794-1807) et Fort-de-France depuis 1807.

  Histoire

Un premier centre d'habitation est choisi sur le site de l'actuel centre-ville par le gouverneur Jacques Dyel du Parquet, neveu du flibustier Pierre Belain d'Esnambuc, qui y installe sa résidence en 1639 et fait construire des fortifications. Toutefois, c'est le gouverneur Jean-Charles de Baas qui fonde en 1669 la ville de Fort-Royal, et c'est son successeur, le comte de Blénac, qui achève la construction de la ville et de son fort (aujourd'hui le fort Saint-Louis). Fort-de-France est la capitale économique et politique de la colonie puis du département de la Martinique depuis 1902, date de la destruction de Saint-Pierre. Toutefois, elle avait le titre de capitale administrative depuis 1692, date du transfert du palais du Gouverneur de Saint-Pierre à Fort-de-France.

  Choix du site

  La Poste de Fort-de-France.

Alors que les Caraïbes avaient privilégié la côte au vent (côte atlantique), l'implantation des colons français se fait dès 1635 sur la côte-sous-le-vent (côte caraïbe). C'est sur le site de Saint-Pierre, par la construction d'un fortin à l'embouchure de la rivière Roxelane, que débute la présence française. C'est le fort Saint-Pierre. Rapidement, les colons s'intéressent « à l’entrée de la plus grande baie de l’isle » et construisent un fort en palissade qu'ils nomment Fort-Royal. Dans un contexte de conflits avec les Caraïbes, les Hollandais et les Anglais, le site de Fort-Royal révèle son importance malgré le climat insalubre des marécages environnants[12]. En effet, le site est aisé à défendre et bien protégé des tempêtes, ce qui n'est pas le cas de Saint-Pierre. Il est donc décidé d'y bâtir une ville, Fort-Royal, dont la prononciation en créole donnera le nom des habitants de Fort-de-France : les Foyalais. Le plan d'alignement des voies de la future ville est approuvé par Colbert en 1671 et des aménagements hydrauliques sont réalisés à la fin du XVIIe siècle et au cours du XVIIIe siècle afin d'assainir le site marécageux et de le mettre à l'abri des inondations. Ainsi naît le quadrilatère de 42 hectares, au plan en damier, qui constitue noyau urbain de Fort-de-France. En plus du Fort-Royal (devenu Fort Saint-Louis, bâti sur un éperon rocheux qui forme une avancée de 300 mètres dans la baie, le site de défense est renforcé par la construction des forts Tartenson et Desaix sur des mornes d'une altitude de 140 mètres surplombant l'actuel centre-ville.

  Développement de la ville et rivalité avec Saint-Pierre

Cependant, la décision d'implanter une ville dans un endroit si inhospitalier ne fait pas l'unanimité. Le sol meuble ne favorise pas les constructions et l'air des marécages entraîne une forte mortalité par la malaria. En outre, des catastrophes naturelles ou humaines détruisent à plusieurs reprises la ville :

  • le 11 janvier 1839, un tremblement de terre ravage la cité ;
  • le 22 juin 1890, un grand incendie détruit les trois quarts de la ville coloniale, la quasi-totalité des 1 600 maisons construites en bois pour pallier les conséquences d'un futur séisme, le marché, la cathédrale Saint-Louis ;
  • le 18 août 1891, un cyclone s'abat sur la ville et tue près de 400 personnes.

Le statut de capitale de la Martinique lui est disputé par Saint-Pierre. Certes, en 1692, le siège du Gouvernement général ainsi que le palais du Gouverneur avaient été transférés de Saint-Pierre à Fort-de-France. En outre, l'entrée du capitaine général Villaret-Joyeuse à Fort-Royal le 14 septembre 1802 consacra le retour de la Martinique à la France, en application de la Paix d'Amiens signée avec l'Angleterre[13] et c'est sous l'Empire, en 1807, que la ville devint "chef lieu de la colonie" et prit le nom de Fort-de-France. Ce nom ne fut pas remis en cause lors de la nouvelle occupation britannique, de 1809 à 1815. Mais Fort-de-France, ville administrative et militaire, souffre toujours de la concurrence de Saint-Pierre, plus peuplée, enrichie par le commerce et le négoce, dont la renommée culturelle est grande dans tout l'arc antillais. Les deux villes sont cependant complémentaires. Car si Saint-Pierre fait office de port de mouillage, Fort-de-France fait fonction de port de carénage. D'ailleurs, de nouveaux aménagements portuaires sont réalisés à Fort-de-France pendant les années 1860 et un bassin de radoub est inauguré en 1868.

