definición y significado de Maïs | sensagent.com


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Definición y significado de Maïs

mais

  • masculin pluriel de mai

Definición

mai (n.m.)

1.cinquième mois de l'année.

mais (cnj.)

1.adverbe qui marque l'opposition entre deux choses liées ou entre deux aspects d'une même chose. Cependant, mais, néanmoins, toutefois.

maïs (n.m.)

1.céréale de la famille des Graminacées (graminée) à gros grains durs en épis. Farine de maïs.

2.épi de maïs qui peut être préparé et servi pour l'alimentation humaine

3.maïs séché utilisé comme aliments pour animaux ou moulu pour la farine

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Definición (más)

definición de Maïs (Littré)

definición de Maïs (Wikipedia)

Sinónimos

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Ver también

maïs (n.m.)

tourteau de maïs

Frases

Huile mais • Maïs (céréale) • Virus de la striure du maïs • ah mais • bouillie de maïs • bouillie de semoule de maïs • c'est vrai, mais • cause non précisée mais avec mention de lésions de la valvule mitrale • charbon du maïs • chips de maïs • croustille de maïs • farine de maïs • flocon de maïs • gluten de maïs • gros gluten de maïs • huile de maïs • jaune maïs • mais aussi • mais bien • mais davantage • mais de préférence • mais enfin • mais le silence est d'or • mais où donc • mais oû donc • mais plutôt • mais préférentiellement • mais raté • maïs blanc • maïs corné • maïs dent de cheval • maïs denté • maïs doré • maïs en soso • maïs soufflé • maïs tendre • maïs vitreux • pain de mais • pain de maïs • pyrale du maïs • quand même mais elle est venue • sans cause précisée mais avec mention de maladie de la valvule aortique • sans cause précisée mais avec mention de sténose ou rétrécissement mitral(e) • sirop de maïs • sucre de maïs • ver de l'épi de maïs • whisky de maïs • épi de maïs

1 Mai (métro de Bucarest) • 10 mai • 11 mai • 12 mai • 13 mai • 14 mai • 15 mai • 16 mai • 17 mai • 18 mai • 19 mai • 1er mai • 2 Mai • 2 mai • 20 mai • 21 mai • 23 mai • 24 mai • 25 mai • 26 mai • 27 mai • 28 mai • 29 mai • 3 mai • 30 mai • 31 mai • 35 Mai • 4 mai • 5 mai • 6 mai • 7 mai • 8 mai • 9 mai • Accord israélo-libanais du 17 mai 1983 • Angelo Mai • Attentat du 8 mai 2002 à Karachi • Attentats du 16 mai 2003 à Casablanca • Belle de Mai • Belle de Mai (Marseille) • Bombardement du 26 mai 1944 • Canton de Marseille-La Belle-de-Mai • Chiang Mai • Chronologie des événements de mai 68 • Constitution polonaise du 3 mai 1791 • Coopérative de Mai • Coopératives Longo Maï • Crise du 16 mai 1877 • Dactylorhize de mai • Dissolution du 16 mai 1830 • Décès en mai 2008 • Décès en mai 2009 • Epotoransu ! Mai • Essai nucléaire nord-coréen du 25 mai 2009 • Fleur de Mai • Forces en présence lors de la bataille de l'Aisne le 27 mai 1918 • Friche de la Belle de Mai • Gouvernement du Sénégal du 20 mai 1957 • Grand Prix du 1er mai - Prix d'honneur Vic De Bruyne • Grèves de mai-juin 1936 en Alsace • Historiographie de mai 68 • Huit journées de mai derrière les barricades • Journées du 31 mai et du 2 juin 1793 • Karl Mai • Khanh Maï • La Courneuve - 8 Mai 1945 (métro de Paris) • La Marianne de Mai 68 • Lac Mai-Ndombe • Le Joli Mai • Les Enragés (mai 68) • Liste des assemblées publiques tenues au Bas-Canada de mai à novembre 1837 • Loi du 20 mai 1802 • MAI Moscou • Mai (Battle Royale) • Mai (Chanteuse) • Mai (homonymie) • Mai 1521 • Mai 1901 • Mai 1902 • Mai 1938 • Mai 1939 • Mai 1940 • Mai 1941 • Mai 1942 • Mai 1945 • Mai 1959 • Mai 1960 • Mai 1962 • Mai 1972 • Mai 1989 • Mai 1990 • Mai 1991 • Mai 1996 • Mai 1999 • Mai 2000 • Mai 2001 • Mai 2002 • Mai 2003 • Mai 2004 • Mai 2005 • Mai 2005 en Afrique • Mai 2005 en France • Mai 2005 en sport • Mai 2006 • Mai 2006 en sport • Mai 2008 en France • Mai 2008 en sport • Mai 2009 • Mai 2009 aux États-Unis • Mai 2009 en France • Mai 2009 en sport • Mai 2009 en économie • Mai 2010 • Mai 2010 en sport • Mai 68 • Mai 68, La philosophie est dans la rue ! • Mai Asada • Mai Hagiwara • Mai Nakahara • Mai Satoda • Mai Shiranui • Mai Tai • Mai Zetterling • Mai en 1981 • Mai-Ndombe • Mai-Ndombe (district) • Mai-Ndombe (province Constitution 2005) • Mai-OtoHiME • Mai-Otome 0 • Maï La Bombe • Maï Ndombe • Maï Pesce • Maï Phan-Van • Maï-Maï • Maï-Maï (homonymie) • Maï-Sous Robert-Dantec • Milou en mai • Mime en mai • Mouvement du 4-Mai • Mouvement populaire du 13-Mai • Muguet de mai • Namur en Mai • Nang Mai (La Nymphe) • Nuages de mai • Paris Festival International de Jazz, Mai 1949 • Plébiscite du 8 mai 1870 • Premier mai • Prix Une de Mai • Province de Chiang Mai • Réserve forestière de Mai-Mpili • Résultats du référendum français du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne • Réunion du Fouquet's du 6 mai 2007 • Sondages français avant le référendum du 29 mai 2005 • Stade du 19 mai 1956 • Stade du 8 mai 1945 • Triptyque Mai-Juin 1973 • Ulrike Mai • Un jour de mai • Une de Mai • Vladimir Zenonovitch Maï-Maïevski • Zoo de Chiang Mai • Éclipse solaire du 31 mai 2003 • Élections législatives serbes de mai 2008 • Émeutes de mai 1967 en Guadeloupe • Île de Mai

Ah bah ouais mais bon • Anthracnose du maïs • Association générale des producteurs de maïs • Bête mais discipliné • C'est beau mais c'est triste • C'est bon, mais c'est chaud • Centre international d'amélioration du maïs et du blé • Charbon du maïs • Chrysomèle des racines du maïs • Civilisation du maïs • Courts mais gay • Divine mais dangereuse • Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! • Escrocs mais pas trop • Espion mais pas trop ! • Fais-moi très mal mais couvre-moi de baisers • Farine de maïs • Flocon de maïs • Gare de Les Mais • Huile de maïs • Incroyable mais vrai ! • J'ai mal, j'ai peur mais je t'aime • J'ai été diplômé, mais... • Je sais rien, mais je dirai tout • Je suis timide mais je me soigne • L'Anglais qui gravit une colline mais descendit une montagne • La situation est grave... mais pas désespérée • Lentement mais surement • Liste des ennemis du maïs • Mais (album) • Mais FM • Mais moi je l'aime • Mais n'te promène donc pas toute nue • Mais n'te promène donc pas toute nue ! • Mais ne nous délivrez pas du mal • Mais où est donc Ornicar ? • Mais où est donc passée la septième compagnie ? • Mais où est donc passée ma vie ? • Mais où se cache Carmen Sandiego ? • Mais où sont les nègres d'antan ? • Mais qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour avoir une femme qui boit dans les cafés avec les hommes ? • Mais qui a tué Harry ? • Mais qui a tué Pamela Rose ? • Mais qui a tué Pamela Rose ? (film) • Mais qui est Harry Crumb ? • Mais... qu'avez vous fait à Solange ? • Mariées mais pas trop • Maïs Bt • Maïs cireux • Maïs doux • Maïs ensilage • Maïs transgénique • Oui, mais... • Pauvres mais beaux • Pousse mais pousse égal • Prends-moi… mais avant, paye-moi le resto ! • Pyrale du maïs • Rivaux mais pas trop • Sirop de maïs • Sirop de maïs à haute teneur en fructose • Situation désespérée, mais pas sérieuse • Suzet Maïs • Tu vas rire, mais je te quitte • Variétés françaises de maïs • Variétés italiennes de maïs • Veuve mais pas trop • Viril mais Correct • Whisky de maïs • Îles du Maïs

Diccionario analógico

Le Littré (1880)

MAI (s. m.)[mè]

1. Le cinquième mois de l'année commune. En mai blé et vin croît. Mai froid n'enrichit personne. Mai pluvieux marie le laboureur et sa fille. En avril, n'ôte pas un fil ; en mai, fais ce qu'il te plaît.

Je vous supplie, sire, d'en faire aussi [des épigrammes] contre le mois de mai qui mérite si peu le nom de printemps, et pendant lequel nous avons froid comme dans l'hiver ; il me paraît que ce mois de mai est l'emblème des réputations mal acquises (VOLT. Lett. Roi de Prusse, 15 mai 1749)

Abel, doux confident de mes jeunes mystères, Viens, mai nous a rendu nos courses solitaires (A. CHÉN. Élégies, I)

Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame (V. HUGO Chants du crépusc. XXXI)

2. La mi-mai, s. f. La moitié du mois de mai. Passé la mi-mai.

Terme de vénerie. Mi-mai, mi-tête, se dit en parlant des cerfs qui ont leur tête à moitié refaite.

3. Champ de mai, assemblée que les principaux de la nation franque tenaient au mois de mai.

Champ de mai, cérémonie qui eut lieu à Paris dans le champ de Mars, le 1er juin 1815 ; Napoléon y jura d'observer les constitutions de l'empire.

4. Arbre qu'on plante le premier jour de mai, devant la porte de quelqu'un, en signe d'honneur. Planter le mai. Danser autour du mai.

5. Tableau de mai, tableau que la corporation des orfévres allait offrir à la Vierge le premier du mois de mai.

6. Beurre de mai, voy.

BEURRE

6. .

Toile de mai, voy.

TOILE

.

7. Rose de mai, la rose pompon.

HISTORIQUE

XIe s.Ce est en mai al premier jur d'ested (Ch. de Rol. CLXXXV)

XIIe s.Le premier jour de mai, à l'entrée du mois (Sax. XXXIII)Li nouviauz tanz et mais et violete (Couci, VI)Et li rosier en mai florist et graine (ID. XIV)

XIVe s.Ele est plus gracieuse que n'est la rose en may (Berte, LVII)Il sot d'eschès et d'escremie [escrime] Et d'autres geus plus que Tristans, Moult bon may [vie, jeunesse] ot un bien lonc tans, Et moult se fist amer aus gens (Lai de l'ombre)Moult avoit bon tens et bon may, Qu'il n'avoit soussi ne esmay [émoi] De nule riens.... (la Rose, 573)

XVIe s.Cela n'avient presque jamais devant la mi-mai (O. DE SERRES 266)En ce beau premier jour de may, En lieu de bouquet ou de may, Present vous fay, mes damoiselles, D'un plat de cerises nouvelles (ST-GELAIS 42)

ÉTYMOLOGIE

Wallon, maie ; provenç. mai ; espagn. mayo ; ital. maggio ; du lat. maius, de même radical que major.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

MAI. Ajoutez :

8. Arbre de mai, un mille-pertuis et un panax des Antilles, qui fleurissent ordinairement en mai et en juin, BAILLON, Dict. de bot. p. 257.

