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Lorient (n.prop.)
1.chef-lieu d'arrondissement du Morbihan (61650 habitants); port de pêche, le troisième de France, de commerce et de guerre (base sous-marine) constructions mécaniques et automobiles.
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⇨ definición de Lorient (Wikipedia)
⇨ Aire urbaine de Lorient • Arrondissement de Lorient • Aéroport de Lorient Bretagne Sud • Bagne de Lorient • Base sous-marine de Lorient • Bilan saison par saison du FC Lorient • Canton de Lorient-Centre • Canton de Lorient-Nord • Canton de Lorient-Sud • Espace urbain de Lorient-Vannes • Festival interceltique de Lorient • Football Club Lorient-Bretagne Sud • Frédérique Lorient • Gare de Lorient • Institut universitaire de technologie de Lorient • Liste des maires de Lorient • Poche de Lorient • Saison 1983-1984 du FC Lorient • Saison 1984-1985 du FC Lorient • Saison 1985-1986 du FC Lorient • Saison 1986-1987 du FC Lorient • Saison 1987-1988 du FC Lorient • Saison 1988-1989 du FC Lorient • Saison 1989-1990 du FC Lorient • Saison 1990-1991 du FC Lorient • Saison 1991-1992 du FC Lorient • Saison 1992-1993 du FC Lorient • Saison 1993-1994 du FC Lorient • Saison 1994-1995 du FC Lorient • Saison 1995-1996 du FC Lorient • Saison 2008-2009 du FC Lorient • Saison 2009-2010 du FC Lorient • Stade de la Route de Lorient • Tramway de Lorient
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Lorient (n. pr.)
Ville de : Lorient (arrondissement)[Classe...]
port militaire[ClasseParExt.]
Ville de : Morbihan (département)[ClasseParExt.]
port et ville côtière de France[ClasseParExt...]
Wikipedia
Lorient | |||
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La rade de Lorient vue du ciel. |
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Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Bretagne | ||
Département | Morbihan (sous-préfecture) | ||
Arrondissement | Lorient (chef-lieu) | ||
Canton | chef-lieu de trois cantons | ||
Code commune | 56121 | ||
Code postal | 56100 | ||
Maire Mandat en cours |
Norbert Métairie 2008-2014 |
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Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Lorient | ||
Site web | www.lorient.fr | ||
Démographie | |||
Population | 61 548 hab. (2011[1]) | ||
Densité | 3 521 hab./km2 | ||
Aire urbaine | 212 317 hab. (2008) | ||
Gentilé | Lorientaise, Lorientais | ||
Géographie | |||
Coordonnées | |||
Altitudes | mini. 0 m — maxi. 46 m | ||
Superficie | 17,48 km2 | ||
Lorient (en breton An Oriant) est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne.
Lorient est une ville de Bretagne, chef-lieu d’arrondissement du département du Morbihan (56). Son nom est An Oriant en orthographe bretonne unifiée et En Oriant en orthographe bretonne vannetaise traditionnelle. Cette ville est située à l'embouchure du Blavet et du Scorff qui se jettent dans la rade de Lorient, puis dans l'océan Atlantique. La commune est située à 503 km au sud-ouest de Paris, à 153 km au sud-ouest de Rennes et à 158 km à l'ouest de Nantes.
Lorient est créée en 1666 dans un domaine appelé « l'Enclos » et se développe en dehors de celui-ci. Kerentrech, Merville, La Perrière, Calvin et Keryado constituent les faubourgs de la ville. L'ensemble est clos par des murailles érigées en 1744. La ville s'étend en absorbant le faubourg de Kerentrech en 1791 et celui de Merville en 1808. L'extension à l'ouest du Faouëdic est décidée entre 1857 et 1861 et le quartier de la Nouvelle-Ville est construit à partir de 1873 qui double la superficie de la ville. Les remparts et les portes du Morbihan et de Plœmeur sont détruites en 1906. Lorient annexe, par arrêté préfectoral du 10 septembre 1947, la petite commune voisine de Keryado qui fut instituée en commune propre le 18 avril 1901 lors de sa scission de celle de Plœmeur à laquelle elle était rattachée comme section depuis 1789 et auparavant était incluse dans sa paroisse[2]. Un projet de fusion avec la commune de Larmor-Plage est abandonné en 1965[3].
