definición y significado de Géographie | sensagent.com


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Definición y significado de Géographie

Definición

géographie (n.f.)

1.science qui étudie les phénomènes physiques, biologiques et humains de la surface terrestre ainsi que leurs relations réciproques.

2.les caractéristiques physiques, biologiques et humaines d'une région, d'un pays.

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Definición (más)

definición de Géographie (Littré)

definición de Géographie (Wikipedia)

Sinónimos

géographie (n.f.)

topographie, géo  (abréviation)

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Ver también

géographie (n.f.)

géographe

Frases

Baie (géographie) • Cap (géographie) • Côte (géographie) • Effet tunnel (géographie) • Festival international de géographie • Géographie (Ptolémée) • Géographie d'Eure-et-Loir • Géographie d'Israël • Géographie d'Oman • Géographie de Champagne-Ardenne • Géographie de Chypre • Géographie de Cuba • Géographie de La Réunion • Géographie de Maurice • Géographie de Midi-Pyrénées • Géographie de Niue • Géographie de Saint-Christophe-et-Niévès • Géographie de Saint-Marin • Géographie de Seine-et-Marne • Géographie de São Tomé-et-Princípe • Géographie de Taïwan • Géographie de l'Afghanistan • Géographie de l'Afrique • Géographie de l'Afrique du Sud • Géographie de l'Ain • Géographie de l'Aisne • Géographie de l'Algérie • Géographie de l'Allemagne • Géographie de l'Allier • Géographie de l'Amérique du Nord • Géographie de l'Amérique du Sud • Géographie de l'Aquitaine • Géographie de l'Arabie saoudite • Géographie de l'Argentine • Géographie de l'Asie • Géographie de l'Autriche • Géographie de l'Estonie • Géographie de l'Indonésie • Géographie de l'Irlande (pays) • Géographie de l'Islande • Géographie de l'Océanie • Géographie de l'Oise • Géographie de l'Ouganda • Géographie de l'Uruguay • Géographie de l'Égypte • Géographie de l'Égypte antique • Géographie de l'Équateur • Géographie de l'Île-de-France • Géographie de la Basse-Normandie • Géographie de la Belgique • Géographie de la Bolivie • Géographie de la Bourgogne • Géographie de la Bretagne • Géographie de la Californie • Géographie de la Charente-Maritime • Géographie de la Chine • Géographie de la Colombie • Géographie de la Corse • Géographie de la Corée du Nord • Géographie de la Creuse • Géographie de la Croatie • Géographie de la Côte d'Ivoire • Géographie de la Drôme • Géographie de la Finlande • Géographie de la France • Géographie de la Gironde • Géographie de la Grèce • Géographie de la Guadeloupe • Géographie de la Guinée équatoriale • Géographie de la Haute-Loire • Géographie de la Haute-Normandie • Géographie de la Haute-Savoie • Géographie de la Haute-Vienne • Géographie de la Hongrie • Géographie de la Jamaïque • Géographie de la Lettonie • Géographie de la Lorraine • Géographie de la Lozère • Géographie de la Malaisie • Géographie de la Manche • Géographie de la Moldavie • Géographie de la Mésopotamie • Géographie de la Nouvelle-Zélande • Géographie de la Pologne • Géographie de la Polynésie française • Géographie de la Roumanie • Géographie de la République dominicaine • Géographie de la Slovaquie • Géographie de la Slovénie • Géographie de la Suède • Géographie de la Syrie • Géographie de la Thaïlande • Géographie de la Vendée • Géographie de la Vienne • Géographie de la Zambie • Géographie de la population • Géographie de la région Poitou-Charentes • Géographie de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur • Géographie des Bouches-du-Rhône • Géographie des Kiribati • Géographie des Landes • Géographie des Maldives • Géographie des Palaos • Géographie des Pays de la Loire • Géographie des Pays-Bas • Géographie des Samoa • Géographie des Tonga • Géographie des Yvelines • Géographie des causes perdues • Géographie des États fédérés de Micronésie • Géographie des États-Unis • Géographie des Îles Cook • Géographie des Îles Salomon • Géographie des îles Mariannes du Nord • Géographie des îles Pitcairn • Géographie du Bahreïn • Géographie du Bangladesh • Géographie du Bas-Rhin • Géographie du Bengale occidental • Géographie du Bhoutan • Géographie du Brésil • Géographie du Burkina Faso • Géographie du Cameroun • Géographie du Canada • Géographie du Chili • Géographie du Costa Rica • Géographie du Danemark • Géographie du Guatemala • Géographie du Guyana • Géographie du Honduras • Géographie du Japon • Géographie du Kirghizistan • Géographie du Lesotho • Géographie du Liban • Géographie du Limousin • Géographie du Loiret • Géographie du Luxembourg • Géographie du Malawi • Géographie du Maroc • Géographie du Mexique • Géographie du Nicaragua • Géographie du Niger • Géographie du Népal • Géographie du Panamá • Géographie du Paraguay • Géographie du Pays de Bitche • Géographie du Portugal • Géographie du Pérou • Géographie du Québec • Géographie du Royaume-Uni • Géographie du Sahara occidental • Géographie du Salvador • Géographie du Soudan • Géographie du Sri Lanka • Géographie du Svalbard • Géographie du Swaziland • Géographie du Tchad • Géographie du Territoire de Belfort • Géographie du Turkménistan • Géographie du Venezuela • Géographie du Viêt Nam • Géographie du Zimbabwe • Géographie du département du Jura • Géographie du tourisme • Géographie et cultures • Géographie humaine • Géographie physique • Géographie politique • Géographie politique de la mer Baltique • Géographie rurale • Géographie sociale • Géographie urbaine • Géographie économique • Hémisphère (géographie) • Parallèle (géographie) • Piémont (géographie) • Plateau (géographie) • Presqu'île de la Société de géographie • Roussillon (géographie) • Seuil (géographie) • Société de géographie

