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Microsoft (n. pr.)
éditeur de logiciel informatique[Classe]
GAFAM[membre]
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Microsoft Corporation
Création | 4 avril 1975 à Albuquerque |
---|---|
Dates clés | 1981 : lancement de MS-DOS 1985 : lancement de Windows, avec la version 1.0 1990 : lancement de Windows 3.0 1993 : lancement de la branche Windows NT 1995 : lancement de Windows 95 1998 : lancement de Windows 98 2001: lancement de la Xbox 2008 : départ de Bill Gates 2011 : achat de Skype |
Fondateurs | Bill Gates Paul Allen |
Forme juridique | Corporation |
---|---|
Action | NASDAQ : MSFT HKEX: 4338 |
Slogan | Be what's next (Monde), Votre potentiel. Notre passion (France) |
Siège social | Redmond, Washington (États-Unis) |
Direction | Steve Ballmer (CEO) |
Activité | Informatique Jeu vidéo |
Produits | Windows, Microsoft Office, Xbox, MSN, Zune, Claviers, souris, Skype |
Effectif | 90 000 (Juin 2011)[1],[2]. |
Site web | www.microsoft.com |
Capitalisation | 246,06 milliards de USD (12 juin 2012) |
---|---|
Chiffre d’affaires | 69,940 milliards de dollars (2011) |
Résultat net | 23,150 milliards de dollars (2011) |
Microsoft Corporation est une multinationale informatique américaine, fondée par Bill Gates et Paul Allen. Son activité principale consiste à développer et vendre des systèmes d’exploitation et des logiciels. Son revenu annuel a atteint 60,42 milliards de dollars sur l’exercice 2007-2008[1] et elle emploie 88 180 personnes dans 107 pays différents[3],[1].
Le siège social de Microsoft se situe à Redmond, près de Seattle, et ses meilleures ventes sont le système d’exploitation Windows et la suite bureautique Microsoft Office. La société est parfois désignée MS ou MSFT ou appelée "la firme de Redmond" ou tout simplement "Redmond" en raison de l’influence qu’a le siège social sur la région.
La stratégie commerciale de Microsoft lui a permis de diffuser son système d’exploitation Windows sur la grande majorité des ordinateurs de bureau. Si bien qu’un observateur note même que la mission originale de Microsoft d’avoir "un ordinateur sur chaque bureau et dans chaque maison, tournant sur Windows" est aujourd’hui pratiquement accomplie.
Microsoft participe aussi dans d’autres secteurs d’activité, comme la Télévision par câble américaine MSNBC, le portail web MSN, les périphériques informatiques (claviers, souris), et les produits de divertissement domestique comme la Xbox et le Zune.
À l’origine, elle a été fondée pour développer et vendre des programmes informatiques BASIC pour l’Altair 8800, puis elle est devenue un des sous-traitants d'IBM. Microsoft a réussi à dominer le marché du système d’exploitation de l’ordinateur personnel avec MS-DOS au milieu des années 1980. Elle a pu ensuite s'affranchir d'IBM. L’introduction en bourse de la société, et l’envolée du prix des actions qui s’ensuivit, ont fait quatre milliardaires et environ 12 000 millionnaires parmi les employés de Microsoft[4].
Au cours de son histoire, la société a été la cible de critiques pour de nombreuses raisons, notamment l’abus de position dominante par la justice américaine et européenne.
La société Microsoft a été fondée par Bill Gates et Paul Allen.
Le nom « Microsoft » est un mot-valise issu de la contraction de « microcomputer software », il apparaît pour la première fois dans un courrier adressé à Paul Allen par Bill Gates en juillet 1975, sous la forme « Micro-soft »[5]. Le nom sous sa forme actuelle sera déposé le 26 novembre 1976 dans l’État du Nouveau-Mexique[6]. Le siège social de cette société est situé à Redmond dans l’État de Washington ; ainsi Microsoft est parfois appelée la firme de Redmond. Cette entreprise est surtout connue pour ses logiciels, comme les systèmes d’exploitation MS-DOS et Windows, la suite bureautique Microsoft Office, ses outils de développement, ses jeux vidéo, également pour divers produits matériels (périphériques pour PC, consoles de jeux Xbox, baladeur numérique Zune), et pour ses services Internet (regroupés sous le nom Windows Live). (voir la liste des activités pour plus de détails)
Microsoft domine depuis plusieurs années le marché des systèmes d’exploitation grand-public. Son système d’exploitation Windows, régulièrement réédité, s’est imposé comme un standard dans le domaine informatique.
