definición y significado de Gène | sensagent.com


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Definición y significado de Gène

gêne

  • 1ère personne du singulier (je) du présent de l'indicatif du verbe gêner
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent de l'indicatif du verbe gêner
  • 1ère personne du singulier (je) du présent du subjonctif du verbe gêner
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent du subjonctif du verbe gêner
  • 2e personne du singulier (tu) du présent de l'impératif du verbe gêner

gêné

  • participe passé masculin singulier du verbe gêner

Definición

gêne (n.f.)

1.situation contraignante, désagréable, qui met dans l'embarras.

2.trouble, malaise physique que l'on éprouve à faire qqch.

3.état d'hésitation (ressenti devant qqn d'un fait d'une certaine situation).

4.chose qui gêne (autre chose, comme avec des liens)

5.(vieux)très grande douleur morale.

gêné (adj.)

1.qui n'a plus d'argent, fauché.

2.qui éprouve un trouble, un malaise physique, se sent à l'étroit.

3.qui se trouve dans une situation embarrassante.

4.qui éprouve de l'embarras devant qqn.

gène (n.m.)

1.(biologie)élément d'un chromosome, qui définit les caractères héréditaires.

Gène (n.)

1.(Cismef)La plus petite unité génétique, capable de déterminer la séquence des acides aminés d'un polypeptide.

gêner (v. trans.)

1.provoquer un sentiment de gêne (chez qqn)

2.causer un trouble, un malaise physique; mettre à l'étroit.

3.faire éprouver de l'embarras devant qqn.

4.mettre dans une situation difficile, désagréable; déranger, importuner. Spécialement : embarrasser financièrement.

5.mettre une gêne (à une action) " Le corset que je dois porter gêne mes mouvements "

6.causer de la gêne dans (qqch)

7.provoquer un sentiment de gêne chez (qqn) "L'attention constante du jeune homme la troublait"

gêner (v.)

1.être un obstacle (à qqch) " elle gêne la progression de notre projet "

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Definición (más)

definición de Gène (Littré)

definición de Gène (Wikipedia)

Sinónimos

gène (n.m.)

génétique, génique

gène (n.m.) (biologie)

facteur de l'hérédité

gêne (n.f.) (vieux)

angoisse, tourment

gêné (adj.)

fauché, fauché comme les blés, impécunieux, panné  (populaire)

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Ver también

gêné (adj.)

impécuniosité

gêne (n.)

confiance, foi

gêner (v. trans.)

gênant, gêneur, inquiétant, perturbant, troublant

Frases

Blue Gene • Carlo Giuseppe Gené • Cytopénie par mutation du gène GATA1 • Donald Gene Saari • Dysplasies osseuses en rapport avec le gène SOST • Démence fronto temporale par mutation du gène GRN • Démence frontotemporale par mutation du gène CHMP2B • Extinction de gène • Gene Achtymichuk • Gene Ahern • Gene Amdahl • Gene Ammons • Gene Anthony Ray • Gene Autry • Gene Barry • Gene Bates • Gene Bervoets • Gene Blakely • Gene Callahan • Gene Chandler • Gene Clark • Gene Codes Corporation • Gene Colan • Gene Deitch • Gene Fairbanks • Gene Fenn • Gene Fowler • Gene Fullmer • Gene Gauntier • Gene Gotti • Gene Gutowski • Gene Ha • Gene Hackman • Gene Hoglan • Gene Hooks Field at Wake Forest Baseball Park • Gene Hunt • Gene Kelly • Gene Krupa • Gene L. Coon • Gene Levitt • Gene Lockhart • Gene Louw • Gene Mako • Gene Mauch • Gene Mayer • Gene Melchiorre • Gene Miles • Gene Morgan • Gene Nation • Gene Oliver • Gene Pitney • Gene Quintano • Gene Rayburn • Gene Reynolds • Gene Robinson • Gene Roddenberry • Gene Russell • Gene Saks • Gene Sarazen • Gene Scott • Gene Sharp • Gene Sheldon • Gene Shue • Gene Simmons • Gene Simmons (album) • Gene Simmons (homonymie) • Gene Siskel • Gene Snitsky • Gene Summers • Gene Tierney • Gene Tunney • Gene Ubriaco • Gene Upshaw • Gene Vincent • Gene Vincent en France • Gene Wilder • Gene Wolfe • Gene-scan Analysis • George Jones and Gene Pitney (Recorded in Nashville!) • Gène (gastronomie) • Gène (homonymie) • Gène 16s • Gène ASPM • Gène GUS • Gène PHA-4 • Gène Pax3 • Gène de la drosophile • Gène de résistance • Gène du développement • Gène et protéine CFTR • Gène homéotique • Gène klotho • Gène marqueur • Gène rapporteur • Gène soumis à empreinte • Gène suppresseur de tumeurs • Gène white • Hypertension artérielle pulmonaire par mutation du gène BMPR2 • Insuffisance antéhypophysaire par mutation du gène PROP1 • Jordi Gené • Jumpin' Gene Simmons • Le Gène égoïste • Liste des maladies génétiques à gène identifié • Liste des maladies génétiques à gène non identifié • Madame Sans Gêne (Sardou) • Madame Sans-Gêne • Madame Sans-Gêne (film, 1924) • Madame Sans-Gêne (film, 1941) • Madame Sans-Gêne (homonymie) • Madame Sans-Gêne (téléfilm, 2002) • Maladie en rapport avec la mutation du gène PLP1 • Maladies en rapport avec les mutations du gène IRF6 • Marc Gené • Martial Gène • Neutropénie par mutation du gène ELA2 • Ostéopétrose par mutation du gène CLCN7 • PIP (gène) • PTEN (gène) • Pathologies en rapport avec une haploinsuffisance du gène SHOX • Pathologies oculaires par mutation du gène SOX2 • Pathologies rénales par mutation du gène UMOD • Peptide relié au gène calcitonine • Stanley Gene • Syndrome des hamartomes par mutation du gène PTEN • Terminator (gène) • Thrombophilie par mutation G20210A du gène de la prothrombine • Théorie du gène égoïste • Yohann Gène

Diccionario analógico

-gène (suff.)






gêne (n. f.)

pauvreté[Classe]



gêne (n. f.)




gêne (n. f.)


gêné (adj.)

pauvre[Similaire]


gêné (adj.)

gêné, mal à l'aise[ClasseHyper.]

inconfortable[Similaire]



gêné (adj.)