Diccionario analógico



géographie (n. f.)

ouvrage spécialisé[Classe]

livre savant[Classe]

livre scolaire[Classe]

géographie[termes liés]


Le Littré (1880)

GÉOGRAPHIE (s. f.)[jé-o-gra-fie]

1. Science qui a pour objet de connaître les différentes parties de la superficie de la terre, d'en assigner les situations réciproques et d'en donner la description.

M. Delisle vint dans le temps où tout semblait annoncer que la géographie allait changer de face (FONTEN. Delisle)

La navigation obligea de perfectionner l'astronomie et de la comparer à la géographie (TURGOT Ébauche du 2e disc. Progrès de l'esprit humain)

Il ne faut pas croire que les géographes connaissent ces pays [du Nord] comme nous connaissons l'Italie, la France et l'Allemagne ; la géographie est encore de tous les arts celui qui a le plus besoin d'être perfectionné ; et l'ambition a jusqu'ici pris plus de soin de dévaster la terre que de la décrire (VOLT. Russie, I, 17)

Il est bien difficile en géographie comme en morale de connaître le monde sans sortir de chez soi (VOLT. Dict. phil. Géographie.)

La géographie est redevable à Hipparque de la méthode de fixer la position des lieux sur la terre par leur latitude et leur longitude, pour laquelle il employa le premier les éclipses de lune (LA PLACE Expos. v, 2)

On dit de même : la géographie d'un pays, d'une province.

Géographie astronomique, description de la terre, par rapport au ciel, aux climats, aux saisons, etc.

Géographie physique, description de la terre, par rapport aux dispositions de la surface, continents, eaux, bassins, montagnes, etc.

Géographie politique, description de la terre, par rapport aux sociétés et États.

Géographie botanique, partie de la botanique qui a pour objet la connaissance de la distribution des espèces végétales à la surface du globe terrestre.

Géographie médicale, partie de la science des milieux qui traite de l'homme malade dans ses rapports avec le globe terrestre.

Géographie historique, description des pays par rapport aux événements de l'histoire.

Carte de géographie, ou, simplement, carte, voy.

CARTE, n° 7

.

2. Traité de géographie. Acheter une géographie.

3. Sorte de coquillage et de papillon.

ÉTYMOLOGIE

Lat. geographia, en grec (voy. GÉOGRAPHE).

