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indigène (adj.)
1.qui vient, est né du pays où il habite.
2.né dans un lieu donné ; qui a telle origine géographique "l'érable à sucre indigène d'Amérique du Nord" "de nombreux artistes autochtones ont étudié à l'étranger"
indigène (n.m.)
1.individu qui habite sur le sol même où il est né.
2.individu d'un groupe ethnique présent dans un pays d'outre-mer avant sa colonisation.
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⇨ definición de Indigène (Littré)
⇨ definición de Indigène (Wikipedia)
indigène (adj.)
autochtone, de souche, natal, natif (J + de + lieu)
indigène (n.m.)
indigène (nominal)
aborigène, autochtone, gens du pays, habitant, local, natif, naturel, originaire, ressortissant
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Ver también
indigène (adj.)
↘ autochtonie ≠ étranger
indigène (n.m.)
⇨ Alliance sociale indigène • Awa (nationalité indigène) • Parc indigène du Xingu • Parc national et territoire indigène Isiboro-Secure • Peuple indigène du Brésil
indigène (adj.)
autochtone, indigène, natif[Similaire]
indigène (adj.)
indigène (adj.)
né[Classe]
indigène (n. m.)
habitant d'origine[ClasseHyper.]
indigène (n. m.)
Le Littré (1880)
1. Qui est originaire du pays. Animaux indigènes. Productions indigènes.
Il se construit avec la préposition à.
• Cette pièce avait, suivant moi, deux défauts littéraires : l'un, d'être une imitation du théâtre français, de n'être pas indigène à l'Angleterre, l'autre, d'offrir une longue allusion à la politique (VILLEMAIN Littér. Tabl. du 18e siècle, 2e partie, 2e leçon.)
Terme de pharmacie. Médicaments indigènes, médicaments tirés de la contrée même qu'on habite.
2. Particulièrement. Qui est établi de tout temps en un pays, en parlant des nations. Peuples indigènes.
• Ce sont les peuples de l'Arabie proprement dite, qui étaient véritablement indigènes, c'est-à-dire qui, de temps immémorial, habitaient ce beau pays sans mélange d'aucune autre nation, sans avoir été jamais ni conquis, ni conquérants (VOLT. Moeurs, Introd.)
• Il y a grande apparence que les Lapons sont indigènes, comme leurs animaux sont une production de leur pays, que la nature les a faits les uns pour les autres (VOLT. Russ. I, 1)
• Sont-ils indigènes ? ont-ils été transplantés ? (RAYNAL Hist. phil. IV, 4)
S. m. et f. Les indigènes de l'Amérique.
Familièrement et par plaisanterie, un habitant d'une localité, d'un village, etc. Voici venir un indigène qui nous renseignera.
ÉTYMOLOGIE
Lat. indigena, de indi, ou endu, à l'intérieur, dans le pays, et gena, né, de l'inusité geno, engendrer.
Wikipedia
De manière générale, indigène est un adjectif indiquant que des personnes, des coutumes ou des formes d'art sont nées dans le pays (région) considéré (étymologie: du latin indigena, de indu forme renforcée archaïque de in "dans", et -gena "né de", de genere "engendrer"[1]), ce concept s'étendant également aux espèces tant animales que végétales.
En Europe, le terme autochtone était utilisé avec un sens équivalent dans l'histoire des Romains pour désigner les populations qui vivaient dans le Latium avant la fondation de Rome. Un indigène est une personne qui est anciennement originaire d'un pays et qui en possède la langue, les coutumes et les usages, avec une connotation qui n'est pas raciale mais culturelle.
Sommaire |
Localement ou à certaines époques, le terme indigène dans le domaine des sciences ethnologique et historiques a pu prendre une connotation péjorative, désignant des individus ou des arts « non-civilisés », ou avec un sens équivalent à celui de barbare ou de sauvage, en particulier en Amérique du Sud au XVIIe siècle.
