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magyars
magyar (n.m.)
1.langue parlée en Hongrie.
magyar (adj.)
1.qui est ou a rapport à un peuple de Hongrie.
Magyars (n.prop.)
1.nom donné à un peuple de langue finno-ougrienne en Pannonie au IXe s. - Nom ethnique des Hongrois.
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⇨ definición de Magyars (Littré)
⇨ definición de Magyars (Wikipedia)
magyar (adj.)
magyar (n.m.)
magyar (n.prop.)
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Ver también
magyar (adj.)
⇨ Magyar (Négyes) • Magyar Atlétikai Club • Magyar Hírlap • Magyar Posse • Magyar Pénzverő Zrt. • Magyar Telekom • Magyar Televízió • Magyar Távirati Iroda • Magyar Államvasutak • Zoltan Magyar
magyar (adj.)
qui est relatif à une région ou un pays[Classe...]
relatif à une race de cheval[Classe]
hongrois[Rel.]
magyar (n. m.)
langue finno-ougrienne[Classe]
Hongrie[termes liés]
Ugrian, Ugric (en)[Hyper.]
hongrois, magyar[Dérivé]
magyar (n. pr.)
Magyars (n. pr.)
Noms Propres (divers).[Classe...]
Le Littré (1880)
Nom ethnique que les Hongrois se donnent à eux-mêmes.
Wikipedia - ver también
Wikipedia
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Magyars | |
Les chefs des sept tribus magyares, Place des Héros, Budapest. |
|
Populations | |
---|---|
Population totale | 14 500 000 |
Populations significatives par régions | |
Hongrie | 10 165 833 |
États-Unis | 1 530 000 |
Roumanie | 1 434 377 |
Slovaquie | 520 528 |
Canada | 315 510 |
Serbie | 300 000 |
Ukraine | 170 000 |
Croatie | 16 000 |
République tchèque | 15 000 |
Slovénie | 10 000 |
Autre | |
Région d'origine | Oural |
Langue(s) | Hongrois |
Groupe(s) relié(s) | Sicules, Csangós, Finnois, Caréliens, Lapons, Estoniens, Autres peuples parlant les langues finno-ougriennes |
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Les Magyars (hongrois : magyar [ˈmɒɟɒr] «mâdiâr», pluriel hongrois : magyarok [ˈmɒɟɒrok]) désignent à l'origine un groupe ethno-linguistique d'origine finno-ougrienne, originaire d'Asie centrale et dont les migrations successives, d'abord vers l'Oural, ensuite vers la Mer Noire (pays d'Etelköz, l'actuelle Ukraine[1]) ont finalement abouti à la création du « pays magyar » (Magyarország), c'est-à-dire la Hongrie.
Le terme est utilisé selon les langues comme un ethnonyme, c'est-à-dire comme une catégorie ethnique ou comme le gentilé, pour désigner l'ensemble des ressortissants de la Hongrie. En Hongrie ainsi que dans les pays limitrophes, les Magyars désignent à la fois les Hongrois de Hongrie et les Hongrois d'outre-frontières, à savoir l'ensemble des ressortissants des pays voisins qui se revendiquent comme tels lors des recensements de population et enquêtes démographiques ; il s'agit dans ce cas d'une catégorie construite - le plus souvent comme autoethnonyme - qui ne peut être confondue - même si historiquement liée - avec l'acception originelle.
L'origine du nom est relativement inconnue. Parmi les théories les plus acceptables quoique non fondées, celle disant que des sept tribus hongroises qui s'établirent en Pannonie, la tribu dirigeante se faisait appeler Megyer, une des formes de l'autoethnonyme.
La première mention de l'ethnonyme magyar se trouve dans des chroniques arabo-persanes vers 870, sous la forme « m.ǧ.ġ.rīya » (مجغرية maǧġirīya ? autre lecture : محفرية m.ḥ.f.rīya). Le nom propre apparenté Mogyer(i) se trouve en grec dès le VIe siècle sous la forme « Μοῦγελ » (muɣel), et vers 810-815 sous la forme « Μουάγερι(ν) » (muaɣeri)[2].
Si le nom des Hongrois vient très probablement des Onoğurs, peuple turcophone du nord de la Mer Noire que les tribus magyares rencontrèrent et assimilèrent au IXe siècle en Etelköz, à la veille de s'installer dans la Grande plaine hongroise, il existe dans la plupart des langues d'Europe occidentale une ambiguïté datant du Moyen Âge : celle-ci affirme que « Hongrois » viendrait des Huns, et les noms hunniques tels qu'« Attila » (le plus grand des chefs hunniques) et « Réka » (une reine hunnique) sont d'ailleurs encore très populaires en Hongrie, bien que ces deux prénoms soient en fait d'origine gotique[3].