Wikipedia

Géographie

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour l’article homonyme, voir Pour le traité de Ptolémée, voir Géographie (Ptolémée).. 
  Carte de la Terre

La géographie (du grec ancien γεωγραφία – geographia, composé de "η γη" (hê gê) la Terre et "γραφειν" (graphein) décrire) est l'étude de la planète, ses terres, ses caractéristiques, ses habitants, et ses phénomènes. Une traduction littérale serait « décrire ou à écrire sur la Terre ». La première personne à utiliser le mot « géographie » était Ératosthène (276-194 avant J.-C.) pour un ouvrage aujourd'hui perdu mais l'arrivée de la géographie est attribuée à Hérodote (484-420 avant J.-C); aussi considéré comme étant le premier historien. Pour les Grecs, c'est la description rationnelle de la Terre. Il s'agit d'une science qui répond à une curiosité nouvelle, et qui va déterminer la géopolitique en définissant les territoires à conquérir et à tenir. Pour Strabon, c'est la base de la formation de celui qui voulait décider.

Quatre traditions historiques dans la recherche géographique sont l'analyse spatiale des phénomènes naturels et humains (la géographie comme une étude de la répartition des êtres vivants), des études territoriales (lieux et régions), l'étude des relations entre l'Homme et son environnement, et la recherche en sciences de la terre.

Néanmoins, la géographie moderne est une discipline englobante qui cherche avant tout à mieux comprendre notre planète et toutes ses complexités humaines et naturelles, non seulement où les objets sont, mais comment ils ont changé et viennent à l'être. Longtemps les géographes ont perçu leur discipline comme une discipline carrefour (Jacqueline Bonnamour), « pont entre les sciences humaines et physiques ». Une division de la géographie en deux branches principales s'est imposée à l'usage, la géographie humaine et la géographie physique. Cependant la géographie reste par excellence une discipline de synthèse qui interroge à la fois « les traces » laissées par les sociétés (mise en valeur des espaces) ou la nature (orogenèse des montagnes, impact du climat…) et les dynamiques en oeuvre aussi bien dans les sociétés (émergence socio-économique de la façade asiatique pacifique, désindustrialisation progressive des pays développés à économie de marché) qu'au sein de l'environnement physique (« Global Change », montée du niveau marin…). La géographie s'intéresse donc à la fois aux héritages (physiques ou humains) et aux dynamiques (démographiques, socio économiques, culturelles, climatiques, etc.) présents dans les espaces. Par ailleurs cette discipline intègre de plus en plus divers champs culturels tels que la peinture paysagiste, le roman ou encore le cinéma.

Sommaire

  Introduction

Longtemps les géographes se sont posé quatre questions majeures lorsqu'ils regardaient la Terre, s'inscrivant en cela dans une démarche descriptive et analytique :

  1. Qui : Les individus et les sociétés produisent leur espace avec leurs valeurs et leurs modes de vie ;
  2. Quoi : L'impact de ces hommes, qu'il soit économique, social, ou environnemental, produit de leurs institutions, de la recherche, des techniques, des échanges ou encore de l'exploitation des ressources naturelles ;
  3. Où : Le lieu de ces activités humaines ; plus généralement la raison des localisations ;
  4. Quand : La période historique où les individus ou les sociétés produisent des espaces qui s'ajoutent ou concurrencent les précédents.

La géographie a beaucoup changé depuis le début du XXe siècle, à présent, c'est la science qui étudie avant tout les dimensions spatiales du social. Elle analyse donc la manière dont les sociétés jouent de l'espace pour s'organiser et se structurer.

L'approche géographique d'un phénomène ne se limite pas uniquement à l'utilisation de la cartographie - l'étude des cartes. La grille de questionnement, associée à la cartographie, permet d'ajuster l'analyse de l'objet - l'espace - et d'expliquer pourquoi on trouve tel ou tel phénomène ici et pas ailleurs. La géographie s'applique donc à déterminer les causes, aussi bien naturelles qu'humaines ; et lorsqu'ils observent des différences, leurs conséquences.

La question fondamentale de la géographie contemporaine est la suivante : « Y a-t-il de la distance ? » Si, pour une problématique donnée (emploi, logement, accès aux ressources naturelles, tourisme…), la réponse est positive, alors cela signifie que l'approche géographique est à ce sujet pertinente. Dès lors, il convient de s'interroger dans cette perspective que la place faite aux grandes forces qui travaillent la société : l'individu, les communautés, les pouvoirs, la technique, la Nature. Des questions complexes se font alors jour, combinant les dimensions de la société sous l'angle géographique (pourquoi ? - Les objectifs des individus/des sociétés ; comment ? - Les relations du pouvoir dans l'espace ; Jusqu'où ? - Les limites, les discontinuités, les seuils...).

