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Laon (n.prop.)
1.chef-lieu du département de l'Aisne (28750 habitants; marché agricole). - Nombreux monuments dont une cathédrale gothique (XIIe-XIIIe s.). - Ancienne place forte.
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⇨ definición de Laon (Wikipedia)
Ver también
Laon (n.prop.)
↘ laonnois
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⇨ Abbaye Saint-Jean de Laon • Abbaye Saint-Martin de Laon • Abbaye Saint-Vincent de Laon • Adalbéron de Laon • Adalhelm de Laon • Aire urbaine de Laon • Anselme de Laon • Anstrude de Laon • Arrondissement de Laon • Athies-sous-Laon • Aulnois-sous-Laon • Aérodrome de Laon - Chambry • Bataille de Laon • Bertrade de Laon • Camp de Laon • Canton de Laon • Canton de Laon-Nord • Canton de Laon-Sud • Caribert de Laon • Cathédrale Notre-Dame de Laon • Collège de Laon • Commanderie de Laon • Céline de Laon • District de Laon • Gare de La Neuville-sous-Laon • Gare de Laon • Gaudry évêque de Laon • Gautier de Laon • Gisèle de Laon • Hincmar de Laon • Laon (homonymie) • Laon-Couvron Air Base • Ligne Amiens - Laon • Liste des comtes de Laon • Liste des maires de Laon • Liste des évêques de Laon • Roger II de Laon • Roger Ier de Laon • Saint-Laon
Laon (n. pr.)
Ville de : Laon (arrondissement)[Classe...]
Ville de : Aisne (département)[ClasseParExt.]
Wikipedia
Laon | |||
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Panorama de Laon |
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Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Picardie | ||
Département | Aisne (préfecture) | ||
Arrondissement | Laon (chef-lieu) | ||
Canton | Chef-lieu de 2 cantons | ||
Code commune | 02408 | ||
Code postal | 02000 | ||
Maire Mandat en cours |
Antoine Lefèvre 2008-2014 |
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Intercommunalité | Communauté de communes du Laonnois | ||
Site web | http://www.ville-laon.fr/ | ||
Démographie | |||
Population | 26 094 hab. (2009[1]) | ||
Densité | 621 hab./km2 | ||
Gentilé | Laonnois | ||
Géographie | |||
Coordonnées | |||
Altitudes | mini. 63 m m — maxi. 183 m m | ||
Superficie | 42,00 km2 | ||
Laon (prononcer [lɑ̃][2]) est une commune française, préfecture du département de l'Aisne et donc située dans la région Picardie. Ses habitants sont appelés les Laonnois (prononcer « lanoi »).
Ville fortifiée sur une colline, Laon possède de nombreux monuments médiévaux, des hôtels particuliers et des maisons des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles en grand nombre, notamment dans les rues Sérurier, Saint-Jean, Saint-Cyr ou Vinchon, véritables musées urbains. Son sous-sol est sillonné de souterrains, carrières et puits dont la préservation est l'un des enjeux patrimoniaux actuels. Située à son sommet, sa cathédrale lui a valu le surnom de « Montagne couronnée ».
En évoquant la ville dans une lettre à son épouse Adèle, Victor Hugo écrivait ceci[3] : « Tout est beau à Laon, les églises, les maisons, les environs, tout… »
Sommaire |
Avant et pendant le Moyen Âge, Laon fut entre autres appelée successivement[4] Laudunum, Lugdunum Clavatum, Laudunensis, Laodunum, toponymes dans lesquels on retrouve le vieux mot gaulois dunos, signifiant château, forteresse et qui a laissé sa trace dans les noms de beaucoup de villes françaises même latinisées par les Romains. Il est ici associé au nom du dieu gaulois le plus vénéré, Lug. Laon signifie donc Forteresse de Lug.
