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noix (n.m.)
1.graine que l'on sème afin de donner un nouvel individu.
2.grosse graine à coque dure
noix (n.f.)
1.fruit à coque du noyer qui renferme une amande comestible.
noix (n.)
1.(Cismef)Fruit du noyer. L'écorce verte de la noix, ou brou, est astringente.
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⇨ definición de Noix (Littré)
⇨ definición de Noix (Wikipedia)
noix (n.m.)
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Ver también
⇨ (noix) muscade • Allergie aux noix • Allergie à la noix • Hypersensibilité aux noix • Hypersensibilité à la noix • Noix de muscade • Noix vomique • brou de noix • casse-noix • collecter des noix • coquille de noix • gâteau à la noix de coco • gîte à la noix • huile de noix • macaron à la noix de coco • noix d'acajou • noix d'eau • noix de babassu • noix de beurre • noix de brebis • noix de cajou • noix de coco • noix de cola • noix de galle • noix de macadamia • noix de muscade • noix de palme • noix de pistache • noix de pécan • noix de veau • noix de veau braisée • noix du Brésil • noix muscade • noix piquée • noix vomique • terre-noix • vieille noix • vin de noix • à la noix
⇨ BOURRE-NOIX • CASSE-NOIX • CHASSE-NOIX • CROQUE-NOIX • NOIX-CHANDELLE • SOUS-NOIX • TERRE-NOIX
⇨ Brownie aux noix • Casse-noix • Casse-noix (homonymie) • Coccinelle et le voleur de noix • Comme une coquille de noix sur une mer déchaînée • Communauté de communes du Mont de Noix • Fromage aux noix • Gâteau aux noix de Grenoble • Gâteau à la noix de coco • Huile de noix • Jeux de noix • L'univers dans une coquille de noix • Noix d'arec • Noix de Grenoble • Noix de cajou • Noix de coco • Noix de coco (Au théâtre ce soir) • Noix de coco (film, 1929) • Noix de coco (film, 1939) • Noix de coco (homonymie) • Noix de coco (théâtre) • Noix de ginkgo • Noix de kola • Noix de macadamia • Noix de muscade • Noix de pécan • Noix de terre • Noix du Brésil • Noix du Périgord (AOC) • Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix • Sauce aux noix • Tarte à la noix de pécan • Vin de noix
noix (n.) [Cismef]
Juglandaceae, Juglandacées[Hyper.]
noix (n. f.)
noix comestible[Hyper.]
noyer[Desc]
noix (n. f.)
viande de veau[Classe]
viande de mouton[Classe]
noix (n. m.)
fruit[Hyper.]
épépiner - ensemencer, semer - monter en graine - graineux[Dérivé]
noix (n. m.)
Le Littré (1880)
1. Sorte de fruit ayant une coque dure et ligneuse, couverte d'une écale verte. Noix verte. Une cuisse de noix. Huile de noix.
Fig. Le goût de la noix, l'amorce qui sert à persuader, à attraper quelqu'un.
Noix de mésange, variété de la noix ordinaire dont la coque est très fragile.
Noix confites, noix vertes cuites et accommodées avec du sucre.
Fig.
• Puis les baisers, et puis la noix confite (LAFONT. Orais.)
2. Terme de botanique. Enveloppe ligneuse, testacée ou osseuse, d'une ou de plusieurs graines, revêtues outre cela de leur tégument propre.
3. Il se dit aussi d'autres fruits qui ont quelques ressemblances avec la noix.
Noix d'Amérique, nom vulgaire, en France, des graines du bertholletia excelsa (myrtacées), Humb. et Bonpl.
Noix d'arec, la graine de l'aréquier.
Noix du Bengale, le mirobolan citrin.
Noix du Congo, nom commercial des graines du bassia Parkii, DC., famille des sapotées, ou d'une espèce très voisine.
Noix d'eau, fruit de la macre flottante.
Noix de girofle, ou noix de Ravensara, et quatre épices, noms vulgaires donnés aux fruits de l'agathophylle aromatique (laurinées), dit Ravensara.
• Noix d'Inde, ou noix de coco, le fruit du cocotier ; l'endroit de l'Europe où se travaillent mieux ces sortes de fruits aussi bien que l'ivoire, est à Dieppe (POMET Hist. des drogues, dans DE LABORDE, Émaux, p. 406)
Noix muscade, nom donné au noyau contenu dans le fruit du muscadier aromatique (myristicées).
Noix de palmier ou de palme, nom commercial de l'eloeis guineensis, L., ou d'une espèce très voisine.