Magyar désigne à la fois le gentilé de la Hongrie ainsi que l'ethnonyme dans quelques pays du bassin des Carpates où les Hongrois constituent des minorités nationales, c'est-à-dire que sont prises ensemble la langue, la minorité ethnique et la nation historique hongroise au sens large.
De nombreuses langues d'Europe occidentale (allemand, espagnol, italien, etc.) distinguent quant à elles le gentilé de l'ethnonyme et réservent le terme magyar à la catégorisation ethnique.
Pays | Gentilé | Ethnonyme | Article | |
---|---|---|---|---|
hongrois | magyar | magyar[A] | hu:Magyarok | |
Langues des pays limitrophes à la Hongrie, où vivent des minorités hongroises. | ||||
allemand | Ungar | Magyar, Ungar | de:Magyaren | |
croate | Mađar | Mađar[A] | hr:Mađari | |
roumain | ungur | maghiar[B] | ro:Maghiari | |
serbe | Мађар (Mađar) | Мађар (Mađar)[A] | sr:Мађари | |
slovaque | Maďar, vieilli : Uhor | Maďar[A] | sk:Maďari, sk:Uhri | |
slovène | Madžar | Madžar[A] | sl:Madžari | |
ukrainien | угорець (uhórec') | угорець (uhórec')[A] | uk:Угорці | |
Notes | ||||
Autres pays | ||||
albanais | hungarez | hungarez | sq:Hungarezët, sq:Hungarez | |
anglais | Hungarian | Magyar, Hungarian | en:Hungarian people | |
arabe | مجري (maǧarī) | مجري (maǧarī) | ar:مجريون, ar:مجري | |
biélorusse | венгр (venhr) | венгр (venhr) | be:Венгры | |
bulgare | унгарец (ungárec) | унгарец (ungárec), historique : маджарин (madžárin) | bg:Унгарци | |
chinois | 匈牙利人 (xiōngyálì rén) | 马扎尔人 (mǎzháěr rén), 匈牙利族 (xiōngyálì zú) | zh:马扎尔人, zh:匈牙利 | |
danois | ungarer | ungarer, historique: magyar | da:Ungarere | |
espagnol | húngaro | magiar | es:Magiares | |
estonien | ungarlane | ungarlane, madjar | et:Ungarlased | |
finnois | unkarilainen | unkarilainen, historique : madjaari | fi:Unkarilaiset | |
français | hongrois ou magyar | magyar[4] | Cet article | |
grec | Ούγγρος (úngros) | Ούγγρος (úngros), historique : Μαγυάρος (mayiáros) | el:Μαγυάροι | |
hébreu | הונגרי (hungari) | מדיארי (madiari) | he:מדיארים | |
italien | ungherese | magiaro, historique : ungaro | it:Magiari | |
japonais | ハンガリー人, (hangarī jin) | マジャル人 (majaru jin), ハンガリー人, (hangarī jin) | ja:マジャル人, ja:ハンガリー人 | |
letton | ungārs | ungārs, historique : maģārs | lv:Ungāri | |
lituanien | vengras | vengras, historique : madjaras | lt:Vengrai, lt:Madjarai | |
macédonien | Унгарец (Úngarec) | Унгарец (Úngarec) | mk:Унгарци | |
norvégien | ungarer | madjarer | no:Madjarere | |
néerlandais | Hongaar | Hongaar, Magyar | nl:Hongaren | |
persan | مجار (majār) | مجار (majār) | fa:مجارهای اسلواکی, fa:مجار | |
polonais | Węgier | Węgier, Madziar | pl:Węgrzy | |
portugais | húngaro | magiar | pt:Magiares | |
russe | венгр (vengr) | венгр (vengr), мадьяр (mad'iar) | ru:Венгры | |
suédois | ungrare, magyar | ungrare, magyar | sv:Ungrare | |
tchèque | Maďar, vieilli : Uher | Maďar | cz:Maďaři | |
turc | Macar | Macar | tr:Macarlar |
Venues de l'Oural et installées vers 840 dans le territoire appelé Etelköz, les Magyars en sont chassés par les Pétchenègues vers 895, et les sept tribus magyares (Jenő, Kér, Keszi, Kürt-gyarmat, Megyer[5], Nyék et Tarján) migrent dans la plaine de la Pannonie en 896 sous la conduite d'Árpád. Là, ils mettent fin aux duchés slaves de Savaria, Durnava et Sisek (plus connus par les noms de leurs princes Pribina, Kocel ou Braslav, vassaux des rois germaniques) ainsi qu'à la domination du royaume tchèque de Grande-Moravie, et se tournent vers l'occident et vers Byzance, lançant entre 898 et 955 pas moins de quinze campagnes militaires qui les amènent à parcourir en tous sens l'Allemagne, les Flandres, la France, l'Italie, le nord de la péninsule Ibérique et la