  Les branches de la géographie

  Géographie physique

La géographie physique s'organise en plusieurs branches : la géomorphologie (structurale et dynamique), la climatologie, l'hydrologie et la biogéographie. Ces disciplines concourent à l'analyse du milieu naturel, on dit plus communément aujourd'hui, des paysages, qui est un géosystème : ensemble géographique doté d'une structure et d'un fonctionnement propres, qui s'inscrit dans l'espace et dans le temps (échelles spatio-temporelles). Le géosystème comporte des composants abiotiques, biotiques et anthropiques qui sont en interaction :

  • les composants abiotiques (« sans vie », les facteurs du milieu autres que ceux du vivant) relèvent :
    • de la lithosphère (les roches) ;
    • et de l'atmosphère, déterminant le climat. Le climat se manifeste dans le déplacement des masses d'air mais aussi au niveau des milieux rocheux via des agents météoriques qui participent au climat du sol, aux processus de météorisation (modifications intervenant dans les roches sous l'effet des phénomènes atmosphériques) ;
    • et enfin, de l'hydrosphère (les eaux) dont l'étude générale est le domaine de l'hydrologie qui se subdivise en hydrologie continentale et en hydrologie marine (ou océanographie). L'hydrographie concerne l'étude de la répartition des eaux (Cf. réseau hydrographique). Dans le milieu naturel, l'eau ne concerne pas seulement l'eau atmosphérique, les rivières, les lacs, les mers et océans et, les glaciers - l'eau doit être envisagée sous ses trois formes - mais aussi l'eau contenue dans la lithosphère.
  • les composants biotiques (bios, la vie) représentés par la biosphère (végétaux et animaux y compris la faune du sol, la pédofaune) ;
  • les composants anthropiques (anthrôpos, l'homme). L'étude actuelle des géosystèmes est caractérisée par une prise en compte plus grande de l'anthropisation, de même que l'accent est mis sur l'évolution dans le temps.

Ainsi par exemple, la géomorphologie analyse l'une des composantes du milieu naturel, en relation étroite avec les autres disciplines de la géographie physique et des sciences de la Terre (géologie). On distingue une géomorphologie structurale qui correspond dans le relief à l’expression directe de la structure, d’une géomorphologie dynamique (voire climatique) dont les formes sont liées à l’action d’un climat particulier. Cette discipline s'associe également à l'analyse du milieu dans son ensemble dans le cadre de projets d'aménagements ou de conservation des milieux naturels

La géographie physique a initialement pour objet principal le milieu. C'est la branche de la géographie qui a dominé jusque dans les années 1950-1970 par le biais de la géomorphologie, en particulier structurale, et donc l'ensemble de la discipline. L'étude de géographie physique et du paysage était la base de l'étude de la géographie pour le père de la géographie française, Paul Vidal de la Blache. Pour comprendre l'organisation des sociétés humaines, il fallait analyser le milieu dans lequel vivaient les hommes. L'historien Lucien Febvre a qualifié cette démarche possibiliste, « la nature distribue les cartes, l'homme joue la partie » (J.-P. Alix, L'Espace humain) (possibilisme). Les évolutions épistémologiques des années 1960 ont fortement affaibli la géographie physique, des géographes tel qu'Yves Lacoste ont fortement critiqué une emprise trop forte de la géographie physique comme élément explicatif de l'organisation des sociétés humaines (déterminisme).

La géographie physique a aujourd'hui profondément changé. Elle s'intéresse de plus en plus au rôle de l'homme dans la transformation de son environnement physique. Parmi les concepts les plus utilisés, on trouve l'anthropisation (voir par exemple les atouts et les contraintes dans les travaux de J.-P. Marchand, université de Bretagne, sur le climat de l'Irlande).

