Lormont (Larmont en gascon) est une commune française du Sud Ouest, située dans le département de Gironde et la région Aquitaine. Elle est le chef-lieu de son canton et fait partie des 27 communes composants la communauté urbaine de Bordeaux (CUB).
Ses habitants sont appelés les Lormontais[1]
Étymologie
Lormont vient de « Laureamontus » ou « Laureomonte » qui donnera plus tard Mons Laureus signifiant mont des lauriers. Le laurier était un bois sacré pour les Gaulois. Pour les Romains, il symbolisait la gloire et le dieu Apollon. Les Celtes le considéraient comme un symbole d’immortalité. Jusqu’à la Révolution, Lormont s’écrivait Lormon sans t.
Géographie
Lormont est située sur la rive droite de la Garonne à 6 km au nord et en aval de Bordeaux. Elle est longtemps restée une petite commune de l’agglomération bordelaise jusqu’à son entrée dans la CUB lors de sa création le 1er janvier 1968. Elle est un lieu fréquenté grâce aux différents moyens de transports et axes routiers présents : les gondoles et la gare SNCF autrefois, le pont d'Aquitaine et la ligne A du tramway aujourd’hui.
La ville s'étend sur 735 hectares. Lormont peut être partagé en plusieurs grands quartiers :
- Carriet : situé au nord du bourg, près de Bassens, il est entouré d’axes routiers. Doté de la piscine municipale, de nouvelles structures éducatives et d’un habitat mixte en renouvellement, le site très vallonné, offre sur les hauteurs des perspectives sur la Garonne et Bordeaux. Carriet est qualifié de « Cité-jardin » ;
- Génicart : regroupe l’habitat des années 70 sur le « plateau ». Essentiellement composé des bâtiments liés aux Zones à Urbaniser en Priorité (ZUP), il est aujourd’hui en plein renouvellement urbain ;
- Le Bourg : il inclut le port et les bâtisses en façade, l’ancien palais et englobe les maisons anciennes du « Lormont des origines » avec le viaduc de chemin de fer. Le port quant à lui est situé à l’embouchure des ruisseaux les Garosses et du Pimpin canalisés. Les quais accueillant autrefois les ateliers de constructions navales abrite aujourd’hui la capitainerie du Port autonome de Bordeaux.
- Le Grand Tressan – Domaine du Manoir : situé à l’est de la ville, ce quartier de résidences individuelles est limitrophe avec les villes de Sainte-Eulalie, Yvrac, Artigues-près-Bordeaux et Carbon-Blanc ;
- Les Iris-Lissandre : situé en bordure de la Garonne et de Génicart, le quartier Iris – Lissandre englobe avec lui : le parc de l’Ermitage d’une superficie de 30 ha, le château des Iris et la ferme des Iris proposant à petits et grands de bons moments de découverte ;
- La Ramade : actuellement en construction, ce nouveau quartier va ouvrir ses portes à de nombreux habitants bénéficiant de logements neufs.
Géologie
Plaine alluviale construite dans le prolongement de la zone de l’Entre-Deux-Mers, au confluant des deux vallées de la Dordogne et de la Garonne ; cet espace est constitué par des sédiments estuariens récents. Au-delà de 60 mètres d’altitude, les sols sont constitués d’un plateau calcaire.
Lormont est installé sur deux collines, le cap deu Tureu au nord et la Roqua au sud qui encadrent une étroite vallée. L’altitude maximale relevée à Lormont est située à 63 mètres.
Hydrographie
La commune longée par la Garonne se voit traversée par deux ruisseaux canalisés, le Pimpin et les Garosses formant un estey. Un forage géothermique a été réalisé à Génicart et permettra l’alimentation en eau thermale, d’un centre thermo-ludique dans le prolongement du parc de l’Ermitage. Les travaux commenceront en janvier 2010, pour bâtir un complexe d’environ 7 000 m2.
