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joaillerie (n.f.)
1.art de transformer les pierres précieuses en bijoux.
2.parure (comme un bracelet, une bague ou un collier) faite de métaux précieux et sertie de pierres précieuses (ou de pierres précieuses d'imitation)
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⇨ definición de Joaillerie (Littré)
⇨ definición de Joaillerie (Wikipedia)
joaillerie (n.f.)
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Ver también
joaillerie (n.f.)
joaillerie (n. f.)
joaillerie (n. f.)
commerce, lieu de vente[Classe]
lieu de travail de l'artisan[Classe]
joaillerie-orfèvrerie[termes liés]
joaillier[Dérivé]
joaillerie (n. f.)
jewellery (en)[Domaine]
Clothing (en)[Domaine]
décoration, ornement[Hyper.]
couvert de joyaux[Dérivé]
Le Littré (1880)
1. Art, métier, commerce de joaillier.
2. Marchandises qui consistent en joyaux, en pierreries, etc. Des articles de joaillerie.
ÉTYMOLOGIE
Joaillier.
Wikipedia
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La joaillerie est l'art de fabriquer des joyaux et, plus largement, des objets de parure mettant en valeur des pierres précieuses, des pierres fines, des pierres ornementales et des perles, en utilisant pour les montures des métaux précieux tels que l'or, l'argent le platine, voire le le palladium.
Sommaire |
La joaillerie consiste à mettre en scène des pierres sur un support de métal précieux. Les objets réalisés prennent la forme de bagues (solitaires, alliances), colliers, pendentifs, boucles d'oreilles, diadèmes, couronnes et tout autre objet exigeant l'utilisation d'importante quantité de pierres : trône, statue, automate, œufs de Fabergé, etc.
En France, la joaillerie à proprement parler naît réellement sous le règne de Louis XIII[réf. nécessaire]. Le cardinal Mazarin en développe le goût, acquérant les plus beaux diamants de son temps et les faisant monter en bijoux. Il les lègue à la Couronne de France. Sous le roi Louis XIV, Mme de Montespan a la réputation d'avoir une parure de bijoux assortie à la couleur de chacune de ses robes[réf. nécessaire].
À cette époque les noms des grands orfèvres-joailliers du Roi sont bien connus: Claude Ballin (1615-1678), Claude Ballin (le Jeune) (1660-1754), Nicolas Delaunay (1646-1727), Philippe van Dievoet dit Vandive (1654-1738), Jean de Lens (1616-1684), François-Thomas Germain.
Personnages prestigieux, ces joailliers ou orfèvres du Roi sont d'ailleurs souvent anoblis[réf. nécessaire].
La fabrication de la joaillerie repose sur le moulage, la déformation, le pliage, le limage, le sciage, et la soudure de pièces de métaux précieux ainsi que du sertissage de pierres précieuses, pierres fines et perles.
Cette technique consiste à fabriquer un modèle en métal qui servira à réaliser un moule. Ce moule sera ensuite utilisé pour produire une ou plusieurs pièces. De la cire chaude est injectée dans le moule et les pièces en cire obtenues sont utilisées pour reproduire la piece avec la technique de coulée à la cire perdue. Les pièces moulées sont ensuite polies soit par un procédé mécanique soit par un procédé chimique.
Des acides sont utilisés pour enlever le borax, liquide employé pour la soudure. Pour ôter ce produit qui se cristallise, on utilise un mélange, le « déroché », composé d'une partie d'acide sulfurique pour neuf parties d'eau. On peut aussi employer un mélange d'eau et de sel à dérocher, tout aussi efficace mais moins nocif.
Le déroché permet aussi de désoxyder les bijoux après coulée du métal à cire perdue, après la soudure ou encore, après un « recuit » (le métal est chauffé au chalumeau pour redevenir plus malléable et facile à travailler).
Le sertissage consiste à fixer une pierre précieuse ou fine sur une monture métallique, en déplaçant une partie de ce métal. Les techniques couramment utilisées pour le sertissage sont :
ref 1 : Brevet INPI 2 488 496 http://fr.espacenet.com/publicationDetails/originalDocument?CC=FR&NR=2488496A1&KC=A1&FT=D&date=19820219&DB=fr.espacenet.com&locale=fr_FR portant amélioration d'un premier brevet 1.379.772
Les pierres utilisées en joaillerie, ou gemmes sont les pierres précieuses, les pierres fines et les pierres dures ou ornementales.
Les pierres précieuses sont le diamant, l'émeraude, le rubis et le saphir. Les pierres fines est un vaste ensemble de pierres qui ne sont pas considérées comme précieuses, mais ont une belle couleur et une belle transparence, les rendant aptes à l'usage en joaillerie. On les appelle également pierres semi-précieuses. Leur usage chez les plus grands joailliers se sont élargis depuis les années 1980, après de larges usages novateurs par Cartier dans les années 1940. Ce sont entre autres le topaze, le cristal de roche, l'améthyste, l'aigue marine, le péridot et la citrine.
Les pierres dures, également nommées pierres ornementales, les plus courantes sont le lapis-lazuli, la malachite et le quartz. Les pierres dures sont surtout utilisées dans des objets de joaillerie, en combinaison avec des pierres précieuses et/ou fines.
Les échanges entre lapidaires, diamantaires, joailliers, bijoutiers, sont basés sur le principe du « confié » : selon ce principe d'usage régulier, le diamantaire ou le lapidaire « confie » les pierres, dans de petits sachets aux plis toujours identiques, au joaillier. Il n'est demandé aucun reçu, signature, engagement ou caution. L'engagement est verbal[réf. nécessaire]. Une bande dessinée, Les Immortels, évoque cette relation de confiance et d'engagement sur la place diamantaire d'Anvers.
Cette pratique ne peut pas exister sans garde-fous. Une constante jurisprudence de la Cour de cassation, en France, fait de la non restitution, à première demande, d'un « confié », un abus de confiance, délit sanctionné par le droit pénal[réf. nécessaire].
Il existe plusieurs formations adaptées à ce métier. Elles préparent aux diplômes suivants:
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