Publicitad R▼
Ouagadougou (n.prop.)
1.capitale du Burkina Faso ( 2,4 millions d'habitants en 2019, 2,8 millions d'habitants en 2022) ; industries alimentaires ; festival panafricain du cinéma
Publicidad ▼
⇨ definición de Ouagadougou (Wikipedia)
Ver también
Ouagadougou (n.prop.)
Publicidad ▼
⇨ Accord de Ouagadougou • Archidiocèse de Ouagadougou • Aéroport international de Ouagadougou • Cathédrale de l'Immaculée-Conception de Ouagadougou • Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou • Le Salon International de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO) • Ouagadougou (département) • Ouagadougou, Ouaga deux roues • Union sportive de Ouagadougou • Étoile Filante Ouagadougou
Ouagadougou (n. pr.)
capitale d'un pays ou d'une nation[Classe...]
ville du Burkina[ClasseParExt...]
Wikipedia
Ouagadougou | ||||
---|---|---|---|---|
Le monument aux héros nationaux |
||||
Administration | ||||
Pays | Burkina Faso | |||
Région | Centre | |||
Province | Kadiogo | |||
Département | Ouagadougou | |||
Maire | Simon Compaoré 1995 - en cours |
|||
Géographie | ||||
Coordonnées | ||||
Altitude | ? - ? m | |||
Superficie | 280 500 ha = 2 805 km2 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Ouagalais Ouagavillois | |||
Population | 1 475 223 hab. (2006) | |||
Densité | 525,9 hab./km2 | |||
Divers | ||||
Indicatif téléphonique | (+226) 50 | |||
Langues du Bénin | Français, Moré | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso |
Ouagadougou, appelée familièrement Ouaga, est la capitale du Burkina Faso et la plus grande ville du pays avec une population de 1,48 million d'habitants en 2006. C'est le centre culturel, économique et administratif du pays. Les habitants de Ouagadougou sont les Ouagalais.
Le mot à l'origine est « Woogrtenga » et « Wogodogo » et signifie « là où on reçoit des honneurs, du respect »,[1].
Sommaire |
À l’origine, la ville s’appelait Kombemtinga, la « terre des princes ». Les versions expliquant ce changement d’appellation sont nombreuses et parfois opposées.
De façon plus certaine, on peut affirmer que la ville a été fondée au XIe siècle par les Nyonyonsé. Pour la suite, selon la version du Larlé Naba, détenteur des secrets de l’Empire mossi, les fondateurs, subissant des assauts répétés d’un peuple voisin, durent demander la protection de l'Empereur mossi Zoungrana, alors établi à Tenkodogo. Zoungrana confia la défense de la ville à son fils Oubri. Les Nyonyonsé se soumirent, et la localité fut alors baptisée « Wogdgo » : « Venez m’honorer ». C’est cette appellation qui aurait évolué pour donner Woghodogo, puis Ouagadougou dans sa version occidentalisée.
La ville devint capitale de l’Empire mossi en 1441 sous le règne de Naba Niandéfo. Mais ce n’est qu’en 1681 qu’elle deviendra résidence permanente des empereurs (morho-naba), avec Naba Sanem.
Des quartiers se créent alors rapidement autour du palais impérial. Ils ont conservé jusqu’à ce jour leur nom : Ouidi, quartier du chef de la cavalerie. Dapoya, quartier des captifs affranchis. Paspanga, où les empereurs nouvellement intronisés vont recueillir la soumission des dignitaires de l’Empire, etc.
Devenue capitale du territoire de Haute-Volta en 1919, la ville perd sa prééminence pendant les années de partage du territoire (1932-1947). À la reconstitution de la Haute-Volta, l’administration est de nouveau transférée à Ouagadougou.
De l’arrivée du chemin de fer, en 1954, jusqu’à l’indépendance (1960), la population de la ville va doubler, passant de 30 000 à plus de 60 000 habitants. Par la suite, le nombre de Ouagalais doublera régulièrement tous les dix ans : 500 000 au début des années 90 et plus d’1.5 million aujourd’hui.
Elle est située à peu près au centre du pays (12°17,5′ de latitude et 1°7′ de longitude), dans la province du Kadiogo.
À environ 300 km au nord, on rejoint Gorom-Gorom et les portes du désert. On est alors tout près du Niger et du Mali.
À environ 200 km au sud, on trouve le pays Gourounsi avec notamment le village de Tiébélé et ses maisons colorées, mais aussi la réserve naturelle de Nazinga. Le Ghana et le Togo sont alors très proches.
Une route part également en direction du sud-ouest pour rejoindre la ville de Bobo-Dioulasso. Elle est en très mauvais état sur certaines portions ce qui la rend relativement dangereuse. Des travaux ont été entrepris depuis 2005 et la sécurité de la route s'en est améliorée. La pause des cars à Boromo est un moment magique pour les touristes tant l’ambiance y est étonnante et vive.