La place de la géographie physique fait débat au sein même de la géographie. Certains voient en la géographie physique une science de la nature, d'autres comme J.-P. Marchand affirme : "géographie physique, science sociale". L'unité de la discipline est souvent remise en question pour deux raisons. Certains géographes physiciens se sont fortement rapprochés des unités de recherches des sciences de l'environnement. Certains géographes humanistes rejettent au nom du déternimisme une explication physique de l'organisation des espaces humains.

Certains géographes physiciens intègrent les concepts de la géographie humaine et des sciences sociales. Ils plaident pour un renouveau de la géographie physique parfois appelée, géographie de l'environnement. Les études en termes de développement durable en sont des exemples. Yvette Veyret en géomorphologie, Martine Tabaud en climatologie ou encore Paul Arnoud en biogéographie tentent de réconcilier géographie physique et géographie humaine en alliant études environnementales, prise en compte des acteurs géopolitiques et des aménagements.

  Géographie humaine

La géographie humaine est l'étude spatiale des activités humaines à la surface du globe, donc l'étude de l'écoumène, c'est-à-dire des régions habitées par l'homme. L'analyse de géographie humaine se fait à cette époque par le prisme de densités qui montre la capacité des hommes à s'adapter à leur milieu de vie. La géographie universitaire du début du XXe siècle insiste sur le poids de l'histoire. Dans cette approche, l'interaction entre les hommes et la nature au moyen de leurs connaissances et de leur histoire propre conduit à distinguer les sociétés et les régions en fonction de leur genre de vie.

La géographie humaine était au début du XXe siècle le parent pauvre de la discipline. Comme la géographie physique, c'était avant tout une discipline très descriptive et peu analytique. Dans les années 1920-1930, une approche économique de la géographie humaine se développe autour d'Albert Demangeon proche de l'école des Annales. Mais, c'est toujours la géographie régionale qui domine lors de cette période.

La géographie humaine est relancée à la fin des années 1970 par Yves Lacoste, créateur et fondateur de la revue Hérodote en 1976 (intitulée d'abord Stratégies géographies idéologies, puis en 1983 Revue de géographie et de géopolitique) et auteur de l'essai La Géographie, cela sert d'abord à faire la guerre. Il réhabilite alors une approche politique de la géographie.

Une certaine partie des géographes rejettent entièrement la géographie physique en affirmant la géographie comme une science sociale, cette vision est notamment relayée dans la revue Espace-Temps fondée en 1975 par Jacques Lévy et Christian Grataloup

Aujourd'hui, la géopolitique tend à analyser les conséquences de la mondialisation (géoéconomie) et la gestion des ressources naturelles (l'or ; l'or bleu - l'eau ; l'or noir - le pétrole ; l'or vert - la forêt) sont les objets les plus étudiés par la géographie humaine. La géographie humaine s'est aussi enrichie d'une approche culturelle (la géographie culturelle étudie les pratiques et les modes de vie des populations. La géographie du Genre héritière du postmodernisme et sous branche de la géographie culturelle se développe en France depuis la fin des années 1990. Elle souhaite nuancer la géographie « masculine » en intégrant la vision d'autres groupes appartenant à la société, comme les minorités sexuelles, mais aussi sociales et raciales[1]

  Géographie régionale

La géographie régionale est une véritable sous-discipline idiographique, axée sur la recherche de l'unique. Un territoire de prédilection : la région.

Depuis les années 1970 et 1980, la géographie a vu se développer de nouvelles branches de sa discipline en accord avec une approche pluridisciplinaire (notamment l'utilisation des outils en provenance des disciplines économiques, mathématiques, sciences politiques, sociologiques, et informatiques), inspirée par les géographies scandinave, nord-américaine et anglaise, notamment à travers les approches variées de :

  Géographie mathématique

La géographie mathématique, se concentre sur la surface de la Terre, l'étude de sa représentation mathématique et sa relation à la Lune et du Soleil. La géographie mathématique comprend :

  • cartographie : La cartographie désigne la réalisation et l'étude des cartes. Le principe majeur de la cartographie est la représentation de données sur un support réduit représentant un espace réel.
  • photogrammétrie
  • topographie
  • géomatique : développée récemment, cette branche de la géographie se distingue des précédentes par le recours à l'outil l'informatique, pour analyser le territoire. Elle complète les systèmes d'information développés par ailleurs dans d'autres disciplines par une référence spatiale : la localisation géographique, couramment définie par un système de coordonnées géographiques (X, Y, Z). On distingue ainsi les systèmes d'information géographiques (SIG) et la télédétection satellite.
  • l'analyse spatiale recouvre un ensemble d'outils mais aussi de concepts permettant de modéliser les structures spatiales et d'analyser les dimensions spatiales de la vie en société.