Noix du Soudan, un des noms donnés aux graines de la sterculie acuminée, appelées aussi noix de Cola ou noix de Kola et noix de Gourou.
Noix vomique, fruit du vomiquier.
4. Noix de galle, voy.
GALLE 14. .
Noix de frêne, espèce de bolet.
5. Noix, nom donné par les bouchers et les cuisiniers aux ganglions lymphatiques axillaires du veau, lesquels sont voisins de l'articulation scapulo-humérale, et sont attenants au morceau appelé épaule.
Noix d'un gigot, morceau constitué par les ganglions lymphatiques poplités, situés dans le creux du jarret.
Ce creux du jarret est appelé gîte à la noix, ou mieux gîte de la noix, quand il appartient au boeuf.
Noix de cerf, morceau levé de l'épaule.
6. Noix, noeud ou partie centrale d'un oeilleton d'artichaut.
7. Terme de relieur. Noix, nom donné aux bosses que, par maladresse, le batteur laisse sur les cahiers en battant le volume.
8. Noix du genou, désignation populaire de la rotule.
9. La partie du ressort d'une arbalète, où la corde est arrêtée quand elle est tendue.
• Une clef.... Qui tire à sa cordelle une noix d'arbalète (RÉGNIER Sat. X.)
10. Pièce de la platine, soit d'un fusil, soit d'un pistolet, où le marteau (autrefois le chien) est fixé, et sur laquelle agit le grand ressort ; elle a deux crans, l'un dit du repos, l'autre du bandé, LEGOARANT.
11. Roue dentelée qui fait partie d'un moulin à café, à poivre, etc. et qui sert à broyer la graine.
Sorte de roue de cuivre fixée au bout d'un parapluie pour retenir les baleines.
Axe de la roue du potier.
Clef d'un robinet.
Petite poulie à travers laquelle passe l'axe d'un dévidoir ou d'un fuseau.
12. Terme de construction. Rainure dont le fond est arrondi en demi-cercle ; languette qui entre dans cette rainure.
Fermeture à noix, celle dans laquelle les battants opposés d'une porte ou d'une croisée s'assemblent par le genre de rainure appelé noix.
13. Terme de marine. Partie d'un mât de hune ou de perroquet, qui est plus forte que le mât lui-même et qu'on laisse en renfort, au-dessous du capelage, pour soutenir les barres.
On donne aussi quelquefois ce nom à la partie d'un cabestan qui reçoit les barres ou leviers.
14. Noix de mer, le pétoncle velu.
HISTORIQUE
XIIe s.— Onques d'els [il] n'ot treü tribut] vaillissant une nois (Sax. XVIII)
XIIIe s.— Il respondent à une vouiz [voix] Que tout ce ne vaut une nouiz, Saint Graal, V. 1929. Il ont moult grant quantité de nois d'Inde [cocos] moult grosses, qui sont bonnes à mangier fresches (MARC POL p. 574)— Quiconques est huiliers à Paris, il puet [peut] faire huile de olives, de amandes, de nois, de chenevis et de pavoz (Liv. des mét. 159)
XVe s.— Une noix d'Inde sur un pié d'argent, prisie VI lib. (DE LABORDE Émaux, p. 406)
XVIe s.— L'astragale tourne entre les chevilles et la susdite cavité, comme une noix dedans l'arbalete (PARÉ V, 36)— Quelquesfois la fracture est faite en noix : c'est en plusieurs petites pieces separées l'une de l'autre (PARÉ XIII, 1)— Nulle noix sans coque (LEROUX DE LINCY Prov. t. II, p. 80)— Qui a des noix il en casse ; qui n'en a, il s'en passe (LEROUX DE LINCY ib. p. 380)— Il [Coligny] prit si grand goust à ceste noix [le changement de la France], qu'il ne s'en degousta jamais (BRANT. Cap. franç. t. III, p. 158, dans LACURNE)
ÉTYMOLOGIE
Bourg. noei ; Berry, noue ; picard, nos ; wallon, lémoscade, némoscade, noix muscade ; provenç. notz ; catal. nou ; espagn. nuez ; portug. noz ; ital. noce ; du lat. nucem. L'anglo-saxon hnut ; anc. haut allem. hnuz font penser qu'ici, comme dans nosco, natus, le latin a perdu une initiale gutturale ; ce serait donc gnucem. Le latin et les formes germaniques rapprocheraient ce nom de nodus, gnodus ; et ce rapprochement s'applique bien à tous les fruits à coque ligneuse.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
NOIX. Ajoutez :
15. Noix de gaïac, voy. TONCA.
Wikipedia
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La noix est un fruit à coque. Elle est produite par le noyer, arbre de la famille des juglandacées, présent à l'origine sur le continent eurasiatique et en Afrique. Sur le plan botanique, le fruit du noyer est une drupe, fruit charnu à noyau, dont la partie charnue, le brou, est inconsommable mais sert pour certains usages, en teinture par exemple. La noix est en fait le noyau sec de cette drupe. Le noyer fructifie pendant de nombreuses décennies, mais il faut patienter parfois dix ans ou plus avant qu'il ne commence à produire en quantité.
