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gibier (n.m.)
1.animal chassé pour la nourriture ou le sport
2.victime d'une personne hostile ou d'une mauvaise influence.
3.viande de grand gibier.
4.viande d'animal (ruminant) sauvage.
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⇨ definición de Gibier (Littré)
⇨ definición de Gibier (Wikipedia)
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Ver también
⇨ (de) gibier • (à/de) gibier • chasse au gros gibier • chasse au petit gibier • de gibier • fourrure de gibier • gibier d'eau • gibier de potence • gibier à fourrure • gibier à plume • gibier à plumes • gibier à poil • grand gibier • gros gibier • menu gibier • parc à gibier • petit gibier • pièce de gibier • piège à gibier • poisson gibier • quête du gibier • viande de gibier • à gibier
⇨ Gibier de passage • Gibier de potence • Gibier de potence (film) • Gibier de potence (homonymie) • Réserve de gibier de Sélous • Étienne Brûlé gibier de potence
gibier (n. m.)
gibier[ClasseHyper.]
animal ou personne que l'on capture[ClasseHyper.]
animal, bête, être animé - proie[Hyper.]
gibier (n. m.)
viande[Classe]
viande de chevreuil[Classe]
gibier et préparation culinaire à base de gibier[ClasseHyper.]
cerf[termes liés]
gibier à poils[termes liés]
gibier[Hyper.]
gibier (n. m.)
barbaque, bidoche, viande[Hyper.]
fort[Dérivé]
gibier (n. m.)
animal ou personne que l'on capture[ClasseHyper.]
Le Littré (1880)
1. Terme collectif. Animaux qu'on prend à la chasse.
• Le gibier du lion, ce ne sont pas moineaux (LA FONT. Fabl. II, 19)
• En général, la qualité du gibier dépend beaucoup de la nourriture (BUFF. Ois. t. V, p. 393, dans POUGENS)
• Peu de jours après il me fit envoyer un panier de gibier, que je reçus comme je le devais (J. J. ROUSS. Conf. X.)
• Corneille de la Pierre, dans ses commentaires sur l'Écriture sainte, rapporte qu'un moine soutenait et prêchait que le bon gibier avait été créé pour les religieux, et que, si les perdreaux, les faisans, les ortolans pouvaient parler, ils s'écrieraient : Serviteurs de Dieu, soyons mangés par vous (SAINT-FOIX Ess. Paris, Oeuv. t. IV, p. 239, dans POUGENS)
• Quoiqu'entre nous, Mon cher, je ne sois point de ces seigneurs jaloux Qui gardent leur gibier comme on fait sa maîtresse (COLLIN D'HARLEVILLE Optimiste, III, 10)
Gibier à plumes, les perdrix, cailles, etc. Gibier à poil, les lièvres, lapins, chevreuils, etc. Gros gibier, les cerfs, daims, sangliers, etc. Menu gibier, les lièvres, perdrix, bécasses, etc.
Fig. Il se dit par mépris de personnes peu recommandables, dignes d'être chassées comme on fait le gibier.
• Vous savez que je suis quelque peu du métier à me devoir connaître en un pareil gibier (MOL. Ét. III, 2)
Fig. et familièrement. Cela n'est pas de son gibier, cela dépasse sa portée, sa capacité, ses ressources, et aussi cela n'est pas de son goût, ne lui convient pas.
• La vérité n'est pas de notre portée ni de notre gibier (PASC. dans COUSIN)
On le dit aussi de personnes qui sont au-dessus de notre condition.
• Dorante : Et me dis seulement si tu connais ces dames. - Cliton : Non : cette marchandise est de trop bon aloi, Ce n'est point là gibier à des gens tels que moi (CORN. Ment. I, 1)
2. Fig. et familièrement. Personne que l'on poursuit, que l'on attrape, que l'on dupe.
• Nous autres fourbes de la première classe, nous ne faisons que jouer, lorsque nous trouvons un gibier aussi facile que celui-là (MOL. Pourc. II, 3)
• Comme le duc m'avait permis de lui parler en faveur des personnes à qui je voudrais rendre service, il me fallait un chien de chasse pour découvrir le gibier, c'est-à-dire un drôle qui eût de l'industrie et fût propre à déterrer et à m'amener des gens qui auraient des grâces à demander au premier ministre (LE SAGE Gil Blas, VIII, 7)
3. Gibier de potence, celui qui mérite d'être pendu.
• Allons, que l'on détale de chez moi, maître juré filou, vrai gibier de potence (MOL. l'Avar. I, 3)
On a dit dans le même sens : gibier à prévôt, gibier de bourreau.