  Champs relatifs à la géographie

L'économie spatiale est un domaine aux confins de la géographie économique et de la microéconomie qui étudie les questions de localisation économique, et les relations économiques entre le mondial (mondialisation) et le local (aménagement du territoire, pôle de compétence, délocalisation...).

La notion d'échelle – ou approche multiscalaire – est essentielle en géographie : suivant que le géographe étudie toute la planète (petite échelle) ou seulement une partie de celle-ci (grande échelle), on parle de géographie générale ou de géographie régionale. De nos jours, on préfère toutefois parler de géographie thématique à la place de géographie générale et de géographie des territoires à la place de géographie régionale.

  Techniques géographiques

La géographie nécessite d'être capable de situer les différentes parties de la Terre les unes par rapport aux autres. Pour ce faire, de nombreuses techniques ont été développées à travers l'histoire.

  Systèmes d'information géographique

Un système d'information géographique (SIG) est un système d'information capable d'organiser et de présenter des données alphanumériques spatialement référencées, ainsi que de produire des plans et des cartes. Ses usages couvrent les activités géomatiques de traitement et diffusion de l'information géographique. La représentation est généralement en deux dimensions, mais un rendu 3D ou une animation présentant des variations temporelles sur un territoire sont possibles, incluant le matériel, l’immatériel et l’idéel, les acteurs, les objets et l’environnement, l’espace et la spatialité.

L'usage courant du système d'information géographique est la représentation plus ou moins réaliste de l'environnement spatial en se basant sur des primitives géométriques : points, des vecteurs (arcs), des polygones ou des maillages (raster). À ces primitives sont associées des informations attributaires telles que la nature (route, voie ferrée, forêt, etc.) ou toute autre information contextuelle (nombre d'habitants, type ou superficie d'une commune par ex.).Le domaine d'appartenance de ces types de systèmes d'information est celui des sciences de l'information géographique.

  Télédétection

La télédétection désigne, dans son acception la plus large, la mesure ou l'acquisition d'informations sur un objet ou un phénomène, par l'intermédiaire d'un instrument de mesure n'ayant pas de contact avec l'objet étudié. C'est l'utilisation à distance de n'importe quel type d'instrument (par exemple, d'un avion, d'un engin spatial, d'un satellite ou encore d'un bateau) permettant l'acquisition d'informations sur l'environnement. On fait souvent appel à des instruments tels qu'appareils photographiques, lasers, radars, sonars, sismographes ou gravimètres. La télédétection moderne intègre normalement des traitements numériques mais peut tout aussi bien utiliser des méthodes non numériques.

  Méthodes de géographie quantitative

La géostatistique est une discipline à la frontière entre les mathématiques et les sciences de la Terre. Son principal domaine d'utilisation a historiquement été l'estimation des gisements miniers, mais son domaine d'application actuel est beaucoup plus large et tout phénomène spatialisé peut être étudié en utilisant la géostatistique.

