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Definición y significado de Moyeuvre-Grande

Definición

Moyeuvre-Grande (n.prop.)

1.chef-lieu de canton de la Moselle (arrondissement de Thionville-Ouest); 9250 habitants.

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Definición (más)

definición de Moyeuvre-Grande (Wikipedia)

Diccionario analógico

Moyeuvre Grande (n. pr.)


Moyeuvre-Grande (n. pr.)


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Wikipedia

Moyeuvre-Grande

                   
Moyeuvre-Grande
Vue de Moyeuvre
Vue de Moyeuvre
Administration
Pays France
Région Lorraine
Département Moselle
Arrondissement Thionville-Ouest
Canton Moyeuvre-Grande (chef-lieu)
Code commune 57491
Code postal 57250
Maire
Mandat en cours
René Drouin
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Orne-Moselle
Site web mairie-moyeuvre-grande.fr
Démographie
Population 8 029 hab. (2009)
Densité 837 hab./km2
Gentilé Moyeuvriens
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 12″ N 6° 02′ 47″ E / 49.2533333333, 6.0463888888949° 15′ 12″ Nord
       6° 02′ 47″ Est
/ 49.2533333333, 6.04638888889
Altitudes mini. 168 m — maxi. 330 m
Superficie 9,59 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Moyeuvre-Grande [mwa.jœvʁ.ɡʁɑ̃d] est une commune française située à la confluence de l’Orne et du Conroy en Moselle. Les habitants sont appelés les Moyeuvriens.

Sommaire

  Histoire

  Cimetière allemand de la guerre 1870-1871 sépulture de 46 prussiens
  Tombes de l'ancien "camp russe" dans la fôret de Moyeuvre.

Village du Duché de Bar cité en 871 dans une charte de l’abbaye de Gorze. De 1285 à 1560, les comtes puis ducs de Bar y possédaient des forges. L’origine des forges remonte au XIIIe siècle. Citée industrielle dès le XVIIe siècle. Propriétaires des forges : Gauvin de Germiny, Fabert en 1624, Bourdelois en 1729 et De Wendel en 1811.

Le village est incendié par les Messins en 1345 et 1429 et détruit pendant la guerre de Trente Ans.

En 1817, Moyeuvre, « village de l’ancienne province du Barrois au confluent de l’Orne et du Conroy » avait pour annexes le village de Moyeuvre-Petite, les trois fermes de Froidcul, les fermes de Corba et Tréhèmont et le moulin de la Frapouille. À cette époque, le village comptait 1 165 habitants répartis dans 185 maisons.

À l'instar des autres communes de l'actuelle Moselle, Moyeuvre-Grande est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. Moyeuvre-Grande devient "Grossmoyeuvre", puis "Grossmövern". À cette époque, Moyeuvre-Grande est un bourg frontalier, à la limite de l'Allemagne et de la France, proche de Joeuf qui, restée française, est devenue meurthe-et-mosellane.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent naturellement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tomberont au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest. Sujets loyaux de l'Empereur, les Mosellans accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée. En 1918, Grossmoyeuvre redevient Moyeuvre-Grande.

La Seconde Guerre mondiale et le drame de l'Annexion marqueront longtemps les esprits. Le 1er décembre 1940, les cantons de Moyeuvre-Grande (en allemand Großmövern) et de Mondelange (Mondelingen) de l'arrondissement de Thionville (Diedenhofen) sont rattachés à l'arrondissement de Metz (Landkreis Metz). La commune, administrativement rattachée au Gau Westmark, sera libérée dès le 6 septembre 1944[1], échappant ainsi aux derniers bombardements américains.

  Toponymie

Anciens noms et orthographe de Moyeuvre-Grande : – Modover (871) ; – Moebrium (Xe siècle) ; – Moeuvre (1251) ; – Moieuvres (1279) ; – Moyouvre (1290) ; – La Grande-Moyeuvre (1321) ; – Moeuvre-la-Grande (1329) ; – Moieuvre (1335) ; – Moieubre (1360) ; – Moyeuvre-aux-Bois (1635) ; – Moyeuvre-la-Grande (1779) ; – Grossmoyeuvre (1870) ; – Grossmoevre (1917) ; – Moevern (1940) ; – Moyeuvre-Grande (1944).

  Une histoire de fer

Depuis la nuit des temps, le travail du fer a donné de l’ouvrage aux habitants de la vallée de l’Orne. Aux époques romaines et mérovingiennes, des traces d’activité métallurgique sont mises en évidence dans la contrée. En 1323, le comte Édouard Ier de Bar fait construire, près de la confluence de l’Orne et du Conroy, une forge hydraulique, la plus ancienne forge de ce type connue de la France actuelle. Au XVIIe siècle, la forge de Moyeuvre est la plus importante d’Europe. Après une très longue et tumultueuse histoire, les forges de Moyeuvre, devenues une immense installation industrielle, fermeront en 1970 (hauts-fourneaux, laminoirs, etc.). La dernière mine de fer en exploitation de France, située à Moyeuvre-Grande, sera close en 1993.

