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Definición y significado de Ménopause

Definición

ménopause (n.f.)

1.arrêt de l'ovulation et des hémorragies menstruelles de la femme.

Ménopause (n.)

1.(Cismef)Arrêt naturel des règles et période de la vie, entre 45 et 55 ans, à laquelle cet arrêt survient ; âge critique, climatère.

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Definición (más)

definición de Ménopause (Littré)

definición de Ménopause (Wikipedia)

Sinónimos

ménopause (n.f.)

climatère, cycle, retour d'âge

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Ver también

ménopause (n.f.)

ménopausée, ménopausique

Frases

Diccionario analógico

Ménopause (n.) [Cismef]

Climatère[Hyper.]


ménopause (n. f.)

ménopause[ClasseHyper.]

cycle menstruel[termes liés]


ménopausé (adj.)


Le Littré (1880)

MÉNOPAUSE (s. f.)[mé-no-pô-z']

Terme de physiologie. Cessation des règles, temps critique des femmes.

ÉTYMOLOGIE

Termes grecs signifiant mois, règles, et cessation (voy. PAUSE).

Wikipedia

Ménopause

                   
Ménopause
Classification et ressources externes
CIM-10 N95.0
CIM-9 627.2
DiseasesDB 8034
MedlinePlus 000894
eMedicine article/264088 
Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

La ménopause, du grec méno, règles et pause, arrêt, appelée aussi âge climatérique, est l'arrêt des règles. Lors de la ménopause, la femme ne possède plus suffisamment de follicules car ceux-ci ont été soit utilisés pour le cycle ovarien soit les cellules folliculaires ont dégénéré par le phénomène d'atrésie folliculaire. Elle est divisée en plusieurs étapes : la périménopause (période d'irrégularités des cycles menstruels précédant la ménopause et l'année qui suit l'arrêt apparent des règles) et la post-ménopause (ménopause confirmée).

La ménopause se produit habituellement vers la fin de la quarantaine ou le début de la cinquantaine de la femme.

Sommaire

  Descriptions

La préménopause est une étape qui débute lorsque la fréquence des cycles diminue (spanioménorrhée) et que l'hormone folliculo-stimulante (FSH) commence à s'élever.

Plus tard, la périménopause, une période qui englobe la préménopause et qui se termine 1 an après les dernières règles.

Les œstrogènes et la progestérone sont des hormones stéroïdes qui possèdent des récepteurs nucléaires, situés dans plusieurs régions du cerveau. Le maintien du taux d'hormones ovariennes se fait par rétro-contrôle négatif, notamment par les neurones de l'hypophyse. C'est une période de dépression des ovaires qui entraîne soit une insuffisance en progestérone seule soit accompagnée d'une insuffisance en œstrogènes. Dans ce dernier cas, il existe une aménorrhée (absence de règles) ou diminution des celles-ci avec des bouffées de chaleur ; si par contre il y a encore une sécrétion œstrogénique, les troubles sont :

  • Troubles du cycle menstruel incluent :

  Ménopause

  Définition

Aménorrhée d'au moins 1 an liée à un épuisement du capital folliculaire ovarien. Le diagnostic de ménopause est clinique, il s'appuie donc uniquement sur les symptômes et signes cliniques.
Un simple test sanguin permettrait de prédire précisément l'âge auquel elle survient : lors du 26e congrès annuel de la société européenne de reproduction humaine et d'embryologie(en), des chercheurs de l’« université des sciences médicales Shahid Beheshtiau » ont développé un outil statistique permettant de déterminer l’âge de la ménopause en fonction du taux de l'hormone antimullérienne[1].

  Symptômes

Réunis sous l'appellation de climatère. L'insuffisance en œstrogènes entraîne d'abord sécheresse vaginale et cutanée, troubles psychologiques mineurs (dépression, asthénie, insomnie, diminution de la libido, etc.), bouffées de chaleurs, surtout nocturnes avec des sueurs fréquemment associées, aménorrhée définitive (arrêt définitif d'écoulement sanguin), asthénie avec insomnie, accélération de la perte de densité osseuse, réalisant au maximum une ostéoporose et prise de poids (en moyenne de 3 à 15 kg).