L'analyse des données géographiques : Géographes, urbanistes et aménageurs utilisent de plus en plus de vastes tables de données fournies par les recensements ou par des enquêtes. Ces tables contiennent tant de données détaillées qu'une méthode est nécessaire pour en extraire les principales informations. C'est le rôle de l'analyse multivariée (appelée aussi, sous ses diverses formes : analyse des données, analyse factorielle ou analyse des correspondances). Il s'agit de transformer la table des données en matrice des corrélations des variables pour en extraire les vecteurs propres (ou facteurs ou composantes principales) et produire un changement de variables.  Premier avantage : certaines variables du recensement (prix du sol, revenus, loyers, etc) seront remplacées par un facteur unique qui les résumera en opposant ménages riches/ménages pauvres dans la ville. Au lieu de dessiner plusieurs cartes redondantes, une carte du facteur représentant la structure sociale apportera une information synthétique. Deuxième avantage, l'expérience montre que l'opposition riches/pauvres constitue l'information fondamentale fournie par les recensements dans toutes les grandes villes analysées dans le monde. Toutes les cartes représentant des données socio-économiques répéteront cette structure. Mais il existe d'ordinaire d'autres phénomènes intéressants (opposition jeunes/vieux, retraités/actifs, quartiers récents/quartiers de peuplement ancien, quartiers ethniques, etc) qui seront cachés par ce phénomène dominant. L'analyse multivariée produit de nouvelles variables orthogonales par construction, c'est-à-dire, indépendantes. Ainsi, chaque facteur représentera un phénomène social différent. L'analyse permettra de reconnaître la structure cachée qui sous-tend les variables. Ces méthodes sont très puissantes, indispensables mais offrent aussi de nombreux pièges. Différentes formes d'analyse multivariées sont utilisées, selon la métrique choisie (en général, métrique euclidienne usuelle ou Chi-deux), selon la présence ou absence de rotations, selon l'utilisation de « communalités », etc... Aujourd'hui, l'utilisation d'ordinateurs puissants et de logiciels statistiques largement répandus rend ce type d'analyse tout à fait banal, ce qui multiplie les risques d'erreur[2].

  Méthodes de géographie qualitative

L’ethnographie est la science de l'anthropologie dont l'objet est l'étude descriptive et analytique, sur le terrain, des mœurs et des coutumes de populations déterminées. Cette étude était autrefois cantonnée aux populations dites alors « primitives »[3].

  Histoire de la géographie

Article détaillé : Histoire de la géographie.
  Diego Velázquez, Le Géographe (1627-1630)

Les Grecs sont la première civilisation connue pour avoir étudié la géographie, à la fois comme science et comme philosophie. Thalès de Milet, Hérodote (auteur de la première chorographie), Ératosthène (première carte du monde connu – l'écoumène –, calcul de la circonférence terrestre), Hipparque, Aristote, Ptolémée ont apporté des contributions majeures à la discipline. Les Romains ont apporté de nouvelles techniques alors qu'ils cartographiaient de nouvelles régions.

Ces premiers « géographes » développent quatre branches de la géographie qui vont perdurer jusqu'à la Renaissance :

  • découvrir et explorer les continents ;
  • mesurer l'espace terrestre (géodésie) ;
  • situer la Terre dans les systèmes astronomiques (cosmographie) ;
  • représenter l'espace terrestre (cartographie).

Après la Renaissance et les grandes découvertes, la géographie s'impose comme une discipline à part entière dans le domaine scientifique.

Entre le XIXe et le XXe  siècle, plusieurs courants se développent tentant de démontrer l'interaction entre l'homme et la nature, avec plus ou moins de succès et de rigueur d'approche :

  • le courant déterministe, emmené par le géographe allemand Carl Ritter. Le déterminisme considère qu'une cause naturelle produit une conséquence sociale.
  • le courant environnementaliste, développé par le géographe allemand Friedrich Ratzel. Tout être vivant est le produit du milieu dans lequel il vit.
  • le courant possibiliste de Vidal de La Blache qui cherche à nuancer les approches précédentes. Il n'y a pas de déterminants géographiques, mais des possibilités que l'homme choisit, ou non, d'utiliser. La nature propose, l'homme dispose. L'École française de géographie, crée par Paul Vidal de La Blache, développe aussi une spécificité : la géographie régionale. Il s'agit de traiter de l'unique, de la région (« idiographie » ou travail sur les spécificités), évitant ainsi les dérives nomothétiques, mais tombant dans une connaissance encyclopédique.

La nouvelle géographie se développe à partir des années 1960 aux États-Unis et gagne la France, la Suisse et surtout l'Allemagne dans les années 1970. Elle est directement influencée par les géographies anglo-saxonnes, plus précisément scandinaves et américaines. Inspirée par les mathématiques (statistiques) et les règles de l'économie, cette géographie tente d'établir des « lois » universelles (science nomothétique).

  Géographes célèbres

  Vermeer, Le Géographe, 1669, conservé au Städelsches Kunstinstitut, à Francfort-sur-le-Main
Article détaillé : Géographes célèbres.

  Institutions et sociétés géographiques

  Bâtiment d'administration de la National Geographic Society à Washington, D.C

  Publications

  Une du Journal de géographie, décembre 1896.