péninsule des Balkans, de l'Atlantique et de la Mer du Nord jusque sous les murailles de Constantinople. Le butin est énorme et les populations emmenées et établies en Hongrie, nombreuses : le magyar est la langue de communication. Dès ses origines le royaume de Hongrie a presque toujours été essentiellement multiethnique, accueillant régulièrement des détachements d'autres peuples, les uns originaires d'Asie (Onoğurs, Bulgares, Coumans, Khazars, Pétchenègues, divers autres turcophones, ou iranophones tels les Iasses), d'autres des Balkans et du Bas-Danube (Valaques), d'autres encore d'origine slave et germanique (tels les Saxons), ces populations allant jusqu'à représenter plus de 70 % de la population hongroise à la fin du XVIIIe siècle.
Mais son expansion vers l'ouest est arrêtée après la bataille du Lechfeld en 955, et l'implantation des Magyars dans la région est consacrée par le pape Sylvestre II le jour de Noël de l'an 1000, lors de la conversion du roi Étienne Ier de Hongrie (futur Saint Étienne de Hongrie, Szent István en hongrois). La christianisation, commencée après la bataille du Lechfeld et généralisée au cours du XIe siècle par le roi Saint Étienne, marque l'intégration du royaume de Hongrie dans l'Occident chrétien.
Des tribus finno-ougriennes sont installées depuis -4000 à l'est de l'Oural. Il s'agit essentiellement de chasseurs-cueilleurs.
Ces « Finno-Ougriens » (probablement les ancêtres des Finnois actuels aussi) s'installent dans la vallée de la Kama, à l'ouest des monts Oural autour de 3000 av. J.-C.. Les « Ougriens » (les ancêtres des Magyars) restent quant à eux à l'Est de l'Oural dans les steppes boisées de Sibérie occidentale jusqu'en -2000 au moins. Les restes des lieux d'habitation trouvés sont d'ailleurs très proches de ceux découverts au Nord-Ouest du site de la culture d'Andronovo. À partir de -1500, et grâce probablement à l'aide de tribus voisines, ils apprennent l'agriculture, la domestication du bétail et le travail du bronze, et s'orientent de plus en plus vers une culture équestre.
Des changements climatiques intervenus au début du premier millénaire avant J.-C. déplacent le sous-groupe des Ougriens de l'Ob (« Ob-Ougriens ») plus en aval de la rivière Ob (vers -500), alors que ceux qui allaient devenir les Magyars (« Protomagyars ») restent plus au sud pour devenir des éleveurs nomades.
Les Protomagyars migrent vers l'ouest des monts Oural entre les IVe et Ve siècles av. J.-C., et s'installent entre les montagnes et la Volga, en Bachkirie.
Au début du VIIIe siècle de l'ère chrétienne, les Protomagyars arrivent sur le Don. La présence de descendants des Protomagyars restés en Bachkirie est documentée jusqu'en 1241. De nombreuses références historiques assimilent d'ailleurs les Bachkirs et les Hongrois aux deux branches d'un même peuple. Les Bachkirs actuels sont pourtant très différents de leurs ethnonymes, ceux-ci ayant été largement décimés par les invasions mongoles (XIIIe siècle) et assimilés aux peuplades turques qui s'installèrent par la suite.
Les Proto-magyars de la région du Don sont des sujets du khanat khazar. Organisés en une confédération de sept tribus [Jenő, Kér, Keszi, Kürt-gyarmat, Megyer (Magyar), Nyék et Tarján], leurs voisins sont les « Proto-bulgares » et les Alains. Les Bulgares et les Magyars entretiennent de nombreuses relations en Khazarie, que ce soit dans l'alliance ou le conflit : Khazars et Bulgares ont transmis aux Magyars des éléments de leurs langues turciques[6]. Le système à trois chefs (connus plus tard sous le nom de « kende » (chef sacral), « gyula » (chef de guerre) et « harka » (juge suprême?) date également de cette époque.