La noix se présente sous forme d'une coquille, ou coque, qui est l'endocarpe lignifié. Cette coque qui mesure de quatre à cinq centimètres de long sur trois à quatre centimètres de large, se sépare en deux et présente à son sommet un mucron plus ou moins accentué. L'amande se compose de deux cerneaux présentant des circonvolutions qui font penser au cerveau humain, séparés par une fine membrane appelée le mésocarpe. La séparation membraneuse qui divise l'intérieur d'une noix s'appelle le "zeste", et chaque quartier de noix défini par ce zeste s'appelle une "cuisse".
Un cultivateur de noix s'appelle un nuciculteur. Un verger de noyers s'appelle une noyeraie.
Sommaire |
La noix est très riche en lipides : en moyenne 60 %. Elle est donc très énergétique : 583,3 kcal par 100 g. Elle contient également 11 % de protides et 10 % de glucides. Riche en oméga-3 (12,5 % des lipides soit 7,5g sur 100g de produit), en oméga-6 (59 % des lipides) et en mélatonine, elle apporte aussi des fibres alimentaires ainsi que des vitamines (principalement vitamine E (23mg/100g) ou tocophérol, et vitamine B3, B5 et B6), et des sels minéraux (potassium, phosphore et magnésium). 30 g de noix contiennent 1.1 à 1.6 g d'oméga-3.
Sur le plan diététique et vis-à-vis des risques cardiovasculaires, ce fruit est intéressant car ses lipides sont essentiellement polyinsaturés (71,5 % du total des lipides sont poly-insaturés, 10,3 % saturés et 18,2 % mono-insaturés) et par sa teneur en magnésium et fibres, reconnus comme étant des facteurs protecteurs. La consommation de noix diminuerait le taux de cholestérol sanguin, ainsi que sa fraction la plus nocive (le LDL cholestérol)[1].
En France, il existe deux appellations d'origine contrôlée pour les noix :
Il existe également des variétés réputées pour leur tardivité (Ronde de Montignac) ou pour leur grosse taille : Bijou, Gourlande, Glady, Gibbeuse, Jauge et la Cocarde des Cévennes.
D'autres variétés existent, telle la lara.
Au Québec, "noix de Grenoble" signifie simplement une noix (provenant de la région grenobloise ou non, avec une AOC ou non).
Aux États-Unis, la principale région productrice est la Californie, avec les variétés Hartley, Chandler, Serr, Vina, Franquette et Howard. Ces variétés se distinguent des européennes, généralement, par une peau lisse et forme plus allongée, comme une datte.
Le Périgord est certainement un des berceaux de la noix, tout comme le Dauphiné.
On retrouve en effet la noix sur le site archéologique du Lac de Paladru (Isère) (France) ainsi que la noix du Périgord (France), dans les habitations de l'homme de Cro-Magnon et à l'époque azilienne dans un gisement de Peyrat à côté de Terrasson en Dordogne (France). Sa valeur était telle que, déjà au Xe siècle, les paysans acquittaient leurs dettes en setiers de noix. En Périgord, au XIIIe siècle, les baux étaient versés en huile de noix à l'abbaye cistercienne du Dalon. L'huile de noix était considérée comme un bien aussi précieux que l'or.
C'est d'ailleurs l'huile de noix qui contribua tout d'abord à la fortune de la région. Son utilisation fut multiple. Elle permettait d'éclairer les humbles masures ou les plus majestueuses cathédrales. Elle faisait le bonheur des peintres ou celui des belles qui se savonnaient le corps au savon mou. En 1730, pour les trois-quarts des paysans de la France (à part au Sud-Est où poussaient des oliviers), il n'y a que le noyer qui permettait d'obtenir de l'huile et ils n'utilisaient que celle-ci pour la cuisine. «L'huile de noix donne l'apparence de bouillon à l'eau chaude qui trempe la soupe» disait-on à l'époque. Depuis, l'huile de noix a acquis ses lettres de noblesse diététiques et gastronomiques, elle s'affiche à la carte des plus grands restaurants.