La limitation actuelle du territoire communal date de 1888[14].

L'arrivée d'esclaves, d'affranchis et de mulâtres, puis de populations désormais toutes libres à partir de 1848, consacre l'essor de la ville, qui passe de 9 200 habitants environ au début du XIXe siècle à 17 000 environ en 1876. De plus, l'introduction de la machine à vapeur dans le système de production sucrière entre 1840 et 1870 conduit à une importante transformation de l'espace agricole et rural de la Martinique. Cela favorise la concentration foncière dans de grands domaines agricoles autour des usines centrales sucrières et des rhumeries, en même temps qu'un émiettement de petites propriétés et exploitations tenues par des affranchis ou par leurs descendants, et un vaste mouvement d'exode rural[15]. Parallèlement, la baisse de la mortalité accélère la croissance démographique. Aussi, en 1901, le recensement donne 29 000 habitants à Saint-Pierre contre environ 24 700 à Fort-de-France. Mais, alors que la population de la première est essentiellement urbaine, concentrée dans l'espace, celle de Fort-de-France est beaucoup plus dispersée, la partie urbaine ne regroupant que 7 000 habitants, et ses emplois y sont encore en majorité agricoles[16].

Ironie du sort, c'est une autre catastrophe naturelle qui va définitivement consacrer Fort-de-France dans son rôle de première ville de l'île[14] : l'éruption de la montagne Pelée, qui dévaste Saint-Pierre le 8 mai 1902.

  Fort-de-France au XXe siècle

  Un groupe de réfugiés à Fort-de-France, après l'éruption de 1902.

Après l'éruption de la Montagne Pelée, Saint-Pierre n'est plus une ville commerciale, car elle a perdu tous les habitants qui étaient restés sur place (sauf deux survivants), et son repeuplement s'effectue lentement et très partiellement. Les migrants du nord de l'île arrivent massivement à Fort-de-France, qui récupère l'ensemble des fonctions portuaires, industrielles et de direction économique et commerciale de la Martinique. Pour faire face à cet afflux de population, le maire de la ville, Victor Sévère, relance en 1904 un projet évoqué par les édiles locaux à la fin du siècle précédent : l'assainissement et la municipalisation des Terres-Sainville, un vaste marécage situé au nord-ouest de la ville basse coloniale, alors peuplé de misérables qui y avaient construit leurs cases.

Après une longue bataille juridique pour en exproprier les habitants, les travaux sont réalisés dans la deuxième moitié des années 1920, donnant naissance à un quartier moderne, destiné à une population ouvrière, dont la trame viaire orthogonale prolonge celle du centre-ville, avec des mailles plus petites toutefois. En revanche, les quartiers de Sainte-Thérèse, du Morne Pichevin et de Dillon, de même que d'autres groupement d'habitat individuel spontané (cases) se développent le long des routes allant vers les bourgs avoisinants, sous la pression de la croissance naturelle de la population et de l'exode rural, et donnent l'image d'une dispersion anarchique de l'urbanisation.

Dans les années 1930, l'assainissement est encore imparfait, comme en témoignent l'état du canal de la Levée, un ensemble de fossés séparant les Terres-Sainville du centre, la décharge de la pointe Simon et les caniveaux qui servent d'égouts à ciel ouvert. En dehors du centre-ville, des résidences aisées de style colonial escaladent toutefois les hauteurs aérées du plateau Didier, au nord-ouest de la ville (Balata) et à Redoute, sur la route du Morne-Rouge. Fort-de-France apparaît donc comme une ville de contrastes, plus hétérogène et moins riche que ne l'était Saint-Pierre au temps de sa splendeur.