Plus tard, les organes génitaux (vagin, vulve, utérus) s'atrophient, ainsi que les glandes mammaires, avec accentuation du prolapsus. Tous ces symptômes ne sont « que des inconvénients ». Les risques sont l'ostéoporose (diminution de la densité osseuse : risque de fracture plus important et donc réparation plus difficile et plus longue ; la perte osseuse s'accentue à la ménopause) et l'augmentation des maladies cardio-vasculaires.

La prise de poids n'est pas due à la ménopause proprement dite mais à la baisse importante du métabolisme de base qui intervient à peu près à la même période.

  Traitement

  Traitement hormonal substitutif

Depuis une trentaine d'années, il existe un traitement hormonal substitutif de la ménopause. Ce traitement permet de compenser l'insuffisance des sécrétions ovariennes d'œstrogènes et de progestérone responsables de troubles à court et à long terme. Il est efficace sur les symptômes de la ménopause et sur la prévention de l'ostéoporose. Théoriquement, les œstrogènes ont également un rôle protecteur sur le cœur.

Utilisé largement auparavant, il l'est nettement moins, notamment aux États-Unis depuis la publication d'une étude en 2002 mettant en avant l'absence de bénéfice en termes de maladies cardio-vasculaires et une augmentation du risque de certains cancers, de survenue d'embolie pulmonaire et d'accidents vasculaires cérébraux, dépassant le bénéfice d'un taux moindre de fracture du col du fémur[2]. Cette étude a fait l'objet d'un large débat et il n'est pas clair si elle est applicable à toute forme de traitement substitutif ou seulement à celle qui a cours le plus souvent aux États-Unis. La population étudiée est, par ailleurs, particulièrement âgée (jusqu'à 80 ans).

L'augmentation du risque de cancer du sein liée à ces traitements a été affirmée par une publication de l'OMS[3] et a trouvé un étayage au travers la diminution de l'incidence du cancer du sein en France[4] et aux USA à peu près contemporaine de la chute des ventes des traitements hormonaux après la publication de l'étude WHI en 2002.

Chez les femmes plus jeunes (la cinquantaine), le risque de maladie cardio-vasculaire semble, au contraire, équivalent ou plus faible[5]. De même, les artères coronaires (irriguant le cœur) seraient moins calcifiées chez ces dernières[6].

L'ensemble de ces éléments plaide pour une durée limitée du traitement hormonal mais la durée optimale reste encore à déterminer.

En 2011, le suivi des patientes de l'étude WHI met en évidence un avantage inattendu du traitement substitutif dans le groupe des femmes hystérectomisées ; une diminution du risque de cancer du sein de 29%, avec un suivi de 10,7 ans et la prise d'oestrogènes d'origine équine durant 5,9 ans, est notée sans augmentation marquée du risque cardio-vasculaire, de thrombose veineuse profonde, d'AVC, de fracture de hanche ou de cancer colorectal. Aucun impact sur la mortalité totale n'a été relevé. De plus cette étude montre un impact favorable dans ce même groupe de patientes, sur la survenue de maladies cardio-vasculaires et de cancers colorectaux, mais uniquement dans la tranche d'âge de 50 à 59 ans[7].

  Modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes (SERM)

Les SERM constituent une catégorie de médicaments agissant de manière sélective, soit comme agonistes, soit comme antagonistes, sur les différents récepteurs œstrogéniques du corps. La sélectivité de leur interaction avec ces récepteurs leur confère une sûreté bien meilleure comparé à d’autres traitements également disponibles. Les Phyto-SERM constituent une catégorie de SERM d’origine végétale, ce qui fait d’eux des composés encore plus sûrs dans le cadre d’un traitement efficace. Les phyto-SERM tels que DT56a exercent un effet agoniste sur les récepteurs œstrogéniques localisés dans le cerveau, réduisant ainsi efficacement les bouffées de chaleur, mais parallèlement n’exercent aucun effet sur les récepteurs œstrogéniques du sein[8] et de l’utérus [9],[10], raison pour laquelle ils sont considérés comme l’actuel traitement de premier choix des symptômes de la ménopause.