étriqué, exigu[Similaire]


gêné (adj.)

honteux[Similaire]



gêner (v. tr.) [V+comp]


gêner (v. tr.) [V+comp]


gêner (v. tr.) [V+comp]






gêner (verbe)

biaiser[Hyper.]

handicap - handicapeur[Dérivé]



Le Littré (1880)

-GÈNE (suffixe)[jè-n']

Élément de composition qui, employé dans le langage scientifique, signifie engendrant : hydrogène, engendrant l'eau ; mais qui est mal employé et provient d'une erreur, puisqu'en grec le suffixe signifie, au contraire, qui est engendré.

GÊNE (s. f.)[jê-n']

1. La question qu'on faisait subir aux accusés pour leur arracher des révélations.

Menacés de la gêne, ils ont tout découvert (TH. CORN. Pers. et Dém. v, 2)

On le retira de la gêne pour le réserver au gibet (CHATEAUBR. Natch. 2e part. vers la fin.)

Par extension, les tortures qu'on inflige à quelqu'un pour lui faire dire quelque chose, pour en tirer de l'argent.

Mettre à la gêne, donner la question ; et fig. soumettre à une vive peine, mettre dans un grand embarras.

C'est en cette manière qu'il nous a appris qu'il fallait mettre à la gêne de tels imposteurs (PASC. Prov. 16)

Si elle [la conscience] refuse de parler, c'est qu'elle est complice du crime ; il la faut faire parler par force, il la faut mettre à la gêne et à la torture (BOSSUET Sermons, Péché d'habitude, 3)

Sont-ils d'accord tous deux pour me mettre à la gêne ? (RAC. Phèd. v, 4)

Donner la gêne, donner la question ; et fig. imposer un grand effort.

Il ne faudrait pas donner la gêne à notre esprit, pour trouver de quoi nous entretenir avec lui (MASS. Carême, Prière 1)

Se donner la gêne, s'inquiéter ; se mettre l'esprit à la gêne, faire de grands efforts. Il se donne la gène pour faire des vers.

2. Par extension, douleurs très vives comparées à celles de la question.

Je ne veux point d'un fils dont l'implacable haine Prend ce nom pour affront et mon amour pour gêne (CORN. Héracl. v, 5)

La recevoir [Émilie] de lui me serait une gêne (CORN. Cinna, II, 2)

Pour moi, j'en ai souffert la gêne sur mon corps (MOL. l'Ét. IV, 5)

Je sens de son courroux des gênes trop cruelles (MOL. Dép. am. v, 2)

Non, non, l'enfer n'a point de gêne Qui ne soit pour ton crime une trop douce peine (MOL. Sgan. 16)

La pierre, la colique et les gouttes cruelles.... De travaux douloureux le viennent accabler, Sur le duvet d'un lit, théâtre de ses gênes, Lui font scier des rocs, lui font fendre des chênes (BOILEAU Épît. XI)

3. Ce qui met trop à l'étroit, mal à l'aise. Être à la gêne dans ses souliers. Il y a un peu de gêne dans la respiration.

4. L'embarras que cause le séjour d'une personne chez une autre. Restez chez moi, il y a place pour vous, vous ne me causerez pas de gêne.

5. Contrainte fâcheuse, état pénible où l'on se trouve.

Que de vivre à la gêne avec un indiscret (RÉGNIER Sat. VIII)

Puis-je vivre et traîner cette gêne éternelle ? (CORN. Rodog. v, 4)

Ces feintes ont pour moi des gênes trop cruelles (CORN. Théod. IV, 1)

Je souffre, et c'est pour vous que j'ose m'imposer La gêne de souffrir et de le déguiser (CORN. Oth. I, 4)

Je m'impose à vos yeux la plus dure des gênes (CORN. D. Sanche, I, 2)

L'hymen où je m'apprête est pour vous une gêne ! (CORN. Sertor. IV, 2)

Mais je ne puis souffrir qu'un esprit de travers Qui, pour rimer des mots, pense faire des vers, Se donne en te louant une gêne inutile (BOILEAU Disc. au roi.)

Le délassement le plus sûr des gênes, des bienséances (MASS. Carême, Temples.)

Où le sexe, élevé loin d'une triste gêne, Marche avec les héros, et s'en distingue à peine (VOLT. Tancr. IV, 6)

Quintilien n'est franc ni dans sa critique ni dans son éloge ; on y sent la gêne (DIDEROT Claude et Nér. II, 103)

Charmante maison, point de gêne ; on y est comme chez soi (PICARD Deux Philiberts, I, 4)

Terme de peinture. Synonyme de contrainte dans le dessin.

Sans gêne, sans s'imposer aucune contrainte.

C'est chez nous [singes] qu'à vivre sans gêne S'instruisit le grand Diogène (BÉRANG. Orang-out.)

Diogène, sous ton manteau, Libre et content, je ris et bois sans gêne (BÉRANG. Nouv. Diog.)

Être sans gêne, prendre ses aises sans s'inquiéter des autres. Ce monsieur est sans gêne.