Accès
Accès par la Rocade (A630) : sorties 2 (Lormont, Carbon Blanc, Bassens, Zone portuaire), 3 (Vieux Lormont), 26 (Artigues Moulinat, Yvrac, Quatre Pavillons), 27 (Lormont, Carbon Blanc).
Histoire
Proche de Bordeaux, Lormont a toujours été un lieu stratégique et une bourgade prospère, port de pêche, lieu de transit de personnes et de marchandises.
En 778, Charlemagne et Roland auraient fondés l’église Saint Martin. Vers l’an 1000, les ducs d’Aquitaine ont construit le premier château de Lormont où Aliénor d’Aquitaine aurait séjourné. La moitié nord de Lormont devint en 1152 une sauveté (seigneurie) des Archevêques et aurait accueilli les princes d’Angleterre, alors que l’autre moitié s’affirme en prévôté dépendant de Bordeaux. En 1308, le pape Clément V résida au château de Lormont où naquit Richard II d'Angleterre le fils du « Prince Noir » en 1367. C'est à Lormont que Charles VII, en juillet 1453, décide d'installer une bastide où son armée pourra entamer le blocus de Bordeaux. La ville a prospéré et vécu longtemps de ses vignes, de la pêche et des passages des voyageurs par le port. Malgré tout, la famine, la peste et l’invasion d’une flotte espagnole dévastent la ville. En 1570, les Protestants brûlent le Bourg, l’église et l’Ermitage.
En 1751, l’intendant Tourny fait ouvrir la route de Paris. Lormont devient alors la plus importante des banlieues de Bordeaux. Le premier bateau à vapeur commercial français nommé la « Garonne » est construit en août 1818 par les chantiers Chaigneau. Ils emploient alors 1000 ouvriers et construisent 500 vaisseaux en un siècle, pour devenir, les « chantiers de la Garonne » en 1882. Après les lignes des chemins de TER, en 1901, Lormont accueille sur la place du Port le premier tramway permettant aux Bordelais de découvrir la ville.
Au XIXe siècle, les Bordelais en font leur lieu de loisir du dimanche, l'endroit reste pittoresque et les guinguettes y fleurissent.
Dans les années 1960, Lormont connaît une grande mutation avec la construction des cité Carriet et Génicart, l’inauguration du Pont d’Aquitaine, l’ouverture d’infrastructures scolaires, sportives, culturelles et associatives. De grandes industries comme Ricard ou Siemens s’implantent et le centre commercial des 4 Pavillons ouvre ses portes. La population de la ville double.
Au cours des années 2000 et 2010, Lormont change de visage. L'arrivée du tramway de Bordeaux (phase 1 puis phase 2) se double d'ambitieuses opérations de renouvellement urbain. Les opérations de démolitions - reconstructions font (provisoirement) passer la population en dessous des 20.000 habitants.
Héraldique
Les armoiries de la ville ont été choisies en janvier 1969 à la suite d’un concours et validées par le conseil municipal, le 6 juin 1969. Sa forme en écu anglais tient à rappeler les liens qui unissaient Lormont à l’Angleterre.
Sa signification est la suivante[2] :
- Azur : Vastes horizons des coteaux ;
- Orange meublé d’argent : La beauté des couchers de soleil sur la Garonne ;
- Nef : La pérennité du fleuve ;
- Coquille de pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle : Les siècles de passage et de vie religieuse ;
- Laurier : Clé du nom de la commune ;
- Pont d’Aquitaine : Symbole majestueux et longtemps visible (avenir).
Blasonnement : Écartelé, au premier d'azur à la nef équipée et habillée d'argent, au deuxième d'orangé au pont d'Aquitaine d'argent en perspective fuyante vers senestre, au troisième d'orangé au rameau de laurier d'argent arqué vers dextre, au quatrième d'azur à la coquille d'argent.