La guerre civile éclate dans le khânat Khazar vers 830. Trois tribus khazares se joignent aux Protomagyars et, sous la pression des Pétchenègues, tous s'installent dans la région que les Magyars désignent sous le nom d'Etelköz, entre les Carpates et le Don (soit l'actuelle Ukraine) où ils assimilent, déjà, des populations slaves, iranophones et turcophones. À partir de 862, les Magyars (dès lors également désignés par le terme de Ungris: Hongrois) commencent à opérer des raids en Grande-Moravie, contre l'Empire franc et contre la Bulgarie.
En 895/896, sous la direction probable d'Árpád, une partie des tribus proto-magyares traverse la chaîne des Carpates pour entrer dans le bassin du moyen-Danube. La tribu Megyer (Magyar) est aux avant-postes de cette conquête. Cet épisode est considéré par le récit national hongrois comme l'acte fondateur de l'« occupation de la patrie » : Honfoglalás.
Au même moment (vers 895), l'Etelköz est attaqué par les Bulgares en représailles aux interventions des Protomagyars durant le conflit bulgaro-byzantin de 894-896, puis par les pétchenègues. Il n'est pas clairement établi si ces attaques furent la cause ou la conséquence du déplacement vers l'Ouest des Magyars d'Árpád.
Les premières installations dans le bassin des Carpates se font en Pannonie et le long du Danube et de la rivière Tisza, terres fertiles mais faiblement peuplées où avaient auparavant vécu des Slaves, des Avars et des Iazyges. Deux puissances qui contrôlaient jusque-là la région : la Grande-Moravie au nord-ouest et la Bulgarie au sud-est, sont alors évincées, et les canesats et voïvodats locaux, slaves, slavo-valaques ou valaques (la question est disputée) passent progressivement sous suzeraineté hongroise, ce qui est évoqué, de manière romancée, dans la chronique appelée "Gesta Hungarorum" (la "Geste des Hongrois") du chroniqueur anonyme du roi Géza. Les alliés des Magyars s'installent dans le pays : Khazars du khân Kursan dans le département actuel de Hajdú-Bihar, Iasses dans l'actuelle région de Jász (Ïassie), Coumans celle de Kunság (Coumanie). Sous l'influence de toutes ces populations assimilées, auxquelles s'ajoutent toutes les familles raflées en Allemagne, France, Espagne, Italie, Balkans... les Magyars se sédentarisent, abandonnent progressivement leur mode de vie pastoral, mettent le pays en culture et intègrent techniques agricoles et vocabulaire slave, germanique et latin. L'église participe activement à ce processus et les monastères fleurissent.
De nombreux Magyars restent cependant au nord des Carpates même après 895/896, comme l'indiquent de nombreux vestiges archéologiques près de Przemysl. Ils semblent pourtant avoir rejoint les autres Magyars à partir de l'an 900. Les Magyars restés dans l'Etelköz s'installent enfin, sous la pression des Bulgares et des Pétchenègues, en Transylvanie orientale où l'on pense qu'une partie de la minorité magyarophone actuelle n'est pas descendante des tribus d'Árpád mais, comme les Csángó de Moldavie, de ces Magyars restés en Etelköz : ce sont les Sicules, qui constituent environ 40% de la population magyarophone de Roumanie, mais dont l'origine exacte est encore matière à débat. Certains avancent même que les Sicules s'étaient en fait installés en Transylvanie avant même que les tribus magyares ne quittent l'Etelköz.
Au-delà du récit national mentionnant la filiation entre les groupes magyars et les Hongrois actuels, la Hongrie s'est caractérisée au cours de son histoire comme un territoire largement ouvert aux influences extérieures et au brassage de populations. Outre les différentes tribus mentionnées plus haut qui se mélangent plus ou moins aux Proto-magyars puis aux Magyars au long de leur pérégrination, d'autres groupes plus ou moins identifiés contribuent à l'édification de la culture et de la langue hongroise actuelles : les Coumans, Pétchenègues ou Allemands au Moyen Âge, les Turcs pendant leur occupation de la Hongrie de 1541 à 1700, les Autrichiens, Slovaques et Serbes invités à repeupler les territoires abandonnés par les Turcs après 1700, ainsi que bien d'autres populations (Slovènes, Croates, Valaques, Roms, Juifs...) jusqu'à la période contemporaine.