La crise économique des années 1930 et la Seconde Guerre mondiale, en limitant les débouchés sucriers de la Martinique, mettent à mal son système agricole. La fermeture de grandes usines sucrières durant les années 1950 et 1960, les difficultés des petits propriétaires ou exploitants à vivre des revenus des produits de leurs terres, la forte croissance démographique se conjuguent pour attiser l’émigration vers la métropole et l’exode rural vers Fort-de-France.

Bénéficiant de la loi de départementalisation de 1946 et désormais mieux reliée au reste de l’île grâce à l'amélioration du réseau routier, la ville offre alors l’espoir d’y trouver des emplois dans les services et les équipements. La population est donc passée de 16 000 habitants en 1894 à plus de 52 000 en 1936, puis 66 000 en 1946. Si on peut douter de la fiabilité des recensements antérieurs à celui de 1954 - ce dernier accorde 60 600 habitants à Fort-de-France, révélant la surestimation du chiffre de 1946 -, il est indéniable que la croissance démographique est vive jusqu'en 1967 (97 000 habitants), avant de se stabiliser autour de 100 000 habitants entre 1974 et 1990. Elle s'accompagne de la multiplication des bidonvilles et autres quartiers d'habitat spontané qui enserrent alors l'hypercentre (Terres-Sainville et centre colonial) : Texaco, qui a donné son nom au célèbre roman de Patrick Chamoiseau, prix Goncourt en 1992, Canal-Alaric, Volga-Plage, Trénelle, Citron, Fond-d'Or, Renéville, etc.

Au milieu des années 1970, on estime que 40 % des constructions de Fort-de-France avaient été réalisées sans autorisation et les quartiers insalubres regroupaient un quart des logements, contenant un quart de la population de la commune[17]. Pour faire face aux besoins, Aimé Césaire, maire de la ville de 1945 à 2001, a entrepris la construction de grands ensembles de logements sociaux, comme les cités Dillon, Floréal, Bon-Air et Calebasse dans les années 1960 et 1970 ou Châteaubœuf dans les années 1980, ou de quartiers plus résidentiels (Cluny, Bellevue, Des Rochers, etc.), et appuyé la densification des quartiers centraux. La « durcification » de la majorité des anciens bidonvilles qui ont été reliés aux réseaux (eau, électricité, etc.), avec légalisation des installations, a aussi accompagné la politique de résorption de l'habitat insalubre mise en place par les pouvoirs publics.

Depuis 1990, la population de Fort-de-France décline au profit des communes voisines de Schoelcher, Saint-Joseph et Le Lamentin, et même au-delà, au profit de Ducos, où se sont implantés des lotissements pavillonnaires et des ensembles de logements collectifs. Elle est passée en dessous du seuil de 90 000 habitants (population municipale, c'est-à-dire sans double compte) au recensement de 2007. De même, c'est dans ces périphéries que se sont installées les nouvelles zones d'emploi. Ce phénomène a donc conduit la municipalité à réaliser des opérations de restructuration urbaine visant à redonner son attractivité à la ville (centre d'affaires de la Pointe-Simon, centre commercial Perrinon, etc.) et à améliorer son cadre de vie.

  Politique et administration

  Tendances politiques et résultats

La ville de Fort-de-France est depuis plus de 50 ans le bastion du Parti Progressiste Martiniquais fondé par Aimé Césaire. La sensibilité politique des Foyalais se place davantage à gauche.

Raymond Saint-Louis-Augustin a été élu officiellement maire de Fort-de-France par le conseil municipal, le 7 avril 2010. Il a obtenu 48 voix sur 49. Il succède à Serge Letchimy, qui a été élu le 26 mars 2010 président du conseil régional de la Martinique.

  Administration municipale

Le conseil municipal de Fort-de-France est composé de 53 élus dont 15 adjoints (Majorité : PPM : 49 élus - Opposition : Alliance MIM/CNCP/PALIMA : 2 élus et la droite UMP/FMP/DVD : 2 élus).

  Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1883 1888 Jules Fanfan ... ...
1888 1896 Osman Duquesnay Républicain Conseiller général
1896 1900 Henri Audemar ... ...
1900 1907 Victor Sévère Radical Député
1907 1908 Antoine Siger (assassiné) Radical ...
1908 1919 Victor Sévère Radical Député
1919 1924 Louis Saint-Cyr ... ...
1924 1941 Victor Sévère Radical Député
1941 1943 Jean de Laguarigue (administration de l'Amiral Robert) Régime de Vichy ...
1943 1943 Étienne Montestruc (administration de l'Amiral Robert) Régime de Vichy ...
1943 1945 Victor Sévère Radical ...
1945 2001 Aimé Césaire PC puis PPM Député
2001 2010 Serge Letchimy PPM Député
2010 en cours Raymond Saint-Louis-Augustin PPM  

  Instances judiciaires et administratives

  Préfecture de Fort-de-France

À Fort-de-France se trouvent la préfecture, l'hôtel du département, l'hôtel de la région, l'archevêché, le centre hospitalier universitaire, l'État-major des forces armées aux Antilles-Guyane, le Palais de justice, le tribunal de grande instance et la cour d'appel. Fort-de-France est aussi une base navale de la marine nationale, située au fort Saint Louis. Une frégate de surveillance, deux patrouilleurs et un bâtiment de transport léger y sont affectés au titre de la souveraineté nationale et pour lutter contre le trafic de drogue.

  Divisions administratives

L'arrondissement de Fort-de-France comprend seize cantons dont dix cantons sont situés sur le territoire de la commune.

  Politique environnementale

En 2008, la ville produisait 1 178 kWc d'électricité grâce à l'énergie photovoltaïque[18]. Par ailleurs, plusieurs mesures ont été mises en place en faveur d'un développement durable de la commune (gouvernance, éducation, énergie...)[18].

  Jumelage

Au 13 mai 2012, Fort-de-France n'est jumelée avec aucune commune[19].

  Population et société

  Démographie

  Évolution démographique

1853 1867 1894 1901 1936 1954 1961 1967 1974
13 130 16 721 17 274 24 692 52 051 60 648 84 811 96 943 98 807
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 - -
99 844 100 080 94 152 90 347 89 794 89 000 88 440 - -
De 1961 à 1999 : population sans doubles comptes ; à partir de 2006 : population municipale légale.
Source : Insee : 1967-1999[20], 2006[21], 2007[22], 2008[23], 2009[24]

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  Pyramide des âges

Comparaison entre l'année 2006 et 1990[25] :

Pyramide des âges en 2006 en nombre d'individus.
Hommes Classe d’âge Femmes
2 164 
75 à plus
4 276 
4 727 
60 à 74
6 636 
10 056 
40 à 59
14 086 
10 486 
20 à 39
12 654 
12 695 
0 à 19
12 567 
Pyramide des âges en 1990 en nombre d'individus.
Hommes Classe d’âge Femmes
1 411 
75 à plus
2 911 
3 949 
60 à 74
5 624 
9 101 
40 à 59
11 247 
16 327 
20 à 39
17 987 
15 858 
0 à 19
15 657 

  Enseignement

  Établissements scolaires

La commune compte 25 écoles maternelles, 39 écoles élémentaires, 8 collèges, 4 lycées professionnels, 3 lycées généraux publics et 6 écoles sous contrat[26].

  • Collège Aimé Césaire (Terres-Sainville)
  • Collège Julia Nicolas (Centre-ville)
  • Collège Perrinon (Cluny)
  • Collège Tartenson
  • Collège Roger Castendet (Coridon)
  • Collège Cassien Sainte-Claire (La Meynard)
  • Collège Dillon 1
  • Collège Dillon 2
  • Collège Jacqueline Julius (Godissard)
  • Séminaire Collège (Privé catholique)
  • LP André Aliker (Cluny)
  • LP de Dillon
  • LP de Chateauboeuf
  • LP Dumas Jean-Joseph (ex Pointe des Nègres)
  • Lycée Techno-Compta (Privé)
  • Lycée Schoelcher
  • Lycée de Bellevue
  • Lycée Joseph Gaillard (ex Lycée Technique)
  • Lycée A.M.E.P (Privé)
  • I.M.E (Institut Martiniquais d'Études) (Privé), fondé en 1967 par l'écrivain Édouard Glissant
  • Couvent Saint-Joseph de Cluny (Privé catholique)
  • CFA Tertiaire de la CCI Martinique