  Mines

MINE DE MOYEUVRE

  • 1565 : ouverture par le mineur Barbas et son équipe sur le versant sud du Tréhémont.
  • 1633 à 1660 : fermeture due à la guerre de Trente ans.
  • 1660 à 1811 : faillite des repreneurs due à de mauvaises méthodes d’exploitation.
  • 1811 : achat par François de Wendel.
  • 1883 : mort par asphyxie de 15 mineurs due aux émanations de benzol de la locomotive qui les menait au fond.
  • 1895 : fusion de Moyeuvre-Grande et Froidcul
  • 1905 : les chevaux sont remplacés par les machines.
  • 1914 : la guerre et le départ des Italiens font baisser la production.
  • 1916 : les prisonniers russes sont utilisés comme main d’œuvre.
  • 1919 à 1921 : les nombreux immigrés italiens et polonais sont embauchés.
  • 1923 : fusion de Moyeuvre-Grande et Moyeuvre-Petite et devient de Wendel
  • 1936 : nombreux licenciements dus à la crise économique.
  • 1940 : les Allemands reprennent la mine.
  • 1941 : Hermann Goering en devient propriétaire.
  • 1942 : les prisonniers russes sont utilisés comme main d’œuvre.
  • 1944 : de Wendel récupère la mine après le départ des Allemands.
  • 1968 : devient Société Wendel-Sidélor.
  • 1968 : travaux sur le site du Pérotin.
  • 1969 : fusion de Moyeuvre et Joeuf.
  • 1969 : ouverture du carreau du Pérotin.
  • 1974 : devient Société Sacilor.
  • 1978 : devient Lormines.
  • 1993 : arrêt de l’exploitation.
  • 1995 : fermeture définitive.


  Sidérurgie

  Déversoir des eaux d’exhaure.

L’existence des forges de Moyeuvre remonte à des temps anciens. C’est en 1811 que François de Wendel les rachète. Sept hauts-fourneaux sont successivement mis à feu à l’usine de Moyeuvre à la fin du XIXe siècle, puis un huitième en 1901 et le 8bis en 1921. Il n’est fait que très rarement mention du haut-fourneau no 4 dont la durée de vie a été très courte (1879-1893/94). En 1927, huit hauts-fourneaux sont en activité. Le HF2, arrêté pour reconstruction en novembre 1935, ne sera pas reconstruit. Le HF6 est arrêté en 1944. En 1956, les six hauts-fourneaux en activité produisent 425 000 tonnes de fonte. Ces hauts-fourneaux vont connaître des réfections successives que les archives nous permettent de bien cerner. Le HF5 est arrêté en décembre 1957, puis le HF8 en octobre 1963. Les années 1968-1969 marquent l’arrêt des derniers hauts-fourneaux.

  De nos jours

  Ancienne école Joliot-Curie de Froidcul.

La ville est constituée de deux entités géographiquement distinctes : la ville essentiellement en fond de vallée et Froidcul (aussi appelé Sainte-Ségolène) sur le plateau. Dépassant 15 000 habitants durant les années 1960, la commune de Moyeuvre-Grande compte désormais moins de 9 000 habitants suite à la crise de la sidérurgie lorraine.

Les coteaux et les plateaux environnants constituent un important un cadre naturel pour la commune sur laquelle s’étend un massif forestier important (forêt domaniale de Moyeuvre).

Altitude : Moyeuvre-centre 175 m ; Froidcul 304 m.

  Toponymie

Anciens noms et orthographe de Froidcul : – Froidcul (1333) ; – Froid (1779) ; – Froiscul (1808) ; – Haute et Basse Froidcul (1817) ; – Froicul trois écarts (1900) ; – Kaltend (1917) .

  Le quartier de Froidcul

Froidcul est un écart de la commune française de Moyeuvre-Grande en Moselle. Placé sur un plateau entre Moyeuvre-Grande et Briey (Meurthe-et-Moselle), entre les vallées de l’Orne et du Conroy, Froidcul est originellement un lieu-dit agricole. Pendant des siècles, il n’y eut que quelques fermes. Dans les années 1920, une cité pour mineurs de fer est construite par les maîtres de forges entre les fermes du lieu. D’autres quartiers compléteront ultérieurement le paysage urbanistique de Froidcul tout le long du XXe siècle.

Le quartier de Froidcul compte de nos jours près de 3 000 habitants. Le lieu-dit bénéficie d’un cadre forestier privilégié, il est au cœur de la grande forêt domaniale de Moyeuvre-Grande.