Administration
En 2008, le maire sortant, Jean Touzeau, a été élu pour un troisième mandat. Le conseil municipal de la ville est composé de 35 membres, dont le maire, 10 adjoints, 3 conseillers communautaires, 17 conseillers municipaux et de 4 élus de l’opposition.
Liste des maires successifs
Période |
Identité |
Étiquette |
Qualité |
1995 |
en cours |
Jean Touzeau[3] |
PS |
Conseiller général |
1965 |
1995 |
Maurice Belleaud |
PS |
Conseiller général |
1947 |
1965 |
Paul Prévost Sansac de Traversey |
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1945 |
1947 |
André Dupin |
|
|
Suite de la liste des maires (De 1790 à 1945)
Période |
Identité |
Étiquette |
Qualité |
1929 |
1945 |
René Gaudin |
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1925 |
1929 |
Ernest Laloue |
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|
1912 |
1925 |
Hilaire Bachellerie |
|
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1905 |
1912 |
André Syllas Mellon |
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1895 |
1905 |
Georges Dyret |
|
|
1887 |
1894 |
Pierre Barrailley |
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1881 |
1887 |
Jacques Gélot |
|
|
1878 |
1881 |
Ernest Bazille |
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|
1874 |
1878 |
Arnaud Frédéric Bichon |
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|
1869 |
1874 |
Dominique dit Charles Chaigneau |
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1857 |
1869 |
Hyppolyte Gourdon |
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|
1831 |
1857 |
Pierre Bichon |
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|
1829 |
1831 |
Ainé Arnaud Chaigneau |
|
|
1821 |
1829 |
Arnaud Chaigneau |
|
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1815 |
1821 |
Paul Larrat |
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1799 |
1815 |
Pierre Dejaneau |
|
|
1795 |
1799 |
Mathurin Musset |
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|
1792 |
1795 |
Adrien Lorcher |
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|
1790 |
1792 |
Pierre Chaigneau |
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Jumelages
Politique de la ville
Lormont a intégré le Grand Projet des Villes afin d’améliorer l’offre d’équipements et de logements ; de faire naître une centralité, de favoriser les interactions entre les quartiers, la ville et l’agglomération. Pour cela, le quartier de Carriet comptera :
- 375 logements démolis, 364 reconstruits ;
- 2 pôles éducatifs (écoles maternelles et élémentaires, plateau multi-sports, pôle petite enfance, espaces mutualisés) ;
- une mise en avant du paysage.
Le quartier Génicart quant à lui comptera :
- 897 logements démolis, 878 reconstruits ;
- un pôle culturel au Bois Fleuri (médiathèque, archives municipales, salle polyvalente) ;
- le retraitement des espaces publics pour un meilleur partage de la voirie et pour favoriser les circulations transversales à partir des 3 stations de tramway ;
- un cœur de quartier : réhabilitation de l’esplanade François Mitterrand avec des retraitements paysagers et urbains des espaces et l’implantation d’un pôle de services dans le château Génicart de plusieurs équipements de rayonnement communal comme l’espace citoyen ou la maison de la solidarité ;
- 2 pôles éducatifs ;
- l’implantation d’activités commerciales dans le quartier.
Démographie
En 1999, les jeunes représentaient 28,7% de la population de la commune et les personnes de plus de 75 ans environ 5,6% des habitants. Depuis 1999, la commune compte une augmentation de 5% des ménages et de 3,5% de logements ; soit 301 logements supplémentaires.