  Enseignement supérieur

  • Classes Préparatoires aux Grandes Écoles - Scientifique et Littéraire (Lycée de Bellevue)
  • L'École de Gestion et de Commerce (CCI Martinique)
  • Campus Caribéen des Arts (ex Institut Régional d'Art Visuel de la Martinique) (Conseil Régional)

  Manifestations culturelles et festivités

  • Le Festival culturel de la ville de Fort-de-France a lieu chaque année aux mois de juin et juillet.

  Santé

Les hôpitaux de Fort-de-France totalisent environ 1 900 lits[27].

Le CHU de Fort-de-France est composé de 4 établissements (environ 1 300 lits) et reçoit chaque année environ 40 000 malades[28] :

  • L'hôpital Pierre Zobda-Quitman (environ 700 lits) ;
  • L'hôpital Albert Clarac (environ 50 lits) ;
  • La Maison de la Femme de la Mère et de l'Enfant (Maternité ; environ 150 lits) ;
  • Le Centre Emma Ventura (environ 400 lits).

Les autres équipements sont[27] :

  • La Clinique Saint-Paul (privé, 52 lits) ;
  • Le CHS de Colson (470 lits) ; (hôpital psychatrique)
  • Le dispensaire Calmette.

On trouve également en ville des laboratoires d'analyse et des médecins spécialisés.

  Sports

Chaque année au mois de novembre a lieu le semi-marathon international de la ville de Fort-de-France. C'est la plus importante manifestation sportive organisée par la ville de Fort-de-France.

  Clubs sportifs

Fort-de-France compte plusieurs clubs sportifs :

  • Football :
    • le Club Colonial de Fort-de-France (Avec 19 titres de champion, c'est le club de football le plus titré en championnat de la Martinique)
    • le Golden Star de Fort-de-France (16 titres de champion de Martinique)
    • le Good Luck de Fort-de-France (2 titres de champion de Martinique)
    • l'Excelsior (3 titres de champion de Martinique)
    • l'Intrépide (3 titres de champion de Martinique)
    • l'UJ Redoute
    • C.O.D.S.T (Club Omnisports Dillon Sainte-Thérèse)
    • C.O.T.V (Club Omnisports Trénelle-Volga)
    • ASJ Bô Kannal
  • Handball :
    • L'Espoir de Floréal
    • USC Citron
    • l'UJ Redoute
    • ASC Volga-Plage
  • Basket ball :
    • L'USAC (Union Sportive Amicale et Culturelle)
    • Intrépide
    • Golden Star Basket Ball
    • Baloncesto
  • Volley ball :
    • Good-Luck
  • Athlétisme :
    • Mairie Sportive
    • Club Colonial
    • ASC Police
  • Rugby :
    • Good-Luck
    • CS Militaire
  • Cyclisme :
    • Union Sportive Foyalaise (USF)
  • Natation :
    • Cercle des nageurs de l'Espadon
  • Yoles rondes
    • Tremplin's Club de voile les Alizés

  Stades

Il y a deux grands stades à Fort-de-France :

Autres stades 
  • Stade Serge Rouch
  • Stade Desclieux
Autres équipements sportifs 
  • Hall des sports Pellière Donatien
  • Gymnase du stade Louis Achille
  • Hall des sports Richard Granvorcka de Coridon
  • Gymnase de Godissard
  • Boulodrome de Dillon
  • Complexe sportif de la Cour Fruit à Pain (Terres-Sainville)
  • Piscine du Lycée Joseph Gaillard (ex Pointe des Nègres)
  • Piscine de la Pointe de la Vierge (Texaco)

  Médias

  Cultes

  Économie

Fort-de-France est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Martinique. Elle gère le CFA, l'EGC, le port de la ville, l’aéroport (aéroport international Martinique Aimé Césaire), la Marina Pointe du Bout, la gare maritime inter-îles et le terminal croisière de la Martinique.

  Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 12 743 €, ce qui plaçait Fort-de-France au 30 716e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[29].

  Emploi

Maison des syndicats

La population active résidant dans la commune atteignait un total de 40 331 individus au recensement de 2006 et le nombre d'emplois 45 793. Le taux de chômage, en 2006, était de 25,6 %[30].

Répartition des actifs occupés par catégorie socioprofessionnelle en 2006

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Fort-de-France 0,3 % 7,2 % 12,8 % 25,6 % 38,2 % 15,8 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Sources des données : INSEE[30]

  Entreprises de l'agglomération

  Secteurs d'activités

  Commerce

Le centre commercial Perrinon au cœur de la ville.

  Transport maritime

Fort-de-France est le plus important port de commerce de la Martinique. Le port de Fort-de-France est réparti sur plusieurs sites (le terminal conteneurs de la Pointes des Grives, les quais de la Baie des Tourelles (nord et sud), le quai ouest, le bassin de radoub et le terminal de croisières de la Pointe Simon). La Chambre de commerce et d'industrie de la Martinique gère le port de Fort-de-France depuis 1964. En avril 2012, Fort-de-France est le 7e port à conteneurs de France, et le premier bassin d'emploi de l'outre-mer français, avec environ 1 000 emplois directs[31]. En 2007, le tonnage brut total était de près de 3 millions de tonnes[32].

  Tourisme et affaires

Un centre d'affaires est en cour d'achèvement sur une ZAC concédée au début des années 1990 par la ville à la Semaff. Il se situe à la Pointe-Simon de Fort-de-France, sur un espace de quinze hectares, à proximité de l’embouchure de la Rivière Madame. Il comporte :

  • une tour de 20 étages pour des bureaux, qui s'élève jusqu'à 105,5 mètres de haut et qui est la plus haute des Petites Antilles (en excluant Trinidad) ;
  • un immeuble de sept étages constitué de bureaux, de commerces et d'un hôtel d'affaire, actuellement en construction ;
  • un immeuble de grand standing de 8 étages de type condominium, pour des logements et des services à vocation touristique et d'affaires.

La totalité de la surface construite fait prévoir un complexe urbain de 24 000 m2, son inauguration était prévue le 18 avril 2012, date anniversaire de la mort d'Aimé Césaire mais se fera à la fin des travaux (fin juin voire début juillet).

Il est également prévu dans la deuxième phase une galerie marchande de type « village créole » appelé Fort-de-France antan lontan à proximité du « Malecon » et adossé à l’aménagement au boulevard Alfassa[33], ainsi qu'un deuxième hôtel relié par une passerelle au complexe de la première phase et un palais des congrès.

Au 28 avril 2012, les façades de la tour et du condominium sont achevées et le gros œuvre du troisième bâtiment est achevé (Erick Orville et Frank Brière, architectes), c'est aussi le jour de démantèlement de la dernière grue du chantier.

  Culture locale et patrimoine

  Monuments et lieux touristiques

  Monuments religieux

  Vue sur Fort-de-France, à partir du Calvaire

  Monuments et lieux civils

  • la plage de Fort-de-France.
  • le fort Saint-Louis.
  • la statue de l'impératrice Joséphine - sur la place de la Savane
  • le palais des arts et des cultures, Espace Camille Darsières, ancien palais de justice
  • le théâtre de la ville - ancien Hôtel de ville.