On dit dans un sens analogue : C'est un monsieur sans gêne ; et, avec ellipse de monsieur, c'est un sans gêne, vous êtes un sans gêne.

Substantivement. Le sans-gêne, voy.

SANS-GÊNE

, à son rang alphabétique.

6. État voisin de la pauvreté, pénurie. Être dans la gêne.

Où il y a de la gêne il n'y a pas de plaisir.

HISTORIQUE

XIIIe s.Et si tost comme il le [la] vout metre à la gehine, ele reconnut toute le [la] verité et fu arse (BEAUMANOIR LXIX, 16)Or ont, por leur amour, perpetuel haïne, Por leur joie, tristesce, por leur pais, ataïne [fâcherie], Et por leur faus deliz, très destraignant jaïne ; Perilleuse est amor qui tel queue traïne (J. DE MEUNG Test. 1975)

XIVe s.Pour gehines et justices de le [la] ville faites au dit terme (CAFFIAUX Abatis de maisons, p. 24)

XVIe s.Je ne veulx corrompre son esprit à le tenir à la gehenne et au travail (MONT. I, 181)Quelle gehenne ne souffrent les femmes, guindées et cenglées, à tout de grosses coches sur les costez ? (MONT. I, 308)Estre tiré sur la gesne [torturé] (PARÉ VI, 14)Ilz les emprisonnoient, ilz leur donnoient la gehenne (AMYOT Lucull. 35)Tu fais que sage de confesser la verité avant que l'on te donne la geyne pour te la faire dire (AMYOT Anton. 76)

ÉTYMOLOGIE

Contraction de gehenne (voy. ce mot) ; Maine, géhaigne.

GÊNÉ, ÉE (part. passé de gêner)[jê-né, née]

1. Mis à la question. Gêné par ordre du juge.

2. Fig. Qui éprouve une vive douleur, une torture morale.

Caliste, en cet exil j'ai l'âme si gênée Que.... (MALH. V, 15)

Mon coeur gêné d'amour n'a vécu qu'aux ennuis (RÉGNIER Élég. 1)

Ne t'étonne donc plus si mon âme gênée Avec impatience attend son hyménée (CORN. Cid, I, 4)

3. Qui est mal à l'aise, dans quelque chose de trop étroit. Gêné dans ses souliers.

Fig.

Tout était équivoque dans sa situation [du pape] ; les papes, depuis Grégoire VII, eurent toujours avec les empereurs cette conformité, les titres de maîtres du monde et la puissance la plus gênée (VOLT. Ann. Emp. Conrad IV, 1253, 1254)

4. À qui on cause des embarras, des difficultés. Gêné dans ses desseins.

La philosophie, toujours gênée, ne put dans le seizième siècle faire autant de progrès que les beaux-arts (VOLT. Moeurs, 121)

5. Qui est mal à son aise à l'égard de personnes ou de choses.

Ils se croiraient gênés dans cette ville immense (VOLT. Orph. I, 3)

La comtesse : Puisque vous n'avez besoin que de cela, monsieur, j'en suis ravie ; je vous l'accorde ; j'en serai moins gênée avec vous. - Lelie : Moins gênée ? ma foi, madame, il ne faut pas que vous le soyez du tout (MARIVAUX Surpr. de l'amour, II, 7)

Familièrement. Vous n'êtes pas gêné, se dit à quelqu'un qui en use trop librement. C'est un homme qui n'est pas gêné.

Proverbialement. Il est plus gênant que gêné.

6. Qui a quelque chose de contraint. Démarche gênée.

La plupart des livres ressemblent à ces conversations générales et gênées, dans lesquelles on dit rarement ce qu'on pense (VOLT. Loi natur. Préf.)

Terme de peinture. Se dit d'un dessin contraint.

7. Qui éprouve des embarras d'argent. C'est un ménage fort gêné.

GÊNER (v. a.)[jê-né]

1. Faire souffrir la torture (sens qui a vieilli).

Celle que dans les fers elle aimait à gêner (CORN. Rodog. I, 1)

2. Fig. Faire souffrir, infliger une torture morale.

Ah ! que vous me gênez Par cette retenue où vous vous obstinez ! (CORN. Rodog. III, 5)

Puis-je d'un tel chagrin savoir quel est l'objet ? - Cinna : Émilie et César ; l'un et l'autre me gêne, L'un me semble trop bon, l'autre trop inhumaine (CORN. Cinna, III, 2)

Ne vous obstinez point à gêner une vie, Que de tant de malheurs vous voyez poursuivie (CORN. Toison d'or, III, 2)

Lui-même a quelque chose en l'âme qui le gêne (CORN. Sertor. IV, 3)

Pourvu qu'à te gêner le remords s'étudie (TH. CORN. Ariane, V, 6)

Et le puis-je, madame ? Ah ! que vous me gênez ! (RAC. Andr. 1, 4)

Vous savez, grand Dieu, que le commerce des méchants me déplaît et me gêne (MASS. Paraph. Psaume XV, 2)

Absolument.

Agis de ton côté ; je la laisse avec toi, Gêne, flatte, surprends (CORN. Héracl. IV, 5)

3. Causer de la gêne, incommoder les mouvements du corps. Sa cuirasse le gêne beaucoup. Nous étions très gênés dans la voiture.

Empêcher le libre mouvement de quelque chose que ce soit. Ligatures qui gênent la circulation du sang. Gêner la circulation des voitures, la navigation.

Terme de marine. Gêner une pièce de bois, des bordages, des boucauts, les assujettir parfaitement.

4. Par extension, causer de l'embarras chez quelqu'un. Cette visite imprévue nous gêne beaucoup. Je craindrais de le gêner.

5. Être un embarras pour quelqu'un. Ces témoins me gênent.