• D'un gibier de bourreau tu prends donc l'intérêt ? (TH. CORN. Comt. d'Org. v, 10)
Familièrement. Gibier à commissaire, fille publique, filou repris de justice.
HISTORIQUE
XIIIe s.— Un jour d'aoust, après mangier, Alerent tous trois en gibier (DU CANGE gibicere.)
XIVe s.— Martin, escuier, allant en gibier un espervier au poing (DU CANGE ib.)— L'aloe de gibier, c'est l'aloe de cest an qui a courte queue sans blancheur (Ménagier, III, 2)
XVe s.— Le roy luy dit que il avoit conclu que point ils ne seroient combatus ; et ainsi ne le furent ils point ; et si s'estoient ils mis au plus beau gibier que jamais furent (Hist. d'Artus III, connest. de France, p. 778, dans LACURNE)— Bourgeoise hante le gibier [a des amants] ; Et pour mieux faire son debvoir, Elle aime un plaisant escuyer (COQUILLART p. 44, dans LACURNE)
XVIe s.— Un soldat guascon y banda par deux fois son arbaleste et tira à ceux de dedans autant assurement que s'il eust tiré au gibier pour son plaisir (BEAUGUÉ Guerre d'Écosse, I, 10)— Leur amitié et leur concorde, lesquelles deux choses sont certes du gibier de la philosophie (l'Amant ressuscité, p. 88, dans LACURNE)— Ne vous ruez si fort sur la saincte Escriture ; ce n'est votre gibier ny le mien aussi (CHOLIÈRES Contes, t. II, Après-dînée 8)— Le deable dont tu es le vrai gibier (NOËL DUFAÏL Cont. d'Eutrap. ch. 1)
ÉTYMOLOGIE
Bourguign. jubié. La locution primordiale est aler en gibier ; gibier est donc un nom verbal d'un verbe gibeer, giboyer (voy. ce dernier mot).
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
GIBIER. - HIST. XIIIe s. Ajoutez :— Esperviers [ils] portent et faucons, Ostoirs, tercets, esmerillons ; Car ils vivoient de jebiers ; Quant il les vit, moult en fu liés (Li biaus desconneus, V. 3906)
XVe s. Ajoutez :— Puisque nous volons nestoyer Le pays de ces Anglois ci, Et que les voyons en gibier, Pourquoy demoront il ainsi ? (Myst. du siége d'Orléans, p. 764)
Wikipedia
Le gibier est l'ensemble des animaux sauvages (hors poissons, crustacés, coquillages, fruits de mer et mammifères marins) que l'on chasse pour en consommer ou vendre la viande, dite « viande de brousse » en zone tropicale.
Considérée par Brillat-Savarin comme une « nourriture saine, chaude, savoureuse, de haut goût et facile à digérer »[1], la viande de gibier est reconnue pour ses qualités nutritionnelles et diététiques. L'Office international des épizooties[2] notait en 1997 : « on dispose de peu d’informations sur l’importance du commerce de gibier sauvage dans les différents États de l’Union européenne[3] ; en outre, les statistiques existantes sont souvent incomplètes »[4]. Il en résulte une difficulté à mesurer les enjeux en termes de santé publique, de santé animale et d’inspection vétérinaire liés au gibier sauvage tué par les chasseurs et à la mise sur le marché de ce type de viande.
Si la part globale du gibier dans l'alimentation mondiale semble diminuer régulièrement au profit d'une consommation de luxe ou fête[5], en raison de « l'urbanisation croissante, le commerce de gibier augmente » en Afrique centrale[6]. En dépit de réglementations, de taxations et de restrictions[7] qui varient selon les pays, le braconnage persiste, profitant parfois d'un flou juridique. Certaines administrations, comme en Ontario[8], utilisent des analyses ADN pour assigner avec certitude des mues ou de la viande à une population ou à un trophée ou pour apparier les parties d’un animal afin de mieux prouver le trafic ou braconnage[9].
On distingue habituellement :
Sont parfois vendus sous le nom de gibier des animaux domestiqués, c'est-à-dire des animaux habituellement chassés comme gibier mais ici élevés à des fins de consommation de viande.
Sommaire |
Au regard de la réglementation européenne[10] on entend par
gibier sauvage :
gibier d'élevage ;
gibier sauvage'
gros gibier sauvage
La coutume veut que le gibier ne soit pas mangé de suite : « Dans notre civilisation avancée, ne sert-on pas, sur les tables somptueuses, certaines viandes qui ont déjà subi un commencement de décomposition ? On sait qu’un faisan, pour être prisé d’un gourmand, doit avoir un mois de mort, une bécasse, deux mois et demi. Entre une viande faisandée et une viande putréfiée, la différence n’est pas immense ; il en existe cependant une immense au point de vue gastronomique » écrit un auteur du XIXe siècle[12].
