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Hesbaye (n.prop.)
1.plaine fertile de Belgique.
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⇨ definición de Hesbaye (Wikipedia)
Hesbaye (n.prop.)
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⇨ Ermengarde de Hesbaye • Landrada de Hesbaye • Robert II de Hesbaye • Robert III de Hesbaye • Robert Ier de Hesbaye • Ville-en-Hesbaye
Hesbaye (n. pr.)
Noms Propres (divers).[Classe...]
Wikipedia
La Hesbaye (néerlandais: Haspengouw) est une région naturelle de Belgique s'étendant sur les provinces du Brabant flamand, du Brabant wallon, de Liège, de Limbourg et de Namur. Sa capitale est Waremme[réf. nécessaire].
L'adjectif relatif à la Hesbaye est hesbignon.
Sommaire |
Le nom Hesbaye (en néerlandais Haspengouw) désignait à l'origine un pagus carolingien. Ce nom est attesté sous les formes suivantes : Hasbannium (1064), Hasbano (1216), Hasbaing (1265). On peut supposer que *Haspanium signifie « terre des prairies » (moyen néerlandais hasp « terre dans un méandre, prairie »)[1].
Les limites de la Hesbaye sont conventionnelles. Plusieurs auteurs considèrent que celles-ci sont constituées par le Démer au nord, puis par la ligne Hasselt - Lanaken, puis par la Meuse à l'est, et au sud par la Gette et la Grande Gette. Ainsi définie, la Hesbaye a une superficie d'environ 2400 kilomètres carrés, ce qui représente un douzième de la surface de la Belgique.
La région s'étend sur les provinces de Liège, du Limbourg, du Brabant flamand, du Brabant wallon et de Namur. Elle couvre approximativement une surface allant de Tirlemont à la Meuse et de Tongres à Gembloux. Elle est limitée au sud par le Condroz. On distingue à l'ouest la Hesbaye humide et à l'est la Hesbaye sèche. Celle-ci doit son nom à la rareté de ses cours d'eau, due à son sous-sol de craie, si ce n'est le Geer et ses quelques affluents.
Waremme en est la capitale régionale[réf. nécessaire]. Quelques localités comme Hannut, Jodoigne, Éghezée, Tirlemont, Perwez et Tongres appartiennent à cette région.
La Hesbaye est une région naturelle de la Moyenne Belgique, située au nord de la Meuse en région limoneuse (carte des régions agricoles). Cette région est caractérisée par l'ampleur des horizons découverts, par l'absence de massif forestier, par la concentration de l'habitat et surtout par l'importance de la couverture limoneuse qui fait la richesse des cultures pratiquées (principalement betteraves sucrières et céréales. On y a récemment introduit la culture du lin), et lui vaut son surnom poétique de "grenier à blé de la Belgique".
De vastes campagnes ouvertes, mollement ondulées par une succession de vallons secs, et parsemés de villages, assurent à la Hesbaye liégeoise le plus bel exemple d'"openfield" du pays (paysage découvert composé de parcelles non clôturées).
La région repose sur une roche essentiellement calcaire, recouverte d'une importante couche de lœss, un limon éolien d'origine glaciaire. La Hesbaye sèche, à l'est, se distingue de la Hesbaye humide par son sous-sol de craie.
La région ne compte que peu de cours d'eau. D'ailleurs, la Hesbaye sèche doit son nom à la rareté de ceux-ci, due à son sous-sol de craie, si ce n'est le Geer et ses quelques affluents.
La Hesbaye bénéficie d'un climat tempéré, caractérisé par une température moyenne annuelle de 9,5°C, et des moyennes mensuelles variant de 3°C à 18°C selon les saisons. Les précipitations, bien réparties sur l'année, atteignent un total annuel d'environ 850 mm[2]. La région connait en moyenne 20 jours de neige par an[3].
En province du Brabant flamand |
En province du Brabant wallon |
En province du Hainaut |
En province de Liège |
En province de Limbourg |
En province de Namur |
Cette terre de prairie, au riche potentiel agricole par son sol à base de lœss, est notamment adaptée à la culture céréalière. Elle est précocément mise en valeur dès l'époque néolithique qui débute il y a plus de sept mille ans. La mise en valeur intensive ne commence toutefois que deux mille ans plus tard, avec la présence de nombreuses implantations villageoises maîtrisant l'écoulement des eaux. Ces lieux de sédentarité se densifient encore à l'époque du bronze et génèrent probablement différentes petites principautés politiques qui sont pérennisées au-delà de leurs temps malgré les divisions plastiques de l'époque belgo-romaine, mérovingienne ou carolingienne.
Le pagus de Hesbaye comprenait tout le plateau entre la Dyle et la Meuse ; il était borné au nord par le Démer et une ligne qui remontait vers Maaseik ; au sud-ouest ses limites coïncidait avec celles des doyennés de Hanret et de Jodoigne : Marche-les-Dames et Marchovelette étaient ses points extrêmes au voisinage de Namur[4].
Mais dès le IXe siècle, deux comtés, qui avaient pour noyaux des pagi de la rive droite de la Meuse, avaient empiété sur la rive gauche : le Maasgau et le Luihgau. Liège, qui appartenait au comté de Luihgau, est cité parfois en Hesbaye ; Maastricht, qui se trouvait initialement dans le pagus de Hesbaye, appartenait au IXe siècle au comté de Maasgau[5].
À l'époque du traité de Meerssen (870), le pagus de Hesbaye était divisé en quatre comtés. De bonne heure ces circonscriptions ont été morcelées et profondément transformées, de sorte qu'on ne peut avec certitude indiquer le nom qu'elles portaient[6].
Au Xe siècle, les Régnier furent maîtres d'une grande partie de la Hesbaye. Régnier Ier et Rodolphe, fils de Régnier II y sont successivement mentionnés. Le comté de Rodolphe semble se situer dans l'est de la Hesbaye. Il s'agit probablement du comté d'Avernas (voir ci-dessous). Rodolphe est dépouillé de ses possessions en 958, en même temps que son frère Régnier III perd le Hainaut[7].
Aux Xe et XIe siècles, quatre comtés sont mentionnés en Hesbaye :
Des influences dissolvantes se sont exercés de bonne heure sur cet ensemble de comtés ; la plus puissantes a été l'action pénétrante et assimilatrice de l'église de Liège qui, désireuse de s'agrandir, a agi de proche en proche et a réussi à se faire octroyer de nombreuses donations, les unes composées de simples alleux qu'elle rattachait à ses immunités ordinaires, les autres embrassant tous les droits régaliens que l'on qualifiait de comitatus ; telles furent les acquisitions du Brunengeruz et du Haspinga[9].
De petits comtés se sont détachés dans le cours du XIe et du XIIe siècle. Ce sont Duras, Grez, Aarschot[10].
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