Depuis le 27 mai 2010, Microsoft est la seconde capitalisation boursière du NASDAQ, derrière Apple[7]. La société emploie environ quatre-vingt-huit mille personnes à travers le monde, et est dirigée, depuis le 14 janvier 2000 par Steve Ballmer[réf. nécessaire].
La société Micro-Soft est née en avril 1975, à Albuquerque, dans le Nouveau-Mexique, du besoin de deux étudiants américains, Bill Gates et Paul Allen, de formaliser la vente de l’interpréteur de langage informatique BASIC : Altair Basic qu’ils avaient acheté à partir d’un freeware, pour ce qui est considéré comme le premier ordinateur personnel américain, l’Altair 8800, de la société MITS, avec le premier langage de programmation pour micro-ordinateur de l’histoire de l’informatique. La marque Microsoft (en fait, originalement, Micro-Soft : le trait d’union disparaîtra plus tard, mais restera dans le logo plusieurs années) fut déposée le 26 novembre 1976.
Ce premier contrat de Microsoft représenta le véritable tour de force de Bill Gates, étant peut-être même plus important pour cette société que le rôle que jouera ensuite MS-DOS : contrairement à ce qui se faisait à l’époque, où les constructeurs achetaient aux éditeurs leurs logiciels avec tous les droits, Bill Gates et Paul Allen demandèrent de recevoir chacun trois mille dollars pour leur Altair Basic tout en restant propriétaires, et ne concédèrent qu’une licence à MITS, qui devait leur reverser trente-cinq dollars par exemplaire distribué. À titre indicatif le prix de vente de l’Altair 8800 étant de 397 dollars, la licence de Microsoft en représentait donc 8,8 %. C’est ainsi que le BASIC de Microsoft se retrouva dans deux micro-ordinateurs populaires introduits en 1977 : le PET de Commodore et le TRS-80 de Tandy.
Avant la sortie de MS-DOS en 1981, Microsoft poursuivit son développement en produisant divers compilateurs de langages de programmation comme ceux concernant les langages Fortran ou COBOL.
En 1980, IBM s’apprêtant à lancer l’IBM PC, a demandé son BASIC (dont une version en mémoire ROM) à Microsoft. IBM a, par ailleurs, demandé à la société Digital Research, dirigée par Gary Kildall de lui fournir une version de son système d’exploitation CP/M.
L’histoire du contrat manqué par Gary Kildall est très controversée, cependant la version avancée par de nombreuses personnes, dont Tim Paterson, qui sera bientôt amené à travailler pour Microsoft, et la moins contestée, affirme que Kildall et son ancienne épouse, Dorothy McEwen, auraient refusé de signer un accord de confidentialité. De plus, ils ont refusé de modifier CP/M-86, ont demandé une redevance plus élevée, et surtout, le CP/M 86 étant totalement exempt de bogue, n’ont pas autorisé IBM à en modifier le codage.
IBM se tourna alors vers Microsoft, et voulut sous-traiter CP/M pour l’IBM PC. Le contrat avec Microsoft ne le permettant pas, celui-ci dépensa 25 000 $ en décembre 1980 pour une licence non exclusive pour un système d’exploitation, disponible à un stade expérimental, clone de CP/M, le QDOS (Quick and Dirty Operating System, système d’exploitation vite et mal fait). En mai 1981, Microsoft engagea Tim Paterson pour porter QDOS sur l’IBM PC. En juillet 1981, Microsoft acheta tous les droits sur 86-DOS pour cinq mille dollars. IBM vit ainsi sauvé son projet d’IBM PC, mais au prix, qu’elle ignora, de la perte de sa position dominante : cet accord va permettre de réaliser des clones, et surtout, à IBM d’empocher des redevances sur le MS-DOS pour les correctifs qu’elle y a apportés (débogage). IBM avait détenu jusqu’à 66 % du marché des mainframes propriétaires ; sa part du marché des PC ne dépassa jamais un maximum de 21 %, atteint vers 1983, puis a décliné pour placer ce constructeur derrière Dell et Compaq (aujourd’hui intégrée par Hewlett-Packard), situation devenue marginale, inimaginable en 1981.
