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monogamie (n.f.)
1.régime juridique en vertu duquel un homme ou une femme ne peut avoir plusieurs conjoints en même temps.
monogamie
1.(Cismef)Système familial qui interdit la pluralité des partenaires.
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⇨ definición de Monogamie (Littré)
⇨ definición de Monogamie (Wikipedia)
Ver también
monogamie (n.f.)
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monogamie (n.)
monogamie[Hyper.]
monogamist, monogynist (en) - monogynic, monogynous (en)[Dérivé]
monogamie (n. f.)
lit, mariage[Hyper.]
monogamist, monogynist (en) - monogame[Dérivé]
Le Littré (1880)
1. État du mariage où l'homme n'a qu'une femme, par opposition à polygamie.
Il se dit aussi de l'homme ou de la femme qui garde le veuvage et ne se remarie pas.
• Tertullien, dans son traité de la monogamie, parle d'une femme qui offrait [faisait des offrandes] tous les ans le jour de la mort de son mari (FÉN. t. II, p. 104)
2. Terme de zoologie. L'union de certains animaux chez lesquels les individus des deux sexes, ne vivant que par paire, témoignent une inclination individuelle l'un pour l'autre.
3. Terme de botanique. Ordre du système de Linné comprenant les plantes syngenèses à fleurs isolées les unes des autres et sans enveloppe florale commune.
ÉTYMOLOGIE
Lat. monogamia, qui vient du grec (voy. MONOGAME).
Wikipedia
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La monogamie, du grec monos, un seul, et gamos, mariage, est chez les humains un régime juridique n'autorisant à un homme de n'épouser par mariage qu'une seule femme et pour une femme qu'un seul homme[1].
Par extension la monogamie est le fait pour une espèce animale de n'avoir qu'un seul partenaire. Les Orques, les pigeons, les manchots, les hippocampes et les gerbilles, par exemple, font partie des animaux réputés monogames. On doit faire la distinction entre la monogamie sociale (couple élevant seul une famille, mais admettant plusieurs partenaires sexuels), la monogamie sérielle (partenaires fidèles successifs) et la monogamie vraie (partenaires fidèles à vie).
Par opposition on parle de polygamie.
Chez les plantes c'est le caractère d’une classe du système de Linné qui renferme les plantes dont les fleurs sont isolées les unes des autres et n’ont pas d’enveloppe commune.
Sommaire |
Certaines théories issues de la psychologie évolutionniste tendent à penser que l'Homme, à l'origine, est foncièrement polygame (polygine et polyandre). Il ne s'agit que d'une théorie puisque certains primates, cousins de l'Homme (comme le Gibbon) sont monogames...[réf. nécessaire].
Cependant, selon d'autres recherches il apparaitrait que l'homme ait beaucoup de récepteurs à deux substances émises pendant l'acte sexuel. Ce phénomène ferait de lui un animal intrinsèquement monogame[2]
Environ 85 % des sociétés humaines passées pour lesquelles existent des données historiques semblent avoir permis aux hommes d'avoir plus d'une épouse par un mariage polygame. On pourrait empiriquement penser que l'accroissement de la richesse des élites devraient favoriser encore plus le mariages polygames[3]. Or, la tendance est contraire : le mariage monogame s'est propagé à travers l'Europe, et plus récemment dans le monde, même chez les élites, alors même que les écarts de richesse ont grandi[3]. Une étude[3] universitaire publiée en 2012 a utilisé les données criminologiques disponibles pour comparer sociétés polygames et monogames. Selon les auteurs, elles laissent penser que les cultures monogames connaissent moins de viol, d'enlèvement, assassinat et maltraitance d'enfants, et d'autres crimes que les sociétés polygames. L'institutionnalisation de la monogamie semble apporter plus d'avantages nets pour une société notamment car sans cela de nombreux hommes sont contraints au célibat avec moins d'espoir de pouvoir vivre avec une femme. Ils seraient alors plus susceptibles de violence et de comportements asociaux[3] ; L'étude posait comme hypothèse que la monogamie institutionnalisée est associée à un modèle culturel mieux adapté au monde moderne, réduisant la compétition intrasexuelle chez les jeunes, et réduisant par suite le taux de criminalité (dont en termes de viol, assassinat, agression, vol et la fraude, ou de certains abus personnels) tout en diminuant les écart d'âge entre conjoints, la fertilité, et l'inégalité des sexes et en déplaçant les efforts des hommes de la recherche d'une épouse vers plus dinvestissement paternel, et une meilleure productivité économique[3]. Peter Richerson estime qu'en augmentant le degré de parenté au sein des ménages, la monogamie normative réduit effectivement les conflits intra-ménage, et conduisant à moins de négligence envers les enfants, moins d'abus, de mort accidentelle et d'homicide. Cette hypothèse a été testée en utilisant les lignes convergentes d'éléments de preuve de l'ensemble des sciences humaines[3].
La monogamie est rare chez les animaux.
« Il n'y a d'animaux monogames que ceux qui ne font l'amour qu'une seule fois dans leur vie », affirmait Remy de Gourmont dans sa Physique de l'amour (1903).
On estime de 3 à 10.5% le nombre de mammifères n'ayant qu'un seul partenaire social. Celle-ci autorisant en fait plusieurs partenaires sexuels. La monogamie vraie, c'est-à-dire assortie d'une fidélité sexuelle serait encore plus rare, on l'estime inférieure à 1% des espèces[4].
La monogamie sociale serait d'abord une forme dérivée du conflit sexuel et de la guerre des sexes à partir de comportements d'accompagnement tels que le territoire ou le mate-guarding selon Thierry Lodé. La monogamie réelle répond ainsi à un contrôle de la sexualité des femelles par les mâles ou dans de rares cas, des mâles par les femelles. La sexualité exclusive n'existerait d'ailleurs pas dans la nature et la diversité des conduites sexuelles serait largement privilégiée par l'évolution biologique.
Selon une étude publiée en 2006 par Frank Cézilly (professeur à l'université de Bourgogne et membre du laboratoire Biogéosciences-Dijon, CNRS), l'observation des animaux conduit à penser que la monogamie répond avant tout à des impératifs économiques. Les animaux choisissent souvent un nouveau partenaire l'année suivante et chez les oiseaux monogames, dans 10 % à 70 % des cas selon les espèces, le père biologique des poussins n’est pas celui qui occupe le nid[5].
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