REMARQUE

Un mai s'est dit aussi d'un arbre planté en un tout autre jour que le 1er de mai, en un jour quelconque.Le mai qui sera planté [le dernier dimanche d'août] à la porte de la rosière de Suresne y restera jusqu'à la nomination d'une nouvelle rosière (Règlement pour la rosière de Suresne, dans Bulletin des lois, n° 57, p. 580, an XIII)

HISTORIQUE

XVIe s. Ajoutez :S'assurant bien que pour son beau chanter Vous leur donrez de quoy le mei planter (J. PELLETIER DU MANS la Savoye (1572), Chambéry, 1856, p. 270)

MAIS [mê ; l's se lie : mê-z un homme, mê-z aussi]

1. Adv. qui signifie plus, et qui, usité en ce sens dans l'ancienne langue, ne se conserve plus aujourd'hui que dans la locution suivante : pouvoir mais, avec une négation ou une interrogation, n'être pas cause de, n'être pas responsable de.

Souvent nous imputons nos fautes au malheur Qui n'en peut mais (RÉGNIER Sat. XIV)

Le malheureux lion.... Bat l'air qui n'en peut mais (LA FONT. Fabl. II, 9)

[Le vent] Siffle, souffle, tempête, et brise en son passage Maint toit qui n'en peut mais, fait périr maint bateau (LA FONT. ib. VI, 3)

Sacrifiant à sa mélancolie Mainte perdrix qui, las ! ne pouvait mais Des cruautés de madame Clitie (LA FONT. Faucon.)

Faut-il de vos chagrins sans cesse à moi vous prendre, Et puis-je mais des soins qu'on ne va pas vous rendre ? (MOL. Mis. III, 5)

Enfin, après cent tours, ayant de la manière Sur ce qui n'en peut mais déchargé sa colère.... (MOL. Éc. des f. IV, 6)

Si mon maître est ingrat, puis-je mais de cela ? (REGN. Distr. V, 6)

2. Dans le sens de oui, certes, qui est une extension du sens de plus.

Elle y fut reçue très bien, mais très bien, c'est-à-dire que le roi la fit mettre dans sa calèche avec les dames (SÉV. 43)

Je trouve le petit-fils fort joli, mais fort joli (SÉV. 3 avr. 1680)

Parlerai-je d'Iris ? chacun la prône et l'aime, C'est un coeur, mais un coeur.... c'est l'humanité même (GILB. Le XVIIIe s.)

Il se dit familièrement avec oui servant de réponse, et ne fait que renforcer l'affirmation. Viendrez-vous ? - Mais oui.

3. Conjonc. servant à marquer opposition, restriction, différence parce que le sens fondamental de plus qui y est, met en regard deux propositions, et les lie entre elles, soit passant de la plus faible à une autre plus forte, soit par différence ou opposition. Il est riche, mais avare.

D'autre sang, mais plus vil, expiera l'attentat (TH. CORN. Essex, V, 4)

J'embrasse mon rival, mais c'est pour l'étouffer (RAC. Brit. IV, 3)

Vous ne faites que ce que font les autres ? mais c'est ce que l'Écriture vous défend (MASS. Carême, Élus.)

Heureux, mais gouvernés, libres, mais sous des maîtres (VOLT. Brut. III, 7)

Tu nous laissas le jour, mais pour nous avilir (VOLT. M. de Cés. I, 3)

Ils ont dit que le mien serait assez beau, si.... ; que celui de Denis serait assez bien ; mais.... eh ! bien, si, mais ? (MARMONTEL Mém. III)

4. Il s'emploie pour rendre raison de quelque chose. Je l'ai, il est vrai, maltraité, mais j'en avais sujet.

5. Il peut se répéter pour donner plus de force à l'opposition.

Immolez, non à moi, mais à votre couronne, Mais à votre grandeur, mais à votre personne... (CORN. Cid, II, 9)

Ce n'est point parce que ses passions le rendent contraire à Dieu, mais parce qu'elles troublent son repos, mais parce qu'elles lui causent de mortels chagrins, mais parce qu'il se voit souvent dans l'impuissance de les satisfaire... (BOURDAL. Myst. Concept. de la Vierge, t. II, p. 14)

À l'instant il s'éleva dans tout Israël un seul cri, mais éclatant, mais unanime (J. J. ROUSS. Lév. d'Éphr. ch. 3)

6. Mais.... mais.... à la fin d'une objection, se dit pour faire pressentir des objections, des restrictions qu'on ne veut pas exprimer.

Les soupers du roi [de Prusse] sont délicieux ; on y parle raison, esprit, science ; la liberté y règne, il est l'âme de tout cela ; point de mauvaise humeur, point de nuage, du moins point d'orages ; ma vie est libre et occupée ; mais.... mais... ; je suis en train de dire des mais (VOLT. Lett. Mme Denis, 6 nov. 1750)

7. Il peut se joindre à cependant et ne fait que le renforcer.

Mais cependant ce jour il épouse Andromaque (RAC. Andr. IV, 3)

8. Mais avec non exprime une négation sous forme d'objection.

Le peuple [juif] pour qui Dieu a fait des choses si étonnantes va sans doute être le maître de l'univers ; mais non, le fruit de tant de merveilles est de souffrir la disette et la faim dans des sables arides (VOLT. Dict. phil. Moïse.)

9. Mais s'emploie, dans la conversation, au commencement d'une phrase, qui a quelque rapport à ce qui précède. Mais, dites-moi, que voulez-vous faire de tous ces livres ? Mais encore quel parti prenez-vous ? Mais, qu'avez-vous dit ? Mais enfin, à quoi en voulez-vous venir ?

Il sert quelquefois de transition pour revenir à un sujet qu'on avait laissé, ou pour quitter celui dont on parlait. Mais revenons à notre propos. Mais c'est trop parler de cela.

10. Mais s'oppose à non-seulement, dans deux membres de phrases qui se correspondent, et exprime une addition à ce qui est signifié par non-seulement. Non-seulement il est bon, mais encore il est généreux. Non-seulement on le blâme, mais même on l'accuse.

11. Il s'emploie sans verbe, d'une manière exclamative, pour exprimer la surprise, le blâme.

Cela est bon pour une demoiselle de St-Cyr : mais une véritable abbesse ! (MAINTENON Lett. à Mme de la Viefville, 4 mars 1706)

12. Mais ne vous en déplaise, se dit quand on veut contredire quelqu'un.

13. Eh mais, se dit pour exprimer le doute, l'hésitation, la suspension.

Que dit-elle ? une affaire, où je suis Intéressée !... eh mais ! à ceci je ne puis Rien comprendre... (COLLIN D'HARLEVILLE Optimiste, V, 7)

Il marque aussi l'étonnement. Eh mais ? qu'y a-t-il là-dedans ?

14. S. m. Objection, difficulté.

Mais.... - Achevez, seigneur : ce mais que veut-il dire ? (CORN. Nicom. III, 7)

Que le diable t'emporte avec tes si et tes mais ! (REGNARD Retour impr. 15)

Dorval : Mais...Géronte : Mais, mais, voyons votre mais (GOLDONI Bourru bienfais. II, 1)

C'est un homme qui n'a ni si ni mais, un homme franc, qui ne cherche ni excuse ni prétexte.

Des mais, des si, des car, se dit des objections, des difficultés qu'on oppose à une chose simple.

Il y a un mais se dit pour signifier qu'il y a des critiques à faire.

HISTORIQUE

XIe s.N'en parlez mais, se je nel vous comant (Ch. de Rol. XIX)J'i puis aler, mais n'i aurai garant (ib. XXIV)Quant ert-il [sera-t-il] mais recreanz d'ostoier [faire la guerre] ? (ib. XXXIX)Bataille aurez, onque mais tel ne fut (ib. LXXX)

XIIe s.Par tantes fois [j'] ai esté assailliz Que je n'ai mais povoir de moi defendre (Couci, V)Je n'en puis mes ; car je la desir si... (ib. VIII)Jà de mon cuer n'istra [de mon coeur ne sortira] mais la semblance Dont [ma dame] me conquist à mos pleins de douçor (ib. XVI)Ainz mais n'avint en France nule si granz dolors (Sax. XXVII)

XIIIe s.Et bien m'avez fait le plus haut servise que mais nule gent feist à home (VILLEH. LXXXVIII)Ha Diex ! verrai-je mes, fait-ele, mes amis ? (Berte, XXX)Or est ele mout aise, mais tost sera dolente (ib. X)[Elle] Ne pouvoit mes aler, car forment ert lassée (ib. XLVI)Moi ne chaut qu'on en fasse, mes qu'ele [pourvu qu'elle] soit tuée (ib. XVI)L'omme lay [laïque], quant il ot mesdire de la lay [loi, religion] crestienne, ne doit pas deffendre la lay crestienne, ne mais [sinon] de l'espée (JOINV. 198)Et le mestre dit : Sire, mes m'ennuie tant comme il me peut ennuier (JOINV. 197)Il a tant donné que il n'a mez que donner (JOINV. 205)

XIVe s.Vertu encline touz jours à eslire bien, et vice au contraire ; mais aucune foiz en l'operacion qui est eslue par vertu peut estre empeeschement (ORESME Eth. 63)

XVe s.Si me fit-elle tant de bien que j'en suis tenu de prier à tousjours mais pour elle (FROISS. I, I, 15)Autant vault si je m'en tais, Car certainement je tiens Qu'il ne s'en fera jà rien ; En toute chose a ung mais (CH. D'ORL. Rondeau.)C'est son parler ne moins ne mais (VILLON Grand test.)

XVIe s.Sans si, sans mais, est son bruyt, gloire et fame (J. MAROT V, 259)Eureuse suys, mais que [pourvu que] ce temps me dure (J. MAROT V, 322)De quoy Numitor fut fort courroucé, mais eux ne s'en soucierent guieres, ains amasserent à l'entour d'eulx bonne trouppe d'hommes vagabonds (AMYOT Rom. 7)Cela n'est pas fait en amy, mais en sophiste, qui ne quiert que l'apparence (AMYOT Com. discerner le flatteur de l'ami, 55)Ma deliberation ne est de provocquer, ains d'appaiser, d'assaillir, mais de deffendre (RAB. Garg. I, 29)Voire mais, que fera il si on le presse de... ? (MONT. I, 190)Que peut-il mais de vostre ignorance ? (MONT. II, 48)En nul endroit, comme a chanté Virgile, La foy n'est seure, et me l'a fait sçavoir Ton jeune coeur, mais vieil pour decevoir (RONS. 96)Il estoit destiné par sentence des cieux, Que je devois servir, mais [bien plus] adorer vos yeux (RONS. 239)Ô prince, mais o Dieu, dont la celeste face... (RONS. 671)Mon mastin, garde bien de mordre ma mignonne, Si elle vient me voir, ains baise luy les pieds : Mais aboye de loin si de quelque personne Au milieu de nos jeux nous estions espiez (RONS. 744)Mais dites-moy que signifie Que les ligueurs ont double croix ? C'est qu'en la ligue on crucifie Jesus Christ encore une fois (Sat. Mén. Quatrain sur les doubles croix de Lorraine)

ÉTYMOLOGIE

Wallon, main, mâie, dans le sens de jamais ; Hainaut, mé ; provenç. mais, mai, mas, ma ; cat. may ; esp. et port. mas ; ital. ma et mai ; du lat. magis, qui signifie plus, davantage. Le patois normand conserve deux anciens emplois de mais : Il n'a mais que dire, il n'a plus rien à dire ; et mais que dans le sens de lorsque : Mais que j'aille chez vous, je vous l'apporterai.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

MAIS. Ajoutez :

15. Mais que, ancienne conjonction qui est aujourd'hui hors d'usage, et qui signifiait dès que.

Vous pouvez penser comme il fera, mais qu'il soit [dès qu'il sera] doyen des cardinaux (MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.)