  Suppléments alimentaires alternatifs

L’effet des suppléments alimentaires alternatifs dans le traitement des symptômes de la ménopause peut aller d’un soulagement modéré à significatif. Certains composés d’origine végétale, appelés phytoestrogènes, exercent un effet œstrogénique sur le corps, induisant ainsi un effet, quoi que relativement modéré. Les suppléments phytoestrogéniques comprennent les isoflavones de soja, le trèfle violet, l'actée à grappes (Cimicifuga racemosa) et l’igname. Soulignons que l’emploi de l'actée à grappes[11] a été associé à des effets indésirables graves sur la fonction hépatique.

  Aspects culturels

  Influence du contexte culturel

Selon son terrain culturel, la femme réagit de différentes manières à la survenue de la ménopause. Aux USA, les études montrent que, selon leur « niveau social », les femmes considèrent soit que la ménopause est une maladie - soit qu'elle n'est qu'un changement prévisible qui survient dans leur vie[12].

Le système socio-culturel de références à l'intérieur duquel la femme évolue[13] influence nettement la façon dont la femme perçoit sa ménopause : pour celles qui pensent que c'est une maladie, le perçu est nettement plus négatif que chez celles pour qui ce n'est qu'une transition, voire un signe de vieillissement[14].

L'origine raciale et géographique de la femme a aussi son importance. Aux USA, une étude a montré que les femmes d'origine caucasienne souffraient plutôt de symptômes de la série psychosomatique - pendant que les Afro-Américaines se plaignaient plutôt des symptômes de la série vaso-motrice[15].

Par ailleurs, alors que la plupart des femmes des USA voient la ménopause comme un signe de déclin, quelques études montrent qu'en Asie, au contraire, la ménopause est synonyme de libération, et est fêtée comme la disparition du fardeau des grossesses[16]. Cependant, une étude montre qu'apparemment aux USA, la ménopause est envisagée positivement par de nombreuses femmes, pour qui elle serait l'occasion de « libération et de passage à un état valorisant » [17]. Le concept feminine for ever (« féminine pour toujours ») soutenait l'instauration du traitement de masse de la ménopause par les œstrogènes fortement dosés, traitement qui fut fortement décrié par la suite.

  Traduction culturelle de la ménopause

Pour la culture occidentale, la ménopause semble un sujet tabou[réf. nécessaire] : très peu d'œuvres (littéraires, cinématographiques…) en font mention. Pourtant la série cartoon Les Simpson (iconoclaste et cynique, mais qui reflète bien les tendances socio-culturelles nord-américaines) aborde le thème, et ses grandes têtes de chapitre sont traitées les unes après les autres… En plein hiver, Selma Bouvier, une des belle-sœurs de Homer, est prise d'une violente bouffée de chaleur inaugurale alors qu'elle fait repasser son permis de conduire ("valable jusqu'en 1909") à Montgomery Burns. Éjectée de la voiture, elle tombe heureusement dans la neige, qui fond à son contact et dans laquelle elle s'enfonce profondément… Hospitalisée, Selma subit un bilan hormonal, et le Docteur Hibbert lui annonce qu'elle est ménopausée. Selma tombe alors dans une profonde dépression : elle n'avait pas voulu de grossesse jusqu'ici « afin de ne pas abîmer sa silhouette », mais elle ne peut surmonter la déception de ne plus pouvoir avoir d'enfant. Et quand sa nièce lui rappelle qu'elle a son iguane Jub-Jub, elle éclate en sanglots : « Jub-Jub ne pourra pas s'occuper de moi quand je serai vieille et malade, dit-elle, il ne pourra que me manger quand je serai morte. » Le médecin lui fait alors regarder une vidéo : sur l'écran l'acteur Robert Wagner, très mûr mais bien conservé, la félicite d'arriver enfin « au stade où elle va pouvoir se libérer et se réaliser, etc. ». Et il entraîne une file d' "old-timers" dans un pas de can-can au ralenti. Les danseurs sont traités avec la cruauté habituelle à la série. Si le sex-ratio de cette tranche d'âge aux USA est respecté (2 hommes pour 6 femmes), par contre les défauts physiques fortement accentués (fanons, varices, yeux vides, bouches fripées sur les dentiers, chairs flasques…) sont plutôt ceux d'une série d'octo- , voire nonagénaires[18].