Cet appétit pour une viande fortement sapide se retrouve partout dans le monde et à diverses époques. Exemples :
Le faisandage n’est cependant pas de tous les goûts et peut traduire une pratique commerciale malhonnête : « Que de viande faisandée, corrompue et rongée par les vers, se vend impunément sous la forme de cervelas et de fromage d’Italie. Il est extrêmement difficile de surprendre les délinquants ; car les préparations et les assaisonnements dissimulent tellement à l’œil et à l’odorat la viande gâtée qui a servi à faire une pièce de charcuterie, qu’il est presque impossible de constater matériellement ce véritable empoisonnement » écrit Léon Rayer, ancien chef de cuisine de personnalités importantes du XIXe siècle[18]. Apparemment, l’utilisation du charbon pour ôter l’odeur à la viande putréfiée ou la conserver pendant quinze jours n’est plus en usage à son époque comme elle l’était à la fin du XVIIIe siècle[19].
La putréfaction s’accélérant lorsque la viande est exposée simultanément à une forte température et à une forte humidité, la chair dégage en moins de 24 heures, dans la forêt équatoriale, des odeurs nauséabondes que les indigènes ne peuvent que supporter. Pour pouvoir manger une viande rassise dans ces conditions, le chasseur doit tailler des tranches en profondeur dans la masse du muscle dont « la surface est depuis longtemps putréfiée, verdâtre et grouillante »[20].
Deux risques principaux sont généralement considérés : la viande, ou des abats, os, ou sous-produits polluée par des contaminants chimiques ou physiques (métaux, radioactivité, dioxines, etc.).. ou porteuse de contaminants biologiques tels que bactéries, virus ou parasites (éventuellement antibiorésistants) transmissibles à l'homme ou à d'autres espèces.
Le consommateur de gibier s'expose à de moindres contrôles sanitaires que s'il mangeait de la viande issue d'élevage (seuls des gros animaux et dans certains pays uniquement doivent passer en abattoir et faire l'objet d'un tampon vétérinaire). Le consommateur s'expose aussi à un risque plus élevé de parasitoses ou d'infections particulières par des microbes transportés par la faune sauvage. Le SRAS semble ainsi avoir été diffusé à partir d'animaux sauvages, de même que le H5N1 de la grippe aviaire pourrait l'être, bien que dans ce cas la volaille domestiquée soit clairement la plus à risque. Des zoonoses telles que la rage vulpine ou la tuberculose ou l'échinococcose peuvent aussi être facilement transmises aux chiens de chasse puis à l'Homme ou à ses animaux d'élevages (ex : tuberculose, myxomatose, voire maladies à prions).
Conséquences juridiques : des suites pénales peuvent être liées à la responsabilité civile de l'auteur de la propagation de zoonoses à partir du gibier, en particulier concernant des maladies extrêmement contagieuses (ex : peste porcine) dont le risque augmente avec les surdensités de sangliers favorisées par l'agrainage, certains plans de chasse, et la fragmentation écologique de leurs territoires.
Cas particuliers : la viande de brousse, la viande d'animaux morts trouvés sur les routes, dans la nature ou tués à la chasse et vendus dans les restaurants ou sur les marchés de certains pays posent des problèmes particuliers plus ou moins bien encadrés juridiquement selon les pays. Dans les pays dits riches, dans la plupart des cas, le bon état sanitaire de la viande, en vue de son transport et de sa vente doit être garanti par les services vétérinaires, toujours plus vigilants, alors que les règles européennes se durcissent, notamment à la suite de la libre circulation des marchandises dans l'UE, et à la mondialisation qui a fait augmenter les échanges et avec eux le risque de propagation de zoonoses.
En Europe, la vente des gibiers morts tués à la chasse est réglementée par la directive 92-45 du 16 juin 1992 modifiée (sur les problèmes sanitaires et de police sanitaire relatifs à la mise à mort du gibier sauvage et à la mise sur le marché de viandes de gibier sauvage) qui vaut pour le marché intérieur et les échanges intra-communautaires et importations de gibier(elle sera remplacée par des règlements en cours d'élaboration).
