Publicitad E▼
⇨ definición de Marine_nationale_(France) (Wikipedia)
Publicidad ▼
Wikipedia - ver también
Wikipedia
|
|||
Moyens | 180 bâtiments[1] pour un tonnage de 470 000 tonnes (à pleine charge) 211 aéronefs |
||
Personnels (2010) | 37 000 militaires et 6 000 civils | ||
Budget 2011 | 4,23 milliards € | ||
Forces | FAN : 103 bâtiments de combat et de soutien - 11 850 personnes FSM : 10 bâtiments - 3 500 personnes AVIA : 206 aéronefs - 5 800 personnes FORFUSCO : 17 formations - 2 400 personnes |
||
Autres composantes et services | bataillon de marins-pompiers de Marseille : 2 450 personnes gendarmerie maritime : 1 100 personnes |
||
Chef d'état-major | Amiral Bernard Rogel |
La Marine nationale française est la force militaire navale (marine de guerre) de la République française. C'est une des quatre forces composantes des Forces armées françaises avec l'Armée de terre, l'Armée de l'air et la Gendarmerie nationale. Sa flotte se compose de plus d'une centaine de bâtiments de surface. Elle est la seule marine européenne à disposer d'un porte-avions à propulsion nucléaire. Sa flotte sous-marine est composées de dix unités, toutes à propulsion nucléaire, dont quatre sont armées de missiles nucléaires balistiques. La Marine emploie plus de 45 000 personnes. Son budget annuel total en 2008 était de 5,8 milliards d'euros. Si la Marine nationale française se place au 5e rang mondial des marines militaires par le tonnage, elle est classée au deuxième rang mondial, derrière l'US Navy selon la méthode des rangs d'Hervé Coutau-Bégarie[2]. La devise de la Marine, inscrite sur tous ses bâtiments, est « Honneur, Patrie, Valeur, Discipline », devise qui n'a pas changé depuis l'époque de la Marine royale.
Appelée encore aujourd'hui familièrement « La Royale », peut-être parce qu'avant d'être impériale ou nationale, elle a été royale et qu'on lui prête un attachement nostalgique à la monarchie[réf. nécessaire]. Autre hypothèse, l'ancien ministère de la Marine où réside encore l'État-major de la Marine était installé au 2, rue Royale à Paris.
À la Révolution, la Marine nationale a succédé à la Marine royale, créée en 1624 par Richelieu. Sous le premier et le second empire, elle s'est appelée Marine impériale.
L'objet de la dissuasion est :
La dissuasion nucléaire est le cœur de la stratégie de la défense nationale. L'objectif de la doctrine nucléaire reste néanmoins celle du non-emploi. La capacité nucléaire française repose sur :
L'action opérationnelle rassemble les missions de prévention et de projection de puissance ou de forces.
Le contrôle des espaces maritimes est fondé sur un pré-positionnement et une présence adaptés en :
La France a de nombreux intérêts à travers le Monde. Pour les défendre, des forces prépositionnées en permanence hors métropole, composées de 25 navires (frégates de surveillance, de bâtiments de transport léger, de patrouilleurs), 12 avions et hélicoptères, des commandos sont déployés sur tous les océans. Ils assurent présence et vigilance auprès des foyers de tension (zones de crise) ou à titre permanent dans les territoires d'outre-mer.
Si les actions de préventions n'ont pu empêcher le déclenchement d'une crise, il peut être nécessaire d'intervenir — le plus souvent dans un cadre interarmées et international. L'engagement peut varier de la simple présence, à la démonstration de force avec des actions de rétorsions avec des armes modernes tirées à grande distance.
Les principaux acteurs de ces forces de projection sont articulés autour :
La projection peut être de deux types :
La Marine nationale avec d'autres administrations publiques (Affaires maritimes, Gendarmerie maritime, Douanes...) est une des composantes de l'action de l’État en mer (France) (AEM). Il s'agit d'assurer la sauvegarde, la protection et la sécurité des approches maritimes du territoire national, maîtriser les risques liés à l’activité maritime (accidents de mer, pollution, souveraineté dans les DOM-TOM et dans les ZEE…) et lutter contre les activités illicites en mer (terrorisme, narcotrafic, piraterie, transports illicites de migrants…). L'action de l'État en mer (France) consiste souvent en des missions de service public qui ne sont pas des activités spécifiquement militaires.