Britannicus le gêne, Albine ; et chaque jour Je sens que je deviens importune à mon tour (RAC. Brit. I, 1)

6. Mettre obstacle, empêcher, contraindre. La rime gêne souvent les poëtes. Gêner le commerce, l'industrie par des prohibitions.

Les femmes n'aiment pas qu'on les gêne ; et c'est beaucoup risquer que de leur montrer des soupçons, et de les tenir renfermées (MOL. le Sicil. 7)

Est-ce aux rois à garder cette lente justice ?... N'allons point les gêner d'un soin embarrassant (RAC. Athal. II, 5)

Un prince sage, quand il propose une affaire dans son conseil, et qu'il désire sincèrement qu'on lui dise la vérité, a une extrême attention à cacher ses propres sentiments pour ne point gêner ceux des autres (ROLLIN Hist. anc. Oeuv. t. III, p. 172, dans POUGENS)

Je gêne de vos feux l'ambitieuse ardeur (LAMOTTE Inès, III, 3)

Le sérail d'un soudan, sa triste austérité, Ce nom d'esclave enfin, n'ont-ils rien qui vous gêne ? (VOLT. Zaïre, I, 1)

Ces soins cruels, à mon sort attachés, Gênent trop mes esprits d'un autre soin touchés (VOLT. Orphel. IV, 1)

Je ne la gêne point sous la loi paternelle (VOLT. Scythes, I, 2)

Pourquoi gêner la conscience du meilleur des hommes et du plus brave des princes [Henri IV], qui ne gênait la conscience de personne ? (VOLT. Hist. parlem. 34)

La vie la plus pénitente cesse de gêner les hommes, dès qu'elle est glorieuse (DUCLOS Consid. sur les moeurs, ch. 10)

Tu n'auras pas l'ennui de traîner à ta suite Un vieillard chancelant qui gênerait ta fuite (C. DELAV. Paria, V, 3)

7. Causer une pénurie d'argent. Cette dépense me gênera un peu.

8. Se gêner, V. réfl. Se causer à soi-même une vive affliction.

Cessons de nous gêner d'une crainte inutile (CORN. Oed. V, 12)

Quoi ! ne vous plaisez-vous qu'à vous gêner sans cesse ? (RAC. Bérén. III, 2)

9. Se serrer soit les uns contre les autres, soit contre quelque chose. En vous gênant un peu, vous pourrez tous vous asseoir sur cette banquette.

10. Se causer de l'embarras réciproquement l'un à l'autre.

Adieu, nous ne faisons tous deux que nous gêner (RAC. Théb. V, 3)

S'imposer à soi-même une gêne, une contrainte.

Il est vrai que je n'aimais pas à rester longtemps avec elle ; et il n'est guère en moi de savoir me gêner (J. J. ROUSS. Confess. IX.)

Ne vous gênez pas, se dit par politesse, par indulgence ou par amitié à quelqu'un qu'on veut mettre à son aise.

Mademoiselle, approchez ; ne vous gênez pas ; vous entendrez mieux (DIDEROT Père de famille, V, 9)

Allez donc vous promener ; Mon cher, ne vous gênez pas, Mon équipage est là-bas (BÉR. Sénat.)

Ironiquement. Ne vous gênez pas, se dit à qui prend trop ses aises.

On dit dans le même sens ironique : il ne se gêne pas.

Si cela ne vous gêne pas, est aussi une formule de politesse très usitée.

11. S'imposer une pénurie d'argent.

Vous avez eu trop de bonté de vous arranger si vite avec ma famille ; vous savez que j'étais bien éloigné de demander pour elle un paiement si prompt ; je serais extrêmement affligé que vous vous fussiez gêné (VOLT. Lett. Richelieu, 20 avr. 1770)

REMARQUE

Voltaire, à propos de ce vers d'Héraclius, II, 6 : Comme sa cruauté pour mieux gêner Maurice..., et ailleurs, reprend Corneille d'avoir ainsi parlé, et dit que gêner ne signifie qu'embarrasser, inquiéter. Les exemples prouvent qu'il n'y a rien à reprendre dans Corneille : il ne faisait que suivre l'usage de son temps, qui n'avait pas encore amoindri le sens de gêner. Il est vrai qu'aujourd'hui gêner, comme le mot ennui, a perdu de sa force ; mais on peut l'employer encore dans la poésie au sens de torturer moralement ; et Voltaire a dit lui-même et bien dit en ce sens : D'où vient qu'on m'abandonne au trouble qui me gêne ? Mariane, V, 7.

HISTORIQUE

XVe s.Par avant la dicte sentence ilz les avoient fait gehenner sans nul ordre de justice (COMM. V, 17)

XVIe s.Et si nostre langue n'est si curieusement reiglée, ou plustost liée et geinée en ses autres parties... (DU BELLAY I, 12, recto.)Celuy que le juge a gehenné, pour ne le faire mourir innocent (MONT. II, 48)Je me suis contrainct et gehenné pour maintenir ce vain masque (MONT. VIII, 82)Les gens de Pluviaud battent ce trompette, et lui le gesna à coups de verre ; entre le vin et la fraieur, il leur apprit qu'ils avoient l'armée sur les bras (D'AUB. Hist. I, 330)Et tous les ans il voirra sur l'automne Bacchus luy rire, et plus que ses voisins Dans son pressoüer gennera de raisins (RONS. 704)Tu verras ces vaillans, en leurs vertus extresmes, Avoir vescu gehennez et estre morts de mesmes (D'AUB. Tragiq. II)

ÉTYMOLOGIE

Gêne ; le substantif a ici précédé le verbe, puisque gêne représente gehenne, nom duquel tout dérive.