L'affection avec laquelle j'embrasserai votre affaire, mais que je sache [dès que je saurai] ce que c'est, vous témoignera... (MALH. ib.)

Cette conjonction est encore très usitée dans les campagnes normandes.

MAÏS (s. m.)[ma-i ; d'autres font sentir l's et disent ma-is']

1. L'une des céréales qui contribuent à la nourriture de l'homme et des animaux domestiques. Maïs cultivé, zea mays, L. dit vulgairement maïs, turquet, blé d'Espagne et blé de Turquie.

Maïs quarantain, maïs hâtif qui vient en quarante jours.

2. Le grain. Égrener le maïs.

3. La farine. Faire cuire du maïs. Tourte de maïs. Bouillie de maïs.

ÉTYMOLOGIE

Mahis, mot haïtien, d'après Hernandez, Hist. plant. VI, 44. M. le professeur Fée dit (Souvenirs de la guerre d'Espagne, p. 128) que, d'après un passage d'Antonio Solis, on ne peut douter que le maïs ne soit originaire d'Amérique ; ainsi le nom de blé de Turquie est impropre.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

MAÏS. Ajoutez :

4. Maïs dent de cheval, voy. DENT au Supplément.

5. Maïs noir, le dekkelé, voy. ce mot au Supplément.

Wikipedia - ver también

Wikipedia

Mai

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir mai (homonymie).

Mai

Description de cette image, également commentée ci-après
 

Mai, extrait des Très Riches Heures du duc de Berry (vers 1410-1416), musée Condé, Chantilly, ms.65, f.5.

Éphémérides
1er 2 3 4 5 6 7
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Mai est le cinquième mois des calendriers grégorien et julien. À l’origine, c’était le troisième mois du calendrier romain.

Sommaire

  Origine du nom

Son nom viendrait du latin maius et fut donné par les Romains en l’honneur de la déesse Maïa. Selon certains, ce serait le premier roi romain Romulus qui aurait donné ce nom en l’honneur des sénateurs appelés maiores.

  Traditions

Le mois de mai est aussi le mois de Marie. Autrefois, celui-ci était réservé aux communions et baptêmes. Au XXIe siècle, cette tradition n’est plus systématiquement respectée. Les apparitions de Fatima ont eu lieu au mois de mai. Le mois de mai est en relation avec le mois de juin, qui est le mois du Sacré-Cœur.

Néanmoins, les mariages sont le plus souvent célébrés aux mois d’avril et juin, une superstition encore vivace indiquant qu'« il ne faut pas se marier en mai, la femme serait stérile ». Les Romains évitaient de se marier en mai car c’était aussi le mois des esprits malins.

Sous l’Ancien Régime, il était de coutume de planter un « mai » ou Arbre de mai en l’honneur de quelqu’un. Le comté de Nice voyait filles et garçons « virer le mai » au son du fifre et du tambour, c’est-à-dire danser les rondes de mai[1] autour de l’arbre de mai planté sur la place du village.

Le mois de mai est le mois du muguet, qui s’offre traditionnellement le 1er mai. Ce mois est très apprécié par les Français pour son relatif grand nombre de jours fériés.

Au Japon, il existe ce que l’on appelle la maladie de mai, une sorte de malaise où les nouveaux étudiants, les travailleurs commencent à être fatigués de leur nouveau travail scolaire ou emploi. Cela est dû à la coutume japonaise qui fait commencer toutes les années scolaires et années fiscales le 1er avril.[réf. nécessaire]

  Fête du travail

Le 1er mai, la Fête internationale du Travail est célébrée presque universellement (pas aux États-Unis ni au Canada, où cette fête a lieu le premier lundi de septembre).

  Proverbes

Proverbes souvent contradictoires, car ils ont des origines régionales différentes :

  • « Au mois de mai, manteau jeté. »
  • « En avril, ne te découvre pas d’un fil ; en mai, fais ce qu'il te plaît. »[2]
  • « Femme de mai plaît toujours. »
  • « Mai froid n’enrichit. »
  • « Mai pluvieux marie le laboureur et sa fille. »
  • « Mai pluvieux, laboureur joyeux. »
  • « Mariages de mai ne fleurissent jamais. »
  • « Pendant le joli mois de mai, couvre-toi plus que jamais. »[3]
  • « Si le dicton dit vrai, méchante femme s'épouse en mai. »
  • « Mai, mois fleuri, mois béni. »
  • « Mai, mois de fleurs, mois de pleurs. »

  Autres significations

  • Au Japon, Mai est un prénom signifiant « danse » ou « petite danse », qui se prononce « maye »[pas clair], Mai étant la transcription en système phonétique américain.

  Notes et références

  1. site mtcn
  2. Traditions et soins d'aujourd'hui : anthropologie du corps et professions de santé, par Françoise Loux, InterEditions, 1995, 307 pages, ISBN 2-7296-0153-8, page 70
  3. Tran Ky, Michèle Didou-Manent et Hervé Robert, Biorythmes, climat et santé : ces horloges internes et externes qui vous gouvernent, Paris, Ellébore éditions, 2002, 240 p. (ISBN 2-86898-063-5) [lire en ligne], p. 65 , consulté le 21 mars 2011.

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Maïs

                   
Aide à la lecture d'une taxobox Maïs
 Zea mays
Zea mays
Classification de Cronquist
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Sous-classe Commelinidae
Ordre Cyperales
Famille Poaceae
Sous-famille Panicoideae
Tribu Maydeae
Genre Zea
Espèce Zea mays
Sous-espèce
Zea mays subsp. mays
L., 1753
Classification APG III
Ordre Poales
Famille Poaceae

Le maïs (Zea mays), aussi appelé blé d’Inde au Canada, est une plante herbacée tropicale annuelle de la famille des Poacées (graminées), largement cultivée comme céréale pour ses grains riches en amidon, mais aussi comme plante fourragère. Le terme désigne aussi le grain de maïs lui-même, de la taille d’un petit pois.

Cette espèce, originaire du Mexique, constituait l'aliment de base des Amérindiens avant l'arrivée en Amérique de Christophe Colomb. La plante fut divinisée dans les anciennes civilisations d’Amérique centrale et méridionale et était connue chez les tribus d’Amérique du Nord comme l’une des trois sœurs. Introduite en Europe au XVIe siècle, elle est aujourd’hui cultivée mondialement et est devenue la première céréale mondiale devant le riz et le blé. Avec l’avènement des semences hybrides dans la première moitié du XXe siècle, puis des semences transgéniques tout récemment, le maïs est devenu le symbole de l’agriculture intensive en Europe de l'Ouest, aux USA et en Chine mais il est aussi cultivé de façon très extensive dans l'Ouest de l'Afrique du Sud ou semi-extensive en Argentine et en Europe de l'Est.

Sommaire

  Appellations

Son nom vernaculaire le plus commun est maïs. Ce terme vient de l’espagnol maíz, emprunté lui-même à la langue des Taínos de Haïti qui le cultivaient. De nombreux autres noms vernaculaires ont été appliqués à cette céréale, notamment blé indien, blé de Turquie et blé de Barbarie. Désuets pour la plupart, ces noms témoignent de la confusion qui a longtemps régné en Europe sur l’origine de la plante.

  • Synonymes : maïs sucré : maïs doux, blé de Barbarie, blé de Guinée, blé de Turquie, froment des Indes ; maïs éclaté : maïs fulminant, maïs perlé, pop-corn…
  • Maïs sucré : anglais : sugar corn, sugar maiza, sweet corn, allemand : Zuckermais, Süßmais, Welsch Korn, espagnol : maiz dulce, italien : grano turco, mais dolce, néerlandais : maïs, turksche tarwe
  • Maïs éclaté : anglais : pop corn, allemand : Puffmais, Perlmais, espagnol : maiz reventón, maiz palomero, italien : mais ibrido, néerlandais : pofmais

  Description

  Coléoptile de maïs émergeant du sol. Voir vidéo.

Le maïs est une plante herbacée annuelle monoïque dicline de taille variable (de 40 cm jusqu’à 15 m, généralement entre un et trois mètres pour les variétés couramment cultivées).

La tige unique et de gros diamètre est pleine, lignifiée et formée de plusieurs entrenœuds d’une vingtaine de centimètres séparés par autant de nœuds. Au niveau de chaque nœud est insérée une feuille alternativement d’un côté et de l’autre de la tige. Les feuilles, typiques des graminées, mais de grande taille (jusqu’à 10 cm de large et un mètre de long), ont une gaine enserrant la tige et un limbe allongé en forme de ruban à nervures parallèles. À la base du limbe se trouve la ligule qui a quelques millimètres de haut.

Le système racinaire comprend un très grand nombre de racines adventives qui naissent sur les nœuds situés à la base de la tige, formant des couronnes successives, tant sur les nœuds enterrés que sur les premiers nœuds aériens, dans une zone où les entrenœuds sont très courts. Ces racines forment un système fasciculé qui peut atteindre une profondeur supérieure à un mètre[1]. Le plant de maïs développe souvent à sa base des racines d’ancrage qui permettent d'éviter la verse.

  Reproduction

  70 à 95 jours après le semis, les inflorescences mâles apparaissent.
  Les inflorescences femelles sont prêtes pour la fécondation 5 à 8 jours après l'apparition des fleurs mâles.

Les fleurs, autre caractéristique qui distingue le maïs des autres graminées, sont unisexuées et regroupées en inflorescences mâles et femelles composées d’épillets de deux fleurs. La floraison mâle a lieu en moyenne 70 jours après le semis et précède de 5 à 8 jours la floraison femelle : on dit qu’il y a protandrie (ce qui limite l'autofécondation). L’initiation florale met un terme à la production de noeuds foliaires. La montaison, qui est l’élongation des entre-noeuds, portera la panicule à plus de deux mètres au-dessus du sol (pour les variétés les plus courantes, certaines pouvant monter jusqu'à 10 m).

Les fleurs mâles sont groupées dans une panicule terminale qui apparaît après la dernière feuille. Cette panicule, aussi appelée "Tassel", est constituée d’épillets regroupant chacun deux fleurs à trois étamines. La pollinisation allogame s'effectue par le vent mais l'auto-pollinisation est possible. La production journalière de pollen est diurne avec un maximum se produisant en milieu de matinée[2]. Le pollen du maïs contient 60% d'eau et se dessèche de façon importante en environ 4 heures. L'essentiel de la pollinisation a donc lieu entre 10h et 12 heures pendant la période de 5 à 8 jours que dure l’anthèse (floraison mâle) pour une même panicule[3],[4],[5]. À l’échelle d’un champ, la durée de pollinisation est de 6 à 18 jours, en fonction de la variété mais également de l’hétérogénéité du champ. Bien que la plante soit autofertile, la fécondation croisée est d’au moins 95%. Les grains de pollen transportés par le vent et distribués jusqu’à 5OO m de leur point de départ tombent sur les soies des plantes voisines (95% des cas) ou du pied-mère (5% mais dans ce cas, descendance moins vigoureuse et moins productive) et y germent.

Les fleurs femelles sont groupées en épis insérés à l’aisselle des feuilles médianes (les plus grandes). Les sélectionneurs cherchent à créer des variétés où ces inflorescences n’apparaissent pas trop en hauteur de manière à ne pas déséquilibrer le plant qui est sujet à la verse, c’est-à-dire à la chute causée par le vent et les intempéries. L’axe de l’épi, appelé rafle, porte 10 à 20 rangées de fleurs femelles. Une seule fleur par épillet est fertile. Il est entouré de feuilles modifiées, les spathes, desséchées à maturité. À l’extrémité supérieure, les spathes laissent dépasser les stigmates filiformes très légèrement dentées aussi appelées soies. Ces soies, une par futur grain, sont plus ou moins longues selon la position du grain dans l'épi (les premières soies qui apparaissent à l’extérieur du “cornet” de spathes sont les soies qui prennent naissance à la base de l’épi) sont les styles récepteurs du pollen sur toute leur longueur car recouverts de poils collants. Elles sont blanchâtres pendant 4 à 5 jours avant de brunir peu à peu. Tout grain de pollen peut y germer pendant les 6 à 20 jours qui suivent leur apparition. Ces styles peuvent être colorés diversement en fonction des variétés. L’épi enveloppé dans ses spathes est appelé “spadice”. Entre l’apparition des soies et la maturation des grains, s’écoulent en moyenne deux bons mois en fonction des variétés.