Microsoft vendit donc à IBM des licences pour ce système d’exploitation tiers, le 86-DOS, écrit par Tim Paterson de Seattle Computer Products pour le microprocesseur Intel 8086 (le Intel 8088 qui équipa le Compatible PC est compatible avec le Intel 8086, et juste un peu moins rapide que ce dernier, et possède le même langage machine). Le MS-DOS devint ainsi l’un des trois systèmes d’exploitation disponibles pour l’IBM PC, avec CP/M 86 (Gary Kildall mis face à une concurrence a fini par se laisser convaincre) et PC/IX, une version d’UNIX ne possédant pas de mode de protection mémoire. Microsoft a acheté pour 50 000 dollars le logiciel qui va ériger son empire, même si elle a dû en compléter le développement pour répondre au cahier des charges d’IBM. Celui-ci fut édité sous le nom d’IBM PC-DOS 1.0 lors de l’introduction des IBM PC sur les marchés anglophones, le 12 août 1981. Étant plus léger, moins cher et rendu plus disponible que ses deux concurrents, il devint rapidement le système d’exploitation installé d’office sur les IBM PC, puis plus tard des Compatible PC.
Comme pour le BASIC, Microsoft s’est réservé le droit de vendre des licences à d’autres constructeurs sous le nom de MS-DOS. Avec l’essor des Compatible PC dès le milieu des années 1980 (de Texas Instruments, Compaq, Seiko Epson, Thomson, Amstrad…), MS-DOS s’imposa rapidement et devient de facto la plate-forme de référence professionnelle, et un monopole, selon les points de vue. En 1987, des milliers de constructeurs de compatible PC existaient dans le monde, et tous sans exception avaient un point de passage obligé qui était le système d’exploitation de Microsoft, le plus performant de tous, dans un souci, crucial pour le monde professionnel, d’unité, de standardisation, et de portabilité de tous les ordinateurs compatible PC.
D’abord simple environnement graphique pour MS-DOS, Windows est devenu beaucoup plus tard un système d’exploitation à part entière, après quelques versions intermédiaires (Windows à noter que MS-Windows n'est un système d'exploitation à part entière qu'après Windows 95, au sens propre du terme[réf. nécessaire]). Quelques coups de stratégie de marketing ne sont pas étrangers à ce succès, comme l’ajout de trois touches « Windows » sur les claviers afin de marquer celui-ci dans l’esprit du consommateur comme « étant fait pour Windows » et marginaliser ainsi le concurrent potentiel OS/2 développé par IBM, et co-développé initialement par Microsoft et IBM, jusqu’au divorce officiel entre les deux sociétés en septembre 1991. Selon Microsoft, un soin particulier a également été apporté aux questions d’ergonomie, et en particulier à la question des polices de caractères typographiques, dès les versions 3.0 (Adobe Type Manager) et 3.1 (TrueType) de Windows.
Bien des années plus tard, Microsoft affirmera considérer son avance sur le plan de l’ergonomie comme l’atout qui permettra à Windows de survivre face à la concurrence libre de Linux et de KDE/GNOME. De fait, Microsoft consacre une part très importante de son budget aux questions d’ergonomie : un service observe toutes les hésitations d’utilisateurs novices, pour rendre les menus plus clairs, démarche fastidieuse et rarement réalisée sur des logiciels gratuits.
Windows est alors devenu le standard micro-informatique de facto solidement soutenu par l’effet réseau indirect de milliers de logiciels et de périphériques matériels spécifiques à Windows qui ont nécessité des milliards de journées/hommes de développement.
Quelques-uns s’y risqueront : Go Software, avec un produit performant, rapide, et très riche en fonctionnalités, mais alors que beaucoup d’applications sont déjà portées ou en cours de portage sous Windows (Go se reconvertira dans les interfaces de téléphones mobiles), ou Be Inc. avec le système d’exploitation BeOS, créé par Jean-Louis Gassée, ancien patron de la R&D d’Apple. L’élaboration d’un produit capable de rivaliser avec Windows impliquerait de disposer, comme Microsoft, de revenus réguliers pendant les années nécessaires au développement d’un tel système. Or, le temps que celui-ci soit développé, Microsoft aurait déjà pris de l’avance, et éventuellement modifié les standards. La mise à mort d’OS/2 par Microsoft (contre toute attente), avec le consentement d’IBM puisque Windows 95 contient des parties d’OS/2 donc génère des redevances pour IBM, constitue un avertissement qui décourage toute velléité de tenter de concurrencer Windows.[réf. nécessaire] La société Be propose tout de même BeOS, orienté d’emblée dans la gestion de la vidéo : ce système d’exploitation ne décollera jamais vraiment hors d’un cercle de passionnés. Et Be intentera d’ailleurs un procès antitrust contre Microsoft pour abus de position dominante, qui s’achèvera par un accord financier à l’amiable entre les deux sociétés.