Wikipedia - ver también

Wikipedia

Gène

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Gène (homonymie).
  Représentation simplifiée d'un gène d'eucaryote (les exons sont des séquences codantes, alors que les introns sont des séquences non codantes).
  L'une des nombreuses manières de représenter les échelles du Vivant (du gène à la Biosphère, sans laquelle l'oxygène et donc la couche d'ozone n'existeraient pas). Le gène est représenté à part, car non vivant en tant que tel, mais support d'information et base du vivant. Plus on monte dans la pyramide, plus l'échelle est globale et plus le niveau de complexité mais aussi de stabilité et de résilience du système augmente.

Un gène est une séquence d'acide désoxyribonucléique (ADN) qui spécifie la synthèse d'une chaîne de polypeptides ou d'un acide ribonucléique (ARN) fonctionnel. On peut également définir un gène comme une unité d'information génétique. On dit ainsi que l'ADN est le support de l'information génétique, car il est comme un livre, un plan architectural du vivant, qui oriente, qui dicte la construction des principaux constituants et bâtisseurs cellulaires que sont les protéines (chaîne(s) polypeptidique(s)), les ARN fonctionnels (ARN ribosomiques, ARN de transferts et autres) et les enzymes (chaîne(s) de polypeptide(s) associée(s) ou non à des ARN). Les unités d'informations génétiques, qui constituent les gènes, sont transmises de cellule en cellule au cours du processus de la mitose, après duplication du matériel génétique (chromosome(s)). La « reproduction » peut nécessiter une sexualité ou non, selon les espèces mises en jeu. L'ensemble du matériel génétique d'une espèce constitue son génome, et ainsi de suite se déclinent le protéome pour l'ensemble des protéines exprimées (on dit aussi codées par les gènes), le transcriptome (voir ARN messager)...

Le génotype d'un individu (qu'il soit animal, végétal, bactérien ou autre) est la somme des gènes qu'il possède. Le phénotype, quant à lui, correspond à la somme des caractères morphologiques, physiologiques ou comportementaux qui sont identifiables de l'extérieur. Ainsi, deux individus peuvent avoir le même génotype, mais pas forcément le même phénotype (et inversement), en fonction des conditions d'expression des gènes, qui confèrent un aspect identifiable, discernable.

Sommaire

  Historique

Aux premiers temps de la génétique, le support moléculaire de l'information était totalement inconnu, mais des expérimentations, comme les travaux du moine Gregor Mendel sur le pois ou de Thomas H. Morgan sur les mouches drosophiles, purent mettre en évidence l'existence de facteurs biologiques de l'hérédité. La transmission de ces facteurs, dans le cas de caractères simples, pouvait s'expliquer par l'existence d'entités d'information génétique discrètes : les gènes.

Plus tard, les progrès de la microscopie optique puis des techniques de biologie moléculaire ont permis la localisation de ces gènes au sein des noyaux des cellules, le support de l'information génétique étant de longues molécules d'acide désoxyribonucléique (ADN) appelées chromosomes.

Origine du mot : il fut proposé par le biologiste danois Wilhelm Johannsen en 1909, en même temps que les termes de « génotype » et de « phénotype ». Le terme résultait d’une contraction de l’expression de « pangène » forgée vingt ans plus tôt par Hugo De Vries. Pour De Vries, les « pangènes » étaient des organites intracellulaires, présents dans toutes les cellules. Johannsen, lorsqu’il contracta le mot « pangène » en celui de « gène », dégagea la notion de toute interprétation morphologique particulière, et proposa de la définir de manière purement opérationnelle par rapport à la combinatoire mendélienne: « Il faut traiter le gène comme une unité de comptage ou de calcul. Nous n’avons aucunement le droit de définir le gène comme une structure morphologique, au sens des “gemmules” de Darwin, des “biophores”, des “déterminants” ou de toute autre sorte de concept morphologique ».

  Définition

Aujourd'hui, un gène est défini comme un enchaînement de désoxyribonucléotides (dit aussi séquence), c'est-à-dire comme une portion d'acide désoxyribonucléique (séquence d'ADN), qui peut être transcrit en acide ribonucléique (ARN). S'il est ensuite traduit en protéine, la séquence est dite « codante ». La plupart du temps, un gène commence par une séquence de nucléotides appelée promoteur, dont le rôle est de permettre l'initiation mais surtout la régulation (tous les gènes ne sont pas exprimés dans toutes les cellules) de la transcription de l'ADN en ARN, et se termine par une séquence terminatrice appelée terminateur, qui marque la fin de la transcription. La molécule d'ARN ainsi produite peut soit être traduite en protéine (elle est dans ce cas appelée ARN messager), soit être directement fonctionnelle (c'est le cas pour les ARN ribosomiques ou les ARN de transfert). Il y a environ 13 000 gènes dans l'ADN des cellules d'une drosophile, et environ 21 000 gènes chez l'Homme[1],[2],[3],[4].

Chez certains virus dont le génome est composé d'ARN (comme le virus de la grippe ou celui de la poliomyélite), il n'y a pas d'étape de transcription ADN → ARN dans le cycle viral, et le concept de gène s'applique alors, par extension, aux segments de séquence d'ARN codant les protéines du virus.