Évolution de la population
1793 |
1800 |
1806 |
1821 |
1831 |
1836 |
1841 |
1846 |
1851 |
1 888 |
1 423 |
1 565 |
1 598 |
1 883 |
2 147 |
2 383 |
2 529 |
2 900 |
Évolution de la population, suite (1)
1856 |
1861 |
1866 |
1872 |
1876 |
1881 |
1886 |
1891 |
1896 |
2 760 |
2 921 |
2 962 |
2 762 |
2 858 |
2 863 |
3 138 |
3 236 |
3 205 |
Évolution de la population, suite (2)
1901 |
1906 |
1911 |
1921 |
1926 |
1931 |
1936 |
1946 |
1954 |
3 072 |
3 184 |
3 303 |
4 029 |
4 046 |
4 248 |
4 109 |
4 268 |
5 196 |
Évolution de la population, suite (3)
1962 |
1968 |
1975 |
1982 |
1990 |
1999 |
2006 |
2009 |
- |
5 976 |
10 774 |
18 719 |
20 910 |
21 591 |
21 343 |
21 100 |
19 955 |
- |
Les opérations de déconstruction et de reconstruction menées, dans le cadre du plan de renouvellement urbain peuvent être la cause de la diminution de la population. Cette tendance devrait s’inverser dans les prochaines années grâce à la construction de nouveaux logements.
Économie
L’activité économique de la ville s’articule autour de 3 grands axes :
- les pôles commerciaux : le Centre Commercial des 4 Pavillons, le Centre Commercial Génicart et les commerces à Carriet ;
- un pôle logistique basé notamment sur les activités portuaires avec la zone portuaire de Carriet et des plateformes régionales de distribution ;
- 882 entreprises artisanales, industrielles et commerciales sont implantées dans la ville ;
- les zones industrielles des 4 Pavillons (26,5 ha), La Gardette (18 ha) et Lissandre (15 ha) représentent près de 59,5 hectares dédiés aux entreprises.
Lieux et monuments
- Construit vers 1060, le château de Lormont dit du Prince Noir ou des Archevêques a probablement vu Aliénor d’Aquitaine y séjourner, lors de son mariage avec le roi de France Louis VII. Le Prince d’Aquitaine dit le Prince Noir y résida. Les archevêques de Bordeaux l’ont possédé au XIVe siècle. En 1453, les négociations de la fin de la guerre de Cent Ans s’y seraient déroulées. Après avoir été successivement détruit puis reconstruit, notamment en 1626 par l'architecte Henri Roche pour le cardinal François d'Escoubleau de Sourdis puis pour son frère Henri d'Escoubleau de Sourdis, ce château devint propriété nationale en 1789.
Aujourd’hui devenu propriété privée, le château, après une importante rénovation, abrite en ses murs quelques bureaux. Dans le parc, un restaurant propose chaque jour de profiter de la vue sur ce monument. Le château est inscrit partiellement aux monuments Historiques en 1925[9].
Après environ 20 ans de rénovation, elle est inscrite, aujourd’hui, monument historique en 1925[10].
- L’église Saint-Esprit : le diocèse veut doter Carriet, nouveau quartier de Lormont, d’un lieu de culte. L’abbé Puyo, curé de Saint-Martin a supervisé la construction de cette église cubique à la superficie de 400 m² en 1966, inscrite comme monument remarquable du XXe siècle aux monuments historiques en 2000[11].
- L'ermitage Sainte-Catherine est une ancienne chapelle située à flanc de coteau près de l’ancien site de la cimenterie Poliet & Chausson. La chapelle a été inscrite monument historique en 1987[12]. Ledit site, de près de 30 hectares, a été transformé en parc dit de l’Ermitage. Lieu de promenade pour les habitants, il doit son nom à une ancienne chapelle située sur le flanc du coteau. Le point culminant du parc s’élève à 63 mètres de hauteur offrant 58 mètres de dénivelé constitués de terrasses disposées en amphithéâtre. Un réseau de sentiers permet aux promeneurs de profiter du point de vue qu’offre ce parc sur la Garonne et Bordeaux. De plus, la faune et la flore présentes offrent un moment de découverte ludique pour petits et grands.
- Le château du Bois Fleuri, construit vers 1880, fut la propriété de monsieur Jouin, négociant viticole. Ce monument de style néogothique est inspiré du château de Neuschwanstein en Bavière (Allemagne), tout comme le château de la Belle au Bois dormant créé par Walt Disney en 1959.