Dès le XVIIe siècle, le commerce de l'huile de noix se développe, via les villes de Bordeaux ou Grenoble (France), vers la Hollande, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Sur la Dordogne, le commerce est intense. Les gabariers transportent non seulement l'huile mais aussi les grumes de noyers et les noix, du port fluvial de Souillac jusqu'à Libourne, donnant ainsi son nom à l'un des quais «le port des noyers». «Quinze jours de voyage dangereux sur la rivière Espérance, puis la lente remontée du courant, au pas des bœufs»...
Bien que le noyer connaisse une forte expansion dans toute la France, c'est surtout dans le Sud-Ouest et le Dauphiné que la noix fait l'objet d'un vrai commerce. Le Sarladais se spécialise dans le cerneau avec une variété à coque tendre, la Grandjean, alors que le Dauphiné exporte des noix en coques, ce qui permet de les conserver mieux et plus longtemps. Les exportations se font à destination de l'Angleterre et des États Unis. En 1938, la noix de Grenoble obtient une AOC. En 1950, la filière noix du Périgord se mobilise pour créer, sur des bases modernes, suivant l'exemple grenoblois, de nouvelles noyeraies à partir de variétés traditionnelles. La Franquette, originaire du Dauphiné est introduite dans le bassin de production.
Le dénoisillage a toujours été au cœur de la tradition populaire. Près du cantou, les longues veillées passées à casser les noix et extraire le cerneau, ponctuées de chants et proverbes ont nourri la mémoire collective du Périgord; dans le Dauphiné ce sont les mondées qui sont à la fois une fête entre voisins et un travail nécessaire. «Rien n'est perdu dans la noix, sauf le bruit qu'elle fait en se cassant» Cette activité instaura une économie à caractère familial : l'énoisage ou mondage. Il prit son essor dans la région de Sarlat-la-Caneda, et devint une véritable source de revenus pour les familles.
Nostalgie des énoiseuses assises sur le pas de la porte de leur client, une pierre plate posée sur les genoux, la «tricotte» à la main : un coup sec du maillet pour briser la coquille puis l'extraction du cerneau, à la main, délicatement pour ne pas l'abîmer. En Périgord on énoise toujours comme autrefois. Ce geste ancestral pour séparer cerneau et coquille a traversé les siècles. Il contribue à ce que la qualité du cerneau de noix reste le fleuron de la production.
Le Périgord noir assure plus de la moitié de la production de la Dordogne , 2e département français producteur de noix derrière l'Isère, mais aussi de bois de noyer. Depuis 2002 et grâce à une constante quête de la qualité, la noix du Périgord a rejoint le cercle très fermé des produits de qualité en obtenant, 64 ans après la noix de Grenoble AOC, l'Appellation d'Origine Contrôlée.
Aujourd'hui, l'extrait de cassel tend à remplacer le brou de noix du fait de son plus faible coût et de ses bonnes caractéristiques. L'extrait de cassel est d'ailleurs souvent appelé brou de noix.
La production mondiale de noix (année 2004, source FAO) s'élève à 1,566 million de tonnes.
Les quatre premiers pays producteurs représentent les deux tiers du total :
Pays | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 |
---|---|---|---|---|---|---|
Chine | 309 | 252 | 343 | 393 | 436 | 499 |
États-Unis | 216 | 276 | 255 | 295 | 294 | 321 |
Iran | 130 | 168 | 178 | 150 | 168 | 150 |
Turquie | 116 | 116 | 120 | 130 | 126 | 150 |
Monde | 1 267,01 | 1 299,72 | 1 395,20 | 1 533,53 | 1 566,41 | 1 728,86 |
La France se situe au huitième rang avec 26.000 tonnes.
En français, on appelle « fruits à écale » l'ensemble des noisettes, amandes, pistaches, cajous et autres fruits à coque. Le mot « noix », quant à lui, désigne spécifiquement le fruit du noyer et ne devrait être utilisé qu'en ce sens. Toutefois, peut-être sous l’influence de l’anglais, où le terme générique est nut (tandis que le fruit du noyer s’appelle walnut), la plupart des gens ont pris l'habitude de donner à tous les fruits à écale le nom de « noix ».
Quant au terme « oléagineux », il désigne les plantes dont les fruits ou les graines fournissent de l’huile : la noix, mais aussi l’olive, le soja, le tournesol, etc.
Plus généralement en botanique, une noix est un fruit simple sec, indéhiscent, dur, à une seule graine, provenant généralement de plusieurs carpelles soudés ; ainsi, on distingue les
La noix est une source allergique, bien que peu de personnes souffrent d'allergie à la noix. Elle est souvent liée à une allergie à la noisette, arachide ou autres fruits à coques.
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