  Expression des gènes

Quand un gène est destiné à être transcrit en ARN messager, il contient l'information nécessaire à la synthèse de protéines. Chez les eucaryotes, un gène est constitué d'une alternance de séquences codantes, appelées exons, et de séquences non codantes, les introns, qui seront éliminées de l'ARN messager lors du processus d'épissage, avant la traduction en protéine. L'information génétique s'exprime par triplets de nucléotides (appelés codons), à chaque codon correspond un acide aminé. Certains codons appelés "codons STOP" n'ont pas de correspondance en acide aminé et définissent l'arrêt de la traduction de l'ARN en polypeptide. Une protéine n'est néanmoins pas simplement un enchaînement d'acides aminés et sa composition finale dépend d'autres facteurs environnementaux, c'est pourquoi à un gène ne correspond pas nécessairement une seule protéine. De plus, le processus d'épissage des introns permet également de supprimer de façon conditionnelle certains exons de l'ARN, permettant ainsi à partir d'un unique gène de produire plusieurs protéines différentes. On parle alors d'épissage alternatif. Ce phénomène initialement décrit pour un nombre restreint de gènes semble concerner un nombre croissant de gènes. Aujourd'hui, on estime que l'épissage alternatif permet de produire en moyenne trois ARN différents par gène, ce qui permet chez l'humain de produire à partir de ses 20 000 à 25 000 gènes, 100 000 protéines différentes:

La plupart des cellules d'un organisme possèdent la totalité des gènes. L'ensemble des gènes exprimés dans une cellule en particulier, et donc des protéines qui seront présentes dans cette cellule, dépend de chemins de régulation complexes mis en place au cours du développement de l'individu. Certains caractères simples sont déterminés par un seul gène (comme le groupe sanguin chez l'homme ou comme la couleur des yeux chez la drosophile). Cependant, dans la plupart des cas, un caractère observable dépend de nombreux gènes et éventuellement de l'interaction avec l'environnement (forme du visage, poids du corps).

Si les gènes sont les principaux responsables des variations entre individus, ils ne sont pas le seul support d'information dans un organisme. Ainsi, on considère que, dans le cas d'un grand nombre d'organismes, une bonne partie de l'ADN n'est pas codante (seulement 3% est codante chez l'homme), le reste (l'ADN non codant) ayant des fonctions encore mal connues. Cet ADN non codant, aussi appelé ADN intergénique, est de plus en plus étudié, et semble être impliqué dans la structure de la chromatine. Plus particulièrement, les dernières recherches ont montré un rôle crucial de ces régions dans la régulation de l'expression des gènes par modification de l'état de la chromatine sur de grandes régions chromosomiques.

  Régulation des gènes

  Segments cis-régulateurs chez les eucaryotes

L'ADN humain se compose de 1,5 % de séquences codantes pour les gènes qui sont activés par des segments cis-régulateurs activateurs situés à proximité dans les 98,5 % d'ADN non codants[5]. 99 % de nos gènes sont communs avec la souris. 5000 de nos segments cis-régulateurs sont communs avec les requins. Les génomes de 20 espèces très différentes (mouches, poissons, oiseaux, rongeurs, singes, hommes) se composent en moyenne de 20000 gènes et montrent de très grandes similitudes entre leurs gènes et entre leurs segments régulateurs. Les variations de caractères génétiques sont plus souvent dues aux mutations d'activateurs qu'aux mutations de gènes.

Dans les tissus, des protéines reconnaissent et se lient aux segments cis-régulateurs et activent les gènes[5]. Le complexe protéique qui se forme alors active l'enzyme polymérase et enclenche la transcription du gène. La plus longue distance observée est de 4500 paires de bases entre un gène et un segment régulateur[5] . Certains gènes sont activés indépendamment dans plusieurs tissus par des segments différents. Ces gènes sont encore plus stables car soumis à des contraintes organiques plus nombreuses[5] .

Pour étudier les segments cis-régulateurs on en génère un et on le lie à un gène dont l'effet est facile à observer. Puis on l'introduit dans un embryon unicellulaire[5] . Si on observe l'effet c'est que le segment est régulateur et l'observation indique sa position dans l'organisme en développement.

  Gène égoïste

Dans son ouvrage Le Gène égoïste, Richard Dawkins expose en 1976 une théorie donnant au gène le rôle d'unité sur laquelle agit la sélection naturelle. Les individus n'auraient d'autre intérêt que d'assurer la transmission des gènes qu'ils portent (une idée qui donne son titre au livre Les avatars du gène de Pierre-Henri Gouyon, Jean-Pierre Henry et Jacques Arnould). Il peut exister des conflits entre le niveau du gène et celui de l'individu : les gènes portés par la fraction du génome transmise par la voie femelle ont intérêt à produire plus de descendant femelles et à manipuler l'individu qui les portent dans ce sens, pour lequel il est plus favorable dans la plupart des cas de produire autant de mâles que de femelles. La notion de gène égoïste se rapproche en fait du concept de sélection de parentèle en cela que le gène qui dicte un acte altruiste au bénéfice d'un autre individu apparenté favorise en fait sa propre transmission.

  Types de gènes et vocabulaire technique

Le terme de gène est tellement large qu'il est parfois difficile d'en donner une définition. De nombreux dérivés, au sens beaucoup plus précis, et parfois technique, sont utilisés couramment dans le milieu scientifique.