En 1986 Microsoft lance l'environnement graphique Windows 1.0, peu après la sortie des produits concurrents GEM de Digital Research et Mac OS de Apple. La version 1.0 de Windows, rudimentaire - les fenêtres ne peuvent même pas se recouvrir -, n’inquiète pas sérieusement Apple, qui ne réagit pas. La version 2.0 est une concurrence plus sérieuse, et Apple intente un procès contre Microsoft pour plagiat, peu de temps après avoir intenté un procès similaire contre Digital Research. Cette dernière usa de tous les moyens légaux pour faire traîner le procès en longueur. Apple perdit définitivement son procès contre Microsoft en appel en 1994. Apple, en situation financière délicate, menaça ensuite de réattaquer Microsoft, ce qui aboutit à un règlement à l’amiable[réf. nécessaire] en 1997, au moment du retour de Steve Jobs à la tête d’Apple, en remplacement de Gil Amelio.
Cet accord comprenait une prise de participation temporaire de Microsoft dans le capital d’Apple (à hauteur de 150 millions de dollars soit 6 % du capital de la pomme), et l’obligation pour Microsoft de développer Internet Explorer et Microsoft Office pour Mac OS au moins jusqu’en 2002. En échange, Apple abandonnait ses poursuites.
Un facteur important de l’adoption généralisée de Windows a été son rôle d’interface non seulement graphique, mais également de pilotes. Sous MS-DOS, chaque éditeur de logiciel devait développer individuellement la gestion de tout le panel des milliers de périphériques compatible PC existants et à venir. Tâche colossale que les éditeurs de logiciels n’ont plus à gérer sous Windows dans la mesure où celui-ci se charge de gérer lui-même en standard tous les pilotes de périphériques de l’univers compatible PC.
L’histoire de Microsoft ne se résume cependant pas à celle de Windows. D’autres pans importants de l’activité de Microsoft ont permis sa croissance :
Microsoft a rapidement dominé tout le secteur de l’informatique personnelle et s’est imposé comme un acteur incontournable de ce secteur. Cette situation lui vaut de nombreuses critiques sur sa position dominante, il apparaît donc que Microsoft ait actuellement les mêmes types de problèmes de position dominante que ceux qu’avait IBM avant 1980.
Cette position de domination du marché est confortée par la réponse qu’elle apporte à deux types d’audience :
Microsoft est l’un des plus importants éditeurs de logiciels au monde et, dans le même temps, la société est présente depuis ses débuts dans le matériel (les souris Microsoft, quelque temps le Microsoft Sound System qui ne s’imposa pas, puis quelques claviers) ; la branche matériel ne semble jamais avoir dépassé 10 % du chiffre d’affaires de Microsoft.
Cette famille de systèmes d’exploitation est le principal produit de la firme et a été le second agent de son phénoménal succès (le premier ayant été le système d’exploitation DOS, dont les apports financiers récurrents ont financé le développement (déficitaire) de Windows jusqu’à la version 3.0 de ce logiciel, qui atteint alors son seuil de rentabilité).
Windows est installé sur presque 90 % des ordinateurs personnels vendus dans le monde[18], et dégage actuellement 87 % de marge bénéficiaire. Néanmoins, Windows perd petit à petit des parts de marché au profit de Mac OS X d’Apple[19]. Mais Windows reste aujourd’hui le produit le plus rentable de l’éditeur, suivi de près par la suite Microsoft Office.
À l’origine, c’était la suite bureautique de l’éditeur, composée de nombreux logiciels dont le traitement de texte Word, le tableur Excel, le logiciel de présentation PowerPoint, l’outil de communication et agenda Outlook et la base de données Access. Depuis 2003, la suite Office s’est largement étendue, avec de nombreux logiciels serveur comme Office Communication Server ou Microsoft Office Web Applications. La suite Office est aussi éditée pour les systèmes Mac OS d’Apple, mais avec un nombre de logiciels réduits. Office est un des logiciels les plus rentables de l’éditeur.
C’est une suite logicielle dédiée à la création graphique, web et au classement photo.