Elle représente 25 % des activités de la Marine.
L'organisation générale de la Marine nationale est fixée par le chapitre III du titre II du livre II de la troisième partie du code de la défense créé par les décrets no 2008-1218 et no 2008-1219 du 25 novembre 2008.
La Marine est constituée de formations réparties entre :
Pour les opérations relevant de l'action de l'État en mer, elles sont mises en œuvre par les 3 préfets maritimes sous l'autorité du Premier ministre qui dispose du Secrétariat général de la mer.
Pour les opérations militaires, les forces maritimes, comme l'ensemble des forces armées, sont sous le commandement opérationnel du chef d'état-major des armées (CEMA). Le chef d'état-major de la Marine (CEMM) est le conseiller du CEMA pour l'emploi des moyens navals et aéronavals.
Pour faciliter la conduite des opérations, le CEMA désigne généralement des contrôleurs opérationnels chargés de déployer les forces qui leur sont affectées et de leur donner des ordres nécessaires pour accomplir la mission fixée par le CEMA.
Les contrôleurs opérationnels sont :
Comme les autres chefs d'état-major d'armées, le chef d'état-major de la Marine (CEMM) est responsable devant le CEMA et le ministre de la Défense de l'organisation, de la préparation, de l'emploi de ses forces ainsi que de leur programmation.
Ces forces sont divisées en quatre grandes composantes :
Pour la liste des unités de la Marine actuellement en service, consulter[4] :
La force d'action navale regroupe les forces de surface. Elle comprend 12 000 marins et une centaine de bâtiments. Elle fournit l'essentiel de la contribution de la Marine aux missions de prévention et de projection. Elle est placée sous le commandement d'un amiral (ALFAN).
Elle comprend sept grandes catégories de bâtiments de surface :
La FOST est la composante principale de la force de dissuasion nucléaire française ; elle garantit l'assurance d'une frappe en second (frappe de riposte) avec une permanence d'un à deux sous-marins en patrouille à la mer. Elle est constituée de quatre sous-marins à propulsion nucléaire lanceurs d'engins balistiques (SNLE), basés à l'Île Longue.
Les six sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire de classe Rubis, basés à Toulon, participent aux missions de prévention, de projection et de protection.
L'ensemble des forces sous-marines est placé sous le commandement de l'amiral commandant la FOST (ALFOST).
Chacun des dix sous-marins français a deux équipages (appelés « Bleu » et « Rouge ») pour permettre leur déploiement à la mer plus de 200 jours par an.
L'aéronautique navale[5] (un temps aviation navale) compte 230 aéronefs et 6 800 personnes, ainsi que cinq bases d'aviation navale (BAN) : Landivisiau, Lann-Bihoué, Hyères Le Palivestre, Lanvéoc-Poulmic. Elle est composée :
Ils sont regroupés au sein d'une force basée à Lorient et comptent 1 700 personnes. Cette force participe à des opérations terrestres à partir de la mer, d'intervention en mer dans le cadre des missions de sauvegarde, des opérations de forces spéciales, la protection des sites sensibles. Elle comprend deux composantes :
Crée en 1939 à la suite de l'incendie des Nouvelles Galeries, le bataillon de marins pompiers de Marseille (BMPM) est numériquement l'unité opérationnelle la plus importante de la Marine nationale. Son effectif est de 2.450 personnels (dont 4% de femmes)
Commandé par un vice-amiral, le BMPM est une unité atypique de la Marine nationale. Hors budget, car financée par la municipalité de Marseille, c'est la seule unité militaire française placée sous la direction et les ordres d'un maire. Le BMPM est chargé des secours tant contre les incendies urbains, le feux de forêts et de navires, que les périls de toutes natures menaçant la sécurité publique sur le territoire de Marseille, dans le grand port maritime de Marseille (Marseille, Port de Bouc, Fos/Lavéra), ainsi que sur l'aéroport international Marseille-Provence et sur la site de l'usine Eurocopter.
