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Definición y significado de Guinée-Bissau

Definición

Guinée-Bissau (n.prop.)

1.État (république) d'Afrique occidentale (superficie : 36125 km²; 1,05 million d'habitants; capitale : Bissau; agriculture). - Indépendant depuis 1974; régime militaire depuis 1980.

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Definición (más)

definición de Guinée-Bissau (Wikipedia)

Sinónimos

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Diccionario analógico


Guinée-Bissau (n. pr.)

pays africain[Hyper.]

Afrique[Desc]


Guinée-Bissau (n. pr.)


Wikipedia

Guinée-Bissau

                   

11° 52′ 00″ N 15° 36′ 00″ W / 11.8667, -15.6

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Guinée (homonymie).
República da Guiné-Bissau (pt)
République de Guinée-Bissau (fr)
Drapeau de la Guinée-Bissau Armoiries de la Guinée-Bissau
(Drapeau de la Guinée-Bissau) (Armoiries de la Guinée-Bissau)
Devise nationale : Unidade, Luta, Progresso
carte
Langue officielle Portugais (le créole de Guinée-Bissau a un statut régional officiel)
Capitale Bissau
11°52′N 15°36′W / 11.867, -15.6
Plus grande ville Bissau
Forme de l’État République
 - Président intérim
Premier ministre intérim
Manuel Serifo Nhamadjo
Rui Duarte de Barros
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 133e
36 120 km2
12
Population
 - Totale (2009)
 - Densité
Classé 145e
1 449 230 hab.
48 hab./km2
Indépendance
 - Date
du Portugal
10 septembre 1974
Gentilé Bissau-Guinéens
Monnaie Franc CFA (XOF)
Fuseau horaire UTC -1
Hymne national Esta é a Nossa Pátria Bem Amada
Code ISO 3166-1 GNB, GW
Domaine internet .gw
Indicatif
téléphonique
+245
  Carte de Guinée Bissau

La Guinée-Bissau ou Guinée-Bissao[1], en forme longue la République de Guinée-Bissau ou la République de Guinée-Bissao, en portugais Guiné-Bissau et República da Guiné-Bissau, est un pays lusophone de l'Afrique de l'Ouest. Sa capitale est Bissau. Le pays fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest.

Sommaire

  Histoire

Article détaillé : Histoire de la Guinée-Bissau.

Au XIIIe siècle, le royaume mandingue de Gabou exerce une forte influence sur la région. Les premiers contacts européens sont établis, en 1446, par le navigateur portugais Nuno Tristão, tué en prenant pied dans la zone. Le Portugal établit quelques comptoirs sur la côte.

En 1879, la région devient une colonie portugaise.

Les Portugais quittent le pays après la révolution des œillets en 1974. Le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert qui avait mené la lutte politique puis militaire pour l'indépendance remporte les élections. Après une lutte acharnée de 12 ans le peuple bissau-guinéen a vu sa proclamation d'État en 1973 à l'ONU.

  Langue

La langue officielle du pays est le portugais. La langue de communication (et langue maternelle d'environ un tiers de la population) est le créole guinéen qui s'est développé à partir du portugais. Les différentes ethnies maintiennent leurs langues.

  Francophonie

La Guinée-Bissau, entourée de pays francophones, compte une minorité significative de ses habitants possédant des connaissances du français.

Le pays est membre de l'Organisation internationale de la francophonie[2] depuis 1979.

  Politique

Article détaillé : Politique de la Guinée-Bissau.

À la suite d'un coup d'État militaire en 2003, le pays a depuis entrepris une phase de normalisation démocratique, culminant avec des élections législatives en 2004 et une élection présidentielle le 24 juillet 2005. Le 1er mars 2009, le chef d'état-major des forces armées, le général Tagmé Na Waié, est tué dans un attentat à la bombe. Le président João Bernardo Vieira, que certains militaires tiennent pour responsable de cet attentat[3], est assassiné à son tour, le 2 mars 2009, par des hommes en armes.