La France, via l'arrêté ministériel du 2 août 1995, a fixé les conditions sanitaires de collecte, de traitement et de mise sur le marché des viandes fraîches de gibier sauvage pour mieux cadrer et sécuriser cette filière, mais la circulaire a exclu de son champ la vente directe par le chasseur au consommateur de gibiers qu'il a lui-même chassés, mais le chasseur peut donner* ce gibier. En sont aussi exclus le découpage et entreposage de viandes estampillées conformément à l'arrêté, dans des magasins de détail ou des locaux contigus au point de vente directe au consommateur, tels que les fermes-auberges par exemple. L'arrêté ne s'applique pas non plus à la vente par le chasseur, à un détaillant ou à un restaurateur, en petites quantités de pièces entières (non dépouillées ou non plumées) ; *l'examen vétérinaire des sangliers pour détection des trichines restant cependant obligatoire pour le chasseur.
Les chasseurs doivent mettre en place des centres de collecte dotés de chambres froides. Le gibier sauvage tué doit y être regroupé et conservé de 4 à 7° C (interdiction de congélation). En 2007, quelques centres sont déjà construits sur place, dans les "grandes chasses" (encloses ou non). Ce gibier est ensuite obligatoirement conduit par le chasseur dans un « atelier de traitement » qui est le premier chaînon de la traçabilité du gibier mis en vente, pour les animaux qui ne sont pas soumis au plan de chasse (qu'il soit obligatoire ou non). L'arrêté en décrit les caractéristiques et conditions de fonctionnement ; c'est là que s'effectue le premier contrôle sanitaire (inspection post mortem, marquage de salubrité, contrôle de l'hygiène de l'établissement, par des vétérinaires inspecteurs, dans le cadre des procédures de surveillance sanitaire de la faune sauvage). Tout atelier de traitement doit obligatoirement être agréé (mais une dérogation est prévue pour les ateliers traitant moins de 3 tonnes de gibier par semaine, et satisfaisant aux règles applicables aux établissements de faible capacité, ce gibier ne peut alors être vendu que sur le marché local).
Un règlement européen du 28-02-2002, impose des principes et prescriptions généraux de législation alimentaire, et des procédures de sécurité alimentaire, en instituant une Autorité européenne de sécurité des aliments.
Une directive (no 92-117 modifiée par la DCEE 97-22) concerne le gibier et animaux domestiques pour la protection contre certaines zoonoses et quelques agents zoonotiques, en vue de prévenir les foyers d'infection et d'intoxication dus à des dérivés alimentaires.
Le gibier blessé sur les routes est souvent malade, porteur de parasites, de plombs toxiques ou dangereux parce que blessé. Dans de nombreux pays, il est généralement interdit de le ramasser, transporter, vendre et consommer, et il doit être envoyé à l'équarrissage.
Le gibier blessé à la chasse peut dans plusieurs pays, être poursuivi ou détecté par un chien dit de sang autorisé pour la recherche du gibier blessé. Du matériel cynégétique, inspiré de celui de la police est également vendu pour détecter et suivre les traces de sang ou la chaleur de l'animal (avec risque d'utilisation pour le braconnage ou une chasse qui laisse peu de chance à l'animal).
En Belgique, un arrêté du gouvernement wallon du 22 septembre 2005 a levé une ambiguïté sur la recherche par chien du gibier blessé. En effet dans ce pays, la chasse à l’approche ou à l’affût doit se pratiquer par un seul chasseur, sans rabatteur ni chien. Cet arrêté précise que pour la recherche d’un gibier blessé, il est en tout temps autorisé l’usage d’un chien tenu à la longe et pouvant en être libéré afin d’immobiliser ou de rapporter le gibier.
Des populations de gibier, parfois nourri par agrainage ou cultures cynégétiques en forêt ou dans les champs, en l'absence de prédateur naturels peuvent rapidement proliférer quand la pression de chasse diminue. Les sangliers et moindrement les chevreuils peuvent alors manquer de nourriture dans les bois où ils vivent le plus souvent et chercher à se nourrir à l'extérieur des forêts dans les champs, prairies, voire dans les jardins ou espaces verts où ils peuvent faire des dégâts importants (sangliers notamment). Le risque de collision d'animaux avec des véhicules augmente aussi.
Depuis les années 1980 en France les populations de sangliers et petits cervidés sont en augmentation régulière, de même que les dégâts du gibier, que les fédérations des chasseurs doivent en partie rembourser aux agriculteurs et éleveurs (cultures et prairies).
À titre d'exemple, en Lorraine, en 2002, le coût de l'indemnisation des dégâts dus aux sangliers s’élevait à 4 500 000 € (pour l'ensemble de la Lorraine)[26].
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