Un épi peut contenir environ 500 grains à maturité, parfois mille. Un pied donne naissance à plusieurs épis (environ 3 à 6), dont le nombre dépend de la variété et du climat.

  Structure et composition du grain

  Coupe transversale d’un épi

Le grain de maïs est en fait un caryopse, formé de trois parties d’origines différentes :

  • l’embryon, couramment appelé « germe », situé à la base du grain qui comprend l’embryon proprement dit ou « gemmule » et le scutellum, c’est-à-dire le cotylédon, organe de réserve dans lequel la plantule puise son énergie initiale ; l’embryon est issu de l’œuf formé à la suite de la fusion du noyau d’un spermatozoïde et de l’oosphère ;
  • l’albumen, tissu de réserve, essentiellement composé de grains d’amidon, sauf la couche périphérique située sous le péricarpe qui contient des grains d’aleurone riches en protéines ; ce tissu est issu de la fusion du noyau d’un spermatozoïde et des deux noyaux de la cellule centrale (c’est donc un tissu à 3n chromosomes) ;
  • l’enveloppe extérieure, fine membrane translucide et fibreuse, issue du péricarpe de l’ovaire (donc en réalité une partie du fruit et non pas de la graine).

L’amidon de l’albumen se présente sous deux formes : l’amylose, polymère linéaire du glucose, et l’amylopectine, polymère formant une molécule ramifiée. Selon le mode d’assemblage de ces molécules, il se forme de l’amidon farineux, à structure friable, situé plutôt au centre, ou de l’amidon corné, ou vitreux, à structure dense et compacte, situé en périphérie et qui contribue à maintenir la forme extérieure du grain. La proportion variable de ces deux formes d’amidon permet de distinguer diverses races. C’est l’amidon corné qui donne sa couleur au grain de maïs, généralement jaune, mais aussi blanc, rouge, bleu, violet alors que l’amidon farineux est toujours blanc.

Les rangs de grains des épis peuvent être droits ou plus ou moins torsadés. Ce caractère génétique, plus ou moins accentué, existe dans tous les groupes. "Southern dents" (maïs « denté du Sud », variété indentata du centre et Sud américains), les "Northern flints" (maïs « Silex du Nord », variété indurata ou corné, à grains durs d'où leur surnom de silex, originaire d'Amérique du Nord puis migré en Europe du Nord) ont les rangs plus droits en général. On distingue les lévogyres et les dextrogyres suivant le sens de la rotation en partant de la base de l'épi.

  Tallage

Comme d'autres graminées, le pied de maïs est capable de tallage, toutefois il a subi une sélection qui fait que l'apparition de tiges secondaires est plus rare dans la plupart des variétés cultivées. Ce caractère s'exprime plus fréquemment lorsque que le maïs se retrouve dans des conditions de culture très favorables, cela est généralement interprété comme un signe qu'une densité de culture plus importante est possible. Les cultivateurs tendent à considérer ces tiges secondaires comme nocives en les accusant de « pomper » inutilement les nutriments, et il est fréquent qu'ils les coupent. Des études scientifiques semblent montrer que le tallage n'est ni bénéfique ni nuisible au plein développement des épis de maïs. Le seul intérêt actuel de ce comportement en culture semble être pour le maïs fourrager même si là encore, la sélection européenne du maïs fourrage des 40 dernières années ne l'a jamais mis en évidence. De fait, les agriculteurs éleveurs refusent aussi les variétés avec des talles même si leur présence ou leur absence n'influent en rien sur la qualité de la production. Le seul exemple d'intérêt de telles variétés se situe dans la grande zone Ouest de l'Afrique du Sud où le maïs est cultivé de façon très extensive (20 000 plantes/Ha, lignes séparées de 2,20 m) avec des variétés très spécifiques, prolifiques et parfois présentant des talles avec épis qui permettent un grand gain de rendement en années pluvieuses, compensant ainsi la faible densité de semis.

  Physiologie et développement

La germination, déclenchée par l’imbibition du grain se traduit par une mobilisation des réserves du scutellum puis de l’albumen et par le développement de la radicule puis des racines séminales secondaires qui apparaissent au niveau du nœud scutellaire. À l’autre extrémité de l’embryon, la gemmule se développe sous forme du coléoptile qui pousse vers le haut et forme un plateau de tallage. À ce niveau se forment une première série de racines adventives, et parfois des tiges secondaires, puis le coléoptile perce le sol et s’ouvre en libérant les premières feuilles. À partir de ce stade, le jeune plant de maïs devient progressivement autotrophe.

  Phase végétative

Le système racinaire du maïs est caractérisé par des racines traçantes (dites racines de surface), qui prélèvent l’eau et les nutriments nécessaires à la plante dans les couches les plus superficielles du sol[6]. Ce déséquilibre dans l’exploitation des ressources du sol fait que la plante est très exigeante en eau, ce qui peut poser problème en cas de faible disponibilité de celle-ci.

Dans les zones tempérées de l’hémisphère nord, le maïs est semé en avril-mai et fleurit en juillet-août. Les grains atteignent la maturité en octobre - novembre. La récolte a lieu lorsque les épis ont perdu leur couleur verte. La plante entière peut également être récoltée et ensilée avant la maturité du grain (septembre).

  Résistance naturelle

Les jeunes plants de maïs accumulent une substance particulière, l’acide hydroxamique (2.4-dihydroxy-7-méthoxy-2H- 1.4-benzoxazine-2(4H)-un ou DIMBOA) qui crée une résistance naturelle[7] contre toute une série d’ennemis de la plante : insectes, champignons et bactéries pathogènes. On trouve cette substance, le DIMBOA, également chez les espèces apparentées, notamment le blé. Le DIMBOA confère aux jeunes plants de maïs une résistance relative à la pyrale (famille des Crambidae). Toutefois, cette résistance décline rapidement dès que la plante a dépassé le stade six feuilles.

Lorsque le maïs est attaqué par des larves phytophages comme la chenille de la pyrale du maïs, il émet des molécules volatiles qui attirent des insectes parasitoïdes prédateurs du ravageur, tels les trichogrammes.

  Photosynthèse et rendement potentiel

Le maïs, ainsi que d’autres graminées tropicales (comme la canne à sucre ou le sorgho par exemple), fait partie des plantes dites « en C4 »[8]. Ces plantes réalisent leur photosynthèse d’une façon plus efficace que ne le font les autres plantes (dites « en C3»). Selon diverses études, le rendement de la photosynthèse (c’est-à-dire de la transformation de l’énergie lumineuse en matière organique) chez le maïs est de l’ordre de 5 à 6 % dans les meilleures conditions expérimementales[9]. Le rendement pratique dépend des conditions climatiques, ensoleillement et température (en supposant que la nutrition de la plante - eau, azote, etc. - ne soit pas contrainte), et de l’indice foliaire. Cet indice qui correspond au rapport de la surface des feuilles à celle du sol traduit la capacité de la plante d’intercepter le rayonnement lumineux et peut atteindre couramment cinq ou six dans le Sud-Ouest de la France, voire dix à douze. En conséquence, le maïs est capable d’accumuler 600 kg de matière sèche par hectare et par an, ce qui correspond à un rendement en grains[10] de 200 quintaux[11]. Le record réellement connu a été établi dans une ferme de l’Illinois (États-Unis) avec 235 q/ha.

A titre de comparaison, pour 1 kg de matière sèche produite, le maïs nécessite 450 litres d'eau, le blé 590, le soja 900, le tournesol 1200 et le riz inondé 5000... Mais le maïs a particulièrement besoin d'eau et de nutriments en été (notamment à partir de l'apparition des fleurs et pendant au moins tout le mois suivant soit pendant la période allant de 60 à 90 jours après le semis[12]) et avec son système racinaire superficiel, il nécessite une importante irrigation en zones à été sec comme le Sud de l'Europe, l'Égypte, le Chili ou le Pérou alors que les grand producteurs de maïs dans le monde (USA, Chine, Brésil, Argentine, Europe de l'Est) se passent totalement d'irrigation (sauf pour leurs productions de semences). Dans les régions tropicales, au climat humide et ensoleillé, sans période sèche trop marquée, le maïs peut être cultivé toute l'année et donner jusqu'à 3 récoltes par an.

  Composition Nutritive

  • Glucide : 72 à 73 % de sucre lent (amidon) +1 à 3 % de sucre rapide (glucose, saccharose et fructose)
  • Protéines : 8 à 11 %
  • Lipide : 3 à 18 % (dont 13 % d'acides gras saturés)
  • Fibre alimentaire
  • Minéraux :
    • P 299,6± 57,8
    • K 324,8 ± 33,9
    • Ca 48,3 ± 12,3
    • Mg 107,9 ± 9,4
    • Na 59,2 ± 4,1
    • Fe 4,8 ± 1,9
    • Cu 1,3 ± 0,2
    • Mn 1,0 ± 0,2
    • Zn 4,6 ± 1,2
  • Vitamines : A et E
  • Valeur nutritionnelle : kCal ou KJ

  Origine et distribution

  Évolution de l’épi de la téosinte au maïs
  Téosintes dans le jardin ethnobotanique d’Oaxaca

L’origine botanique du maïs, plante qui n’existe pas à l’état sauvage sous sa forme actuelle, a longtemps été sujette à controverses.

De nombreuses théories ont été avancées pour expliquer l’origine du maïs dans la Mésoamérique, mais deux écoles[13] continuent de s’affronter :

  1. celle du maïs sauvage, qui existait avant l’arrivée de l’homme, qui est soutenue par Mangelsdorf ;
  2. celle de la téosinte ancêtre du maïs, soutenue par Beadle.

Cependant, un très grand nombre de preuves issues de la biologie moléculaire accréditent aujourd’hui la théorie selon laquelle la téosinte est l’ancêtre du maïs cultivé.

Les très grandes différences morphologiques présentes entre le maïs et la téosinte sont dues à un nombre étonnamment faible de gènes. Des croisements entre des plants de maïs cultivés et des plants de téosinte ont montré que les principales différences morphologiques entre ces deux plantes sont codées par des gènes présents dans dix petites zones du génome. Pour deux de ces zones, un seul gène est présent.

La domestication du maïs par sélection de plants de téosinte mutés qui allait aboutir au maïs actuel aurait commencé il y a neuf millénaires dans le bassin du fleuve Balsas, au sud ouest du Mexique.

Il est originaire de régions clairement reconnues et séparées par l’équateur :

  Histoire du maïs

  Ensilage du maïs par les aztèques (Codex de Florence, fin XVIe siècle
  Le maïs (ou blé d’Inde, Zea mays), cultivé comme céréale ou comme plante fourragère, est originaire d’Amérique où il constituait la base de l’alimentation des Amérindiens

L'histoire du maïs commence par la culture de la Téosinte il y a 9000 ans au Mexique dans la haute vallée du Rio Balsas. À partir de -3000, on trouve du maïs dans toute les basses terres de l'Amérique centrale (Yucatan, Caraïbes, Andes). Vers 500 de notre ère, les Méso-Amérindiens (Olmèques, Mayas, Aztèques), peuples du centre de l’Amérique, en étaient très dépendants. Vers l'an 1000, les « Anasazis » sont le probable maillon dans l'adaptation du maïs aux zones tempérées et la création des « Northern flints ». En Arizona, pays des « Pueblos » (Hopis et Zunis), le maïs est alors considéré comme l'enfant des dieux, symbole de vie[14]. c’est des Nord-Amérindiens que nous vient le maïs soufflé.