La Guinée-Bissau a été qualifié de « narco-État » par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime[4]. Selon Le Figaro, les attentats contre le général et contre le président Vieira auraient probablement été perpétrés par les trafiquants colombiens, peut-être en représailles contre la destitution en août 2008 du contre-amiral Bubo Na Tchuto, chef de la marine nationale soupçonné de couvrir le trafic[4].

En avril 2010, un coup d'État — qui voit le retour de Bubo Na Tchuto au premier plan — est organisé par les militaires contre le premier ministre Carlos Gomes Junior[5]. Le premier ministre est relâché le lendemain, mais demeure en résidence surveillée, tandis qu'Antonio Njai se présente comme le nouvel homme fort de l'armée[6].

Le premier tour des élections présidentielles du 11 mars 2012 accorde au premier ministre sortant, Carlos Gomes Jr, 49% des voix, et à l'ancien président Kumba Yala 23,3%. Le second tour était initialement prévu pour le 22 avril mais les nombreux recours pour fraude massive de la part de cinq candidats poussent la commission électorale à le repousser d'une semaine. L'annonce a été faite le 11 avril.

Le lendemain Kumba Yala déclarait à la presse « Quiconque s'aventurera à battre campagne assumera la responsabilité de tout ce qui adviendra ». Dans la soirée, un putsch militaire bloque l'accès au palais présidentiel, à la radio et à la télévision nationales, aux différentes ambassades, au siège local des Nations unies et au siège du parti de Carlos Gomes Jr. Ce dernier est enlevé avec d'autres responsables politiques et interné à la forteresse d'Amura.

Suite au coup d'État militaire 2012, l'Union Africaine suspend la Guinée-Bissau le 17 avril 2012.

Sources:

  Subdivisions

Article détaillé : Subdivisions de la Guinée-Bissau.

La Guinée-Bissau est divisée en 9 régions, elles-mêmes partagées en 37 secteurs.

  Géographie

Article détaillé : Géographie de la Guinée-Bissau.

La Guinée-Bissau est un pays d'Afrique de l'Ouest baigné par l'océan Atlantique, limité au nord par le Sénégal, à l'est et au sud par la République de Guinée (Conakry), états francophones. De par sa situation géographique, la Guinée-Bissau est donc enclavée en Afrique francophone, entre la Guinée et le Sénégal.

La Guinée-Bissau doit son nom à sa capitale, Bissau, et s'étend sur 36 120 km², 28 000 km² de terre et 8 120 km² de mer (ce qui est à peine plus étendu que la Belgique), y compris une soixantaine d’îles dans l’Atlantique, dont l'archipel des Bijagos appelé aussi archipel des Bissagos.

  Économie

Article détaillé : Économie de la Guinée-Bissau.

La Guinée-Bissau est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine.

La principale source de devises est l'exportation de noix de cajou, qui représente 60 % des revenus du pays. La Guinée-Bissau est le 3e producteur de noix de cajou d'Afrique, et le 6e mondial, avec sa production de 120 000 tonnes par an lui rapportant 60 millions de dollars. Le pays possède de nombreuses autres ressources naturelles : bauxite, bois, pétrole, phosphates... Son littoral, très riche en poissons, attire les pêcheurs de l'Union européenne qui viennent pêcher chaque année 500 mille tonnes de poisson, versant en échange à la Guinée-Bissau environ 7 500 000 €. Le potentiel agricole du pays est énorme, mais sa forêt, par exemple, n'est exploitée que de manière informelle.

Malgré ses nombreux atouts, la Guinée-Bissau est le troisième pays le plus pauvre du monde, parmi les pays les moins avancés (PMA). L'indicateur de développement humain (IDH) est de 0,289 en 2010 (position 164 entre 196 pays). En 2005, le budget de l'État dépend à 75 % de l'aide internationale. Il n'y a pas partout de l'électricité et 85 % des habitants vivent avec moins de 1 dollar par jour.