Longtemps lieu de détente pour les lecteurs de la bibliothèque, le parc abrite depuis septembre 2010 une nouvelle médiathèque.
- Le château Génicart a été construit vers 1854, au sein d’un domaine viticole ; il a pu aider au logement de l’armée des États-Unis avec 250 baraquements érigés dans ses jardins, entre 1917 et 1919.
Aujourd’hui au cœur du quartier le plus peuplé de Lormont, il est le « pôle d’échange citoyen » qui permet de regrouper un ensemble de services destinés à améliorer le quotidien des habitants pouvant se rencontrer et échanger avec divers services publics et associations.
- En 1864, madame Blanc de Manville décide la construction du château des Iris. Celui-ci serait un hommage au drapeau français par le choix des couleurs qui l’ornent : les ardoises bleues, la pierre blanche et les briques rouges. L’installation de la cimenterie Poliet & Chausson non loin endommagea le bâtiment. Lors de la seconde Guerre mondiale, le château des Iris fut occupé par les Allemands et vendu à la Communauté urbaine de Bordeaux par la société Poliet & Chausson en 1969. En juin 1970, la ville récupère le domaine et se lance dans un chantier de restauration dans le but d’en faire une école maternelle.
Aujourd’hui, le château et son parc accueillent les enfants du centre de loisirs et de grandes manifestations.
- Les lavoirs : grâce aux sources présentes dans la ville, Lormont a pu au cours du XIXe siècle voir apparaître de nombreux lavoirs. Ils furent pendant plusieurs années des lieux de fréquentation importants, incitant à l’échange d’informations et au commérage. En 1880, le premier réseau d’eau potable est créé dans la ville, alimenté par la source des Garosses.
Aujourd’hui, cinq lavoirs sont encore présents : les lavoirs de Lissandre, de Gelot, de la République, de Carriet et de Blanchereau.
- Les sentiers : grâce à ses sentiers de randonnée, Lormont s’affirme comme une des principales portes d’entrées de l’agglomération bordelaise. C’est en effet à Lormont que se rejoignent les sentiers nés du Plan départemental des itinéraires de randonnée pédestre, de la voie jacquaire dite voie de Tours et de la Boucle verte de la Communauté Urbaine de Bordeaux.
Deux sentiers ont été définis pour permettre aux promeneurs de profiter au mieux de la ville et de découvrir les paysages de la Rive droite et de son patrimoine.
- Le sentier des Iris, au balisage orange sur fond vert, permet la visite des parcs et la découverte de la nature. Ce parcours de 5,2 kilomètres offre une vue surprenante sur l’agglomération bordelaise et la Garonne.
- Le sentier des lavoirs, au balisage blanc sur fond bleu, permet la visite des lavoirs et des monuments importants de la ville. Ce parcours de 3,8 kilomètres incite les promeneurs à découvrir le patrimoine précieux que possède Lormont.
Vie locale
Éducation
La ville de Lormont dispose de nombreux établissements scolaires dont 11 écoles maternelles, 8 écoles élémentaires, 2 collèges et 3 lycées. Les écoles maternelles et primaires sont disposées dans toute la ville avec une forte concentration au niveau de Génicart avec 6 écoles maternelles et 4 écoles primaires. Le collège Georges Lapierre dispose d’une Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté (SEGPA) permettant l’intégration d’élèves en difficultés. Le second collège de la ville est le collège Michel de Montaigne. Les lycées de la ville présentent une diversité permettant aux enfants de bénéficier d’une formation complète. Le lycée Elie Faure propose une formation en enseignement général et permet de préparer le bac Scientifique (S), Économique et Social (ES), Littéraire (L) et de Sciences et Technologies de la Gestion (STG). Il dispose aussi de classes de BTS Management des Unités Commerciales (MUC) et Banque. Le lycée professionnel Jacques Brel se divise en 4 pôles d’enseignement. De l’Optique lunetterie à l’Électrotechnique en passant par la Maintenance Industrielle et l’Électronique, autant de baccalauréats professionnels pouvant être préparés en formation initiale ou continue. De plus, il dispose d’une classe de BTS Optique et d’un partenariat récent avec la marine pour la préparation au bac pro M.E.I. Enfin, le lycée technique des Iris dispose de classes de Sciences de l’Ingénieur (S), de Génie Électrotechnique ou Mécanique (STI), de Production Graphique et Imprimée en bac professionnel. Elle propose aussi des poursuites d’études en formation supérieure avec les BTS Électrotechnique, Conception de produits Industriels ou Communication et Industries graphiques. Ces BTS peuvent aussi être préparé en alternance.