La ville de Laon, pour sa partie la plus ancienne (la ville haute), est édifiée sur une butte-témoin qui domine la plaine environnante d’une centaine de mètres. Cette butte, détachée de la cuesta d’Île-de-France, est essentiellement composée de sables. Les niveaux supérieurs sont constitués d’argile de Laon (Cuisien), de sables grossiers et de calcaires du Lutétien. Les argiles sont à l’origine d’une nappe aquifère qui donne naissance aux sources situées aux pieds des remparts de la ville haute. Celles-ci ont été aménagées en fontaines et abreuvoirs dès le Moyen Âge. Les sables et calcaires furent exploités très tôt, d’abord en carrières à ciel ouvert, puis en carrières souterraines, fournissant la pierre de construction et le sable pour les mortiers.
Au nord de la butte s’étend la vaste plaine picarde. Du haut de la colline, par temps clair, le regard porte à plus de vingt kilomètres. À quelques kilomètres au sud, la côte d’Île-de-France marque la limite nord des plateaux du Soissonnais.
D’après le recensement Insee de 2007, Laon compte 30 463 habitants. La commune occupe le 311e rang au niveau national, alors qu'elle était au 295e en 1999, et le 3e au niveau départemental sur 816 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Laon depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 1975 avec 27 914 habitants.
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,2 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,2 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
La topographie de la ville en fait un site défensif exceptionnel qui, toutefois, crée également un hiatus entre le centre urbain – siège des pouvoirs – et ses faubourgs.
La ville haute a probablement connu une petite occupation néolithique vers 3000 avant Jésus-Christ. En revanche, aucune trace de site des âges du Bronze et du Fer n’a été découverte jusqu'à maintenant.
L’occupation permanente de la ville haute ne débute que vers le milieu du Ier siècle av. J.-C. Nous n’avons, de Laon durant l’Antiquité, qu’une vision très sommaire. Le statut de la ville nous est totalement inconnu pour toute la période antique. Dans la ville basse, plusieurs sites gallo-romains sont attestés.
L’époque gallo-romaine est partout présente dans la ville haute, aussi bien pour le Haut Empire que pour le Bas Empire. Au moins pour l’Antiquité tardive, il est certain que le castrum a été fortifié, très probablement avec une muraille en maçonnerie. L’occupation du Bas Empire semble plus dense dans la Cité, à l’intérieur du castrum, que dans le Bourg.
Les premières traces de christianisme remontent au Ve siècle, comme en atteste une pierre funéraire paléochrétienne découverte en 1998.
Entre 497 et 513, saint Remi[13], natif de la région laonnoise, élève Laon à la dignité de cité par la création d'un évêché démembré de celui de Reims. Au Xe siècle, au pouvoir épiscopal s’ajoute le pouvoir royal, Laon étant un lieu de résidence fréquent des derniers rois carolingiens.
Au VIe siècle, la Cité se confond encore probablement avec le castrum du Bas Empire. En 580, le duc Loup de Champagne, a mis sa femme en sûreté à l'intérieur des murs de la ville de Laon (Grégoire de Tours, Historia Francorum, livre VI).
Le tracé des remparts de la Cité, reconstruits ou agrandis à l’époque carolingienne, est totalement inconnu. En dehors des murs de la Cité, à l’ouest, le peuplement se développe dans le secteur de l’église Saint-Julien. Un ou plusieurs noyaux de peuplement semblent également se développer sur le bras sud-ouest de la butte. En ville basse, le faubourg de Vaux existe probablement avant même le haut Moyen Âge et les faubourgs de Saint-Marcel, de Semilly et de Leuilly apparaissent peut-être à cette époque. Le faubourg d’Ardon semble assez tardif et encore quasi inexistant au Xe siècle (le faubourg de La Neuville n'est fondé qu'à la fin du XIIe siècle).
La Cité renferme la cathédrale, reconstruite dans le premier tiers du IXe siècle, la résidence de l’évêque et le cloître des chanoines au nord, et, au sud, le palais royal et l’abbaye saint Jean, un monastère double[14], fondé hors les murs par sainte Salaberge en 648[15], ou 641 selon l'historien Dominique Barthélemy[16] et dédié à saint Jean-Baptiste[17],[18].
L’abbaye Saint-Vincent n’apparaît dans les sources historiques qu’à la fin du IXe siècle. La plus ancienne mention de l’existence de cette église date de 886. Jusqu’en 961, elle est qualifiée d’ecclesia. Ce n’est que vers 961 que Saint-Vincent devient une abbaye, lorsque l'évêque de Laon, Roricon, fils bâtard du roi Charles le Simple favorise la venue d'une communauté de moines bénédictins venus de Saint-Benoît-sur-Loire qui remplacent un collège de chanoines[19].