La commune regroupe différents quartiers : Bois du Château (1970), Keryado (1947), Saint-Armel, Kerentrech, Le Gaillec, Le Manio, Kerdual, Kervenanec, Lanveur, Keroman, Kergroise, Carnel, Kerfichant, Kerolay, Kerguestenen, Le Mir, La Ville Neuve, La Ville en Bois, Kermélo, Le Ter, Kerlin, Merville, La Nouvelle Ville, Le "bout du monde", Saint-Maudé, La Puce, Quehélio, Kervaric, Keryvalant, La Fontaine des Anglais, Kerforn, Le petit et le grand Batteur, Le Kreisker, Kerguillet, Le Parco, Soye.
La ville compte 58 400 habitants et fait partie de l'agglomération du Pays de Lorient qui compte 185 100 habitants et regroupe 19 communes : Plœmeur, Larmor-Plage, Lorient, Quéven, Guidel, Gestel, Pont-Scorff, Cléguer, Caudan, Lanester, Hennebont, Inzinzac-Lochrist, Languidic, Brandérion, Port-Louis, Riantec, Locmiquélic, Gâvres, Île de Groix[4].
Climat littoral (océanique), il est doux en hiver et relativement tempéré durant l'été. En effet, rares sont les journées de gelée en hiver et les températures atteignent rarement plus de 30 degrés Celsius pour la saison estivale. La température la plus froide à y avoir été relevée est de -13,1 °C le 20 janvier 1963 et la plus chaude de +37,5 °C le 10 août 2003 lors de la canicule. La pluviométrie annuelle est comprise entre 750 et 850 mm, comme sur une bonne partie de la frange atlantique, qui s'étend de l'embouchure de la Laïta (Guidel) à la frontière du Finistère. Les précipitations sont assez abondantes toute l'année, les mois de décembre et de janvier étant les plus arrosés. Du fait de la proximité de l'océan, l'ensoleillement annuel est supérieur à 1 870 heures.
Mois | jan. | fév. | mar. | avr. | mai | jui. | jui. | aoû. | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,2 | 3,3 | 4,1 | 5,8 | 8,4 | 11,0 | 12,9 | 12,7 | 11,4 | 8,9 | 5,6 | 4,1 | 7,9 |
Température moyenne (°C) | 6,0 | 6,3 | 7,8 | 9,7 | 12,5 | 15,4 | 17,4 | 17,2 | 15,6 | 12,6 | 8,8 | 6,9 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,9 | 9,4 | 11,4 | 13,7 | 16,6 | 19,7 | 22 | 21,7 | 19,9 | 16,4 | 12 | 9,7 | 15,1 |
Ensoleillement (h) | 77 | 103 | 148 | 201 | 227 | 249 | 270 | 244 | 191 | 143 | 93 | 73 | 2 020 |
Précipitations (mm) | 106,5 | 87,7 | 78,9 | 56,5 | 69,4 | 52,1 | 44,2 | 44,4 | 69,4 | 84,7 | 91,9 | 109,8 | 895,0 |
Mois | Jan | Fév | Mar | Avr | Mai | Jui | Jui | Aou | Sep | Oct | Nov | Déc |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
maximales | 16,8 | 17,6 | 23,3 | 27,1 | 29,6 | 35,9 | 34,9 | 37,5 | 30,6 | 27,2 | 19,5 | 16,4 |
date | 27/01/2003 | 14/02/1998 | 30/03/1965 | 23/04/1984 | 25/05/1953 | 30/06/1976 | 18/07/2006 | 10/08/2003 | 05/09/1991 | 01/10/1997 | 13/11/1989 | 03/12/1953 |
minimales | -13,1 | -11,0 | -7,4 | -4,1 | -1,1 | 1,6 | 3,4 | 4,1 | 1,0 | -1,8 | -5,0 | -8,7 |
date | 20/01/1963 | 03/02/1956 | 03/03/1965 | 12/04/1986 | 03/05/1967 | 11/06/1955 | 08/07/1954 | 14/08/1956 | 11/09/1972 | 18/10/1955 | 20/11/1971 | 25/12/1962 |
Températures minimales et maximales records (°C) source:Météo France |
La présence de monuments mégalithiques confirme le peuplement du Pays de Lorient à partir de 3 000 ans avant J.-C. Des vestiges de voies romaines (reliant Vannes à Quimper et Port-Louis à Carhaix) confirment l’occupation des Gallo-romains.