Windows Internet Explorer est un navigateur web équipant un peu plus de 60 % des ordinateurs connectés à Internet en mars 2011 (Selon StatOwl.com)[20]. La version actuelle est la version 9 (lancée le 14 mars 2011). Une version d’Internet Explorer est disponible gratuitement pour les systèmes Mac OS d’Apple mais le développement de cette version a toutefois été arrêtée en 2003. Néanmoins, le navigateur perd des parts de marché depuis 2004, avec l’arrivée d’autres navigateurs comme Mozilla Firefox, Google Chrome et Safari[20]. Cette baisse coïncide avec l'ajout du ballot screen, un écran permettant au consommateur de choisir librement son navigateur web, une mesure imposée par la Commission européenne[21].
Le Lecteur Windows Media est un lecteur multimédia qui permet de lire des fichiers audio, vidéo, et des images sur les ordinateurs personnels fonctionnant à l’aide du système d’exploitation Windows. Distribué gratuitement avec le système d’exploitation Windows, il en est actuellement à la version 12.
Cette suite rassemble une encyclopédie, un atlas et un dictionnaire. Comprenant plus de 36 500 articles dans sa version francophone, elle est disponible dans différentes langues, notamment en français, en anglais, en allemand, en espagnol, en italien, en néerlandais ou en japonais. Microsoft a annoncé fin mars 2009 la fermeture du portail MSN Encarta[22] dans tous les pays du monde le 31 octobre 2009, sauf au Japon où l’encyclopédie en ligne a fermé le 31 décembre 2009.
Skype est un logiciel propriétaire qui permet aux utilisateurs de passer des appels téléphoniques via Internet. Les appels d’utilisateur à utilisateur sont gratuits, tandis que ceux vers les lignes téléphoniques fixes et les téléphones mobiles sont payants. Au nombre de ses fonctionnalités additionnelles : messagerie instantanée, transfert de fichiers et visioconférence.
Microsoft est l’éditeur de nombreux jeux vidéo pour PC dont Halo, Flight Simulator, Age of Empires, Fable ou Viva Piñata. Un service communautaire a été lancé en 2006, « Games for Windows ». Cette gamme accueille plusieurs jeux comme Gears of War ou GTA IV, mais est abandonnée par de grands éditeurs tels THQ[23][réf. incomplète], qui justifie son retrait par des « demandes récurrentes de joueurs lassés par ce service ».
Il s’agit d’un serveur web fourni gratuitement par Microsoft depuis la version 4 de Windows NT. Sa fourniture gratuite a sonné le glas de nombreux produits concurrents payants (le principe de la concurrence, comme Netscape, était en effet de vendre le serveur et de fournir gratuitement le seul client, comme le fait Adobe pour son logiciel Acrobat).
MSE est un logiciel antivirus fourni gratuitement par Microsoft depuis le 29 septembre 2009. Il offre une protection en temps réelle contre les virus, programmes espions ou autres types de malwares. Il est disponible en français et compatible avec Windows XP, Vista (32 et 64 bits) et Windows 7[24].
Visual Studio est la suite de développement de la firme, incluant divers éditeurs et compilateurs, essentiellement une version améliorée de BASIC nommée Visual Basic, ainsi que des évolutions de C++ et de C#, qui constitue la réponse de Microsoft au langage Java. Cette suite permet aussi de tirer parti des fonctionnalités du .NET Framework.
SQL Server est le système de gestion de base de données (SGBD) phare de Microsoft, co-développé avec Sybase jusqu’en 1994. Microsoft Access est le SGBD personnel inclus dans la suite Office, et Extensible Storage Engine est le moteur de SGBD utilisé dans des produits de la marque tels que Exchange ou Active Directory[25].
Un des progiciels de gestion intégrés PGI, dit Enterprise Resource Planning de Microsoft. Les autres produits sont Dynamics AX, Dynamics Nav (Navision), Dynamics Sl (Salomon) et Dynamics Gp (Great Plains) et Dynamics CRM.
Microsoft s’est lancé en 2001 dans ce secteur hautement concurrentiel, en sortant sa propre console de jeux vidéo la Xbox et en 2005 la Xbox 360. Elles proposent toutes les deux des centaines de jeux et un mode de jeu en ligne communautaire, le Xbox Live. La Xbox 360 permet également de se connecter à Windows Live Messenger, Facebook et Twitter et d’utiliser d’autres services de Microsoft. Elle peut également lire des DVD, des vidéos, ou de la musique.
La Xbox 360 possède environ 30 % des parts de marché sur le marché des consoles de jeux vidéo en février 2009[26]. Elle est de plus rentable depuis 2008 pour l’éditeur[27].