  Patrimoine naturel

  • Le jardin de la Savane, mesurant 5 ha, est situé aux abords du Fort Saint-Louis. La réouverture au public a lieu en 2011 après 3 à 4 ans de travaux[34]. Il comprend 3 ha de pelouses, 7 « îles » botaniques, des kiosques[35]...
  • Le jardin de Balata, commencé en 1982 et ouvert au public en 1986, est un jardin botanique situé à quelques minutes du centre ville.
  • En 2005, le périmètre du Parc naturel régional de Martinique englobe la partie nord de la commune. Une maison de Parc est présente à Fort-de-France (Domaine de Tivoli)[36].
  • Le Parc culturel Aimé Césaire, ainsi renommé en 2008, fut auparavant Parc Gallieni (du nom de la caserne) puis Parc floral en 1973. Les services culturels y sont installés depuis 1976 ; c'est aujourd'hui un lieu d'activités multiples[37].

  Patrimoine culturel

  Musées

  Autres lieux

  Fort-de-France et la littérature

Fort-de-France est le titre d'un roman de Pierre Benoit publié en 1933.

  Gastronomie

La cuisine est composée de plats créoles : boudin noir, boudin blanc à base de poissons, acras (beignets) de morues ou crevettes, crabes farcis, boucané, colombo... Elle s'appuie sur les produits locaux : produits de la mer, fruits et légumes exotiques...

  Personnalités liées à la commune

  • Pierre Barthélémy Dorez, (1724-1757), troisième enfant de René Barthélémy Dorez, garde du roi et faïencier, né à Fort-de-France, décédé à Saint-Amand-les-Eaux
  • Nicolas Alexis Dorez, (1728-1761), frère de Pierre Barthélémy, né à Fort-de-France, peintre en faïence décédé à Aprey.
  • Cyrille Bissette (1795-1858), l'un des pères de l'abolition de l'esclavage en Martinique et député de 1848 à 1851.
  • Osman Duquesnay (1846-1923), médecin, député et maire de Fort-de-France de 1888 à 1896.
  • Ernest Deproge (1850-1921), avocat, président du Conseil Général et député de 1882 à 1898.
  • Victor Sévère (1867-1957), avocat, plusieurs fois maire de Fort-de-France entre 1900 et 1945.
  • René Maran (1887-1960), écrivain, Prix Goncourt en 1921.
  • Robert Rumilly (1897-1981), historien, politicien et écrivain né à Fort-de-France et qui s'illustre au Québec dans le milieu conservateur et anti-communiste.
  • Pierre Aliker (1907-), médecin, premier adjoint au maire de Fort-de-France de 1957 à 2001.
  • Emile Maurice (1910-1993), enseignant, président du Conseil Général de 1970 à 1992.
  • Victor Sablé (1911-1997), avocat, sénateur, député de la Martinique de 1958 à 1986.
  • Aimé Césaire (1913-2008), professeur de lettres, maire de la ville de 1945 à 2001, l'un des plus grands écrivains et poètes antillais et un des pères fondateurs de la négritude.
  • Frantz Fanon (1925-1961), médecin et écrivain, auteur de Peau noire, masques blancs.
  • Camille Darsières (1932 -2006), avocat, ancien député et président du conseil régional de la Martinique.
  • Patrick Chamoiseau (1953-), écrivain, Prix Goncourt en 1992.
  • Audrey Pulvar (1972-), journaliste, romancière et présentatrice de télévision, née à Fort-de-France.

  Héraldique, logotype et devise

  Blason

Blason Blasonnement :
D'argent à une ancre de sable, sur laquelle broche un faisceau de licteurs, posé en pal sur deux branches de chêne et d'olivier passées en sautoir, le tout d'or.
Commentaires :
Theatre-FdF.jpg
Ce blason est présent sur le fronton de l'ancien Hôtel de Ville, devenu le Théâtre Aimé Césaire.

  Logotype

  Logo officiel de Fort-de-France

Logo officiel de Fort-de-France.