Sport
La commune dispose de divers équipements et infrastructures permettant la pratique de sports variés. Parmi celles-ci, on retrouve :
- Le Gymnase des Iris [tramway Iris] ;
- La Salle polyvalente Léo Lagrange, restructurée en 2009 et intégrée au Pôle culturel et sportif du Bois fleuri (voir section Culture) [tramway Bois fleuri] ;
- La Maison des Sports Lormont-les Iris [tramway Iris ou Buttinière] ;
- La Piscine municipale disposant d’un bassin intérieur et extérieur [tramway Mairie de Lormont ou Carriet] ;
- La Salle Abel Dominguez [tramway Gravières] ;
- La Salle Georges Brassens [tramway Gravières];
- Le Stade Christophe Dugarry [tramway Mairie de Lormont];
- Le Stade Jules Ladoumègue [tramway Iris] ;
- Le Stade René Sayo [tramway Iris] ;
- Les Tennis Ladoumègue [tramway Iris] .
Une multitude de sports peuvent être pratiqués au sein de la ville dont : le basket, le handball, le football, le rugby, le aïkido, la boxe, le full contact, le kick boxing, le tung Fu, le judo, le ju-jitsu, le karaté, la lutte, la natation, la gymnastique aquatique, la plongée sous marine, la voile, la gymnastique artistique, la gymnastique rythmique et sportive (GRS), le cheerleading, la musculation, la danse, le tennis, le ping pong, l’athlétisme, le cyclisme et la pétanque, etc...
Dans le but d’inciter la population à la pratique sportive et afin d’aider les associations sportives, la ville de Lormont propose des activités de découverte aux habitants comme :
- « l’école multisports » qui propose une initiation à des sports variés,
- « la carte sport liberté » pour les adultes,
- « le pack sportif » permettant la découverte de différents sports à tout âges,
- « les vacances sportives » pour les enfants de 8 à 14 ans pendant les vacances scolaires,
- « modulo vacances » permettant l’accès aux activités sportives, culturelles et de loisirs,
- « sport cool » pour les filles de 16 à 25 ans
- « foot en salle » pour les garçons de 16 à 25 ans.
Culture
Pour mener à bien l’ensemble de ses missions, le service Culture articule les nombreuses entités du Pôle culturel et sportif du Bois fleuri [tramway Bois fleuri]:
- la Médiathèque est un lieu ouvert à tous. Ses secteurs « jeunesse » et « adulte » regroupent des collections diversifiées. Plus de 63.000 ouvrages, dont 5.000 cd et dvd, répondent aux besoins d’information, de culture et de loisirs. Romans, documentaires, bandes dessinées, encyclopédies, revues et documents multimédias sont mis à la disposition de chacun, en libre accès. La Médiathèque du Bois fleuri compte un Espace multimédia qui propose de nombreux ateliers.
- l’Espace culturel du Bois fleuri abrite une salle de 240 places dédiée plus particulièrement au « spectacle vivant » (théâtre, musique, chanson, danse, etc). Cette structure accueille également un grand nombre de manifestations émanant d’associations locales ou de différents partenaires de la ville.