Le Zune est un baladeur numérique destiné principalement à écouter de la musique. Il a été lancé en novembre 2006 pour concurrencer la suprématie de l’iPod aux États-Unis. Suite à son cuisant échec, Microsoft annonce l'abandon du Zune en octobre 2011.
La surface est la nouvelle tablette tactile de Microsoft[28]. Elle a également été lancée pour concurrencer l'iPad d'Apple qui est actuellement le leader sur le marché. Elle a été présentée le lundi 18 juin 2012 à Los Angeles, mais la date de sortie n'est pas encore précisée.
Microsoft fabrique également une ligne de périphériques divers pour PC (souris, claviers, périphériques de jeu, volants…).
Actuellement l’activité internet de Microsoft est constitué en trois principaux produits :
En 2011, Microsoft complète son activité internet en rachetant Skype, logiciel permettant aux utilisateurs de passer des appels téléphoniques via Internet, pour une somme de 8,5 milliards de dollars[29].
Microsoft propose également un programme de formation et certification (Microsoft certified systems engineer, Microsoft certified solution developer, Microsoft Certified Professional, etc.).
Microsoft présente aussi un programme de distribution gratuite de logiciels pour les étudiants du second degré, appelé MSDN Academic Alliance.
Dans son livre blanc sur les ressorts économiques du cloud computing, Microsoft revendique plus de 600 000 partenaires dans plus de 200 pays[30]. Alors qu'en France le nombre de partenaires Gold de l'éditeur a été volontairement réduit de moitié à 239 dont 12 grossistes, Microsoft annonce investir une enveloppe de 5,8 Md$ de licences, de formations et de primes sur ses partenaires en 2011[31].
Aux États-Unis, MSNBC est une chaîne d’information en continu.
Il propose également DirectX, une API multimédia (vidéo, son, réseau, etc.) pour le développement d’application Windows (principalement des jeux vidéo) et aussi Silverlight qui permet de visionner des animations vectorielles (faisant ainsi concurrence à Adobe Flash Player), mais surtout des contenus multimédia intégrant de l’audio et de la vidéo.
Microsoft, comme distributeur du plus répandu des systèmes d’exploitation et des logiciels bureautique apparaît auprès du public comme un géant qui fait d’énormes profits. Ces produits étant vendus avec un fort bénéfice dû au manque de concurrence font apparaître ces produits comme des vaches à lait[37].
Dans la culture vidéo-ludique, il n’est pas rare de raccourcir Microsoft en M$, qui focalise l’attention sur la société faisant de gros profits.
L’entreprise a une attitude arrogante comme le montrent ses actions :
En 1998, Roberto Di Cosmo édite un livre de 180 pages consacré aux stratégies commerciales de Microsoft, intitulé « Le hold-up planétaire: la face cachée de Microsoft », dont l'introduction commence comme suit: « Quel mélange de crétinisme technologique et servilité intellectuelle fallait-il pour laisser Bill Gates bâtir en toute impunité une position de monopole absolu, en détruisant bon nombre d'entreprises dont les produits étaient de qualité supérieure ? »,« Comment a-t-il pu amasser une telle fortune en vendant des logiciels médiocres sans obligation de résultat et sans crainte de poursuite, à un coût unitaire quasi nul et un prix public qui ne baisse jamais ? »,« comment est-il parvenu à piéger les consommateurs en kidnappant leurs informations dans un format propriétaire en constante remis en cause, qui les oblige à acheter tous les ans une mise à jour de toutes leurs applications pour pouvoir simplement continuer à lire leurs propres données ? »[42]
Lors du tremblement de terre au Japon, faisant de graves dégâts, l'entreprise a jugé opportun de lancer une campagne de publicité virale sur Twitter. Une partie des internautes a vivement critiqué cette opération commerciale, obligeant la firme à présenter officiellement des excuses[43].
D’après les comptes annuels, le chiffre d’affaires de Microsoft s’élevait en 2005 à 39 788 millions de dollars. C’est-à-dire une augmentation de 8 % depuis 2004.
En 2009, le chiffre d’affaires était de 58,69 milliards de dollars pour 16,26 milliards de bénéfices[44].
Le chiffre d’affaires est réparti en 7 segments de produits : client, serveur et outils, Information Worker, Microsoft Business Solutions, MSN, Mobile and Embedded Devices, Home and Entertainment.
