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Franco-Américains | |
Drapeau des Franco-Americains |
|
Populations | |
---|---|
Population totale | 13 172 798[1],[2] |
Populations significatives par régions | |
Midwest | 2 550 000 |
Nouvelle-Angleterre | 2 320 000 |
Californie | 1 210 000 |
Louisiane | 1 070 000 |
New York | 835 300 |
Floride | 630 000 |
Autre | |
Région d'origine | France Canada |
Langue(s) | Anglais Français |
Religion(s) | Catholicisme Protestantisme |
Groupe(s) relié(s) | Acadiens Belgo-Américains Cadiens Canadiens français Français Québécois Pres-Rustins |
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Les Franco-Américains sont les Américains d'origines française, acadienne ou canadienne française[3],[4]. Actuellement 13,2 millions d'Américains déclarent avoir des ancêtres français. Ils se composent de plusieurs groupes distincts, incluant les Cadiens, les Huguenots, les personnes d'origine canadienne-française, les acadiens, les Créoles de Louisiane et quelques autres.
Sommaire |
Dès le début du XVIIe siècle, les Français exploraient et voyageaient la région comme coureur de bois et explorateurs, tels que, Jean Nicolet, Cavelier de la Salle, Jacques Marquette, Nicolas Perrot, Pierre Le Moyne d'Iberville, Antoine de Lamothe-Cadillac, Pierre Dugué de Boisbriant, Lucien Galtier, Pierre Laclède, René Auguste Chouteau, Julien Dubuque, Pierre de La Verendrye, et Pierre Parrant. Les Français établirent un certain nombre de villages le long des voies d'eau tels que, Prairie du Chien (Wisconsin), La Baye (Wisconsin), Cahokia, Kaskaskia, Détroit (Michigan), Sault Sainte Marie (Michigan), Saint-Ignace (Michigan), Vincennes (Indiana), Saint Louis (Missouri), et Sainte Genevieve (Missouri). Ils ont aussi construit une série de forts dans la région du Mid-Ouest tels que Fort de Chartres, Fort Crèvecoeur, Fort Saint Louis, Fort Ouiatenon, Fort Miami, Fort Miamis, Fort Saint-Joseph, Fort La Baye, Fort de Buade, Fort Saint-Antoine, Fort Trempealeau, Fort Beauharnois, Fort Orleans, Fort Saint-Charles, Fort Kaministiquia, Fort Michilimackinac, Fort Rouillé, Fort Niagara, Fort Le Boeuf, Fort Machault, et Fort Duquesne. Les forts étaient servis par des soldats et des trappeurs de fourrures qui capturaient, achetaient et retournaient les fourrures à Montréal[5]. La région fut cédée par la France à l'Angleterre en 1763. Trois années de guerres suivirent, menées par le chef Pontiac. La région revint à la Province de Québec en 1774, mais fut donné aux Américains par l'Angleterre en 1783[6].
C’est en Nouvelle-Angleterre, en Louisiane et au Michigan que les Franco-Américains sont les plus nombreux (ainsi, plus de 15 % de la population de l'Acadiane rapportait dans le dernier recensement que le français est parlé à la maison). La Louisiane française, au moment de sa vente par le Premier Consul Napoléon Bonaparte en 1803, couvrait toute ou une partie des quinze États qui composaient alors les États-Unis. Les colons français étaient dispersés dans l’ensemble du pays, bien qu'ils aient été plus nombreux dans le sud.
Une page importante de l'histoire des Franco-Américains est la diaspora du Québec de 1840-1930, durant laquelle un million de Canadiens français se déplacèrent aux États-Unis, principalement dans les États de la Nouvelle-Angleterre et du Michigan. Historiquement, les Canadiens français avaient un taux de natalité très élevé, ce pourquoi leur population était importante, quand bien même l'immigration en provenance de France était relativement faible.
Cette importante croissance démographique fut d'ailleurs une raison importante de la migration québécoise vers le Sud. Alors qu'au commencement du développement de la Nouvelle-France la pression démographique faisait bien son sens (peupler un nouveau territoire de ses occupants), elle devint problématique lors de la deuxième moitié du XIXe siècle[7]. En effet, la culture de la terre, principale occupation des Canadiens français, n'était pas assez fructueuse pour la densité de la population à cette époque. Un exode rural, principalement vers Montréal, se fit donc[8]. Bien que beaucoup virent en Montréal un refuge porteur d'espoir, un grand nombre d'entre-eux n'y trouvèrent pas satisfaction. Le secteur industriel, généralement géré par les anglophones et guère favorisé par l'élite francophone qui lui préférait l'agriculture, n'était pas assez attrayant[9]. Les États-Unis apparurent alors comme une voie de secours bien attirante.
L'émigration fut favorisée par le développement des réseaux de chemins de fer. Les déplacements se firent beaucoup plus facilement et permirent aux Franco-Canadiens de faire des séjours d'« essai » aux États-Unis, pour finalement s'y établir[10]; comme il leur était possible de revenir au pays, ils étaient alors moins hésitants à partir.