La Compagnie française pour le commerce des Indes orientales est créée par Colbert en 1664[5]. Elle reçoit par une ordonnance de Louis XIV de juin 1666, des terres à Port-Louis ainsi que de l'autre côté de la rade au lieu dit du Faouédic. L'un des directeurs de celle-ci, Denis Langlois, y achète en août 1666 des terres au fond de la rade, aux confluents du Scorff et du Blavet, et y fait construire des cales. Le lieu ne fonctionne dans un premier temps que comme une annexe des installations de Port-Louis où se trouve les bureaux et les magasins de la compagnie[6]. L'implantation est plusieurs fois menacée d'abandon les années suivantes, mais en pleine Guerre de Hollande, la Compagnie des Indes décide en 1675 d'abandonner sa base du Havre, trop exposée en temps de guerre, et d'y transférer ses infrastructures. Dans le domaine qui prend le nom de l'Enclot, la compagnie construit alors une chapelle, des ateliers, des forges, et des bureaux, et elle quitte définitivement les berges de Port-Louis[7].
La Marine royale s'implante elle aussi en 1690 sur le site sous l'impulsion du fils de Colbert qui a hérité de la charge de secrétaire d’État de la Marine de son père, et des corsaires venant de Saint-Malo y trouvent aussi refuge au même moment[7]. La ville se développe en dehors du périmètre de l'Enclot suite à un arrêt de 1700 qui oblige les populations à quitter les abords de celui-ci pour s'installer sur la grande lande du Faouédic. En 1709, la paroisse de Lorient est créée à partir de celle de Plœmeur. La ville compte alors en 1702 quelque 6 000 habitants, mais les activités de la Compagnie des Indes comme celles de la Marine royale restent réduites, et la ville commence à décliner[8].
La ville connait une nouvelle période de croissance lorsque John Law de Lauriston crée la Compagnie perpétuelle des Indes en rachetant plusieurs autres compagnies commerciales, et qu'il choisit Lorient comme base pour ses opérations. Malgré l'effondrement du système de Law en 1720, la ville connait une nouvelle phase de développement[9]. C'est pendant cette période que la ville prend part au commerce triangulaire, et que 156 navires y participent entre 1720 à 1790 en déportant quelque 43 000 esclaves[10]. En 1732, la Compagnie décide de transférer de Nantes à Lorient le siège de toutes ses ventes, et demande à l'architecte Jean-Charles Gabriel de construire de nouveaux bâtiments en pierre de taille pour accueillir ses activités, et pour embellir l'espace de l'Enclos[9]. Les ventes s'y font à partir de 1734, et on y traite jusqu'à 25 millions de livres tournois[11]. Le monopole de la Compagnie est cependant aboli en même temps que celle-ci en 1769 suite à l'influence des physiocrates[12].
La ville profite de la prospérité de la Compagnie, et l'on compte 14 000 habitants en 1738, et 20 000 en comptant la population des faubourgs de Kerentrech, Merville, La Perrière, Calvin, et Keryado. En 1735, on trace de nouvelles rues tirées au cordeau dans l'intramuros, et en 1738 la ville acquiert le statut de communauté de ville. Des travaux d'embellissement commencent alors, comme le pavage des rues, la construction de quais et de cales en bordure du ruisseau du Faouédic, ou encore la démolition de chaumières remplacées par des maisons copiées sur les modèles de l'Enclos[11]. Des murailles sont érigées en 1744 pour fermer la ville, et sont mises à contribution dès septembre 1746 par un raid anglais contre la ville[13]. La fin de la Compagnie perpétuelle des Indes entraine cependant la perte d'environ un septième de la population de la ville[14].