  • Gène à action zygotique : gène qui ne s’exprime que chez le zygote et qui n’est pas une contribution maternelle à l’ovocyte.
  • Gène(s) activant la recombinaison (RAG) : (RAG ; Recombination Activating Genes) : ensemble de gènes codant des protéines qui jouent un rôle fondamental dans le réarrangement d’autres gènes. Par exemple, les gènes RAG-1 et RAG-2 codent des protéines qui activent le réarrangement des gènes de récepteurs antigéniques.
  • Gène(s) à effet maternel : (Maternal-Effect Gene) gène à expression maternelle; gène maternel dont les produits d’expression dans le cytoplasme de l’ovule favorisent le développement du futur embryon ; ce gène contribue au phénotype du descendant en fonction de son expression chez la mère.
  • Gène architecte : gène qui contrôle le développement embryonnaire.
  • Gène antisens : gène qui produit un ARNm complémentaire au transcrit d’un gène normal, généralement construit en intervertissant la région codante par rapport au promoteur.
  • Gène candidat : l'approche gène candidat consiste à supposer l'implication d'un gène dans un quelconque effet a priori, et l'étude vise à confirmer cette implication a posteriori.
  • Gène candidat positionnel : gène connu pour être localisé à proximité d’un marqueur d’ADN lié à un caractère contrôlé par un seul locus ou à un QTL (locus à effets quantitatifs), et dont la fonction déduite suggère qu’il peut être la source de la variation génétique du caractère en question.
  • Gène candidat positionnel par cartographie comparée : se réfère à un moyen indirect d’attribuer une fonction à un QTL. Lorsqu’un QTL est lié à un marqueur pour une espèce, et que ce même marqueur est lié à un gène connu dans une espèce modèle, des prédictions peuvent être faites concernant la nature du QTL.
  • Gène chimère ou gène de fusion : gène modifié génétiquement, obtenu lorsqu’une séquence codante est fusionnée avec un promoteur et/ou d’autres séquences dérivées d’un gène différent. La plupart des gènes utilisés dans la transformation sont chimériques.
  • Gène chimère marqueur de sélection : gène fabriqué à partir de morceaux de deux ou de plusieurs gènes différents et qui permet à la cellule hôte de survivre dans des conditions qui, autrement, entraîneraient sa mort.
  • Gène constitutif : gène qui est toujours exprimé (sans mécanisme de régulation) ; c'est-à-dire un gène d’entretien (gène de ménage; gène domestique ou housekeeping gene); gène s’exprimant de la même manière dans toutes les cellules d’un organisme ; le produit d’expression de ce gène est indispensable à la vie de la cellule (à son métabolisme de base). Très souvent, ces gènes ne possèdent pas de boîte TATA.
  • Gène d’ancrage : gène qui a été localisé sur la carte physique et la carte de liaison d’un chromosome, et permettant ainsi leur alignement mutuel.
  • Gène d’avirulence ou gène avr : plusieurs plantes contiennent des gènes R qui confèrent une résistance à hérédité simple à une race spécifique de pathogène. Les plantes sont capables de reconnaître la présence du pathogène par une interaction entre leur gène R et le gène d’avirulence correspondant du pathogène. La reconnaissance réussie déclenche l’activation en cascade de nouveaux gènes, menant souvent à une réponse hypersensible.
  • Gène délétère : gène dont l’altération (à la suite d’une mutation, par exemple) entraîne un problème au niveau de son expression, ce qui conduit à l’apparition d’un caractère phénotypique anormal.
  • Gène d’histocompatibilité : ensemble de gènes qui codent les antigènes du Complexe Majeur d’Histocompatibilité (CMH).
  • Gène d’intérêt : (transgène) : gène codant une protéine d’intérêt ; ce gène est introduit expérimentalement dans un organisme (qui devient un organisme génétiquement modifié ou OGM ou organisme transgénique) afin que ce dernier produise la protéine en question.
  • Gène de polarité segmentaire : gène qui fonctionne pour définir les composants antérieurs et postérieurs des segments du corps chez la Drosophile.
  • Gène des organites : gènes localisés dans les organites en dehors du noyau.
  • Gène disrupteur : employé pour renforcer la stérilité des graines obtenues à partir des cultures génétiquement modifiées.
  • Gène fragmenté : chez les eucaryotes, l’ADN codant de plusieurs gènes structuraux est composé d’exons et d’introns. Ce modèle d’interruption généralement trouvé dans la séquence codante est désigné sous le nom de « gène fragmenté ».
  • Gène gus : gène d'E. coli qui code la bétaglucuronidase (GUS). Puisque cette activité est absente chez les plantes, ce gène est généralement utilisé comme gène rapporteur pour détecter l’occurrence des évènements de transformation.
  • Gène hémizygote : gène qui n’est présent qu’en une seule copie dans un organisme diploïde (on peut citer comme exemple les gènes liés au chromosome X chez les mammifères de sexe mâle).
  • Gène immédiat précoce : gène viral exprimé immédiatement après l’infection.
  • Gène inductible : gène qui s’exprime uniquement en présence d’un métabolite spécifique, l’inducteur.
  • Gène létal : forme mutante d’un gène, fatale à l’état homozygote.
  • Gène létal récessif : gène codant une protéine qui est nécessaire pour le passage de l’organisme à l’état adulte. Si les deux allèles de ce gène sont présents à l’état récessif, le fœtus a des problèmes pour se développer ; il meurt à la naissance ou peu après.
  • Gène lié ou marqueur lié : gène ou marqueur lié à un autre gène ou marqueur.
  • Gène marqueur : gène dont la fonction ou la position sont connues, utilisé dans la sélection assistée par marqueurs (SAM) ou dans les études génétiques.
  • Gène marqueur de résistance aux antibiotiques (ARMG pour antibiotic resistance marker gene) : gènes généralement d’origine bactérienne utilisés comme marqueurs de sélection en transgenèse, car leur présence permet la survie des cellules en présence d’agents antibiotiques normalement toxiques. Ces gènes étaient utilisés dans le développement et la libération de la première génération d’organismes transgéniques (particulièrement chez les plantes cultivées), mais ils ne sont plus recommandés à cause des risques potentiels associés au transfert non désiré de la résistance aux antibiotiques à d’autres organismes.
  • Gène modificateur : gène qui affecte l’expression de certains autres gènes.
  • Gène mutable : gène qui a une fréquence de mutation exceptionnellement élevée.
  • Gène orphelin : gène ou séquence d’ADN dont la fonction n’est pas connue.
  • Gène par : classe de gènes nécessaires à la ségrégation fidèle du plasmide au cours de la division cellulaire. Initialement, les locus par étaient identifiés dans les plasmides, mais plus tard, ils ont été également trouvés dans les chromosomes bactériens.
  • Gène(s) paralogue(s) : gènes ayant évolué à partir de la duplication d’un même gène de départ.
  • Gène polymorphe (polymorphic gene) : gène existant sous plusieurs formes (différentes formes alléliques).
  • Gène rapporteur : gène codant une substance facilement analysable. Utilisé comme marqueur pour confirmer l'incorporation d'un transgène dans une cellule, un organe ou un tissu, et en tant que moyen d'examiner l'efficacité de promoteurs spécifiques.
  • Gène régulateur : gène dont la fonction primaire est de contrôler le taux de synthèse des produits d’un ou de plusieurs autres gènes ou voies.
  • Gène répressible : gène dont l’expression peut être réduite ou anéantie par la présence d’une molécule régulatrice.
  • Gène structural : gène codant un polypeptide qui possède des fonctions enzymatiques ou structurales et qui est nécessaire pour le métabolisme normal et la croissance d’une cellule ou d’un organisme.
  • Gène suppresseur de tumeur : gène qui règle la croissance cellulaire. Si un tel gène devient non fonctionnel et la cellule subit une altération, alors une croissance non-contrôlée ou un cancer pourrait en résulter.
  • Gènes additifs : gènes dont l’effet net est la somme des effets de leurs allèles individuels, ils ne présentent ni dominance ni épistasie.
  • Gènes complémentaires : deux ou plusieurs gènes interdépendants, pour lesquels (dans le cas de complémentarité dominante) l’allèle dominant de l’un d’eux peut produire un effet sur le phénotype d’un organisme seulement si l’allèle dominant du second gène est présent; dans le cas de complémentarité récessive, seuls les individus doubles homozygotes récessifs peuvent exprimer l’effet.
  • Gènes cytoplasmiques : gènes localisés sur l’ADN en dehors du noyau, c’est-à-dire dans les plastes et les mitochondries.
  • Gènes de parité segmentaire : gène qui influence la formation des segments du corps chez la Drosophile.
  • Gènes empilés : gènes qui se réfèrent à l'insertion de deux ou de plusieurs gènes dans le génome d'un organisme. Un exemple serait une plante portant un transgène Bt donnant la résistance à un insecte et un transgène bar donnant la résistance à un herbicide spécifique.
  • Gènes extranucléaires : gènes qui se trouvent ailleurs que dans le noyau (ex.: dans les mitochondries, plastes).
  • Gènes homéotiques : gènes agissant en harmonie pour déterminer les modèles fondamentaux de développement. Les gènes homéotiques contrôlent le développement embryonnaire.
  • Gènes R : classe de gènes végétaux qui confèrent la résistance à une souche spécifique (ou à un ensemble de souches) d’un pathogène particulier. Leur fonction primaire est de détecter la présence du pathogène et de déclencher les voies de défense de la plante. Des gènes R ont été clonés à partir d’un certain nombre d’espèces végétales.
  • Gènes rol : famille de gènes présents sur le plasmide Ri d’Agrobacterium rhizogenes, qui induisent la formation de racines lorsqu’ils sont transférés à une plante, suite à une infection par la bactérie. Ces gènes sont utilisés comme un moyen d’induction racinaire chez différentes espèces et cultivars d’arbres fruitiers micropropagés.
  • Gènes vir : gènes sur un plasmide Ti ou Ri qui préparent le segment d'ADN-T pour le transfert dans une cellule végétale.
  • Pseudogènes : gènes qui par suite de modification de sa séquence, ne peut plus être transcrit en ARN et/ou traduit en protéines. Ce sont des gènes non exprimés.
  • Gènes majeurs : gènes dont l'expression a un effet majeur sur le phénotype.
  • Gènes modulateur : gènes pouvant modifier le phénotype grâce aux protéines dont ils gouvernent la synthèse. Ils peuvent stimuler, ralentir ou inhiber l'expression d'autres gènes.

