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parasitisme (n.m.)
1.état d'un organisme vivant qui vit sur un autre en parasite. Ce mode de vie.
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⇨ definición de Parasitisme (Littré)
⇨ definición de Parasitisme (Wikipedia)
parasitisme (n.m.)
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Ver también
parasitisme (n.m.)
↗ parasite
parasitisme (n. m.)
modalité de l'hétérotrophie[Classe]
animal ou végétal parasite[termes liés]
interdépendance, mutualité[Hyper.]
parasite[Dérivé]
Le Littré (1880)
1. Habitude du parasite ; profession, état du parasite.
2. Condition d'un être organisé qui vit sur un autre corps organisé, qu'il en tire ou non sa nourriture.
ÉTYMOLOGIE
Parasite.
Wikipedia
Le parasitisme (du grec παρά / para, « à côté » et σῖτος sitos, « blé, pain ») est une relation biologique symbiotique dont un des protagonistes (le parasite) tire profit (en se nourrissant, en s'abritant ou en se reproduisant) aux dépens d'un hôte. Les parasités sont, quant à eux, appelés hôtes[1]. Les organismes qui ne sont pas parasites sont qualifiés de « libres ».
On trouve des parasites dans l'ensemble du monde vivant, à l'exception notable des échinodermes[2]. Certains groupes sont composés quasi exclusivement de parasites (exemples : les plathelminthes monogènes), bien que la plupart comportent à la fois des espèces parasites et libres (exemple : les nématodes). Les vertébrés comportent très peu d'espèces parasites, uniquement parmi les poissons : les lamproies rongent la peau de poissons pélagiques, les poissons-vampires (ou candirús) sucent le sang de gros siluridés amazoniens, certains poissons-perles (ou aurins) parasitent des holothuries. Il existe enfin un parasitisme intra-spécifique chez les baudroies abyssales (cératidés) : les mâles, minuscules, se fixent à la femelle, aux dépens de laquelle ils passent toute leur vie.
Les parasites sont parfois eux-mêmes victimes d'autres parasites, qui sont alors dits hyperparasites [3].
On appelle « parasitoïdes » les organismes qui, au cours de leur développement, tuent systématiquement leur hôte, ce qui les fait sortir du cadre du parasitisme au sens strict.
Sommaire |
M Van Beneden, auteur d'un gros ouvrage[4] Commensaux et parasites, publié en 1876, traitant uniquement des parasites des animaux, a une définition parfois nuancée du parasitisme. Il rapporte par exemple que la présence de plusieurs ténias dans les intestins des Abyssiniens constitue un état de santé enviable, phrase critiquée par le médecin naturaliste P. Mégnin qui rappelle que « le sarcoptes scabiei, entre autres tue en quelques mois les plus grands et les plus terribles carnassiers (...) ». Ce dernier distingue clairement les parasites commensaux, les mutualistes et les parasites vrais (selon la définition du naturaliste Amédée Louis Michel Lepeletier « le parasite est celui qui vit aux dépens d'autrui en mangeant son bien et non sa nourrice même ». Il distingue aussi les parasites dangereux de ceux qu'il estime inoffensifs, en critiquant Van Beneden sur ce point[5].
Jusqu'au milieu du XXe siècle, en théorie, une espèce était considérée comme "parasite" uniquement lorsque le bénéfice de la relation était manifestement unilatéral (parasitisme destructeur, voire rapidement mortel) pour l'hôte parasité. Certains parasitismes ont ensuite été considérés comme des cas particuliers de prédation (le parasite se nourrissant aux dépens de son hôte, sans « intention » de le tuer). Puis des études plus fines, faites dans une perspective plus systémique ont montré que de nombreuses formes de parasitisme étaient également « utiles » à l'hôte et/ou à son espèce ou à la biocénose[6]; Par exemple, dans la nature, de nombreux parasites interviennent efficacement dans le rétrocontrôle de la démographie de populations dont les individus - sans parasitisme - pulluleraient rapidement, jusqu'à faire disparaître leurs ressources alimentaires), on parle d'interactions durables pour décrire les relations complexes qui unissent la plupart des couples hôte-parasite.
