definición y significado de Méandre | sensagent.com


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Definición y significado de Méandre

Definición

méandre (n.m.)

1.sinuosité d'une rivière, d'un cours d'eau.

2.(figuré)action marquée de détours, de ruse.

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Definición (más)

definición de Méandre (Littré)

definición de Méandre (Wikipedia)

Sinónimos

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Frases

Diccionario analógico

méandre (n. m.)

zigzag[Classe]

cours d'eau[termes liés]


méandre (n. m.)


méandre (n. m.) [figuré]

tromperie[Classe]


Le Littré (1880)

MÉANDRE (s. m.)[mé-an-dr']

1. Fleuve de l'ancienne Phrygie, qui roule ses eaux en serpentant beaucoup.

2. Nom donné en poésie, par allusion, aux sinuosités d'un fleuve, d'une rivière.

Sur ce gazon assise et dominant la plaine, Des méandres de Seine, Rêveuse, elle suivait, les obliques détours (A. CHÉN. Ode VII)

On le dit, par assimilation, des vaisseaux qui portent le sang dans toutes les parties du corps.

L'homme.... Ignorait en repos jusqu'aux routes certaines Du méandre vivant qui coule dans ses veines (PERRAULT Poëme sur le siècle de Louis-le-Grand)

3. Fig. Détours de paroles.

Il [Michel Potier] a été si impudent et téméraire que de s'attribuer le secret de la pierre philosophale, offrant par après de le communiquer à un chacun, sans énigmes, méandres et difficultés, moyennant une récompense et salaire à sa discrétion (NAUDÉ Rose-croix, VI, 2)

4. Terme de beaux-arts. Ornement employé dans l'architecture, dans les broderies ; il offre des sinuosités et des entrelacements quelquefois très compliqués.

Ces chiffres forment un méandre Où nos deux noms entrelacés, Toujours à se suivre empressés, S'abandonnent pour se reprendre (BERNIS Réfl. métrom. p. 74, dans POUGENS)

Wikipedia

Méandre

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Méandre (homonymie).
  Formation d'un méandre
  Méandres, bras morts et chevelu résultent de la dynamique naturelle des fleuves en plaine
  Dans les pays dits développés, depuis 500 ans au moins, les méandres et bras morts tendent à disparaître, au profit d'axes navigables et canalisés, dont les fonctions écologiques sont très dégradées (ex : Rhin ou Rhône en Europe, qu'on tente aujourd'hui de renaturer pour en améliorer la qualité de l'eau

Un méandre est une sinuosité très prononcée du cours d'un fleuve ou rivière qui se produit naturellement lorsque le courant est suffisant pour éroder les berges. Une sinuosité naturelle est accentuée par la force centrifuge qui exerce une pression sur la partie extérieure de la courbe. Cela suppose donc un débit ou une pente assez importants.

Le terme vient du grec Maiandros, désignant un fleuve de Turquie au cours particulièrement sinueux (appelé aujourd'hui le Menderes). Les Grecs anciens l'avaient divinisé (voir l'article Méandre (mythologie)).

Les méandres et le « chevelu » naturels des fleuves évoluent dans l'espace et dans le temps sous l'effet de l'érosion due au courant, celui-ci continuant à éroder la berge concave, tandis que des alluvions se sédimentent sur la rive convexe. Au fil du temps, un méandre peut finir par se recouper, délimitant un bras mort.

Dans les régions agricoles et urbaines, ou ayant fait l'objet d'aménagements hydrauliques, les méandres et les bras-morts tendent à rapidement régresser puis disparaitre au profit de la rectification des canaux (depuis plus de 500 ans en Europe), avec diverses conséquences négatives :

  • accélération des flux d'eau, impliquant ;
  • inondations plus graves et plus fréquentes en aval ;
  • sécheresses accrues en amont ;
  • aggravation de l'érosion, localement ;
  • perturbations écologiques, avec fragmentation écopaysagère et dégradation de l'eau liée à l'artificialisation des berges, et souvent aux écluses et barrages associés à ces aménagements ;
  • moindre alimentation de la nappe phréatique, car la surface et souvent le volume total d'eau du cours des fleuves diminuent, alors que toutes choses égales par ailleurs, c'est la hauteur d'eau qui contrôle la vitesse de percolation vers la nappe (Cf. Loi de Darcy).