La principale difficulté de l'emploi du terme « Magyar » est que le hongrois ne fait pas la distinction entre l'ethnonyme, l'autoethnonyme et le gentilé. Si l'acception « magyar » est de plus en plus employée en français pour désigner la catégorie ethnique, le terme « hongrois » semble réservé à la caractérisation de tout ce qui est relatif à la Hongrie comme État moderne. La confusion persistante dans la langue hongroise entre toutes ces acceptions conduit systématiquement à préciser le contexte de l'usage du terme ; si « magyar » reste une catégorie ethnique y compris en Hongrie, on emploiera de préférence l'expression « citoyen hongrois » (magyar állampolgár) pour désigner de manière plus large les ressortissants du pays.
La Constitution hongroise reconnaît - en plus des Magyars - treize minorités: Allemands, Arméniens, Bulgares, Croates, Grecs, Polonais, Roumains, Roms, Ruthènes, Serbes, Slovaques, Slovènes, Ukrainiens.
Les minorités reçoivent 1 200 000 forints (300 000 euros) par an du gouvernement hongrois.
La citoyenneté hongroise est fondée sur le droit du sang : est considéré hongrois toute personne née d’une personne de citoyenneté hongroise quel que soit le lieu de naissance. Le lieu de naissance ne suffit pas pour acquérir la citoyenneté.
Pour pouvoir acquérir la citoyenneté hongroise, la Hongrie dispose d'un dispositif juridique différencié selon si le demandeur est considéré comme étranger ou comme d'ascendance magyare (notamment les Hongrois d'outre-frontières). Dès lors que celle-ci est acquise, aucune forme de distinction devant la loi ne peut s'opérer entre ses détenteurs.
Les Hongrois d'outre-frontières (Határon túli magyarok) regroupent les descendants des populations magyares et assimilées qui se sont retrouvées hors des nouvelles frontières de la Hongrie, telles que redessinées en 1918 et officialisées lors du Traité de Trianon en 1920[7].
La comptabilisation des membres de la diaspora hongroise repose la plupart du temps sur l'effectif des ressortissants émigrés de Hongrie, et ne tient pas compte des Hongrois d'outre-frontières. Dans certains États, notamment au Canada, il existe des communautés distinctes de Hongrois de Hongrie et de Hongrois d'outre-frontières. Ceci est souvent lié à la forme prise par le parcours migratoire, mais également à la structuration communautaire (fondée sur le statut de réfugié, structurée par des pratiques cultuelles spécifiques, etc.).
Pays | Population hongroise | Note | Article |
---|---|---|---|
Pays limitrophes à la Hongrie | |||
Roumanie | 1 434 377 (2002)[8] (n'inclut pas les Csángós[9]) | Origine autochtone ; Magyars et Sicules en Transylvanie[10] ; Csángós en Moldavie roumaine | |
Slovaquie | 520 528 (2001)[11] | Origine autochtone ; sud du pays[12] | |
Serbie | 293 299 (2002)[13] | Origine autochtone ; Voïvodine | |
Ukraine | 156 600 (2001) | Origine autochtone ; Ruthénie subcarpathique | |
Autriche | 40 583 (2001)[14] | Origine autochtone ; Burgenland | |
Croatie | 16 595 (2001)[15] | Origine autochtone ; nord du pays | |
Slovénie | 6 243 (2001) | Origine autochtone ; est du pays | |
Autres pays | |||
États-Unis | 1 563 081 (2006)[16] | Migrations | |
Canada | 315 510 (2006)[17] | Migrations | |
Israël | entre 200 000 et 250 000 (2000) | Migrations | |
Allemagne | 120 000 (2004)[18] | Migrations | |
France | entre 100 000 et 200 000 (2000) | Migrations | |
Royaume-Uni | 80 135 (2001) | Migrations | |
Brésil | 80,000 (2002)[19] | Migrations | |
Russie | 76 500 (2002) | Migrations | |
Australie | 55 000 (2002)[20] | Migrations | |
Argentine | entre 40 000 et 50 000 (2000) | Migrations | |
Chili | 40 000 (2008) | Migrations | |
Suisse | entre 20 000 et 25 000 (2000) | Migrations | |
République tchèque | 14 672 (2001) | Migrations | |
Turquie | 6 800 (2001) | Migrations | |
Irlande | 3 328 (2006)[21] | Migrations | |
TOTAL | 5.2 - 5.6 millions |
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