Lorsque les Européens exploraient les Amériques, le maïs était donc déjà cultivé du nord au sud du continent depuis les rives du Saint-Laurent (Canada) à celles du Rio de la Plata (Argentine). Le maïs a été vu par les européens pour la première fois par Christophe Colomb en 1492 à Cuba[15]. Magellan le trouva à Rio de Janeiro en 1520 et Jacques Cartier rapporta en 1535 que Hochelaga, la future Montréal se trouvait au milieu de champs de maïs, qu’il comparait à du « millet du Brésil ».

La première introduction du maïs dans le Sud de l'Europe, et dans l’Ancien monde, est due à Christophe Colomb au retour de son premier (4 mars 1493) ou deuxième (11 juin 1496) voyage en Amérique selon son propre témoignage[16].

Du sud de l’Espagne, il s’est diffusé dans toutes les régions d’Europe méridionale au climat suffisamment chaud et humide, le Portugal (1515), le pays basque espagnol (1576), la Galice, le Sud-Ouest de la France et la Bresse (1612), la Franche-Comté alors possession espagnole, et où il est nommé « blé d'Espagne », le reste de la France restant longtemps réticente à sa culture au profit du blé, la Vénétie (1554), puis toute la plaine du Pô. D’Italie, il s’est répandu vers l’est : Serbie, Roumanie, Turquie.

La théorie de la diffusion du maïs de l'Espagne vers le Nord de l'Europe est maintenant complètement abandonnée. On sait maintenant que les populations du Nord et du centre de l'Europe dérivent directement des Northern flints du Canada et du Nord des USA, ramenées par le explorateurs de cette zone, notamment par Jacques Cartier en Normandie[17]. Les maïs de Christophe Colomb et ses successeurs d'origine Caraïbe ne se retrouvent plus qu'au Sud de l'Espagne et la plupart des variétés du Sud de l'Europe viennent d'Argentine (vitreux Italiens et balkaniques).

En Afrique, le maïs a été introduit d’une part en Égypte vers 1540, par la Turquie et la Syrie, d’autre part dans la région du golfe de Guinée par les Portugais vers 1550.

Le premier dessin du maïs en Europe est dû au botaniste allemand Fuchs en 1542. En Chine, le premier dessin du maïs est daté de 1637, mais sa culture y était déjà répandue.

La première description scientifique de la plante est due au médecin et botaniste espagnol Francisco Hernández de Toledo (années 70. de XVII siècle). Le premier ouvrage consacré au maïs en Europe, Le Maïs ou blé de Turquie apprécié sous tous ses rapports, est écrit par Parmentier en 1784.

Le succès du maïs tient d’abord à sa facilité de culture et à son rendement très nettement supérieur à celui du blé ou des céréales secondaires qu’il a remplacé, comme le millet (dont il a pris le nom en portugais, milho) et le sorgho, puis au XXe siècle au progrès génétique qui lui a permis de s’adapter à des conditions de culture de plus en plus septentrionales, tout en permettant une production de matière sèche intéressante, cela grâce à des variétés précoces. Les rendements ont quadruplé en 25 ans. [réf. nécessaire]

  Symbolisme

  Centeolt, dieu du maïs chez les Aztèques

Dans les cultures mexicaines, le maïs est l’expression du soleil, du monde et de l’homme. Dans le Popol-Vuh, la création du monde n’est achevée qu’après la troisième tentative : le premier homme, détruit par une inondation, était fait d’argile ; le second est dispersé par une grande pluie, il était fait de bois ; seul le troisième est notre père, il est fait de maïs.

Il est le symbole de la prospérité, considérée dans son origine : la semence.

  Utilisation

Le maïs a actuellement trois grands type d’utilisations : l’alimentation animale qui est de loin le premier débouché (environ les deux tiers globalement) et concerne surtout les pays industrialisés, l’alimentation humaine, particulièrement importante dans certains pays du Tiers monde, notamment l’Afrique subsaharienne et l’Amérique latine, et marginale dans les pays industrialisés, et enfin les industries agro-alimentaires, y compris pour la production d’alcool comme biocarburants.

  Alimentation humaine

Semoule de maïs[18]
grain entier
Valeur nutritionnelle moyenne pour 100 g
Eau 10,3 g
Valeur calorique 362 kcal
Protides/Glucides/Lipides
Protides 8,1 g
Glucides 76,9 g
Lipides 3,6 g
Vitamines
Vitamine A 0,16 mg
Vitamine B1 0,385 mg
Vitamine B2 0,201 mg
Vitamine B3 ou PP 3,632 mg
Vitamine B6 0,00304 mg
Sels minéraux
Calcium 6 mg
Fer 3,5 mg
Potassium 287 mg
Magnésium 127 mg
Sodium 35 mg
Phosphore 241 mg
Acides gras
Acides aminés essentiels
Divers
Fibres 7,3 g
  Tamales

Le maïs est cultivé pour ses grains, riches en amidon (environ 63 %), qui constituent la base de l’alimentation de nombreuses populations.

Historiquement, le maïs a été l’aliment de base de toutes les civilisations précolombiennes. Il s’est répandu dans d’autres contrées, en Europe et en Afrique, se substituant partiellement ou totalement à des céréales consommées plus largement autrefois comme le mil et le millet. Dans l’Europe méridionale, il était consommé largement autrefois sous forme de bouillies (dénommées « gaudes » dans la Bresse, cruchade en Gascogne, milhàs en Languedoc), constituant une alimentation bon marché pour les couches paysannes, souvent perçue négativement (en Italie, le terme de mangiapolenta est encore vivace pour désigner péjorativement les habitants de la plaine du Pô).

Un régime alimentaire très riche en maïs peut provoquer la pellagre ("pelle agra" ; pelle : peau, agra : aigre), maladie cutanée liée à une carence en vitamine PP. En fait, cela est surtout dû à une méconnaissance du mode de consommation de la farine de maïs. Le trempage de la farine de maïs dans une solution basique tel que l’eau de chaux permet la libération de la niacine (vitamine PP) et de son précurseur, le tryptophane (nixtamalisation). Le maïs est pauvre en protéines et particulièrement en lysine qui est un acide aminé essentiel. Les populations qui consomment principalement du maïs risquent donc de souffrir d’une carence en lysine si leur régime alimentaire n’est pas complémenté par ailleurs. Toutefois il existe des variétés dites à haute qualité protéique (maïs QPM[19]) dont la teneur en lysine et tryptophane a été améliorée par sélection classique.

  Modes de consommation

  Maïs éclaté ou pop-corn

Il est consommé soit sous forme de graines entières (séparées ou sur épi), soit réduit en farine et préparé sous forme de bouillies ou de galettes cuites.

En Amérique centrale, et particulièrement au Mexique, la farine de maïs sert à fabriquer des galettes traditionnelles appelées tortillas, qui sont très largement consommées. Elles peuvent envelopper d’autres aliments, par exemple de la viande dans les tacos. Les tamales, genre de papillotes d’origine amérindienne, sont également répandus en Amérique latine.

Dans les pays andins, les Amérindiens préparent à partir du maïs une boisson fermentée traditionnelle, la chicha.

En Afrique, le maïs est consommé grillé sur un feu de bois ou de charbon (Kanoun), et aussi sous forme de bouillies ou de couscous, par exemple en Casamance[20]

Le maïs doux est devenu en France le cinquième légume par ordre d’importance[21]. Il est conditionné de plusieurs manières appertisé (en conserve), surgelé ou frais, et entre dans la composition de salades. Les Français en consomment 1 kg par an, loin derrière les Américains (7 kg). Le maïs éclaté (pop-corn) se consomme sous forme de grignotage ou à l’apéritif. La semoule de maïs est la base de la polenta, d’origine italienne, ou de sa variante roumaine, la mamaliga, mais des produits dérivés du maïs entrent aussi dans la composition de certaines préparations industrielles (céréales pour le déjeuner). Aux États-Unis, on prépare également du pain de maïs (en). La farine de maïs n’étant pas panifiable, on y rajoute parfois de farine de blé et de la levure chimique.

Il est aussi utilisé sous forme de fécule, c’est-à-dire d’amidon de maïs, vendue notamment sous la marque Maizena, en particulier pour préparer des sauces. La fécule de maïs rend la sauce plus légère que la farine de blé.

Les flocons de maïs (corn flakes) sont préparés à partir de grains, ou de grits, déshydratés et réduits en lamelles fines ensuite tostées, ils sont généralement consommés avec du lait.

Les très jeunes épis se préparent aussi au vinaigre à la manière des cornichons.

On extrait également des germes de maïs, séparée de la farine dans les maïseries, une huile alimentaire appréciée, l’huile de germes de maïs, riche en acides gras polyinsaturés.

  Distillation

On peut tirer de la fermentation des grains de maïs de l’alcool qui sert notamment, en compléments d’autres sources, à la préparation de boissons alcoolisées (gin, whisky, bourbon…).

  Alimentation animale

La plante entière peut être consommée par le bétail comme fourrage frais ou sec ou comme ensilage. Le maïs est une plante d’élevage d’embouche, elle permet donc d’engraisser plus rapidement les bovins et augmente ainsi la production de lait des vaches. La teneur assez faible du maïs en protéines et sa relative pauvreté en lysine et méthionine obligent à avoir recours à des compléments plus riches en azote.

Au niveau mondial, les deux tiers du maïs produit sont utilisés pour l’alimentation animale, 27 % pour l’alimentation humaine.

Il existe néanmoins de fortes disparités entre les continents.

En Europe de l’Ouest, la totalité du maïs ensilage et environ 80 % du maïs grain sont utilisés pour l’alimentation animale (bovins, aviculture et élevage de porcs). L’essentiel des 20 % du maïs grain restant est utilisé en amidonnerie et semoulerie.

Le maïs est l’aliment de prédilection des oies et canards gavés pour la production de foie gras.

  Pharmacopée

Les styles de l’inflorescence femelle, filaments très allongés portant les stigmates, appelés « cheveux de maïs » ou « barbes de maïs » ou « soies », sont inscrits dans la pharmacopée traditionnelle, notamment en France[22], pour leur propriétés cholagogues[23], diurétiques et antilithiasiques. On les emploie sous forme de décoction ou d’extrait liquide. Leur teneur en vitamine K leur donne aussi des vertus antihémorragiques[24]. Ils contiennent en outre de la mannite, des matières grasses et des sels minéraux. Les radicelles de graines germées sont utilisées en gemmothérapie

  Industries

Le maïs a de multiples débouchés : industrie agro-alimentaire (biscuiterie, pâtisserie, brasserie, distillerie, etc.), fabrication de colle pour l’industrie textile, édulcorant, produits de l’industrie pharmaceutique, plastiques biodégradables et biocarburants.

  Schéma des traitements du maïs

Les produits de l’amidonnerie sont utilisés :

Les produits de la semoulerie sont utilisés dans les produits alimentaires (polenta, céréales à petit déjeuner, brasserie).

L’huile de maïs (extraite des germes) est utilisée en alimentation humaine, dans l’industrie pharmaceutique et dans l’industrie cosmétique.

La distillation de maïs permet la fabrication d’alcool de grains, gin, whisky, notamment le whisky de maïs (au moins 80 % de maïs) et le bourbon (de 51 à 79 %).

Les industries de la rafle (axe ligneux et renflé de l’épi) du maïs fournissent compost, combustible, abrasif, litière. Aux États-Unis on fabrique des pipes bon marché avec les rafles.