La ville commence sa reconversion avec l'achat par le roi des installations de la Compagnie pour 17 500 000 de livres tournois pour y installer sa marine[12]. La guerre d'indépendance américaine amène à celle-ci un surcroit d'activité à partir de 1775, et plusieurs corsaires utilisent la ville comme port d'attache. À la fin de la guerre, plusieurs lignes transatlantiques sont ouvertes vers les USA, et dès 1785, une nouvelle compagnie commerciale est créée, la Compagnie de Calonne, et s'installe à Lorient[14].
La Révolution française et les guerres contre l'Angleterre qui suivent mettent fin aux activités commerciales à Lorient pour près de deux décennies[15]. La ville acquiert grâce à son soutien à la révolution le titre de chef-lieu de canton en 1790, de chef-lieu d'arrondissement et de chef-lieu d'arrondissement maritime en en 1800, un tribunal de première instance la même année[16], ainsi qu'un bagne en 1795[17].
Les activités maritimes de la ville déclinent au début du XIXe siècle, et l'arsenal comme le port de guerre tournent avec une activité réduite pendant une période qui s'étend jusqu'à la Restauration et la Monarchie de Juillet. Elle se tourne alors vers des activités administratives[16], et reçoit un cours secondaire en 1822 qui préfigure un collège puis un lycée, un lazaret en 1823, et une caserne en 1839[17].
La ville commence à se moderniser dans le second quart du XIXe siècle : l'arsenal commence sa modernisation avec l'ouverture d'une première cale couverte et d'une première forme de radoub en 1825[16], une usine de conserves de sardines utilisant la méthode Appert ouvre en 1825[18], et une usine à gaz ouvre en 1845[19].
L'arrivée de la machine à vapeur dans la deuxième moitié du XIXe siècle permet aux ports de relancer leurs activités[17]. Une première locomotive franchit le Scorff en 1865 sur un viaduc construit pour l'arrivée du chemin de fer[18]. La première forme de radoub est agrandie et une deuxième est ouverte en 1861. La même année, la frégate cuirassée La Couronne sort de l'arsenal, suivie en 1876 et 1879 des cuirassés La Dévastation et Le Redoutable[20].
La pêche commence à se développer à cette époque suite à la création de la criée municipale en 1889[19], et à l'arrivée du premier chalutier à vapeur en 1900. Dès 1909, le trafic lorientais égale celui des trois ports de Douarnenez, Pont-l'Abbé et Concarneau réunis[21].
Le port de pêche se développe après la guerre de 1914-1918 : l'apparition du moteur sur les bateaux de pêche rend Lorient aussi compétitif que Groix et Étel. Le port de pêche de Kéroman est créé à partir de 1920.
En 1898 est créé un réseau de tramway électrique développant plusieurs lignes à travers la ville. Il fonctionnera jusqu'en 1944.
En 1941, les Allemands, qui occupent alors la France, choisissent d'établir à Kéroman un des quartiers généraux de leur flotte sous-marine. Mais très vite, les sous-marins seront l'objet de constants bombardements de la part de l'aviation alliée. Il est donc décidé d'ériger la plus grande des bases de sous-marins allemands de la Seconde Guerre mondiale où s'installeront les deuxième et dixième flottilles. L'amiral Dönitz installe son état major au château de Kernevel.
Lorient sera presque entièrement rasée en 1943-1944 par les bombardements alliés qui échoueront dans l'objectif de détruire la base des sous-marins, malgré le déversement de 4 000 tonnes de bombes[22].
La garnison allemande ne déposera les armes que le 10 mai 1945, c'est la reddition de la Poche de Lorient[23]. La ville de Lorient, « morte pour la France », est décorée de la Légion d'honneur en 1949 et de la Croix de guerre 1939-1945.
Hôtel de ville (Jean-Baptiste Hourlier architecte, inauguré en 1961)[24]
La base de sous-marins (sous-marin Flore désarmé).