  Presse

Si les revues géographiques ont parfois des origines anciennes, bon nombre d'entre elles publient maintenant des versions électroniques.

  Bases de données

  Enseignement de la géographie

L'enseignement de la géographie a fait l'objet de plusieurs études, notamment de la part de Jacques Scheibling ou d'Isabelle Lefort, montrant, depuis son apparition en tant que véritable discipline scolaire en France dans les années 1870 jusqu'à nos jours, son évolution en parallèle avec celle de la géographie savante, son utilisation à des fins politiques et idéologiques (« idéologie chauvine, colonialiste et raciste » selon Jacques Scheibling), surtout après la défaite contre la Prusse en 1870 (il s'agissait alors de faire prendre conscience aux élèves de l'unité de leur pays, de leur identité nationale et de les préparer à la Revanche) et pendant les conquêtes coloniales, et ses tentatives pour se sortir du rôle d'auxiliaire de la discipline historique. De 1870 à nos jours, de nombreuses réformes ont été mises en place faisant évoluer la discipline géographie dans l'enseignement secondaire et aussi à l'université. Ces réformes portent autant sur le contenu des programmes, qui évoluent en fonction des avancées de la géographie savante et du contexte social et historique (avec par exemple une domination de l'enseignement de la géographie régionale au début du XXe siècle, sous l'ère vidalienne), que sur les méthodes d'enseignement, l'aspect pédagogique, comme l'introduction dans les années 1960-1970 de manuels plus lisibles, avec de nombreuses photographies en couleurs. Aujourd'hui, l'enseignement de la géographie se définit plus en fonction de contraintes matérielles, comme les classes surchargées, la diminution du nombre d'heures, etc.

  Notes et références

  1. http://www.geo.wvu.edu/~oberhauser/teaching/gender/links.htm#Gender%20Geography
  2. Présentation mathématique détaillée dans – Sanders L.(1989) L’analyse statistique des données en géographie, Montpellier, Alidade-RECLUS, 268 p ; initiation simple et critique dans – Ciceri M-F (1974) L'analyse multivariée dans la géographie anglo-saxonne, évaluation des techniques et des applications, thèse, Univ Paris-1. Cet ouvrage peut être chargé gratuitement sur http://www-ohp.univ-paris1.fr
  3. Le terme de « primitif » ne semble définitivement pas à l'abri des confusions impliquées par son étymologie et qui reflète un moment de la science et de l'histoire des idées dominé par un évolutionnisme périmé. Même s'il a été écrit qu'« un peuple primitif n'est pas un peuple arriéré ou attardé » (Lévi-Strauss, Anthropologie structurale, 1958, p. 114), il est préférable (d'un point de vue éthique comme épistémologique) de reléguer le terme au musée. Aujourd’hui on parle parfois plus volontiers de « peuples premiers » (voir le nom initial du musée du Quai Branly) en références aux populations autochtones (parfois majoritaires) qui ont vécu ou vivent encore aujourd’hui sur un territoire envahi à un moment de leur histoire, et éventuellement déplacées ou disséminées en diasporas qui en ont conservé la culture ou l’histoire. Cependant cette approche culturaliste est largement décriée par la communauté ethnologique aujourd'hui, car si elle peut servir d'un point de vue politique, elle est infondée scientifiquement et cette définition ne repose sur aucune réalité sociologique ou historique.

La Géographie n'est plus ce que vous croyez (Codex) T Daum et E Girard. http://lageographienestplus.wifeo.com

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  Articles connexes

  Bibliographie

  Dictionnaires

  Histoire

  Épistémologie

  Enseignement de la géographie

  • Jacques Scheibling, Qu'est-ce que la géographie ?, Paris, Hachette, 1994, 200 p.
  • Isabelle Lefort, La Lettre et l’esprit, géographie scolaire et géographie savante en France, Paris, Éditions du CNRS, 1992, 257 p.
  • Bernadette Merenne-Schoumaker, Didactique de la géographie, organiser les apprentissages, Bruxelles, éditions De Boeck, 2005, 255 p.

  Liens externes

Sites et revues scientifiques consacrés à la géographie de façon globale : http://www.hesperis.org

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