Les grands fleuves dont les berges sont depuis longtemps urbanisés ont souvent conservé leurs anciens et principaux méandres (p. ex. la Seine en France, notamment en aval de Rouen), mais ils ont souvent perdu leur « chevelu » et la capacité de ces méandres à évoluer, l'urbanisme ou l'agriculture cherchant à les fixer pour des raisons de protection de la propriété publique ou privée.

Sommaire

  Typologie et définitions

  Le méandre recoupé de Navacelles sur la Vis montre bien l'opposition des deux rives concave et convexe et le lobe du méandre devenant très étroit au niveau de son pédoncule
  • méandres de vallée ou méandres encaissés : au fil des siècles, ces cours d'eau ont taillé le roc selon leur formation en méandres. Leur déplacement latéral est extrêmement lent, sinon absent. De telles rivières s'incisent profondément. Un exemple très connu est le fleuve Colorado, aux États-Unis, qui a forgé le Grand Canyon.
  • méandres libres ou de plaine alluviale : ils se déploient dans le lit majeur du cours d'eau ; il s'agit de méandres très mobiles qui peuvent laisser des secteurs très humides ou abandonnés comme les bayous dans le sud des États-Unis[1],[2].

L'on oppose traditionnellement la rive concave (rive externe, attaquée par l'érosion, souvent en pente forte) et la rive convexe (rive intérieure, généralement en pente faible et constituée d'alluvions déposées par le cours d'eau), ces deux rives alternant d'un méandre à l'autre.

Le lobe d'un méandre correspond à l'espace enserré par l'arc de cercle formé par ledit méandre; lorsque le méandre est très accentué, ce lobe se rétrécit à son entrée, formant un pédoncule. Lorsque ce dernier disparaît sous les attaques de l'érosion, il se forme alors un méandre recoupé.

  Écologie

  Un double processus (d'érosion et de dépôt) est une source de perturbation naturelle du cours, favorable aux espèces pionnières et à la diversité des habitats aquatiques

La méandrisation fait partie des processus dits de perturbation qui créent de nouveaux milieux, colonisés par les espèces pionnières, puis par un stade secondaire et climacique. Ce phénomène contribue à l'hétérogénéité et à la diversité biologique des fleuves, rivières et ripisylves. La méandrisation est un phénomène naturel nécessaire au bon fonctionnement écologique des fleuves, qui devrait être préservé ou restauré pour répondre aux objectifs de bonne gestion de l'eau et de bon état écologique du bassin versant (cf. directive cadre sur l'eau en Europe), que l'écologie rétrospective peut intégrer dans les démarches de cartographie des corridors biologiques. Ces processus nécessite que la rivière puisse librement divaguer dans son lit majeur, ce qui est peu acceptable dans les contexte de propriété privée. En France les documents d'urbanismes (SCOT en particulier) peuvent désigner et protéger les zones d'évolution des cours d'eau.

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  Méandres remarquables

  Belgique

  Canada

  Suisse

  • Le méandre de l'Aar à Berne.

  France

  La Meuse dans les Ardennes françaises.
  La Canche près de Montreuil.
  • Les méandres de la Seine

  Thaïlande

  Notes et références

  1. Roger Brunet (dir.), Les mots de la géographie, Paris, Reclus-La Documentation française, 1993, ISBN 2110030364, article « méandre », page 323
  2. Bravard, J.-P. et Petit, F., Les cours d'eau - dynamique du système fluvial, Paris, 1997, ISBN 2200017804, pp. 114-123.

  Voir aussi

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  Bibliographie

  • Max Derruau, Les Formes du relief terrestre. Notions de géomorphologie, Paris, Armand Colin, 1969, 2001, 8e édition, ISBN 2200210140, page 18

  Articles connexes

   
               

 

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