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garrigue (n.f.)
1.broussailles des terrains calcaires méditerranéens.
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⇨ definición de Garrigue (Wikipedia)
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garrigue (n. f.)
Wikipedia
En botanique, la garrigue (de l'occitan garriga) désigne une formation végétale caractéristique des régions méditerranéennes, proche du maquis. Selon l'École agronomique de Montpellier, la garrigue est au calcaire ce que le maquis est aux terrains siliceux. L'École agronomique de Toulouse associe le terme de garrigue à l'étagement de végétation.
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Le terme garrigue vient de la racine pré-indoeuropéenne "garigou": kar (ou gar, kal, gal), qui signifie « pierre » ou « rocher », et par extension « abri de pierre, maison, forteresse, village ». Cette racine a donné les mots guarric en celte et garric en occitan, c'est-à-dire « l'arbre du rocher », terme qui désigne le chêne kermès. Les mots Gard, Carcassonne, karst, calanque, chalet, clapier, crau, grave, garoupe en dérivent également.
Cette formation, qui s'établit dans les massifs calcaires en terrain sec et filtrant, résulte en général de la dégradation de la forêt de chênes verts, qui passe progressivement à des peuplements de pins d'Alep, puis à la garrigue.
En France, elle occupe environ 400 000 hectares, principalement en Provence et dans le Languedoc.
La garrigue n'a pas toujours été ce « désert » aride livré aux promeneurs que nous voyons. Autrefois elle était le lieu d'une importante activité.
Sans parler des nombreux vestiges préhistoriques et médiévaux (mégalithes, châteaux forts, cavernes fortifiées par les camisards, ermitages...), des troupeaux de chèvres ou de moutons y paissaient, des verriers alimentèrent leurs fours avec son bois dès le Moyen Âge, des bouscatiers y coupaient puis brûlaient le bois pour livrer les villes en charbon, des chaufourniers y bâtirent leurs fours à chaux près des zones les plus boisées, des ruscaïres (écorceurs) y prélevaient plusieurs types d'écorces à destination des tanneurs, des équipes entières de ramasseurs y récoltaient la lavande sauvage, l'aspic, et la ramenaient pour la distiller, une foule de petits propriétaires y défrichait un arpent pour y planter des oliviers ou de la vigne, l'épierrait et y construisirent des terrasses et ces cabanes en pierre sèche que l'on appelle communément (surtout dans le Gard) capitelles...
Toute cette ancienne activité a périclité avec l'avènement de la révolution industrielle puis l'exode rural. Le défrichement par l'homme et les troupeaux a progressivement cessé, la végétation regagnant du terrain, de nombreux chemins se sont refermés et la plupart des constructions de pierre sèche échappent désormais au regard.
"Au pont Saint-Nicolas (la route) traversait le Gardon ; c’était la Palestine, la Judée. Les bouquets de cistes pourpres ou blancs chamarraient la rauque garrigue, que les lavandes embaumaient. Il soufflait par là-dessus un air sec, hilarant, qui nettoyait la route en dépoussiérant l'alentour. (…) Aux abords du Gardon croissaient des asphodèles et, dans le lit même du fleuve, presque partout à sec, une flore quasi tropicale." André Gide, Si le grain ne meurt.
"La Garrigue, c'est un grand plateau, remué de combes vertes et mystérieuses que découpent de grandes falaises gris clair, où bavent par endroit des coulées d'argile rouge." Gérard Joyon, L'Appel de la Garrigue 1989. ISBN 2-9504214-0-7
Genêt scorpion ou genêt épineux
Ciste à feuille de sauge
Le buis
Parmi les plantes caractéristiques de la garrigue, on trouve :
L'Appel de la Garrigue JOYON Gérard 1989 et 2 ème édition 1990 ISBN 2-9504214-0-7 (épuisé).
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