La première utilisation connue en effet du terme en français est de Rabelais en 1532, selon le latin indigena mais ne devient d'usage courant qu'après le siècle suivant. On peut ainsi y soupçonner une assimilation plus ou moins proche, selon les préjugés du temps et tenant compte des intérêts des locuteurs, avec le latin phonétiquement voisin indigens qui signifie "indigent", ou "qui manque de". C'est aussi une époque où le terme générique attribué aux "Indes" correspond au territoire du potentiel d'une plus-value économique mirifique sur les investissements.
À partir des années Trente, l'engouement considérable suscité par l'exposition coloniale et la construction du Musée des colonies françaises (Palais de la Porte Dorée), par le développement de l'ethnologie, par l'influence de l'art nègre sur le cubisme et la musique jazz, font perdre complètement à ce mot la connotation péjorative qu'il avait pu avoir.
Pendant la période coloniale, indigène est devenu une catégorie officielle désignant les droits, les coutumes et les institutions particulières qui continuaient à être en conservées en vigueur pour certains peuples autochtones, renouant avec les institutions du droit local de l'Ancien Régime. Il existe aussi des régiments indigènes, des gardes indigènes, des arts et des langues indigènes. Ainsi, en Algérie, les citoyens de confession musulmane qui ne voulaient pas être régis par le droit civil et le calendrier français, continuaient à être régis par un droit, des institutions et un statut désignés comme indigènes. Avec l'indépendance des département et des protectorats français, l'occidentalisation s'est accélérée, et le mot indigène s'est chargé de toute la détestation pour les anciennes institutions coloniales.
Dans le contexte d'une expansion du franglais, « indigène » semble depuis quelques années connaître un retour en grâce par le biais de l'anglais indigenous, qui a conservé dans cette langue son sens étymologique d'« individu originaire » du lieu où il vit.
Pour les mêmes raisons, en français, l'emploi de langue vernaculaire ou de langue autochtone sera préféré à celui de langue indigène, et ce contrairement aux anglophones qui ont conservé l'expression indigenous language.
Au Québec les termes autochtone, amérindien ou natif sont également plus souvent employés, s'ils bénéficient du statut officiel. En Nouvelle-Calédonie, les accords de Nouméa reconnaissent un statut coutumier aux populations kanak.
Le terme indígena est d'emploi officiel dans plusieurs pays d'Amérique latine.
L'antonyme d'indigène est allogène.
Indigène est en biologie un adjectif qui qualifie une espèce endémique dont l'évolution s'est faite dans le lieu dont on parle.
Indigénat dans le domaine des sciences naturelles (botanique, mycologie, zoologie, taxonomie..) décrit le caractère plus ou moins autochtone ou non d'une espèces ou d'un taxon (genre, famille..). Selon une définition stricte, ne seraient pas indigènes toutes les espèces qui n’aurait jamais pu atteindre la région étudiée sans les activités humaines (Pyšek, 1995), mais en général, on ne tient pas compte des espèces arrivées avant le début du néolithique (5-6000 ans BC) dont certaines pourraient avoir été introduites par l'Homme[2],[3].
Les enjeux sont ici deux de l'évaluation environnementale, mais aussi de l'écologie rétrospective et prospective, de la connaissance du patrimoine naturel et de l'évaluation des menaces qui pèsent sur certaines espèces (listes rouges, etc.) ; ces menaces peuvent éventuellement être hiérarchisée au regard de l'endémisme, du caractère jugé patrimonial d'un taxon, de son caractère protégé ou non, ou des risques d'invasivité de certaines espèces introduites, etc.
Dans les cas d'introduction récente des enjeux sanitaires existent aussi[4].
En France, un taxon végétal est dit :
Des approches du même type existent pour les taxons animaux.
En France des espèces très communes telles que le lapin de garenne ou le faisan de Colchide (Phasianus colchicus) sont par exemple des espèces archéonaturalisées [6], alors que le lièvre est considéré comme indigène.
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