La partie « Client » regroupe notamment Windows XP. Elle rapporte en 2005 12 234 millions de dollars (+6 %) de chiffre d’affaires. Ceci correspond à une augmentation de 12 % du nombre de licences OEM mais celle-ci est balancée par une diminution de 9 % du chiffre d’affaires issu des ventes au détail de ces mêmes licences. Ceci indique un changement de la structure du chiffre d’affaires : le système d’exploitation est de plus en plus une vente liée à l’achat du matériel.
La partie « Serveur et Outils » contient par exemple le serveur Exchange. Son chiffre d’affaires est de 3 259 millions de dollars (+130 %) en 2005.
« Information worker » concerne essentiellement les outils bureautiques pour un chiffre d’affaires de 11 013 millions de dollars (+3 %) en 2005.
Les autres segments sont soit en perte soit apportent une contribution mineure en regard des 3 premiers.
Depuis le 13 mars 1986, Microsoft est coté en Bourse, au NASDAQ : MSFT.
L’action valait 26,37 dollars le 19 juin 2010 pour une capitalisation boursière de 231,7 milliards de dollars, ce qui fait d’elle la seconde valeur technologique mondiale (juste derrière Apple), à comparer par exemple aux 28,3 milliards de dollars de Dell[45].
La société, qui auparavant n’avait jamais distribué de dividende, verse 3 $ par action le 1er décembre 2004. Ce versement de dividende ayant été aidé par une réduction de la taxation concernée de 35 à 15 %. La somme versée en dividendes aux actionnaires de Microsoft en 2004 approche donc les 28 milliards USD.
En octobre 2010, Microsoft a annoncé près de 9 milliards de dollars d’investissement en recherche et développement (2009) et la création de data centers gouvernementaux pour son offre de cloud privé d’ici 12 à 18 mois[46]. Pour consolider son offre cloud, Microsoft a investi $500 millions à Chicago en septembre 2009 et $500 millions à Dublin en juin 2010[47].
En février 2011, Microsoft Research a présenté sa prospective en réalité augmentée, notamment avec les projets Skinput et Light Space[48].
« L’enjeu de la bataille engagée devant la cour fédérale de Washington entre Bill Gates et Joel Klein (attorney general adjoint au bureau antitrust du ministère de la Justice) dépasse de loin le sort de Microsoft ou le partage du marché des navigateurs. En jugeant valide l’accusation de pratiques monopolistes portée par le gouvernement contre Microsoft, le juge Jackson a rejeté la théorie très en vogue qui veut que la « nouvelle économie », née des révolutions technologiques en cours, crée un ordre capitaliste radicalement différent de celui sous lequel vivent les sociétés industrielles occidentales depuis le XIXe siècle. Cette théorie est invoquée par les avocats de Microsoft pour arguer que la loi antitrust (le Sherman Act, voté en 1890) ne saurait s’appliquer aux industries de haute technologie, et que le gouvernement ne doit (et ne peut) avoir aucun rôle dans le contrôle des marchés de cette « nouvelle économie ». Pour le juge Jackson, il n’y a pas de différence fondamentale entre Bill Gates et John D. Rockefeller, entre Microsoft et Standard Oil. »
Source : iepmicrosoft.ifrance.com
En 2003, Microsoft perd contre le groupe Eolas pour contrefaçon et est condamné à 521 millions de dollars d’amende[49].
Au mois d’août 2003, Microsoft avait été condamné à verser 521 millions de dollars d’indemnités à l’Université de Californie et à la société Eolas pour exploitation illégale d’un brevet concernant les plug-ins et affectant l’affichage des pages web.
Mercredi 14 janvier 2004, le juge Zagel a non seulement confirmé ce jugement, mais il a également alloué à Eolas près de 45 millions de dollars d’indemnités en attendant la fin de la procédure judiciaire. Il a par ailleurs accordé à Eolas une injonction contre toute future vente du navigateur Web Explorer (IE) qui exploiterait le brevet 906[50].
« La navigation sur Internet pourrait se trouver modifiée »
Cependant, cette décision prise au niveau fédéral ne deviendra exécutoire que si Microsoft décide de ne pas faire appel. Or, les enjeux financiers sont tels que l’éditeur ne devrait pas en rester là. Selon un des porte-parole de Microsoft, cité par l’agence Associated Press, le géant américain devrait, dans les trente jours à venir, porter l’affaire devant une cour d’appel fédérale, à Washington, et spécialisée dans le droit des brevets et de la propriété intellectuelle.