En avril 1945, le ministère de la Reconstruction préconise la construction de baraques provisoires en bois. Ces baraquements étaient livrés en kit et il suffisait de les monter sur place. On compte en 1948, vingt-huit cités sous l’autorité de la ville de Lorient, l’agglomération en comptera plus d’une vingtaine supplémentaires réparties entre les villes de Plœmeur, Lanester, Hennebont, Quéven. Ces quartiers provisoires sont parfois composés de plus de 280 maisons. Chacune de ces baraques avait des spécificités différentes selon leur origine (suédoise, finlandaise, suisse, française, américaine, canadienne). Pendant ce temps, les militaires utilisent une prise de guerre, un trois-mâts école allemand, rebaptisé Duchesse Anne comme logement pour les sous-mariniers ou dortoir pour colonies de vacances[25]. La période dite provisoire durera entre 10 et 40 ans selon les implantations. La plus grande cité de la reconstruction, Soye, verra sa dernière baraque partir en 1991. Un récent projet associatif, soutenu par les municipalités a permis d’en réimplanter une afin de garder des traces de ces baraques en bois.
Le centre-ville et les faubourgs proches sont progressivement reconstruits au cours des vingt années qui vont suivre. Dans le centre-ville, seuls quelques bâtiments subsistent pour témoigner de l'époque de la Compagnie des Indes.
Les armoiries de la ville de Lorient furent fixées en 1744 : Un écu de gueules à un vaisseau d'argent voguant sur une mer de sinople et un soleil d'or se levant derrière des montagnes d'argent, posées au flanc droit de l'écu et un franc-canton d'argent semé de mouchetures d'hermines de sable. L'écu ayant un chef d'azur semé de besants d'or et surmonté d'un triton au naturel, ayant le bas du corps en forme de poisson, tenant de la main droite une corne d'abondance, et de la gauche une coquille en forme de cornet, qu'il porte à sa bouche pour servir de trompe. Les montagnes représentent l'exploitation de kaolin ; le soleil fait référence au navire le Soleil d'Orient, et les hermines la Bretagne.
À partir de ce blason a été élaboré un drapeau utilisé notamment par le Bagad Sonerien An Oriant.
La devise de Lorient est Ab Oriente Refulget, « C'est de l'Orient qu'elle resplendit » ou encore « De L'Orient resplendit la lumière »[26].
Lorient annexe Keryado en 1947.
Tranches d'âge :
Situation matrimoniale :
Nombre de logements 32 994, dont 30 527 en résidence principale.
Norbert Métairie est le maire de Lorient depuis le 2 avril 1998.
Le Conseil municipal est formé de treize adjoints au maire et de trente-et-un conseillers municipaux[28].
Le conseil municipal des enfants a été créé en 1988. Une fois par trimestre, les adultes, le Maire, le Conseil municipal et les enfants se réunissent pour parler des problèmes : le respect de l'environnement, le respect des droits de l'enfant, le souci d'améliorer le cadre de vie...
Lorient est divisée en trois cantons :
Une partie importante du budget de fonctionnement et d'investissement des communes de l'agglomération de Lorient est mis en commun au sein d'un EPCI, Cap L'orient, regroupant 19 communes et 188 988 habitants (2006). Celle-ci assure un rôle majeur dans l'urbanisme, l'organisation des transports en commun, le développement économique, la formation et le logement.
Cap L'orient gère directement la collecte des ordures ménagères dans 13 communes de l’agglomération, les espaces verts de l’agglomération, la distribution et la facturation de l’eau potable à Lorient et Lanester. D'autres activités sont gérées dans le cadre de sociétés d'économie mixte - Sellor pour les ports de plaisance, Lorient-Keroman pour le port de pêche, Segepex pour le Parc des expositions et le Palais des congrès - et de sociétés privées - CTRL pour le transport collectif, Loris pour le ramassage des déchets ménagers dans six communes, Audelor pour le développement économique et les projets d’aménagement de l’agglomération-).
En 2008, le budget de 234,6 millions d'euros comprend 153 millions d'euros en investissement[29] avec notamment :
Emploi total dans la communauté d'agglomération : 79 500 dont 72 040 salariés répartis ainsi[30] :
Née d'une décision gouvernementale, Lorient a toujours dépendu de décisions économiques du pouvoir central. Les avatars des compagnies des Indes, de l'Arsenal, du port de pêche même, ont toujours suivi le sort de politiques nationales. Le port de pêche affronte la raréfaction des poissons. Le fleuron industriel de la région, les fonderies de la SBFM, sous-traitant de Renault, y est délocalisé ici dans les années soixante sur ordre de De Gaulle. En mai 2009, après de nombreuses négociations, la SBFM est en redressement judiciaire et attend un repreneur. La fin du XXe siècle a permis à la communauté d'agglomération du Pays de Lorient de recueillir d'exceptionnelles (et uniques) subventions européennes (+ de 600 millions d'euros), pour lui permettre d'initier de nouveaux projets de développement économique.