Le BMPM a effectué en 2010 108 000 interventions dont plus des deux tiers pour du secours à des victimes.
Composante de la Gendarmerie nationale, la Gendarmerie maritime est mise pour emploi auprès du chef d'état-major de la Marine. Elle assure :
Son effectif compte 1 500 personnes et elle dispose d'une trentaine de patrouilleurs et vedettes répartis sur tout le littoral.
Le service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) a une mission de service public d'hydrographie et de cartographie marine et une mission de soutien aux forces navales d'océanographie et de météorologie militaire. Depuis 2007, il n'est plus un service de la marine mais un établissement public à caractère administratif.
Suite a une restructuration interarmées du 1er janvier 2010 et la fusion des différents commissariats des armées françaises en un Service du commissariat des armées, la création du SLM permet de regrouper l'ensemble des activités logistiques et techniques issues de l'atelier militaire de la flotte (AMF) et du Service du commissariat de la Marine (SCM).
La constitution du commandement interarmées du soutien commun (COMIAS) a pour but la mutualisation des moyens et l'accroissement de l'efficacité des structures chargées de ce domaine.
Le COMIAS a des responsabilités dans les domaines suivants :
Le SLM s'occupe de domaines plus spécifiques :
Le service de soutien de la flotte est chargé du soutien technique des bâtiments de surface et des sous-marins. Ce service, composé de personnel de la marine et de la DGA :
La Marine comprend également des organismes de formation qui sont :
Un format avait été défini, le modèle 2015, qui devait permettre à la Marine de mettre en œuvre 80 bâtiments de combat, 130 aéronefs de combat et 5 commandos. En 2008, il a été revu à la baisse pour raisons budgétaires.
Il prévoyait principalement :
La Marine contribue aux plans Polmar et à la surveillance de l'environnement marin (pollutions par les hydrocarbures en particulier) et au contrôle de la surpêche. Des conventions lient le ministère de la Défense et celui de l'Environnement ; une instruction du 19 septembre 2008, du Bureau de maîtrise des risques de l’état-major de la Marine nationale, précise les modalités de l’application de la réglementation environnementale et l’organisation en la matière de la Marine nationale[7]. Ce document promeut aussi un état d’esprit de prévention pour la protection de l'environnement.
Pour les grades et appellations dans la marine, consultez : Grades de la Marine nationale
Du fait de la professionnalisation et de la diminution du nombre de ses bâtiments, les effectifs de la marine sont passés entre 1996 et 2002 de 70 000 à 55 000 militaires et civils. En 2010, les effectifs étaient de 37 366 militaires et 6 046 civils.
Ce personnel est réparti en 4 402 officiers, 24 372 officiers mariniers, 7 530 quartier-maîtres et matelots, et 1062 volontaires. Environ 5 100 femmes servent aujourd’hui dans la marine, soit 13,5 % de l’effectif militaire.
Chaque année, pour maintenir une moyenne d'âge jeune (31 ans), garantie de sa capacité opérationnelle, la marine recrute environ 2500 personnes. Les 2/3 de son personnel est sous contrat, un tiers est "de carrière" (cadres de maistrance pour les officiers mariniers).
Les bases navales sont au nombre de :
Ces bases ont pour mission d'accueillir les bâtiments stationnés et de passage et de leur fournir un soutien (protection, sécurité, administration, restauration et hôtellerie, soutien technique...). Elles disposent d'ateliers de réparation, de compagnies de marins-pompiers et de détachements de fusiliers marins.
À ces bases navales, il convient d'ajouter la base sous-marine de l'Île Longue et les BAN, déjà citées.
La Marine dispose également d'installations louées aux gouvernements locaux à Dakar et Djibouti.
À ces bases, s'ajoutent des installations diverses réparties sur tout le territoire dont notamment :
Depuis le 29 août 2011, elle dispose d'un hymne de la Marine[9].
Publicidad ▼
Contenido de sensagent
computado en 0,031s