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pacifisme (n.m.)
1.recherche de la paix en tant que doctrine politique.
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⇨ definición de Pacifisme (Wikipedia)
Ver también
pacifisme (n.m.)
↘ pacifiste ≠ bellicisme
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pacifisme (n. m.)
état de paix politique[Classe]
choix diplomatique[Classe]
politique (manière de gouverner un État)[Classe]
opposition à la guerre ou à l'armée[ClasseHyper.]
doctrine, école, école de pensée, philosophie, système philosophique[Hyper.]
pacifiste[Propriété~]
pacifiste[Dérivé]
pacifisme (n. m.)
Wikipedia
Il existe deux acceptions possibles du terme pacifisme : l'action des partisans de la paix ou une doctrine de la non violence. Les deux concepts relient simplement les revers d'une même médaille : Théorie et Praxis.
Dans le premier sens, le pacifisme est la doctrine et l'action des partisans de la paix ou du rétablissement de la paix. Les socialistes d'avant 1914 (Jean Jaurès), les Zimmerwaldiens durant la Première Guerre mondiale, les opposants aux guerres coloniales ou les partisans de la paix professent un pacifisme qui n'est pas toujours assimilable à la non-violence. La vision du pacifisme associé à une personne refusant le recours à toutes formes de violence est par contre beaucoup plus répandue.
Il est difficile de ne pas voir dans le pacifisme, une forme d'antimilitarisme, transposée à la vie de tous les jours. Nombreux sont les courants philosophiques rejetant le recours à toutes formes de violence ayant inspiré l'émergence d'un pacifisme radical. Cette vision fut portée par de nombreux mouvements et courants de pensée dont les courants pensée humanistes, les mouvement de croissance personnelle, plusieurs mouvement à influence sectaire et plusieurs tendances inspirée de l'hindouisme.
On retrouve maintenant un certain nombre d'organismes citoyens qui s'inspirent de l'antimilitarisme et des perspectives pacifistes pour s'opposer au recrutement militaire, exiger la consolidation des formes de service civile et questionner le recours systématique à la force militaire dans les conflits. Un très important courant de recherche émerge présentement dans de nombreux domaines des sciences sociales et politique au niveau de la gestion saine des conflits et de la prévention des conflits violents inspiré de la pensée pacifiste.
Sommaire |
Au cours des âges, le pacifisme a souvent été motivé par des motifs religieux, en particulier ce que l'on appelle le pacifisme chrétien. Il est intéressant de voir l'émergence d'une pensée pacifiste chez les premiers chrétiens et de voir l'évolution de cette pensée particulièrement dans les églises d'inspiration protestante. Les orientations mennonites et Quakers sont d'excellents exemples en ce sens.
Nombreuses sont les personnes connues et reconnues ayant pris des positions pacifistes fermes au cours de l'histoire. Les écrits de ces personnes peuvent inspirer:
Ainsi que tous les nommés du Prix Nobel de la paix.
Le Global Peace Index[1] mesure sur la base d'une vingtaine de critères (notamment l'engagement dans des conflits, la vente d'armes, les dépenses militaires, la transparence du gouvernement, le taux de criminalité...) les pays les plus pacifiques. Un plus petit score signifie un pays plus pacifique.
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Pour certains analystes, l'opposition systématique à la guerre par certains pacifistes est critiquable; Dans la préface à l'édition de 1946 de La Trahison des Clercs, Julien Benda prend position contre un pacifisme systématique, qui exclut la guerre dans tous les cas. Parlant des « clercs » qui défendent cette théorie, il écrit[2] :
« Nous estimons que le clerc est parfaitement dans son rôle en admettant l’emploi de la force, voire en l’appelant, dès qu’elle n’agit qu’au service de la justice, à condition qu’il n’oublie pas qu’elle n’est qu’une nécessité temporaire et jamais une valeur en soi. »
Dans ses Reflections on Gandhi, George Orwell défendait également une position proche en reprochant aux pacifistes d'« éluder les questions gênantes » et d'adopter « la thèse stérile et malhonnête selon laquelle dans chaque guerre les deux camps représentent la même chose, ce pourquoi il est sans importance de savoir qui gagne. » S'adressant à Gandhi, il écrivait également : « Et les Juifs ? Acceptez-vous qu'on les extermine tous ? Et sinon, que proposez-vous pour l'éviter, si vous excluez l'option de la guerre ? »
Enfin, selon l'auteur péruvien Mario Vargas Llosa, cette attitude revient à laisser le pouvoir aux dictateurs. Il écrit ainsi dans Les enjeux de la liberté que[3] :
« Le pacifisme semble être un sentiment altruiste, inspiré par une oecumenique abjuration de la violence et le rêve d'un monde de bon sens, où tous les conflits entre les nations se résoudraient autour d'une table de négociations et où les armes auraient disparu. C'est une belle affabulation, mais celui qui croit que la meilleure façon de la rendre réalité consiste à s'opposer à toutes les guerres pareillement oeuvre en vérité pour que le monde soit une jungle dominée par des hyènes et des chacals, et où les brebis seraient exterminées »
Ces critiques du pacifisme semblent avec le temps se relativiser. Nombreux sont les conflits qui ont démontré que la guerre et le recours aux armes engendrent des conséquence souvent plus désastreuses que les maux qu'ils devaient combattre. Les expériences au niveau de la détection avancée des conflits, de l'intervention citoyenne préventive dans ces conflits, les découvertes sur les mécanismes de gestion saine des conflits et les dynamiques de pouvoir social et politique mènent à d'importantes avancées permettant de croire que la pensé pacifistes était une contribution assez visionnaire à la résolution de la problématique de la guerre.[réf. nécessaire]
« Maudite soit la guerre » sur le monument aux morts pacifiste de Gentioux ,1922, (Creuse)
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