  Plante ornementale

  Vue aérienne d’un labyrinthe de maïs

Certaines formes de maïs sont parfois semées comme plantes ornementales dans les jardins, surtout pour des variétés curieuses par leurs épis panachés de différentes couleurs, ou de forme particulière comme le maïs-fraise, ou par leur tailles, variétés géantes (jusqu’à 10 mètres de haut) ou à épis géants (jusqu’à 60 cm de long). Il existe également des variétés à feuilles panachées de blanc et/ou de rouge.

Une utilisation insolite du maïs est la création de labyrinthes comme attractions touristiques estivales. L’idée de ce type de labyrinthe découpé dans un champ de maïs aurait été introduite aux États-Unis par Adrian Fisher, qui a créé le premier labyrinthe de maïs en Pennsylvanie en 1993. Les labyrinthes traditionnels sont plutôt réalisés en haies d’ifs qui nécessitent plusieurs années de croissance. En revanche la croissance ultra-rapide d’un champ de maïs permet de mettre en place un labyrinthe utilisable dès le début de l’été. Ces labyrinthes sont de plus en plus populaires tant en Europe qu’en Amérique du Nord.

  Culture

  Champ de maïs au Liechtenstein
  Moissonneuse-batteuse équipée d’un cueilleur à maïs
  Récolte du maïs-ensilage à l’aide d’une ensileuse

La culture du maïs concerne près de 150 pays dans les cinq continents, du 50e degré de latitude nord au 50e degré de latitude sud et du niveau de la mer à plus de 3 000 mètres d’altitude. Cette culture revêt des aspects très contrastée : souvent culture vivrière et manuelle de variétés traditionnelles en Afrique subsaharienne, culture intensive mécanisée parmi les plus productives dans les pays tempérés industrialisés.

Le maïs est une culture d’été, particularité qui le distingue nettement des autres céréales qui se sèment pour la plupart à l’automne ou au printemps. Il nécessite pour une germination active une température minimum de 10 °C et au moins 18 °C pour sa floraison (liée également à une certaine quantité de degré jour dépendant de la variété).

Son rendement est très dépendant de la satisfaction de ses besoins en eau, en particulier dans les deux semaines précédant et suivant la floraison, période la plus critique qui intervient dans les régions tempérées, telles le bassin parisien, en juillet (de fin Juin à la mi Août, le maïs évapore de l'ordre de 4 mm par jour. S'il ne pleut pas et dans un sol sableux qui a une faible rétention de l'ordre de 25 mm il faudra arroser tous les 6 jours en apportant les 25 mm).

C’est une culture qui préfère les sols profonds et riches mais qui peut s’accommoder de conditions plus difficiles, comme des sols sableux ou plus argileux, voire calcaires, sous réserve de lui assurer les apports d’eau et d’éléments nutritifs nécessaires.

C’est une culture améliorante grâce à son enracinement profond et aux apports de matière organique assurés par les résidus de culture. Contrairement aux autres céréales, la grande culture mécanisée de maïs est une culture sarclée, cette pratique étant utile pour lutter contre les mauvaises herbes et surtout limiter les pertes en eau.

Le maïs peut constituer une tête de rotation, après une culture de blé (éviter une culture de blé après une culture de maïs, cela génère des risques de mycotoxines), ou bien peut suivre une légumineuse, qui apportera un complément d’azote. Il est possible de cultiver maïs sur maïs (monoculture) mais avec des risques de déséquilibre du sol et de prolifération des parasites et adventices. Aux États-Unis, on pratique généralement une rotation sur deux ans avec une légumineuse : maïs-luzerne dans les régions les plus fraîches et maïs-soja plus au sud.

Les apports de fertilisants doivent assurer les besoins d’une végétation rapide et compenser les exportations réelles, qui varient selon le type de spéculation selon que les grains seuls sont exportés hors de l’exploitation agricole ou qu’ils servent à engraisser des animaux dont les déjections retournent au champ. Les doses d’azote à apporter varient de 60 à 160 kg à l’hectare, mais peuvent être réduites de moitié en cas de précédent légumineuse ou d’engrais vert intercalaire[25].

Le rendement dépend d’abord des ressources en eau, mais est aussi influencé par divers facteurs génétiques, climatiques et agronomiques. En particulier la densité de peuplement doit être suffisamment élevée car la plante, contrairement au blé ne talle pas. Le semis se fait à l’aide de semoirs de précision, permettant de contrôler tant la profondeur, l’écartement des lignes que la densité sur les lignes. Il doit se faire le plus tôt possible, dès que la terre est suffisamment réchauffée (2e quinzaine d’avril dans l’hémisphère nord) pour favoriser l’enracinement des plantes, permettant une meilleure résistance à la sécheresse d’été et une récolte précoce en automne.

La récolte du maïs-grains peut se faire en épis ou en grains. La récolte en épis peut se faire plus précocement, à un taux d’humidité allant de 35 à 45 %. Les épis sont séchés naturellement en silos-cage (cribs). On utilise à cet effet des cueilleurs-épanouilleurs, tractés ou automoteurs, qui récoltent les épis débarrassés de leurs spathes. La récolte en grains, la plus répandue actuellement, nécessite l’opération de battage (réalisée par des cueilleurs-égreneurs ou des moissonneuses batteuses adaptées, munies de bec cueilleurs), et suppose un taux d’humidité compris entre 20 et 35 %. Les grains doivent être séchés à l’air chaud pour ramener le taux d’humidité à 14-15 % permettant un stockage prolongé. Le maïs-fourrage se récolte à l’aide d’ensileuses qui hachent les plantes entières lorsque le taux de matière sèche atteint 30 % (grain rayable à l’ongle). Le maïs-fourrage est destiné aux ruminants et peut être ensilé ou utilisé comme fourrage frais.

  Lutte contre les ennemis du maïs

  Ravageurs et maladies du maïs

Article détaillé : Liste des ennemis du maïs.
  Larve de la pyrale du maïs, principal ravageur de cette culture en France
  Chrysomèle des racines du maïs, un ravageur récemment apparu en Europe
  Dégâts du charbon du maïs (Ustilago maydis) sur épi

De nombreux « ennemis des cultures »[26], ravageurs et maladies, affectent les champs de maïs à tous les stades de la culture depuis le semis jusqu’aux épis formés. Les ravageurs animaux, insectes surtout, sont les plus dangereux mais divers moyens de lutte sont disponibles. Pour les maladies, la méthode de lutte la plus efficace est souvent de sélectionner des variétés résistantes.

Au début de la végétation, aux stade semis et jeunes plantules, la fonte des semis, due à divers champignons, nécessite une désinfection des semences. Les semences en terre peuvent être attaquées par des vertébrés : corbeaux, pies, mulots, campagnols, etc., et les plantules par des insectes ou leurs larves : courtilières, taupins, vers gris (noctuelles)... Un nouveau ravageur, la chrysomèle[27], jusqu’alors cantonnée au continent américain où venant d’Amérique centrale, elle avait envahi la Corn Belt américaine dans les années 1970 et y est devenue le principal ravageur des culture de maïs. Elle est apparu en Serbie en 1992 puis à Venise en 1998 et s’est progressivement répandue dans toute l’Europe, souvent par les aéroports, malgré les mesures de prophylaxie prise dans les différents pays. Les dégâts sont surtout dus aux larves qui se nourrissent des racines.

En cours de végétation (des premières feuilles au début de la floraison), des phénomènes de flétrissement ou dépérissement des plantes peuvent être causés par des vers gris (noctuelles,) des chenilles de sésamie, des vers blancs (hannetons)… des feuilles perforées sont la marque de la pyrale, un des ravageurs les plus dangereux, la verse peut provenir d’attaques de Nématodes des tiges et des bulbes…

En fin de végétation, se manifestent diverses maladies des tiges et des feuilles dues à la rouille du maïs (Puccinia maydis), à l’anthracnose du maïs (Colletotrichum graminicola), à l’helminthosporiose (Helminthosporium turcicum), à la fusariose de la tige (Fusarium spp.)… Les chenilles de la pyrale du maïs (Ostrinia nubilalis) attaquent les feuilles et les tiges, provoquant souvent la cassure de ces dernières. Des tumeurs apparaissant sur les épis sont la marque du charbon du maïs (Ustilago maydis). Des noctuelles peuvent aussi dévorer spathes et grains vers le sommet des épis.

Après la récolte, enfin, les grains stockés peuvent être attaqués par diverses espèces d’insectes : charançons des grains, alucites des céréales, teignes des grains, teigne bicolore, etc.

  Méthodes de lutte

La lutte peut se faire de deux manières complémentaires :

  • soit directement par des traitements chimiques (herbicides ou fongicides) à titre curatif ou préventif ;
  • soit indirectement par diverses méthodes :
    • recours à des variétés résistantes,
    • façons culturales favorisant la résistance des plantes en cours de végétation,
    • limitation des risques d’infestation par une rotation bien étudiée.

Le traitement des semences de maïs à l’aide de produits contenant du fipronil a été interdit en France depuis 2004, cette substance étant accusée de nuire aux abeilles.

La sensibilité du maïs à la pyrale a poussé à la mise au point de méthodes de lutte biologique, fondées soit sur l’utilisation de micro-organismes pathogènes, comme des bactéries (Bacillus thuringiensis) ou des champignons (Beauveria bassiana), soit sur le recours à un parasite, le trichogramme, minuscule insecte parasitoïde de l’ordre des hyménoptères, dont la femelle pond dans les œufs de pyrale. Toutefois ces techniques n’ont pas connu une très grande diffusion car plus contraignantes et pas plus efficaces que les traitements insecticides disponibles.

Une autre technique s’est considérablement diffusée dans le monde, bien qu’elle soit très contestée, la mise au point par transgenèse de variétés résistantes à la pyrale. C’est le maïs Bt autorisé aux États-Unis depuis 1995.

  Adventices

Le maïs est sensible à la concurrence de plantes adventices très diverses (datura, xanthium, morelle, chénopode blanc, amarante réfléchie, liseron des haies) qui peuvent considérablement affecter le rendement. Les méthodes de lutte reposent d’une part sur les façons culturales, s’agissant contrairement aux autres céréales d’une culture sarclée, d’autre part sur le désherbage chimique. Le sarclage mécanisé se pratique dans la première phase de croissance végétative, mais est relativement coûteux. Le désherbage chimique fait appel à des désherbants sélectifs. Les produits contenant de l’atrazine ne sont plus homologués en France depuis septembre 2003[28], pour éviter la pollution des nappes phréatiques, cette substance active et ses sous produits de dégradation ayant une grande rémanence.

  Classification

Le nom scientifique de l’espèce est Zea mays subsp. mays. Le nom binomial lui a été attribué par Linné en 1753 qui créa un nouveau genre pour cette plante très différente des autres graminées connues à l’époque. Le nom générique, Zea, vient d’un nom grec, zeia, qui désignait dans l’Antiquité une sorte de blé, probablement l’amidonnier[29].

Elle appartient à la famille des Poaceae et à la sous-famille des Panicoideae (comme le sorgho et la canne à sucre et à la différence des autres grandes céréales, blé, riz, orge, seigle, etc., qui relèvent de la sous-famille des Pooideae).

La classification actuelle de l’espèce et des espèces voisines résulte des travaux de Doebley et Iltis publiés en 1980. Elles sont regroupées dans la tribu des Maydeae (parfois incluse dans la tribu des Andropogoneae) qui se distingue par la monoécie, c’est-à-dire que bien que les plantes soient bisexuées, les sexes sont séparés dans des fleurs et souvent dans des inflorescences distinctes. On y trouve sept genres :

La subdivision de l’espèce Zea mays en sous-espèces est sujette à débat, certains auteurs classant les téosintes annuelles en six races : Nobogame, Central Plateau, Durango, Chalco, Balsas et Huehuetenango, au lieu de trois sous-espèces.

Toutes les espèces et sous-espèces du genre Zea ont le même nombre de chromosomes (2n=20) sauf Zea perennis qui est tétraploïde (2n=40).