La ville de Lorient était appelée naguère « La ville aux cinq ports » (militaire, pêche, commerce, voyageurs et plaisance)[31]. En 2010, le secteur représente 9 600 emplois directs, et un total de 12 000 emplois en comptabilisant les emplois indirects, soit 12 % de l'emploi local[32].
DCNS, une entreprise privée de constructions navales.
Lorient est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Morbihan[36]. Elle gère l'aéroport, et le port de commerce de Kergroise.
En voiture par la route nationale 165.
En autocar départemental avec les lignes 14, 15, 16 et 17 du réseau TIM[37]
En bus avec le réseau urbain et interurbains de la CTRL dont les bureaux se situent gare d’échange de l’Orientis à Lorient[38]. La compagnie exploite aujourd'hui 28 lignes terrestres et 4 liaisons maritimes. Depuis 2007, le réseau de transports collectifs en site propre "Triskell" a permis de réduire légèrement le temps de trajet de Lorient à Lanester, mais aussi de faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite sur quelques lignes.
En train : la SNCF assure 8 allers retours Paris - Lorient sur des lignes directes. De nombreuses liaisons quotidiennes sont également assurées au niveau régional par les TER.
En avion : l’Aéroport de Lorient Bretagne Sud propose 9 destinations au départ de Lorient vers plusieurs villes de Grande-Bretagne et d’Irlande ainsi que plusieurs vols intérieurs à destination de Lyon ou Paris.
En bateau : la Compagnie Océane propose des traversées tout au long de l’année vers l’île de Groix (5 à 10 aller-retour par jour) et en juillet et août pour Belle-Île (1 à 2 aller-retour par jour)[39]. La société morbihannaise de navigation propose également des traversées vers l'île de Groix en saison au départ de Lorient (2 à 3 aller-retour par jour en saison)[40]. La CTRL assure quant à elle les transrades, avec des Batobus pour relier Lorient, Port-Louis, Gâvres et Riantec. Enfin, le bateau-taxi[41] assure des traversées Lorient - Île de Groix et des visites de la rade.
A vélo : La ville a construit de nombreuses pistes cyclables, et offre des services de locations de vélos (pour étudiants, touristes, ...)[42]
Les monuments inscrits ou classés sont :
Monument | Adresse | Coordonnées | Notice | Protection | Date | Illustration |
---|---|---|---|---|---|---|
Chapelle Saint-Christophe de Lorient | Rue Paul Guieysse - Place de Yser | PA00091409 | Inscrit | 1934 | ||
Maison | 18 rue Jules Legrand | PA00091410 | Inscrit | 1929 | ||
Monument expiatoire de Lorient | Avenue de la Perrière Angle de la rue du Chalutier La Tanche |
PA00091411 | Inscrit | 1944 | ||
Hôtel Gabriel (ancienne Préfecture maritime de Lorient) | Enclos du Port (Arsenal) | PA00091412 | Classé | 1930 |
Musées - Culture
Théâtres - Salles de concert
Les musées des alentours :
La ville accueille chaque année en août (depuis 1970) le Festival interceltique, lieu de rencontres entre artistes de tout le « monde celte » (Bretagne, Cornouailles, Écosse, Irlande, Pays de Galles, Galice, Asturies, Australie, Acadie et île de Man). Tous les ans, un pays celte est à l'honneur. C'est également le plus grand festival d'Europe en termes de fréquentation (800 000 visiteurs lors de la quarantième édition)[49].
Elle accueille aussi depuis 2006, chaque année aux alentours du 11 novembre, le Festival Les Indisciplinées[50].
Le siège social de la chaîne de télévision régionale TV Breizh est implanté à Lorient, au sein du pôle image développé par la ville. Ce dernier constitue également la plate forme de diffusion de quatre chaînes du groupe TF1: TV Breizh, Ushuaïa TV, Stylia et Histoire, diffusées par satellite et câble. Elle a également dans le passé diffusé Pink TV et TFOU. Le pôle image regroupe aussi plusieurs sociétés de production audiovisuelles ou encore un auditorium de doublage. Ty télé, chaîne TNT locale du Morbihan, diffuse depuis Lorient, où son siège social et ses studios sont installés.