La fin de la guerre de Sécession s'ouvrit sur une importante pénurie de main-d'œuvre ouvrière aux États-Unis, ce qui favorisa davantage l'immigration des Canadiens-français, particulièrement en Nouvelle-Angleterre, du fait de sa proximité[11]. Alors que le Québec se voyait pris à la gorge par une misère agricole allant en s'aggravant, une période de développement industriel commençait chez son voisin du sud. Il n'en fallut pas plus pour provoquer une vague d'émigration; se tournant vers les industries des voisins immédiats du sud, un grand nombre de Canadiens-français allèrent ainsi travailler dans le secteur du textile, alors activité majeure des usines de Nouvelle-Angleterre. Le changement fut brutal, 53 % d'entre-eux n'ayant eu précédemment aucune autre expérience que celle du travail de la terre[12].
C'est au début du XXe siècle que les Franco-Américains s'enracinèrent dans leur nouvelle patrie; ayant alors un emploi stable, ils fondèrent des familles. En résultèrent les premières générations américaines de francophones et, par le fait même, les premières institutions communautaires francophones[13]. On rapportera l'implantation de ces institutions comme élément central à une réelle installation de la part des Franco-Américains.
Les Canadiens français se déplacèrent également dans différentes régions du Canada, comme l'Ontario et le Manitoba. Beaucoup de ces premiers migrants masculins travaillèrent dans l'industrie du bois dans ces deux régions, ainsi que dans l'industrie minière bourgeonnante des Grands Lacs. Après la pendaison de Louis Riel et le génocide des métis dans l’Ouest canadien, le gouvernement canadien appliqua une politique de colonisation dans l’ouest canadien, en y distribuant des subventions et en y donnant des terres. Il y eut une vaste campagne de promotion en Europe. Il est important de noter que ces privilèges n’étaient pas disponibles pour les Québécois, qui manquaient de terres à cultiver. C’est ce qui explique cet exil aux États-Unis, plutôt que vers l’Ouest canadien.
Une autre source importante d'immigration fut Saint-Domingue, qui gagna son indépendance tout comme la République d'Haïti en 1804, après une sanglante révolution ; une grande partie de sa population blanche (avec quelques mulâtres) quitta le pays à cette époque, souvent pour la Louisiane, où ils furent assimilés dans la culture créole.
Les Cadiens de la Louisiane ont un héritage unique. Leurs ancêtres ont colonisé l'Acadie (dans les provinces canadiennes actuelles du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard) aux XVIIe et XVIIIe siècles.
En 1755, après le siège du fort Beauséjour dans la région, l'armée britannique força les Acadiens à jurer serment de fidélité à la monarchie britannique. Plusieurs milliers d’Acadiens refusèrent de jurer un tel serment et furent conséquemment exilés, sans ressources, dans les Treize Colonies du sud lors du Grand Dérangement.
Pendant les décennies suivantes, environ 7 100 (4 000 du Canada, 1 500 de la Nouvelle-Angleterre et 1 600 de la France par entremise du Roi d'Espagne)[14] Acadiens parvinrent à faire le long voyage jusqu’à la Louisiane, où ils commencèrent une nouvelle vie. Le terme « cadien » est une corruption du mot « acadien ». Beaucoup de Cadiens restent dans l'Acadiane, ou pays Cadien, là où ils maintiennent fièrement plusieurs aspects de leur culture coloniale. Puisque les ancêtres de la plupart des Américains français ont quitté la France avant la Révolution française de 1789, ils s'identifient habituellement plus avec la fleur de lys de la France monarchique qu'avec le drapeau tricolore de la République française.
La présence des Franco-Américains explique en partie l'expansion du catholicisme dans plusieurs régions des États-Unis. Ils ont contribué à la construction de plusieurs écoles, villages et paroisses dans les diocèses de Manchester, de Portland, d'Hartford, de Providence, de La Crosse, de Marquette, de Fall River, de Dubuque et de la Nouvelle-Orléans.
Il faut souligner l'isolement religieux vécu par les Franco-Américains lors de leur arrivée ; peu considérés par l'Église catholique canadienne (car estimés comme perdus), et exclus de par leur langue par les catholiques irlandais[15], les nouveaux émigrés durent se rassembler et créer de nouvelles communautés par la construction de paroisses. Celles-ci se feront sous l'influence du modèle québécois. Ce dernier est irrémédiablement relié à la culture des franco-canadiens qui est avant tout basée sur le concept de la famille[16]. La famille, qui régit la vie sociale, culturelle et religieuse, est donc synonyme d'identité. L'implantation de leurs propres églises permit donc aux Franco-Américains d'origine canadienne d'affirmer leur identité à travers leur religion.
Selon le recensement de 2000, les Franco-Américains (d'origine française ou franco-canadienne) composent près de, ou plus de, 10 % de la population du :
Dans les États autres que la Louisiane, ayant autrefois composé la région de la Nouvelle-France :
Les Franco-Américains composent également plus de 4 % de la population de :
Pourcentage national des Américains d'origine française ou franco-canadienne : 5,3 %
Selon le recensement de 2010, 2 millions d'Américains parlent français et créole à la maison[17]. Principalement dans le nord du Maine, le Vermont, la Floride, la ville de New York et en Louisiane.
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