Il est également possible d’effectuer le trajet en direction de Bobo par le train puisque Ouagadougou est reliée par voie ferrée à partir de la gare jusqu’à Abidjan (Côte d’Ivoire), voie exploitée par Sitarail.
Enfin, une bonne route de 350 km relie vers l'est Ouagadougou à Fada N'Gourma et le pays Gourmantché et au delà la frontière avec le Niger
Ouagadougou se situe approximativement au centre du Burkina Faso. Le mois le plus chaud est celui d'avril ; les températures peuvent alors facilement atteindre 42 °C. Le climat de la ville est tropical.
La saison pluvieuse commence au mois de juin (même si les premières pluies arrivent en mai et parfois en avril). Les ouagalais (habitants de ouagadougou) disent alors « qu’il fait beau temps ». La saison pluvieuse est la période où l'on s'acclimate le plus facilement à cause de la fraîcheur apportée par les pluies.
En octobre-novembre, les pluies se raréfient mais la température commence à baisser (en raison du mois de décembre qui correspond à la période la plus froide : la température descend à 15 °C), elle s’accompagne de l’harmattan, un vent très sec.
La saison sèche se prolonge ensuite de décembre à avril. En décembre et janvier les températures chutent mais restent largement supportables.
En février-mars, les températures remontent rapidement, elles atteignent alors fréquemment 40 °C.
La ville compte trente secteurs et dix-sept villages pour cinq arrondissements : Baskuy, Bogodogo, Boulmiougou, Nongr-Maasom et Sig-Noghin. Chaque arrondissement est dirigé par un maire élu et dispose des mêmes attributions que les autres communes burkinabè, sauf pour le budget.
La ville a peu d'industries, développées principalement dans les domaines agroalimentaires et textiles.
Pour les transports, un aéroport international (code AITA : OUA) est présent, et la ville est le terminus d'une voie ferrée exploitée par la Sitarail en provenance d'Abidjan (Côte d'Ivoire) et des routes vers Lomé (Togo), Bamako (Mali), Niamey (Niger), Accra (Ghana). De nombreuses sociétés proposent des transports en car vers d'autres villes du Burkina, telles que Bobo Dioulasso et Ouahigouya. La ville dispose d'une ligne de bus, et s'est récemment dotée de trois (03) échangeurs autoroutiers au sud, vers le quartier de Ouaga 2000. Deux autres échangeurs dont un se situe - l'échangeur de l'ouest - vers le quartier de Gounghin sur la nationale N°1, et le troisième appelé communément échangeur de l'est vers la gare de l'est sur la Nationale N°4.
Les habitants de Ouagadougou circulent beaucoup en deux roues. Le parc national de motos est estimé à 600 000 motos ; 50 000 motos sont mises sur le marché chaque année rien que par la première entreprise privée de vente de vehicules moteur à deux roues JC Mégamonde.
L'université de Ouagadougou fut fondée en 1974 et fut le premier établissement d'enseignement supérieur du pays. L’Université de Ouagadougou (l’UO) enregistre ces dernières années une arrivée massive de nouveaux bacheliers. L’accroissement rapide des effectifs a eu pour conséquence, la surpopulation du campus de « Zogona ».Pour faire face au problème des effectifs qui a entraîné l’insuffisance et l’inadaptation des infrastructures d’accueil, le gouvernement burkinabè a décidé en décembre 2007 de la création de l’Université Ouaga II à Gonsé, localité située à 25 km de Ouagadougou. Cette Université accueille depuis l’année académique 2007-2008, des étudiants des Unités de Formation et de Recherche (UFR) en Sciences Juridiques et Politiques (SJP) et en Sciences Economiques et de Gestion (SEG) précédemment rattachées à l’U O.
On y trouve également des écoles supérieures à vocation de la région de l'ouest africain tel que le groupe EIER-ETSHER. De nombreux établissements d'enseignement supérieur sont apparus récemment : l'université polytechnique de Bobo, l'université de Koudougou, l'institut des Sciences informatiques et de gestion (ISIG) de Ouagadougou.
La cité accueille le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le Salon International de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO), et est le site d'un des plus grands marchés d'Afrique de l'Ouest.
Selon le dernier rapport de l'OIF[3], en 2006, 104 700 Ouagalais déclaraient utiliser le français comme principale langue en 2006, soit 10% des habitants, chiffre en nette hausse par rapport à 1985 (11 000 personnes).
La capitale possède de nombreux clubs de football, dont les clubs les plus titrés au niveau national : l'Étoile Filante de Ouagadougou et l'ASFA Yennenga. Les autres clubs de la ville évoluant au plus haut niveau sont :
La ville dispose d'infrastructures publiques (comme le centre hospitalier national Yalgado Ouédraogo, secteur 4 de la ville) et de beaucoup d'infrastructures privées.
Contenido de sensagent
computado en 0,031s