  Génétique

  Le maïs a des aspects très variable.
  Épis nus de maïs doux
  Maïs perlé
  Trois variétés de maïs
  Variétés péruviennes

D’innombrables formes du maïs sont cultivées. Au XIXe siècle un botaniste américain, Sturtevant, établit une classification en groupes, fondée principalement sur les caractéristiques du grain :

  1. Zea mays saccharata, maïs doux, aussi appelé "maïs grain", destiné à l'alimentation humaine,
  2. Zea mays ceratina, maïs cireux, (forte teneur en amylopectine, utilisés par certaines industries agroalimentaires ou papeteries comme épaississant),
  3. Zea mays amylacea, maïs farineux, peu cultivé,
  4. Zea mays indentata, maïs denté, caractéristique en particulier du Corn Belt américain,
  5. Zea mays indurata, maïs corné, cultivé en particulier en Argentine et aux États-Unis, utilisé par l’industrie semoulière (« Corn flakes »),
  6. Zea mays everta, maïs perlé, maïs à éclater (pop-corn),
  7. Zea mays tunicata, maïs vêtu.

On compte également différentes variétés comme :

  • le maïs vitreux (semoules) ;
  • le maïs blanc dont le grain n’est pas pigmenté (basse teneur en carotène et en xanthophylles). Ce maïs ne représente que 12 à 13 % de la production mondiale[32]. Il est cultivé surtout dans les pays africains et latino-américains pour l’alimentation humaine. Dans les pays développés, sa place est très réduite et réservée à des applications spéciales : gavage d’oies et canards pour la production de foie gras, alimentation des volailles à peau blanche (Bresse) ou fabrication d’amidons très blancs recherchés notamment en pharmacie.

Plus récemment sont apparues d’autres variétés :

La classification en groupes, considérée comme artificielle, a été remplacée au cours des soixante dernières années par des classifications multicritères faisant appel à beaucoup d’autres données. Les données agronomiques ont été complétées par des caractéristiques botaniques pour constituer une robuste classification initiale, puis des données génétiques, cytologiques, et d’autres liées aux protéines et à l’ADN, ont été ajoutées. On a désormais diverses catégories : formes (peu employées), races, complexes raciaux et plus récemment branches.

Robert Bird et Major Goodman, en 1977, reconnaissent 14 complexes raciaux, combinant caractères morphologiques et données statistiques, identifiés à partir de 20 000 populations de maïs américain[33] :

  1. Maïs coniques
  2. Maïs dentés des Caraïbes,
  3. Pop-corn du Sud,
  4. Maïs sucrés du Nord de l’Amérique du Sud,
  5. Maïs farineux des Terres basses,
  6. Groupe Chapalote,
  7. Groupe du Nord-Ouest de l’Amérique du Sud,
  8. Groupe du Sud de l’Amérique du Sud,
  9. Maïs cornés du Sud des Andes,
  10. Complexe des Andes centrale,
  11. Maïs dentés blancs modernes du Sud,
  12. Groupe Cuzco,
  13. Groupe Hamahuaco,
  14. Groupe Cravos.

Les "Northern flints" et les "Southern dents" sont les deux grand groupes de maïs tempérés de l'Amérique du Nord. Les premiers se trouvaient dans le Nord des USA actuels et au Canada et semblent avoir migré par la côte Ouest à partir des maïs de type Hopi. Ils ont des épis longs et cylindriques, une rafle blanche et huit rangs de grains plus ou moins cornés. Les seconds avaient été développés dans le sud Est des USA, leurs épis étaient cylindro-coniques avec beaucoup de rangs (jusqu'à 20) des grains profonds et dentés, des rafles parfois rouges. Les pionniers américains du XIXe siècle ont parfois mélangé les deux groupes mais par la suite les sélectionneurs modernes ont tiré profit de leur distance génétique pour créer des groupes génétiques opposés permettant la création d'hybrides F1 à forte hétérosis. Tous les hybrides actuels du Nord de l'Europe par exemple ont un parent corné d'origine majoritairement "Northern flint" et un parent denté d'origine majoritairement "Southern dent".

Le maïs possède dix paires de chromosomes (n = 20)[34]. La longueur combinée des chromosomes est de 1 500 centiMorgan. Certains chromosomes du maïs présentent des « renflements hétérochromatiniens » : domaines hétérochromatiques hautement répétitifs qui se teintent en sombre. Ces renflements sont polymorphiques aussi bien dans les souches de maïs que de téosinte. Barbara McClintock utilisa ces renflements comme marqueurs pour démontrer sa théorie des transposons qui lui valut le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1983. Le maïs reste encore aujourd’hui un important organisme modèle pour la génétique et la biologie du développement.

Il existe aux États-Unis un conservatoire de maïs mutants, le Maize Genetics Cooperation - Stock Center, créé par le service de recherches agricoles du ministère américain de l’agriculture et situé dans le département des sciences agronomiques de l’université de l'Illinois à Urbana-Champaign. La collection comprend au total près de 80 000 échantillons. L’essentiel de la collection consiste en plusieurs centaines de gènes identifiés, plus des combinaisons de gênes supplémentaires et d’autres variations héréditaires. Il y a environ 1 000 aberrations chromosomiques (par exemple translocations et inversions) et des cas de nombres anormaux de chromosomes (par exemple tétraploïdes). Les données génétiques décrivant la collection de maïs mutants ainsi que de nombreuses autres données sur la génétique du maïs peuvent être consultées (en anglais) à l’adresse MaizeGDB, la base de données de la génétique et de la génomique du maïs.

En 2005, aux États-Unis, la Fondation nationale des sciences (NSF), le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Énergie ont créé un consortium pour séquencer le génome du maïs. Le séquençage qui résultera de ces recherches sera immédiatement déposé dans la GenBank (banque de gènes), institution publique chargé de conserver les données de séquençage du génome. Le séquençage du génome du maïs a été considéré comme difficile à cause de sa grande taille et des arrangements génétiques complexes. Le génome compte 50 000 à 60 000 gènes répartis parmi les 2,5 milliards de bases (molécules qui forment l’ADN) constituant ses dix chromosomes (à titre de comparaison, le génome humain contient environ 2,9 milliards de bases pour 20 000 à 25 000 gènes[35]).

Des recherches en cours au Centre international d'amélioration du maïs et du blé (Cimmyt), en collaboration avec l’IRD[36], visent à créer un maïs apomictique par hybridation avec une graminée sauvage apparentée, Tripsacum dactyloides. Ce maïs modifié permettrait de produire des graines sans fécondation, facilitant ainsi la production de semences performantes.

  Sélection variétale

Article détaillé : Variétés françaises de maïs.

Le maïs a été sélectionné empiriquement au cours des siècles par les agriculteurs eux-mêmes qui pratiquaient une sélection massale (épis de grosse taille). Jusqu'en 1935, les agriculteurs cultivaient des variétés traditionnelles (qui étaient en fait des populations légèrement hétérogènes permettant une fécondation correcte du fait de l’allogamie de la plante puisque même si l’autofécondation existe chez le maïs sur environ 5% des plants, celle-ci a un effet néfaste sur la production de la descendance).

Après la découverte de l'effet d'hétérosis aux USA au début du XXe siècle, des semences de maïs hybrides ont été développées afin d'améliorer la productivité. La production de semences est depuis basée sur ce principe et cherche à produire des parents dont la descendance hybride sera vigoureuse tout en répondant aux autres exigences des producteurs (couleur et composition du grain par exemple)[37].

L’origine des variétés hybrides est très étroitement liée à la culture du maïs aux Etats-Unis. Leur invention, puis leur développement y fait suite à une intense activité de sélection (massale) de variétés populations, conduite par des agriculteurs, appuyés ensuite par les stations de recherches publiques du Corn Belt, mises en place à la suite du Homestead act de 1862[38]. A partir de variétés-populations indigènes, l’ensemble de ces efforts ont conduit dès la fin du 19ème siècle à la création d’un matériel original, les variétés populations du corn belt à grains dentés, qui combinaient des caractéristiques d’adaptation climatique et de productivité. Certaines de ces variétés populations ont eu une diffusion importante, telle Reid Yellow Dent, créée en 1847. Malgré l’intensification de ces efforts d’amélioration des variétés populations et la mise en place de concours agricoles destinés à récompenser les plus beaux épis, les corn-show[39], on constate une stagnation de la productivité par unité de surface dans les décennies qui suivent la mise en place des premières statistiques agricoles (1865). Cette stagnation est sans doute liée pour partie à l’augmentation des problèmes de maladies, masquant le progrès génétique[40]. D’autres éléments vont toutefois dans le sens d’un progrès génétique très faible. Cette stagnation peut s’expliquer par la très faible efficacité de la sélection massale pour améliorer des caractères à faible héritabilité comme la productivité d’une plante individuelle[41].

Le maïs connut une modification de ses conditions de développement lorsqu'il fut intégré à une monoculture intensive avec de haute densité de population et un accès restreint aux nutriments car ce changement eu lieu avant le recours massif aux engrais chimiques. Cela conduisit les cultivateurs à effectuer notamment une sélection apicale des épis, où seul l’épi supérieur accédait pleinement aux ressources nécessaires aux dépens des autres épis qui étaient en plus souvent retirés. Un grand nombre de variétés de climat tempérés sont donc génétiquement enclines à n'amener qu'un ou deux épis à pleine maturité. La culture du maïs en milieu tempéré a également induit une sélection qui a entrainé des différences notables entre les variétés tempérées et tropicales. Ainsi, une variété tropicale actuelle plantée en milieu tempéré y atteint rarement la période de fructification (en raison d'une photopériode inadaptée, durée du jour trop importante) et peut continuer à pousser jusqu'à plus de 8 mètres, ce qui peut en faire un atout intéressant pour la culture de biocarburant (en culture expérimentale, on peut contourner ce problème en couvrant ces plants vers 18h pour simuler la tombée de la nuit).

Les plus gros progrès en matière de rendement reposent sur le développement des hybrides dits « F1 », hybrides de première génération issus du croisement de lignées pures[42]. Les hybrides F1 se caractérisent par une très grande vigueur, due à l’effet d’hétérosis et par une grande homogénéité morphologique, ce qui favorise la mécanisation de la culture.

  Objectifs

La sélection des lignées vise à obtenir des hybrides disposant de différents caractères, différents d’une région ou d’un continent à l’autre, en fonction des objectifs de la culture. Les principaux facteurs recherchés en culture intensive sont :

  • la productivité, régularité du rendement, prolificité (aptitude à produire plusieurs épis),
  • la précocité,
  • résistance à la verse en végétation et à la verse parasitaire,
  • résistance à la sécheresse,
  • résistance au maladies (helminthosporiose, charbons...) ou aux insectes (pyrale du maïs, Ostrinia nubilali),
  • résistance aux herbicides
  • tolérance aux faibles niveaux d'intrant,
  • teneur en protéines (lysine, tryptophane, ...), lipides ou amidon
  • valeur fourragère,
  • vitesse de dessiccation du grain,
  • augmentation des densités de peuplement,

L’arrivée des hybrides a constitué une véritable révolution dans le monde agricole. L’agriculteur est devenu dépendant du fournisseurs de semences, les grains récoltés ne pouvant plus être semés (à cause de la disjonction des caractères à la deuxième génération).

Le maïs est une plante exigeante en soins et en travail, sa culture nécessite du matériel et donc des investissements importants, la mise en place de système d’irrigation (en zone non tropicale), le remplacement des cultures traditionnelles… Elle implique également un lien plus fort avec les sociétés semencières, puisque la semence doit être achetée chaque année. Malgré ces contraintes, largement compensées par les avantages des nouvelles semences, les surfaces cultivées en maïs représentent près de trois millions d’hectares en France. En particulier, le maïs y est devenu le premier fourrage vert annuel pour l’alimentation des bovins.