Le 29 mars, jour du Jeudi saint[20] ou le 2 avril, Dimanche des Rameaux de l'année 991[21], grâce à la trahison de l'évêque Ascelin, Hugues Capet, aidé de son fils Robert (le futur Robert II le Pieux), y fait prisonnier à la suite d'un long siège (988-991) Charles de Lorraine, oncle du dernier roi carolingien Louis V, qui revendiquait la couronne de France.
Dès la fin du XIe siècle, Laon connaît un développement très important, et, vers le milieu du XIIIe siècle, la ville abrite une population d’au moins 10 000 habitants, dont environ les deux tiers occupent la ville haute. La cité reste le centre des pouvoirs, le roi et l’évêque étant co-seigneurs de la ville. Durant tout le plein Moyen Âge, elle est le champ clos de conflits qui opposent ou unissent le roi, l’évêque, le chapitre cathédral, les abbayes et l’institution communale. Cependant, le roi, de plus en plus absent, laisse face à face l’Église et une bourgeoisie naissante issue de l’aristocratie locale. Après la révolte communale de 1112, l’évêque ne joue plus un rôle prépondérant, mais le plus important chapitre cathédral de France — 83 chanoines en 1270 — pèse de tout son poids sur la ville. Le conflit est résolu par une charte communale accordée par le roi Louis VI le Gros en août 1128, laquelle donne une autonomie soigneusement encadrée à la ville[22].
Au XIIe siècle, la ville connaît un essor économique important qui se traduit par une intense activité d’édification et reconstruction. Le chantier le plus important est celui de la cathédrale et du quartier canonial et épiscopal.
Après la suppression de l’institution communale, la ville est gouvernée par un prévôt royal. Laon devient le siège du très important bailliage de Vermandois en 1237 et est dotée d'un présidial en 1551. Elle perd sa prééminence au profit de Soissons à l’extrême fin du XVIe siècle.
La Cité est entièrement ceinte de remparts dès le XIe siècle, lesquels sont encore en place aujourd'hui dans un état de conservation remarquable. À l’ouest, le Bourg est fortifié petit à petit, entre le XIIe et le XIVe siècle. Vers 1350, toute la ville haute est urbanisée et enclose, à l’exception de deux quartiers. Encore aujourd'hui, les remparts sont presque intégralement conservés en élévation et, malgré les remaniements postérieurs, leur tracé est resté très proche de celui du milieu du XIVe siècle.
Le roi Charles VI dit le Fol avait pour médecin Guillaume de Harcigny qui habitait à Laon. Voici ce qu'en disait le chroniqueur Jean Froissart : « En ce temps là, avoit un très vaillant et sage médecin au royaume de France : et n'y avoit point son pareil nulle part. Icelui (Guillaume de Harcigny) demeuroit, pour ce temps, en la Cité de Laon »
En 1358, l'évêque de Laon, Robert Le Coq, conspire avec quelques habitants pour livrer la ville aux Navarrais, la conspiration est découverte et les complices de Robert Le Coq, qui s'est enfui, sont décapités.
En 1359, les Anglais d'Édouard III d'Angleterre, dévastent une partie de la ville mal fortifiée appelée la Villette. Ils mettent le feu à l'abbaye Saint-Vincent dont la riche bibliothèque part en fumée.
En juillet 1373, le fils d'Édouard III d'Angleterre, Jean de Gand, duc de Lancastre, assiège la ville mais il est contraint d'abandonner après avoir dévasté le faubourg de Vaux et plusieurs lieux environnants.
En septembre 1411, la ville, favorable aux Armagnacs, se rend à Jean sans Peur, duc de Bourgogne, après quelques jours de siège. Alors que Jean sans Peur était déclaré ennemi de l'État, le roi Charles VI lui reprend la ville en juin 1414. En 1418, elle retombe aux mains des Bourguignons.
L'année suivante, Philippe le Bon, fils de Jean sans Peur, livre la ville aux Anglais qu'ils gardent jusqu'en 1429, au lendemain du sacre de Charles VII.