Le parasitisme est un mode de vie ou survie, parfois défini par l'exploitation du vivant par le vivant (the conquest of life by life). On considère différents types de parasitisme selon la position du parasite dans l'hôte:
Le crustacé Cymothoa exigua a été découvert dans les années 1920 au Pérou dans la gueule de poissons capturés au filet. Dans une étude faite de janvier à décembre 1984 ; 236 Cymothoa exigua adultes ont été trouvés parasitant 165 des de 691 poissons Lutjanus peru de la famille des Lutjanidae[7]. C'est le seul parasite connu capable de remplacer fonctionnellement un organe de son hôte, en l'occurrence la langue du vivaneau rose (illustration ci-contre)[7]. Son développement est de type marsupial[7]. elon Nichols et Murphy qui l'ont étudié[7], ce parasite ne semble que légèrement « nocif » pour son hôte, mais il augmente probablement le taux de mortalité naturelle, notamment durant les premières années de vie du poisson.
D'autres formes de parasitismes sont décrites chez les animaux, par exemple le parasitisme alimentaire appelé cleptoparasitisme, ou le parasitisme de couvée chez les oiseaux.
Il existe également plusieurs types de parasitisme chez les plantes et de champignons parasites.
La plupart des parasites semblent jouer un rôle important dans la sélection naturelle et l'évolution. On parle même de co-évolution à leur égard, car la sélection naturelle favorise l'apparition constante de moyens de défense chez les hôtes ; Le parasite évolue pour continuer à pouvoir rencontrer son hôte et survivre sur ou dans l'hôte. Dans le même temps, l'hôte évolue pour ne pas rencontrer le parasite, s'en débarrasser ou s'en défendre (y compris via le système immunitaire chez l'animal, ou la production de toxines chez la plante).
Une sorte de course aux armements défensifs / offensifs existe dans la plupart des couples hôte-parasite. Si l'hôte est véritablement gagnant, le parasite disparaît.
La plupart des parasites se sont si spécialisés au cours du temps, qu'ils ne peuvent parasiter qu'une ou quelques espèces parmi les millions qui existent. Le parasitisme est un mode de vie néanmoins très courant. Certains auteurs considèrent même qu'il est pratiqué par la majorité des espèces[8].
Inconvénients du parasitisme :
Avantages du parasitisme :
Ce tableau résume les possibilités d'interactions, en termes d'effets, entre une espèce A et une espèce B.
Type | Association | Séparation | ||
---|---|---|---|---|
A | B | A | B | |
neutralisme | 0 | 0 | 0 | 0 |
compétition | - | - | 0 | 0 |
mutualisme | + | + | - | - |
commensalisme A vers B | + | 0 | - | 0 |
coopération | + | + | 0 | 0 |
phorésie | + | 0 | (-) | 0 |
parasitisme/prédation | + | - | - | 0 |
inquilinisme | + | (+) | - | (-) |
Les interactions liant un prédateur et sa proie, ainsi qu'un parasite et son hôte sont de même nature (+/-). La différence se situe dans la taille de l'individu tirant profit de l'interaction. Ainsi, on remarque que le parasite est plus petit que son hôte, et qu'un prédateur est généralement plus grand que sa proie. (Dans le cas d'attaque en bande (par exemple dans le cas des lions), l'addition de la taille de la totalité des prédateurs dépasse celle de la proie). Néanmoins ce critère possède ses limites car il existe des cas où la masse comme le volume des prédateurs peuvent être inférieurs à celui de la proie notamment si l'on considère l'homme (chasse à la baleine par exemple). Il peut être complété par le devenir de l'hôte qui, dans le cas de la prédation, du moins si on en exclut l'alimentation herbivore, est systématiquement tué.
Par convention, en médecine humaine et vétérinaire, on appelle parasite un métazoaire ou un protozoaire parasitant l'organisme et entraînant une parasitose (n'incluant donc ni virus (virose), ni bactérie (infection bactérienne), ni champignon (mycose)).
Exemples : plasmodies, tænias, leishmanias, sarcoptes, Acanthobdelliformes etc. Voir parasitologie médicale.
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