Aujourd’hui, les progrès techniques permettent de développer des variétés transgéniques en y incorporant en laboratoire les caractéristiques recherchées, en particulier la résistance à des insectes (pyrale, sésamie) ou à des herbicides (glufosinate). Le développement des cultures de maïs OGM a pris une certaine extension en Amérique du Nord (États-Unis, Canada) ou du sud (Brésil, Argentine), mais s’est heurté à une opposition marquée en Europe, en particulier en France où le maïs est devenu le symbole des OGM, spécialement chez les opposants aux OGM.

  Variétés de maïs OGM

Article connexe : Réglementation des OGM.

Compte tenu des enjeux économiques très importants qu’il représente au niveau mondial et particulièrement aux États-Unis, le maïs est un champ d’application privilégié pour les OGM (80 % du maïs aux États-Unis contient des traits génétiques sous licence de Monsanto[43]). Des variétés modifiées génétiquement pour résister à des herbicides ou à certains ravageurs (pyrales, sésameis, chrysomèles) ont été produites par les grands semenciers internationaux, notamment Monsanto, mais leur importation est interdite par certains États.

Il existe des zones protégées où la culture de maïs de consommation est soumise à dérogation et qui privilégient donc la production de semences de maïs, facilitant ainsi l'isolement des parcelles et une éventuelle contamination par le pollen. Leurs limites sont définies par arrêtés ministériels[44]

  Aspects économiques

  Production et débouchés

Le maïs est la céréale la plus cultivée au monde, la production de grains devançant légèrement celles du riz et du blé. D’importantes surfaces sont également consacrées à la production de maïs-fourrage destiné à l’alimentation du bétail soit en vert, soit sous forme d’ensilage. À titre d’exemple, en France, le maïs-fourrage occupe 44 % de la sole plantée en maïs, soit environ 3,2 millions d’hectares[45].

2008 Production
millions de tonnes
Surface cultivée[46]
millions d’hectares
Rendement
quintaux/hectare
Drapeau des États-Unis États-Unis 307,4 31,8 96,6
Drapeau de Chine Chine 166,0 29,9 55,6
Drapeau : Brésil Brésil 59,0 14,4 40,9
Drapeau du Mexique Mexique 24,3 7,4 33,1
Drapeau d'Argentine Argentine 22,0 3,4 64,5
Drapeau d'Inde Inde 19,3 8,3 23,2
Drapeau d'Indonésie Indonésie 16,3 4,0 40,8
Drapeau de France France 15,8 1,7 92,9
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 11,6 2,8 41,4
Drapeau du Canada Canada 10,6 1,2 90,6
Drapeau d'Italie Italie 9,5 1,1 90,1
Drapeau de Roumanie Roumanie 7,8 2,4 32.3
Monde 822,7 161,0 51,1
Source : Faostat[47]

Les deux premiers producteurs, États-Unis et Chine, représentent près de 60 % du total mondial, 40 % pour les premiers et 20 % pour la seconde. En Europe, la France, l’Italie et la Roumanie sont les principaux producteurs. Le record de production est de 820 millions de tonnes en 2008.

Les exportations mondiales représentent environ 100 millions de tonnes, soit 14 % de la production. Les cinq principaux pays exportateurs, plus de 80 % du total mondial, sont, en 2005, les États-Unis d’Amérique (49,2 Mt), l’Argentine (14,8 Mt), la Chine (9,1 Mt), la France (7,8 Mt) et l’Ukraine (3,1 Mt). La France exporte principalement vers ses partenaires de l’Union européenne qui est globalement déficitaire.

Les pays importateurs sont beaucoup plus diversifiés ; les cinq premiers, représentant un peu plus de 50 % du total sont, en 2005, le Japon (16,7 Mt), la Corée du Sud (8,7 Mt), le Mexique (6,0 Mt) l’Égypte (5,9 Mt) et la Chine (5,3 Mt).

Les cultures de maïs transgénique ont porté, en 2006, sur 25,2 millions d’hectares répartis dans 13 pays, soit 25 % du total des cultures transgéniques au niveau mondial et 17 % environ des surfaces cultivées en maïs[48].

Consommation mondiale (1999) : 593 millions de tonnes, dont

  • États-Unis : 187 Mt
  • Chine : 120 Mt
  • Union européenne : 37 Mt
  • Brésil : 34 Mt
  • Mexique : 23 Mt
  Les dix principaux producteurs de maïs
  Consommation moyenne d’aliments issus du maïs par habitant :
  •       plus de 100 kg/an
  •       de 50 à 99 kg/an
  •       de 19 à 49 kg/an
  •       entre 6 et 18 kg/an
  •       moins de 5 kg/an

  Problèmes environnementaux en Europe

  Sol d'un champ de maïs, en août 2010, en Charente-Maritime, les craquelures sont un signe de battance

Le maïs est une plante originaire de zones tropicales, ses racines peuvent plonger à jusqu'à 1,5 m de profondeur[49] mais dans les fait les semelles de labour (ou plateau de travail du sol), l'arrosage trop précoce et les sols superficiels ne lui permettent pas d'explorer cette profondeur de sols. Culture de printemps, sa période de croissance maximum et de formation des grains en fin de printemps et en été, période de plus faibles pluviométries en zones tempérées, notamment méditerranéenne. Ces caractéristiques sont adaptés à la croissance dans les régions tropicales où les pluies tombent en jours longs. Dans des régions tempérées, comme la France, le recours à l’irrigation peut s’avérer nécessaire pour environ 25 % des surfaces cultivées[50]. Par son origine tropicale, le maïs dispose d’une physiologie plus efficace que d’autres cultures issues d’Europe (physiologie dite en C4). Par mm d'eau le maïs produit plus de grain que le blé et il est particulièrement efficace pour produire du fourrage[51], mais le maïs concentre ses besoins en été. Dans les régions où le maïs est cultivé intensivement en culture irriguée de nombreux cours d'eau se sont asséchés [réf. nécessaire], entraînant des mesures de restriction des usages et demandant la construction de nouvelles retenues pour le stockage de l’eau issue des précipitations d’automne ou d’hiver.

En Europe, les maïsiculteurs reçoivent des aides directes à l’hectare dans le cadre de la politique agricole commune. Ces aides, applicables également aux autres céréales, sont dans certains cas modulées selon le type de culture, sèche ou irriguée, et plus élevées dans ce dernier cas, les rendements de référence étant nettement élevés. Ces aides directes sont destinées à disparaître dans le cadre de la réforme en cours.

  Exemple du Marais Poitevin

Dans le Marais Poitevin, zone humide autrefois plus étendue, une partie des terres ont été drainées pour les rendre cultivables. Le marais est aujourd’hui divisé en deux parties, l’une encore humide et l’autre sèche, des écluses permettent de retenir de l’eau jusqu’en juin et fournissent ensuite un approvisionnement minimum dans cette région pendant la saison chaude.

Certains agriculteurs cultivent différentes cultures dont le maïs dans la zone asséchée, et pompent, quand cela est nécessaire, de l’eau dans la nappe phréatique pour irriguer ces cultures, provoquant la remontée d’eau salée des profondeurs. Cela a pour effet d’étendre la zone de salinité, et de rendre des terres totalement inaptes à certaines cultures. Les bovins paissant cette herbe salée sont toutefois une particularité de la région.

  Normes de commercialisation internationales

  Notes et références

  1. Maïs, mythe et réalité, JP Gay, éd. Atlantica, 1999, page 21
  2. Ogden et al., 1969
  3. Etude de la dispersion atmosphérique du pollen de maïs - N. Jarosz - 2004
  4. Girardin, 1998
  5. Coe et al., 1988
  6. Phases de la germination du maïs.
  7. Mécanismes de résistance du maïs contre Ostrinia nubilalis, INAPG.
  8. Voir Les chloroplastes d’une plante en C4, le maïs sur le site de l’université Pierre-et-Marie-Curie.
  9. JP Gay Maïs, mythes et réalités, op. cité, page 49.
  10. Le rendement en grain dépend aussi de l’indice de récolte, c’est-à-dire le rapport du poids des grains par rapport à la matière sèche totale. Il est d’environ 50 % pour les maïs « hybrides ».
  11. JP Gay Maïs, mythes et réalités, op. cité.
  12. Corn Growth Stages
  13. Maïs, mythes et réalités, JP Gay, page 116.
  14. Video : L'Histoire du maïs.
  15. (en) Edible plants of the world[PDF], Sturtevant
  16. Lettre au roi d’Espagne par Christophe Colomb au retour de son troisième voyage aux Indes occidentales, citée par JP Gay in Maïs, mythes et réalité.
  17. Travaux par marqueurs moléculaires du GIS du Moulon en 2001 (thèse Cecile Rebourg et programme Diversité corné qui a suivi)
  18. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005
  19. (en) Quality protein maize, Organization for the Rehabilitation of the Environment.
  20. Le maïs, Guy Rouanet, éd. Maisonneuve et Larose.
  21. Le maïs dans l’alimentation humaine, AGPM
  22. Les plantes médicinales par Émile Perrot et René Paris, PUF, Paris, 1974, page 139.
  23. Qui facilite l’évacuation de la bile hors des voies biliaires.
  24. Secrets d’une herboriste, Marie-Antoinette Mulot, éd. du Dauphin, 1984, page 275.
  25. Les grandes productions végétales, Dominique Soltner, Collection sciences et techniques agricoles.
  26. Source : Guide pratique de défense des cultures, Association de coordination technique agricole, Paris, 1980.
  27. Le point sur la chrysomèle du maïs en Europe sur le site de l’INRA
  28. L’atrazine, annexe 47, Rapport du Sénat sur « la qualité de l’eau et assainissement en France », mars 2003.
  29. L’origine des plantes cultivées, Alphonse de Candolle, Librairie Germer Baillière et Cie, Paris, 1883. en ligne sur Pl@ntUse
  30. (en) taxonomie du genre Zea sur le site de l’université de l’Utah
  31. (en) Consensus Document on the Biology of Zea mays subsp. mays (Maize)[PDF] OCDE
  32. Mieux connaître le maï blanc sur le site Maïsadour Semences
  33. Cité par J.-P. Gay in Maïs, mythes et réalités, p. 268.
  34. www.agbios.com A ESA . MON810 sur Agbios
  35. (en) International Human Genome Sequencing Consortium, « Finishing the euchromatic sequence of the human genome », dans Nature, vol. 431, 21 October 2004, p. 931-945 [texte intégral, lien DOI] 
  36. Transfert de l’apomixie au maïs par hybridation (site de l’IRD)
  37. Hybridation contrôlée du Maïs
  38. CRABB, 1993
  39. BERLAN, 1999b
  40. EMERGENCE ET DEVELOPPEMENT DU CONCEPT DE VARIETES HYBRIDES CHEZ LE MAÏS - Alain Charcosset et André Gallais - UMR Génétique Végétale INRA-Université de Paris-Sud-CNRS-AgroParisTech
  41. GALLAIS, 2000
  42. Video : Corn pollination
  43. Peter Whoriskey, Monsanto's dominance draws antitrust inquiry, Washington Post, 29 novembre 2009
  44. Production de semences et isolement des parcelles.
  45. Cf. Production du maïs en France sur le site du GNIS.
  46. Maïs grain seulement.
  47. fao.org
  48. Rapport 2006 du Service international pour l’acquisition des applications agrobiotech (ISAAA)[PDF]
  49. http://digitalcommons.unl.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1122&context=usdaarsfacpub&sei-redir=1#search="maize+roots+length"
  50. http://www.agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/primeur194.pdf
  51. http://www.arvalisinstitutduvegetal.fr/fr/ideeMaisDetail.asp?7

  Voir aussi

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  Bibliographie

  Articles connexes

  Liens externes

   
               

 

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