En mai 1471, par ses lettres patentes, Louis XI confirma les privilèges de l'église de Laon[23].
Pendant les guerres de religion, la ville qui a pris le parti des Ligueurs est assiégée. Sa garnison d’Espagnols commandée par le capitaine Mansfeld capitule devant Henri IV le 22 juillet 1594[24]. Au cours de ce siège[25], les Espagnols tentent de dégager la ville lors de la bataille de Cerny[26].
En 1596, le présidial est transféré à Soissons qui devient siège de la Généralité en 1599. Une citadelle est construite de 1595 à 1598[27] par l’architecte Jean Errard.
À cette époque, la ville se couvre de nouveaux bâtiments religieux ou profanes. Jouxtant les hôtels particuliers de la Cité s’élèvent alors les maisons plus modestes du Bourg. Les XVIe et XVIIe s. voient ainsi se développer une architecture semi privée de maisons étroites mais profondes, organisées autour de cours intérieures et élevées sur plusieurs niveaux de caves. Certaines possèdent des puits. Alors que partout en France triomphe l’architecture baroque de l’ostentation et du trompe-l’œil, le goût laonnois préfère une austérité calculée pour ses demeures privées où le raffinement extrême et la virtuosité des artisans se nichent dans les équilibres des cheminées de bois et de stucs, les balustres d’escaliers de bois ou les sombres boiseries sans ornements. Peu de ces témoignages fragiles ont eu la chance de résister aux injures des guerres et des hommes. Quelques maisons cependant, comme celle du 10, rue Saint-Cyr, préservent encore ces élégances cachées.
Le 18 septembre 1692, la ville est secouée par un tremblement de terre. Des secousses furent aussi ressenties le 18 février et le 30 avril 1756
À la Révolution française, Laon retrouve sa prééminence en devenant chef-lieu du département de l'Aisne. Ce choix s'explique par sa situation centrale dans ce nouveau territoire administratif.
Lors de la bataille de Laon, à la fin de la campagne de France, Napoléon Ier subit une défaite face à l'armée de la Sixième coalition.
Les armes de Laon se blasonnent ainsi : « d'argent à trois merlettes de sable, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or »[28]. |
Laon est classée ville d'art et d'histoire. C'est pleinement justifié au regard du nombre de bâtiments et de sites remarquables de la commune, notamment sur la Montagne de Laon. On compte, en 2008, 68 édifices classés au registre des Monuments Historiques, leur énumération exhaustive se trouve ici [1], on peut signaler parmi les monuments les plus remarquables :
Ville fleurie : deux fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[31].
Laon possède un Centre Consulaire de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aisne au 3, rue des Minimes. Il gère le Centre des formations des apprentis (CFA) de Laon.
Laon est aisément accessible par la route N2 Paris-Bruxelles, et l'autoroute A26 13. Par le train, depuis la gare de Laon, 4 lignes y convergent : de Paris et Soissons, de Tergnier (St Quentin, Amiens), de Reims, et d'Hirson.
La ville de Laon possède un mini-métro (Poma 2000), en grande partie aérien, qui est exploité par les Transports Urbains Laonnois (TUL)[32].
Ce « système funiculaire automatique », d'un dénivelé de 98 m, relie l'hôtel de ville (ville haute) à la gare de Laon (ville basse) sur un trajet de 1,5 km environ, en passant par la station de Vaux.
Le Poma 2000 tire son nom de la société qui l'a conçu : Pomagalski (société créée par Jean Pomagalski, spécialisée dans le transport par câble - notamment les remontées mécaniques des stations de ski).
Ce mini-métro a été mis en service le 4 février 1989.
Il remplace un ancien tramway à crémaillère datant de la fin du XIXe siècle (mis en service le 9 juillet 1899) qui avait été retiré de la circulation le 27 janvier 1971 pour raison de sécurité, après 72 ans de services.
Par ailleurs, les Transports Urbains Laonnois exploitent également un réseau de bus urbain, dont une navette, en correspondance avec le POMA, qui dessert en boucle la ville haute.
Unités ayant été stationnées à Laon :
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