  Démographie

1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
964 1 003 1 027 1 596 1 398 1 578 2 536 3 195 3 084
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
3 409 3 723 5 013 5 441 6 322 8 792 9 425 9 555 9 199
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
10 397 12 276 11 067 10 163 10 707 15 146 14 568 12 523 10 287
1990 1999 2006 2009 - - - - -
9 203 8 994 8 264 8 029 - - - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
Sources : Base Cassini de l'EHESS jusqu'en 1962[2], base Insee à partir de 1968[3],[4],[5].

  Administration

  Gare de Moyeuvre.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1887 1892 Francois Benoît    
1918 1919 Auguste Leroy    
1919 1937 Lucien François    
1937 1940 Louis Sacrez    
1944 1945 René Dantlo    
1945 1947 Anna Schell PCF  
1947 mars 1959 Georges Eugène Dahlem    
mars 1959 mars 1983 César Depiétri PCF Député - Conseiller général du Canton de Moyeuvre-Grande

(1964-1982)

mars 1983 en cours René Drouin PS Ancien député
Toutes les données ne sont pas encore connues.

  Lieux et monuments

  • château de Moyeuvre, des seigneurs de Bettainvillers, bâti en 1598 par Louis Pierron de Bettainvillers, achevé en 1616 comme l’indique le frontispice du portail, restauré XIXe siècle ; croisées Renaissance, cheminées XVIIe siècle, chapelle castrale.
  • tour des anciennes fortifications rue Foch, cachée par les habitations.
  • moulin de Frapouille.
  • loup sculpté en saillie d’une façade de la rue de la Taye, à l’endroit où le dernier a été tué en 1627.
  • croix de chemin du XVIIe au XVIIIe siècles.
  • cités ouvrières, XIXe-XXe siècles.
  • logement ouvrier à Froidcul : de la cité minière du début du XXe siècle « Castors » et « plans-courants » des années 1950, les HLM des années 1960 partiellement détruites.

  Édifices religieux

  • église néogothique Saint-Gorgon ; la première pierre fut posée le 18 avril 1886, inauguration le 17 septembre 1887 : son Christ de pitié du XVIe siècle.
  • temple protestant, la première pierre fut posée le 25 août 1895, inauguration le 16 mai 1897.
  • ancienne église de 1752, construite sur l’ancienne en bois, actuellement école du centre rue Foch.
  • chapelle de Sainte-Ségolène, quartier de Froidcul, inauguration le 6 avril 1930.
  • chapelle Marie-Reine-de-l'Univers du Tréhémont.
  • ancienne chapelle des italiens rue Fabert.
  • chapelle de cimetière.

  Histoire de château

Vers 1560, la famille Pierron de Bettainvillers s’était rendue acquéreur de l’une des deux seigneuries de Moyeuvre, celle de la Grande Cour détenue par l’abbaye Saint-Symphorien de Metz, en même temps qu’elle devenait amodiatrice de la forge ducale de Moyeuvre fondée au début du XIVe siècle siècle par Édouard Ier de Bar.

C’est sans doute à partir de 1598 que Jean Pierron de Bettainvillers fit construire le château, pour servir de siège à la seigneurie, avec son fils Louis qui s’y installa dès 1599, au moment de son mariage avec Marguerite François, fille de Simon François, seigneur d’Auboué et de Saulcy. Mais le château ne fut vraisemblablement terminé qu’en 1616, selon la date inscrite sur le fronton de la porte. À la mort de Louis de Bettainvillers en 1644, le château passa à son fils Jean, puis en 1685 à son petit-fils Gury-Dieudonné.

La fille de ce dernier, Anne-Dorothée de Bettainvillers de Mensberg, qui avait épousé en 1711 Claude-Alexandre de Pons, marquis de Rennepont, séjourna au château jusque vers 1730, puis la famille quitta Moyeuvre pour Roches-sur-Rognon (Haute-Marne) aujourd’hui Roches-Bettaincourt, héritage paternel du marquis de Rennepont.

Le château fut alors loué de 1733 à 1805 et dès 1740 c’est la famille Cochard de Moyeuvre qui en devenait fermier. En 1805, les frères Cochard s’en rendirent acquéreurs et le possédèrent jusqu’en 1873, date à laquelle la partie ouest du château fut vendue à la société de Wendel qui y installa en 1884 une infirmerie, avant de pouvoir racheter en 1904 la totalité du bâtiment pour le transformer en 1907 en hôpital de ses forges et mines de Moyeuvre.

  Jumelage

Drapeau du Royaume-Uni  Snodland  (Royaume-Uni), village du Kent en Angleterre.

  Personnalités nées dans la commune

  Notes et références

  1. 1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p.14)
  2. Notice communale de Moyeuvre-Grande sur la base Cassini. Consulté le 1er janvier 2012.
  3. Résultats du recensement de la population - Moyeuvre-Grande sur le site de l'Insee. Consulté le 1er janvier 2012.
  4. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er janvier 2012.
  5. Populations légales 2009 en vigueur le 1er janvier 2012 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er janvier 2012.

  Liens externes

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