En effet, l'instabilité politique, les séquelles de la guerre civile de 1999, l'obsolescence des infrastructures découragent les investisseurs et donc les possibilités de développement.

Du fait de sa pauvreté et de sa désorganisation économique, la Guinée-Bissau est une proie facile pour les trafiquants de drogue de l'Amérique du Sud qui l'utilisent comme passerelle pour atteindre l'Union européenne, leur principal client depuis que les États-Unis ont durci leur politique de contrôles aux frontières. La Guinée-Bissau a une position géographique privilégiée, au sud du Sénégal, qui l'exclut du dispositif de contrôle de l'immigration clandestine, qui s'étend du Maroc au Sénégal et rend les trafics difficiles. La drogue sud-américaine est donc stockée en Guinée-Bissau, où elle est ensuite introduite par petites quantités dans les produits de marché (fruits, poissons, noix de Cajou) acheminés vers l'Europe, ou ingérée par des mules qui risquent leur vie et leur liberté pour 5 000 € (leur salaire pour acheminer 500 grammes à 1 kilogramme de cocaïne en capsules). La Guinée-Bissau, loin d'être consommatrice de ces drogues de « luxe » que ses habitants n'ont pas les moyens de s'offrir, est devenue en quelques années la plaque tournante du trafic de cocaïne.

  Démographie

Article détaillé : Démographie de la Guinée-Bissau.
  Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

  Culture

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques

  Divers

Population : 1 533 964 habitants (en 2010). 0-14 ans: 40,8 %; 15-64 ans: 56,1 %; + 65 ans : 3,1 %[7]
Superficie : 36 120 km²
Densité : 42 hab./km²
Frontières terrestres : 724 km (Guinée 386 km; Sénégal 338 km)
Littoral : 350 km
Extrémités d'altitude : 0 m > + 300 m
Espérance de vie des hommes : 46,07 ans (en 2010)[7]
Espérance de vie des femmes : 49,79 ans (en 2010)[7]
Taux de croissance de la population : 2,019 % (en 2010)[7]
Taux de natalité : 35,97 ‰ (en 2010)[7]
Taux de mortalité : 15,79 ‰ (en 2010)[7]
Taux de mortalité infantile : 99,82 ‰ (en 2010)[7]
Taux de fécondité : 4,58 enfants/femme (en 2010)[7]
Taux de migration : 0 ‰ (en 2010)[7]
Indépendance : 24 septembre 1973 (ancienne colonie portugaise)
Lignes de téléphone : 4 600 (en 2008)[7]
Téléphones portables : 500 200 (en 2008)[7]
Postes de radio : 49 000 (en 1997)
Postes de télévision : n.c.
Utilisateurs d'Internet : 37 100 (en 2008)[7]
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 82 (en 2009)[7]
Routes : 3 455 km (dont 965 km goudronnés) (en 2002)[7]
Voies ferrées : aucune
Voies navigables : n.c.
Nombre d'aéroports : 9 (dont 2 avec des pistes goudronnées) (en 2010)[7]

  Codes

La Guinée-Bissau a pour codes :

  Notes et références

  1. Les institutions françaises utilisent Guinée-Bissao, voir la Liste annexée à l'arrêté du 4 novembre 1993 et sur le liste du ministère de la Culture
  2. Francophonie.org États et gouvernements
  3. Coup d’État sanglant en Guinée-Bissau, article paru dans L'Humanité le 3 mars 2009
  4. a et b Thierry Oberlé, À Bissau, le naufrage du narco-État guinéen, Le Figaro, 17 mars 2009.
  5. coup d'État de 2010
  6. Antonio Dabo, Les dirigeants de Guinée-Bissau réunis en urgence, dépêche Reuters reprise par 'le Nouvel Observateur 03/04/2010, article en ligne Le 12 avril 2012, le pays est à nouveau la cible d'un coup d'état mené par les militaires.
  7. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n et o (en) The World Factbook, « Guinea-Bissau », CIA, 19 aout 2010

  Voir aussi

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  Lien externe


   
               

 

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