- l’École municipale de musique danse et théâtre (EMMDT) est un lieu d’éducation artistique. L’apprentissage, le perfectionnement, l’expression individuelle ou collective, la convivialité constituent la base commune de nombreuses disciplines dispensées par plus de vingt professeurs. L'EMMDT porte aujourd'hui le nom de Dominique Boudot qui en fut la directrice pendant 11 ans.
- les Archives municipales ont pour mission de collecter, d’inventorier, de conserver et de communiquer les archives communales. Les fonds contiennent des ouvrages anciens et contemporains, des journaux officiels, des publications municipales, des revues de presse, des recueils de tables pour les généalogistes, des travaux d’étudiants, de la documentation accessibles à tous.
- le Centre d’arts propose des ateliers ouverts à tous. Les disciplines sont enseignées par des artistes diplômés. Des ateliers d’arts plastiques, de vidéo, de sculpture, de peinture et de reliure sont proposés aux habitants de Lormont, toutes générations confondues. Le Centre d'arts gère également la Salle d'exposition (170m2) du Pôle culturel et sportif du Bois fleuri. Il y accueille et y organise toutes les gammes d'expositions monographiques, thématiques et collectives, avec "l'écriture" pour thème de prédilection, faisant ainsi le lien avec la médiathèque attenante.
- la Salle polyvalente Léo Lagrange, d'une superficie de 1300m2 et d'une capacité de 900 places, a été configurée et homologuée pour des matches de haut niveau (handball et basket) ainsi que l'organisation d’évènements culturels (dont les Foulées littéraires) et de manifestations festives fédératrices.
- le Bistrot du Bois fleuri, ouvert sur le parc du Bois fleuri, est en passe d'être confié à un traiteur. Conçu pour accueillir toute manifestation de type café littéraire / café musique / café théâtre, il est le point de rendez-vous des artistes, des sportifs et des visiteurs du Pôle culturel et sportif du Bois fleuri.
- le Musée de Lormont, fondé en 1968 par l'association les Amis du vieux Lormont, le musée a pour missions l'étude, la protection et la valorisation du patrimoine archéologique, architectural et artisanal de Lormont.
Santé
Lormont fait partie du réseau Ville Santé de l'Organisation mondiale de la santé (O.M.S.) pour développer la prévention et l’accompagnement. La commune dispose de :
- Polyclinique Bordeaux Rive Droite [tramway Buttinière] proposant notamment, un service d’urgences, de maternité, un centre d’imagerie et des centres médicaux.
- Centre Hospitalier Universitaire en Gériatrie [tramway Les Lauriers]
Carriet, quartier santé, dispose en particulier de :
- Groupe Claude Bernard [tramway Mairie de Lormont] composé de sept médecins généralistes
- Pôle Santé [tramway Carriet] regroupant une dizaine de médecins spécialistes, psychologues, infirmiers, ostéopathe, naturopathe...
- CFA Hygie formations pharmacie d'Aquitaine [tramway Carriet], centre de formation et d’apprentissage aux métiers de la pharmacie.
Culte
Quelques lieux de culte sont implantés dans la ville :
- les églises Saint Martin et Saint Esprit pour les habitants catholiques,
- l’assemblée de Dieu pour les évangéliques,
- l’église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours pour les chrétiens mormons
- la pagode Phuoc Binh pour les bouddhistes.
Spécialité
Le gratton de Lormont a vu le jour au XIXe siècle, dans la charcuterie de la famille Gaudin. Cette recette à base de jambon frais, d’épaule et d’épices doit sa renommée à Justine Gaudin sa créatrice. Le gratton se reconnaît grâce à sa couleur grise, montrant le naturel du produit qui noircit avec le sel.
Écologie et recyclage
Depuis le mois d’octobre 2004, la ville s’est lancée dans une politique de développement durable appelée « Agenda 21 ». Des mesures ont été prises suivant certains axes comme :
- la santé avec l’adhésion au réseau Ville Santé qui a permis de mettre en place un groupe de parole pour les malades atteints du cancer : « main tendue 33 » ou la prévention et l’accompagnement dans le domaine de la santé ;
- la participation des habitants avec la mise en œuvre d’un projet territorial culturel partagé ou la mise en place des « porteurs de bonnes nouvelles » ;
- la qualité des services publics ;
- l’environnement avec le projet de renouvellement urbain et la réhabilitation du parc de l’Ermitage.