« L’éditeur avait par ailleurs déjà annoncé une modification substantielle des fonctionnalités de son navigateur Internet pour le début de l’année 2004. »
En réalité, les enjeux de l’affaire Eolas dépassent les intérêts de Microsoft et pourraient, en cas de condamnation définitive de l’éditeur, affecter très sensiblement la navigation sur Internet. Conscient du problème, le W3C (le consortium qui définit les standards technologiques du web) est sorti de sa réserve, le 29 octobre 2003, en demandant à l’Office américain des brevets un ré-examen de la validité du brevet 906.
À l’appui de sa requête, Microsoft a adressé des « preuves d’antériorité » mettant en évidence, selon cette organisation, l’invalidité du brevet. Dans un courrier transmis à l’Administration américaine, Tim Berners-Lee se montrait déterminé « à éradiquer (en ré-examinant le brevet 906), un obstacle inéquitable au bon fonctionnement du web »[51].
En mars 2005, Microsoft gagne contre Eolas en appel[52].
Le 24 mars 2004, à la suite de quatre années d’enquête du commissaire européen à la concurrence Mario Monti, la Commission européenne rend sa décision dans le procès anti-trust qui l’oppose à la firme.
La décision rendue[61] condamne la position monopolistique de Microsoft et ses pratiques illégales. Elle inflige à Microsoft une sanction historique de 497,5 millions d’euros. Enfin, la firme devra publier les spécifications techniques de ses produits, vendre séparément certaines applications et assurer l’interopérabilité entre ses logiciels et ceux de ses concurrents. Microsoft devra notamment vendre une version de Windows sans le Lecteur Windows Media. Cette décision ne sera pas effective, Microsoft ayant décidé de vendre Windows Limited Media Edition au même prix que la version complète.
La firme engage un recours devant le Tribunal de première instance de l’Union européenne le (7 juin 2004). Celui-ci n’étant pas suspensif, la somme de l’amende a été réglée le 1er juillet 2004.
Le 12 juillet 2006, la Commission prononce une nouvelle amende (280 millions d’euros) contre Microsoft pour sanctionner le retard pris par le groupe à publier ses spécifications.
Le 17 septembre 2007, le Tribunal de première instance de l’Union européenne confirme la décision de la Commission européenne de 2004[62].
Le 27 février 2008, l’entreprise n’ayant toujours pas changé de comportement, elle écope d’une nouvelle amende de 899 millions d’euros[63].
Dans l’affaire de contrefaçon de brevet opposant Microsoft à AT&T (American Telephone and Telegraph Company), la Cour suprême américaine donne raison à Microsoft[64]. Par sept voix contre une, la Cour a décidé le 30 avril 2007 de censurer l’arrêt rendu le 20 juillet 2005 par une Cour d’appel fédérale, favorable à AT&T. Le litige portait sur l’utilisation par Microsoft, dans son système d’exploitation Windows, d’une invention destinée à numériser la voix et protégée par un brevet dont AT&T était titulaire. Comme Microsoft envoie directement aux sociétés fabricantes d’ordinateurs situées en dehors des États-Unis, l’intégralité des données composant son système d’exploitation afin qu’elles puissent les copier sur leurs machines avant de les vendre, AT&T réclamait d’être dédommagée pour tous les logiciels, comprenant leur invention brevetée, qui avaient été exportés hors du territoire américain.
Les avocats de Microsoft ont reconnu la contrefaçon des brevets AT&T sur le territoire américain et rappelé que ce litige avait fait l’objet d’un accord amiable entre les parties en 2004. Par contre, ils se sont fermement opposés à l’idée selon laquelle Windows pourrait se voir reprocher une contrefaçon au niveau international, estimant qu’un code informatique ne constitue pas un composant en tant que tel tant qu’il n’est pas installé sur un ordinateur. On ne peut selon eux reprocher à Microsoft d’exporter hors du territoire des États-Unis des composants informatiques protégés par brevet. La Cour suprême considère tout d’abord que le droit des brevets américain n’ayant pas vocation à s’appliquer en dehors du territoire[réf. nécessaire], AT&T devait intenter son action devant les juridictions des pays concernés. Par ailleurs, les juges mettent en garde contre l’extension de la protection des brevets et semblent opposés à reconnaître à une ligne de code informatique la qualité de composante appartenant à une invention brevetée.
Le 18 octobre 2011, la division française de Microsoft a été élue service client de l'année 2012 dans la catégorie éditeur de logiciels[65].
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