Publicitad D▼
laïc (n.m.)
1.personne qui ne fait pas partie du clergé.
2.personne qui n'appartient à aucune confession religieuse.
laïc (adj.)
1.qui est religieux sans être prêtre ; qui ne fait pas partie du clergé.
2.qui n'appartient à aucune confession religieuse.
Publicidad ▼
⇨ definición de Laïc (Littré)
⇨ definición de Laïc (Wikipedia)
Publicidad ▼
Ver también
laïc (adj.)
laïque (non religieux)[Classe]
travail manuel[termes liés]
qualificatif d'un moine, d'une moniale[DomaineDescription]
laïcat, laïcs, profane[Rel.App.]
laïc (adj.)
irreligieux[Similaire]
laïc (n. m.)
personne étrangère au domaine religieux[Classe]
membre du clergé séculier[Classe]
laïcité (respect des opinions et non-engagement)[termes liés]
laïc (n. m.)
laïc, laïque[CeQuiEst~]
Le Littré (1880)
Wikipedia
Est un laïc celui qui ne relève pas du clergé, notamment dans une société chrétienne. Les personnes qui n'en relèvent pas font partie du laïcat. Dans l'Église catholique romaine, on désigne comme « laïc » les personnes qui, tout en appartenant au sacerdoce commun des fidèles, n'ont pas la responsabilité du sacerdoce ministériel.
Cette simple complémentarité des genres clerc/laïc s'est finalement transformée, avec la loi de séparation des Églises et de l'État survenue en France le 9 décembre 1905, en opposition entre les deux : l'État laïque n'autorise plus aucune influence du religieux sur ses institutions comme l'école publique.
Sommaire |
Le terme laïc vient du latin laicus qui signifie « commun, ordinaire, qui est du peuple »[1] lui-même issu du grec laikos signifiant « du peuple ». Au XIe siècle, il donne le mot « lai » (au sens d'illettré) et s'oppose à clericus (du clergé, au sens de « savant »). Le c final muet de laïc a disparu dès l'origine (contrairement à « clerc »). On retrouve la forme « lai » dans « frère lai ». Pendant longtemps, l'Académie française utilise le terme « lay », puis « lai » et « laye », puis « laie » au féminin[2]. En 1740, l'Académie utilise l'expression « les clercs et les lais ».
L'adjectif laïque désigne une société, ou une partie de la société, qui n'est pas sous la domination ou l'influence d'un clergé, quel qu'il soit. On parlera d'enseignement laïque, de société laïque, etc.
L'adjectif laïque désigne en particulier un partisan ou un militant de la laïcité, c'est-à-dire de l'indépendance de la société civile à l'égard des institutions religieuses et du domaine religieux de façon générale[3]. Le terme tend cependant à être utilisé de façon abusive comme synonyme d'irréligieux, voire d'indifférence religieuse, alors que ce sont des notions très différentes.
Selon la gramairienne et lexicographe Bénédicte Gaillard[4], l'adjectif s'écrit « laïque » au masculin comme au féminin. La forme « laïc » est réservée au seul nom masculin. On dira donc, sans connotation idéologique particulière, « enseignement laïque » et « école laïque ».
Le Dictionnaire historique de l'orthographe française donne la forme « laïque » pour l'adjectif dès 1549.
Le Petit Robert[5] donne la même explication et offre plusieurs exemples et citations de cet emploi :
Un autre usage veut que « laïc » désigne plus précisément les croyants n'ayant pas reçu d'ordination sacerdotale, tandis que « laïque » s'appliquerait à tous ceux, tant croyants qu'incroyants, qui respectent et défendent la laïcité[3].
L'origine et l'histoire de la notion de laïc ont été retracées en détail par les travaux d'Alexandre Faivre (Les premiers laïcs. Lorsque l'Église naissait au monde)
Le concile Vatican II a accordé aux laïcs une responsabilité importante pour l'évangélisation. Le décret sur l'apostolat des laïcs Apostolicam Actuositatem (1965) définit précisément le rôle des laïcs dans l'Église[6].
Pour Jean-Paul Montminy, dans un contexte de perte de confiance à l'égard des institutions et de sécularisation, il ne sera possible de croire ensemble que dans la mesure où l'institution ecclésiale permettra l'inclusion effective des laïcs[7].
Dans la continuation du concile Vatican II, Jean-Paul II donnera un rôle très important aux laïcs dans ce qu'il a appelé la nouvelle évangélisation.
Le 7 septembre 2008, lors d’une messe au sanctuaire de Notre-Dame de Bonaria, le pape Benoît XVI rappelait que Marie était l’Étoile de la nouvelle évangélisation et ajoutait : « Qu’Elle vous rende capables d’évangéliser le monde du travail, de l’économie, de la politique, qui a besoin d’une nouvelle génération de laïcs chrétiens engagés, capables de chercher avec compétence et rigueur morale des solutions de développement durable »[8].
Le 13 mai 2012, lors de sa première visite pastorale en Toscane, le Souverain pontife Benoît XVI a rappelé, sur fond de crise européenne, que l'Église « a besoin de laïcs éclairés, capables de contribuer à la naissance d’une nouvelle éthique publique »[9].
Contenido de sensagent
computado en 0,047s