Jaime Lorient 101.9 [1] (ex- Soleil, La Radio) (radio musicale soft pop, commerciale locale/ 101.90 FM) et Radio Sainte Anne (réseau RCF, associative / 102.80 FM) sont les deux seuls médias radiophoniques locaux de la ville. On peut également énumérer, dans une moindre mesure, la présence en TV de France 3, et en radios de Virgin Radio (96.40 FM) et Hit West (91.40 FM) à travers leur présence journalistique entre 6h et 9h le matin en semaine.
Il y a quelques années, M Radio (98.80 FM) (ex- Radio Méduse) émettait sur la ville, puisqu'elle était une radio associative de Lorient. RFM décrochait aussi localement jusqu'au début des années 2000. Pour la première radio, des problèmes financier ont fait fermer ses micros définitivement, pour la seconde, un plan de licenciement national a eu raison du studio local. Dans les années 1990, Skyrock décrochait localement durant plus de quatre heures chaque jour, sur les fréquences de Lorient et de Quimperlé. La Radio Bleu Marine, radio à succès qui émettait depuis Lorient chaque jour sur 3 fréquences, Lorient (95.00 FM), Quimperlé (102.30 FM) et Vannes (99.30 FM), n'a pas été reconduite en 1998 par le CSA de l'époque, suite a son rapprochement vers le groupe NRJ (but commercial, ayant pour projet de diffuser le programme Cherie FM sur les frequences FM, avec un programme local de moins de 4 heures par jour, contre 24h/24 avant projet).
La commune possède un média écrit spécifiquement lorientais, le magazine municipal d’information : Lorient mag[51].
La ville de Lorient relève de l’Académie de Rennes[52]. Les écoles sont gérées par l’inspection départementale de l’Education nationale du Morbihan, rue Jules-Massenet à Lorient même.
Enseignement public :
Enseignement privé :
Enseignement en breton
Enseignement public :
Enseignement privé :
Enseignement en breton
Les centres de loisirs accueillent les enfants sur leur temps dit "libre" (mercredi et vacances) et leur permettent accéder à des activités collectives. Trois centres sont mis à leur disposition : les Éclaireuses et Éclaireurs de France, le Foyer laïque de Keryado (FLK) et le Patronage laïque de Lorient (PLL).
Unités militaires ayant tenu garnison à Lorient:
La ville de Lorient est jumelée avec[60] :
Elle a aussi des partenariats avec :
La ville met à la disposition de ses habitants plus 80 installations sportives. Parmi elles, on peut citer le Centre Aquatique et ses 7 bassins[précision nécessaire] ou la base nautique de Lorient[63] située sur la rive Nord de l'étang du Ter, idéale pour l'initiation à la voile dès le plus jeune âge. Enfin, le stade du Moustoir et le palais des sports de Kervaric[64] sont deux autres grands équipements de la Ville.
L’animation sportive regroupe plusieurs clubs sportifs[65], dont notamment :
Serge Danet (Soldat Louis)
Par ordre alphabétique des noms de famille :
Groupes :
Par ordre alphabétique des noms de famille :
Par ordre alphabétique des noms de famille :
Par ordre alphabétique des noms de famille :
Par ordre alphabétique des noms de famille :
Par ordre alphabétique des noms de famille :
Nota :
Lorient compte plus d'une soixantaine de médecins généralistes, indépendants, ou regroupés en cabinets médicaux ou au Centre Hospitalier de Bretagne Sud, actuellement en travaux[66]. La clinique de la Porte de l'Orient est un établissement non lucratif participant au service public hospitalier[67].
La ville regroupe quatre cimetières[69] : Carnel, Kerentrech, Keryado et Kerletu.
À noter que la Franc-maçonnerie est présente dans la ville via des loges maçonniques gérées par la Grande Loge de France et la Grande Loge nationale française[70]. Ces implantations sont les plus anciennes de Bretagne et sont liées initialement à la présence de la compagnie des Indes[71].
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