Finalement, Selma se rassérène : elle est encore loin d'être aussi décatie que les personnages de la vidéo, et elle décide d'aller en Chine pour adopter un bébé. Avec Homer, et en le faisant passer pour son époux…

  Notes et références

  1. Jean-Paul Pelissier, « Un test pour prévoir la ménopause? », L'Express. Mis en ligne le 29 juin 2010, consulté le 30 juin 2010
  2. Women's Health Initiative Investigators,Risks and benefits of estrogen plus progestin in healthy postmenopausal women, JAMA, 2002;288:321-333
  3. Centre international de recherche sur le cancer, Le programme des monographies du Circ classe les contraceptifs œstroprogestatifs et l'hormonothérapie ménopausique comme cancérogène, communiqué de presse 29 juillet 2005
  4. Baisse de l’incidence des cancers du sein en 2005 et 2006 en France : un phénomène paradoxal, Bulletin du cancer, 2008;95:11-5
  5. Roussouw JE, Prentice RL, Manson JE, et als. Postmenopausal hormone therapy and risk of cardiovascular disease by age and years since menopause, JAMA, 2007;297:1465-77
  6. Manson JE, Allison MA, Rossouw, et als. Oestrogen therapy and coronary-artery calcification, N Engl J Med 2007;356:2591-602
  7. (en) Health outcomes after stopping conjugated equine estrogens among postmenopausal women with prior hysterectomy lire en ligne
  8. Yoles I, Lilling G, « Pharmacological doses of the natural phyto-SERM DT56a (Femarelle) have no effect on MCF-7 human breast cancer cell-line », dans Eur. J. Obstet. Gynecol. Reprod. Biol., vol. 130, no 1, janvier 2007, p. 140–1 [lien PMID, lien DOI] 
  9. Somjen D, Yoles I, « DT56a (Tofupill/Femarelle) selectively stimulates creatine kinase specific activity in skeletal tissues of rats but not in the uterus », dans J. Steroid Biochem. Mol. Biol., vol. 86, no 1, juillet 2003, p. 93–8 [texte intégral, lien PMID] 
  10. Oropeza MV, Orozco S, Ponce H, Campos MG, « Tofupill lacks peripheral estrogen-like actions in the rat reproductive tract », dans Reprod. Toxicol., vol. 20, no 2, 2005, p. 261–6 [lien PMID, lien DOI] 
  11. Vitetta L, Thomsen M, Sali A, « Black cohosh and other herbal remedies associated with acute hepatitis », dans Med. J. Aust., vol. 178, no 8, avril 2003, p. 411–2 [texte intégral, lien PMID] 
  12. Winterich, J. (August, 20008). "Gender, medicine, and the menopausal body: How biology and culture influence women's experiences with menopause". ( "Genre (i.e. : sexe), médecine et le corps à la ménopause. Le ressenti de la ménopause en fonction de la biologie et du terrain social de la femme". Exposé au symposium annuel de l' American Sociological Association, New York. Retrieved November 11, 2008 from http://www.allacademic.com/meta/p184526_index.html
  13. l'auteur utilise le mot paradigm...
  14. Gannon, L and Ekstrom, B. (1993). Attitudes toward menopause: The influence of sociocultural paradigms. Psychology of Women Quarterly 17, p.275-288
  15. Avis, N., Stellato, R. Crawford, S., Bromberger, J., Gan, P., Cain, V., and Kagawa-Singer, M. (2001). Is there a menopausal syndrome? Menopausal status and symptoms across racial/ethnic group. ("Le syndrome ménopausique existe-t-il ? Variations en fonction de l'origine racial/ethnique"). Social Science & Medicine 52(3), 345-356
  16. Maoz, B., Dowty, N., Antonovsky, A., and Wisjenbeck, H. (1970). Female attitudes to menopause. Social Psychiatry 5, 35-40
  17. Stotland, N.L. (2002). Menopause: Social expectations, women's realities.("Ménopause : attentes sociales, et réalités pour la femme") Archives of Women's Mental Health 5, 5-8
  18. l'étude par le WHII (Women Health Initiative Investigators : Enquêteurs de la Campagne sur la Santé Féminine) des statistiques nord-américaines a révélé que le traitement œstrogénique avait été suivi par un grand nombre de femmes très âgées, sans doute adeptes du concept feminine for ever (cf. paragraphe « Traitement hormonal », et note n° 1)

  Annexes

  Articles connexes

  Liens externes

  • Dossier La ménopause par Gilles Desaulniers (2006), gynécologue canadien
   
               

 

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