De plus, la ville incite au tri des déchets et cherche à sensibiliser les habitants. Des collectes des déchets ménagers sont organisées, une centaine de conteneurs est installée pour la récolte de différents déchets recyclables, un peu partout dans la commune.
En mai 2009, Lormont accueille le Festival de la Fête de la Nature organisé par Nature & Découvertes et le magazine Terre sauvage.
Personnalités liées à la commune
- Richard II d'Angleterre (1367-1400), né dans la commune[14]
- Stendhal (1783-1842), romancier, écrivit en 1838 : "Il faut convenir aussi que le Lido de Venise ne peut pas soutenir la comparaison avec l'admirable colline couverte de grands arbres et de belles fabriques qui vient finir à la Garonne par des falaises déchirées au-dessus du village de Lormont".
- Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859), poétesse, écrivit « Aux coteaux de Lormont j'avais légué ma cendre ; Lormont n'a pas voulu d'un fardeau si léger… » .
- Jean-Baptiste Charcot (1867-1936), explorateur des zones polaires, se fit construire dans la commune, par le chantier naval Bonnin, son premier "Pourquoi-Pas ?", cotre de 19,50 m (20 tonneaux).
- Christophe Dugarry, footballeur, né en 1972 dans la commune ; le stade communal porte son nom.
- Benoît Trémoulinas, footballeur, né en 1985 dans la commune
- Ludovic Lamine Sané, footballeur, a débuté et poursuivi sa formation à Lormont avant d'intégrer le Football Club des Girondins de Bordeaux à 21 ans en juin 2008.
- Salif Sané (frère du précédent), footballeur, né dans la commune le 21 août 1990, a suivi sa formation à l'US Lormont, a également intégré le Football Club des Girondins de Bordeaux
- Gérard Jugnot et François Berléand, acteurs, ont tourné à Lormont en 2010 une partie de "Un jour mon père viendra" (sortie 2012) de Martin Valente .
Transports en commun
Réseau TBC
A Mérignac Centre ↔ La Gardette-Bassens-Carbon-Blanc / Floirac Dravemont
Depuis le 22 février 2010
Réseau Trans Gironde
Voir aussi
Articles connexes
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Liens externes
Notes et références
- ↑ Nom des habitants des communes françaises sur habitants.fr, consulté le 13 novembre 2011.
- ↑ Informations issues du site Lormont en images d'un Lormontois, consulté le 13 novembre 2011.
- ↑ Commune de Lormont sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 13 novembre 2011.
- ↑ Annuaire des villes jumelées
- ↑ Notice communale de Lormont sur la base Cassini. Consulté le 1er janvier 2012.
- ↑ Résultats du recensement de la population - Lormont sur le site de l'Insee. Consulté le 1er janvier 2012.
- ↑ Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er janvier 2012.
- ↑ Populations légales 2009 en vigueur le 1er janvier 2012 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er janvier 2012.
- ↑ Classement du château et description, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 13 novembre 2011.
- ↑ Inscription de l'église Saint-Martin, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 13 novembre 2011.
- ↑ Inscription de l'église Saint-Esprit, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 13 novembre 2011.
- ↑ Inscription de l'ermitage Sainte-Catherine, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 13 novembre 2011.
- ↑ Musée de l'assurance maladie, consulté le 13 novembre 2011.
- ↑ Dans l'ouvrage Mémoire en images, éd. Allan Sutton, 2002, Jacques Clément et Patrice Gaudin précisent que « Richard II d'Angleterre est né à Lormont, commune proche de Bordeaux, au Château de Lormont, dit "du Prince Noir" ».