  Nomenclature de localisation d'un gène (locus)

  • La localisation d'un gène est fondée sur un modèle standard de bandes claires et sombres obtenues après application d'une technique de coloration.
  • Le gène est d'abord localisé par le numéro du chromosome pour les chromosomes non sexuels (1 à 22 chez l’homme) et par une lettre pour les chromosomes sexuels.
  • Une lettre suit la désignation du chromosome, p (désignant le petit bras du chromosome) ou q (désignant le grand bras du chromosome).
  • La localisation est obtenue par les deux nombres suivants qui représentent la région et une bande. Plus le nombre indiquant la région est grand plus elle est éloignée du télomère supérieur.
  • Enfin il existe parfois un point suivi d'un ou deux chiffres représentant une sous-bande.

Cette nomenclature est utilisée principalement chez l’homme, mais pas uniquement. Ainsi le gène ABO (responsable des groupes sanguins ABO) est en 9q34 chez l’homme et en 3p13 chez le surmulot.

  Notes et références

  1. International Human Genome Sequencing Consortium, 2004: Finishing the euchromatic sequence of the human genome, Nature 431: 931-945
  2. Michele Clamp, « Working the (Gene Count) Numbers_ Finally, a Firm Answer », dans Science, vol. 316, no 5828, 2007, p. 1113 [texte intégral] 
  3. Gènes humains sur Ensembl
  4. What is a gene ? Mark B. Gerstein et coll, Genome Research
  5. a, b, c, d et e "La régulation des gènes, moteur de l'évolution", Sean Carroll, Benjamin Prud'homme et Nicolas Gompel, Pour la Science, n°375, 01/2009, p48-59

  Voir aussi

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  Bibliographie

  • Rosine Chandebois, Le gène et la forme ou la démythification de l'ADN, préface de René Thom, éditions Espaces 34.
  • André Pichot, Histoire de la notion de gène, éditions Flammarion, coll. « Champs », 1999.
  • Matt Ridley, Génome : autobiographie de l'espèce humaine en vingt-trois chapitres, éditions Robert Laffont.

  Articles connexes

  Liens externes


   
               

 

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