  Pour approfondir

  Bibliographie

  Article connexe

  Liens externes

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  Notes et références

  Notes

  Références

  1. Insee - Population de l'aire urbaine de Fort-de-France en 2008, consulté le 20 octobre 2011.
  2. INSEE - Population légale Fort-de-France 2008.
  3. Insee - Résultats du recensement de la population de 2008 - Unité urbaine de Fort-de-France, consulté le 20 octobre 2011.
  4. www.meteo.fr.
  5. François Doumenge et Yves Monnier, Les Antilles françaises, PUF, collection « Que sais-je ? », 1989.
  6. www.meteo.fr.
  7. L'Aéroport et la CCIM sur http://www.martinique.aeroport.fr, 2007. Consulté le 20 mai 2012.
  8. Diagnostic du PLU de Fort-de-France sur http://www.fortdefrance.fr, 2007, p. 78 et 79. Consulté le 20 mai 2012.
  9. Séminaire sur la place du vélo dans la politique du Développement Durable et Solidaire sur Le site du Conseil général de Martinique, 2012. Consulté le 20 mai 2012.
  10. Diagnostic du PLU de Fort-de-France - Les transports sur http://www.fortdefrance.fr, 2007, p. 85. Consulté le 20 mai 2012.
  11. INSEE - Recensement de la population de 2006 - Logement à Fort-de-France.
  12. Exemple avec la bataille du 20 juillet 1674 contre une force hollandaise.
  13. Paul Butel, Histoire des Antilles françaises, Perrin, 2002.
  14. a et b Diagnostic du PLU de Fort-de-France sur http://www.fortdefrance.fr, 2007, p. 14. Consulté le 20 mai 2012
  15. www.univ-provence.fr.
  16. Denis Martouzet, Fort-de-France. Villes fragile ?, Anthropos, 2001.
  17. Serge Letchimy, Urbanisme et urbanisation à la Martinique. Le cas de Fort-de-France, thèse de doctorat de troisième cycle, Université de Paris IV, 1984.
  18. a et b La Politique énergétique de la Ville de Fort-de-France
  19. Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur le site du ministère des Affaires étrangères. Consulté le 13 mai 2012.
  20. Évolution et structure de la population sur Insee. Consulté le 27 mai 2012.
  21. Populations légales 2006 des communes du département sur Insee. Consulté le 27 mai 2012.
  22. Populations légales 2007 des communes du département sur Insee. Consulté le 27 mai 2012.
  23. Populations légales 2008 des communes du département sur Insee. Consulté le 27 mai 2012.
  24. Populations légales 2009 des communes du département sur Insee. Consulté le 27 mai 2012.
  25. Recensement de l'INSEE en 2006.
  26. Diagnostic du PLU de Fort-de-France - Équipements de proximité sur http://www.fortdefrance.fr, 2007, p. 85. Consulté le 20 mai 2012.
  27. a et b Diagnostic du PLU de Fort-de-France - Équipement sanitaire sur http://www.fortdefrance.fr, 2007, p. 83. Consulté le 20 mai 2012.
  28. Histoire du CHU de Fort-de-France sur http://www.chu-fortdefrance.fr/. Consulté le 20 mai 2012.
  29. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur le site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010.
  30. a et b INSEE - Résultats du recensement de 2006 - Chiffres clés Emploi - Population active.
  31. Le port a ouvert grand ses portes sur http://www.martinique.franceantilles.fr, 2 avril 2012. Consulté le 14 mai 2012.
  32. Fort de France, port d'intérêt national sur Ministère du développement durable, 10 mars 2011. Consulté le 14 mai 2012.
  33. Projet du centre d'affaires à la Pointe-Simon.
  34. Une bonne Nouvelle pour 2011 La Savane de Fort - De - France ( Martinique) enfin réouverte après des années de travaux...! sur http://www.radiomediaantilles.com. Consulté le 13 mai 2012.
  35. Enfin La Savane! ... Ou presque sur http://www.martinique.franceantilles.fr, 28 décembre 2010. Consulté le 13 mai 2012.
  36. Territoires, sites et équipements du PNR de Martinique sur http://www.pnr-martinique.com. Consulté le 13 mai 2012.
  37. Réhabilitation du Parc culturel Aimé Césaire sur http://www.fortdefrance-gip-gpv.fr. Consulté le 13 mai 2012.
  Vue de la gare multimodale de Fort-de-France à la Pointe-Simon, bateau Vedettes Madinina pour Les Trois-Ilets.
   
               

 

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